Cours d’introduction à l’analyse économique Pascal da Costa
) Représentez la courbe de demande inverse et les courbes de coût marginal dans un espace (quantités, prix). 3)
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2) Représentez la courbe de demande inverse et les courbes de coût marginal dans un espace
(quantités, prix). 3) Calculez la valeur socialement optimale q ∗ de la production. Quel prix p ∗ les consomma- teurs devraient-ils payer pour que cette quantité soit échangée à l’équilibre concurrentiel ? 4) Calculez la valeur q c à l’équilibre concurrentiel et comparez avec q ∗ . 5) Calculez le prix p c à l’équilibre concurrentiel. Représentez sur le graphique de la question 1. Les valeurs q ∗ , p ∗ , q c , p c . 6) Comment mesure-t-on la perte sociale associée à la présence d’externalités ? Donnez sa valeur et représentez-la sur le graphique de la question 1). 7) Supposons que le gouvernement impose une taxe unitaire t par unité de pollution émise. Cette taxe est payée par les producteurs. Quelle valeur de t faudrait-il fixer pour que l’industrie soit incitée à produire la quantité socialement optimale à l’équilibre concurrentiel ? *** 162 Documents Texte 1 : "Emissions de CO2 : l’Etat va avoir du mal à faire payer les constructeurs auto”, L’Express, 22 septembre 2016 [par Julie Thoin-Bousquié] Les véhicules diesel émettent plus de CO2 qu’annoncé par les fabricants. Une réalitié qui aurait privé l’Etat d’une partie des recettes liées au bonus-malus. Le gouvernement veut donc faire payer les constructeurs. Le gouvernement veut partir en croisade contre les constructeurs automobiles. Au cours d’une audition mercredi à l’Assemblée nationale, le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert a affirmé vouloir obtenir une compensation du “manque à gagner fiscal” né d’une éventuelle tromperie sur les émissions en CO2 des véhicules, à l’image de ce qui est reproché à Volkswagen pour les émissions d’oxydes d’azote (NOx). “Le redevable légal des taxes est le propriétaire de la voiture, alors que le fautif est le construc- teur, a justifié le secrétaire d’Etat au Budget. Il n’y aura pas de complaisance, ni de sévérité particulière, mais l’application d’un juste retour à la responsabilité des constructeurs.” — Des recettes en moins pour le gouvernement En clair, le gouvernement soupçonne que le bonus-malus et l’ensemble des taxes basées sur les émissions de CO2 de véhicules – comme le malus annuel ou la taxe sur les véhicules de société, précise Les Echos – ont été pénalisés par les pratiques des fabricants automobiles. Pour être homologués, les véhicules subissent des tests en laboratoire. Or, la commission lancée par Ségolène Royal après la révélation du scandale Volkswagen a mis en lumière un net décalage entre la théorie et la réalité. Sur 47 véhicules testés, 39 faisaient apparaître des écarts de 20% à 40% en matière d’émission de CO2 par rapport à ce qui était déclaré sur leurs fiches, rappelait Le Monde. Conséquence : les propriétaires de véhicules polluants ont acquitté un prix inférieur à celui qui aurait dû s’appliquer au regard du bonus-malus. Voire échapper purement et simplement au malus, à l’image des conducteurs du Talisman de Renault, indique Les Echos. — “C’est un secret de polichinelle” Si l’on suit ce raisonnement, le gouvernement a été amputé d’autant de recettes. “Il n’est pas impossible que le déficit du bonus-malus jusqu’en 2014 soit lié à ces pratiques”, confirme Mireille Chiroleu-Assouline, professeur à l’université Panthéon-Sorbonne. D’où la volonté de faire payer les constructeurs. Sauf que, selon les spécialistes, le décalage entre les résultats des émissions de CO2 en phase de test et en conditions réelles n’a rien de nouveau. “C’est un secret de polichinelle, raille l’écono- miste Bernard Jullien, spécialiste de l’industrie automobile. L’Etat, comme les constructeurs, savent depuis longtemps que les bonus et malus sont distribués sur la base d’informations tronquées !” — Des tests reconnus par l’Union européenne 163 “Je doute que cette affaire tienne sur le plan légal, renchérit Jacques Le Cacheux, chercheur à l’OFCE. Les tests derrière les fiches véhicules sont officiellement reconnus par l’Union eu- ropéenne et les gouvernements depuis des années. Toutes les performances affichées sur les fiches véhicules sous-estiment la consommation, certes, mais il n’y a pas tricherie. Pour espé- rer récupérer un centime, il faudrait que le gouvernement puisse prouver qu’il y a eu fraude au moment de l’homologation, via par exemple l’installation de logiciels truqueurs !” De quoi justifier la prudence du gouvernement, qui attend “bien sûr” les conclusions de l’en- quête menée par la répression des fraudes (DGCCRF) avant d’engager une procédure. “On a plus l’impression d’un effet d’annonce dans le cadre de la campagne à la présidentielle”, souffle Jacques Le Cacheux. Une façon peut-être aussi de faire passer la pilule pour les conducteurs, qui vont connaître un durcissement du barème du malus automobile sur les véhicules les plus polluants en 2017. Texte 2 : "En Allemagne, l’automobile devient un enjeu politique". Le Monde, publié le 21 août 2017. C’est un de ces retournements dont Angela Merkel a le secret. Dans un entretien accordé au journal SUPERillu, lundi 14 août, la chancelière allemande a déclaré qu’une sortie du moteur à explosion était « la bonne direction à prendre ». Si Angela Merkel n’a pas précisé la date de cette disparition, le revirement est de taille. Jusqu’ici, ce genre d’annonce était le fait de quelques militants écologistes. Et, il y a encore quelques mois, dans un discours pour l’élection régionale en Sarre, Mme Merkel vantait encore les mérites du véhicule diesel. La veille, dimanche 13 août, c’est son adversaire social-démocrate, Martin Schulz, qui avait lancé un pavé dans la mare, en avançant l’idée d’un quota obligatoire pour les voitures élec- triques, rejeté, depuis, par la chancelière. « Des manageurs automobiles payés des millions sont passés à côté des technologies d’avenir, et ce sont les Allemands qui doivent payer la facture », avait-il affirmé, dans une interview à la chaîne ZDF, dans une sortie d’une rare violence dans la bouche d’un responsable du SPD. L’automobile, vache sacrée de l’économie allemande, a fait une entrée fracassante dans la campagne électorale. Les événements des dernières semaines ont fait du sujet un enjeu consi- dérable : des millions d’Allemands propriétaires d’une voiture diesel sont menacés d’un effon- drement de la valeur de leur véhicule. Download 1.3 Mb. Do'stlaringiz bilan baham: |
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