F e s t I v a L correspondance g r I g n a n


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Bertrand BADIOU

 

Mise en lecture 



Yves BEAUNESNE

 

Avec 



Clémence POESY

 et 


Jacques BONNAFFE 

Dans  Le Temps du cœur,  Paul  Celan  (1920-1970),  grand  poète  de  langue  allemande 

exilé en France, correspond avec Ingeborg Bachmann, poétesse autrichienne de 6 ans 

sa cadette, qu’il rencontre en 1948. Les lettres épousent la courbe de leurs sentiments 

dans l’arc temporel qui court sur plusieurs décennies. Mais Celan aime l’amour : ce 

temps du cœur dédié à Bachmann, il le partage avec d’autres étoiles dans la constel-

lation des femmes qui ont guidé son chemin d’homme et d’écrivain, au premier rang 

desquelles  sa  femme,  Gisèle  de  Lestrange.  Ce  n’est  donc  pas  une  correspondance 

mais un ensemble de lettres regroupées sous la bannière des Lettres aux aimées que 

fait entendre cette lecture. Elle propose un portrait du poète : amoureux fou, plein 

d’humour souvent et polyglotte, qui avait choisi, orphelin et jeune rescapé des camps 

de la mort, de donner le primat à l’amour, de le faire et de l’écrire avec frénésie, avec 

folie. Jusqu’au jour où il a préféré se donner la mort. C’était à Paris un jour d’avril 1970, 

en se jetant dans la Seine. 



LECTURE SPECTACLE 

CORRESPONDANCE 1925-1941 Stefan Zweig et Klaus Mann

Adaptation libre et mise en lecture 



Gérald GARUTTI

 

Avec 



André MARCON

 et 


Elie TRIFFAULT 

« Nous voulons nous mettre en danger au nom de la vérité. » « Je ne veux pas com-

battre, tout ce que je veux, c’est comprendre. » « Comment peux-tu chercher la vérité 

sous la botte du tyran ? » « Aucun tyran ne peut m’approcher, je suis libre. » « Libre 

de mourir. » Ainsi s’opposent dès 1934, au cœur du volcan le dandy Klaus Mann et 

l’illustre Stefan Zweig, deux Viennois exilés du nazisme – deux suicidés de la société. 

Avec, en débat, l’engagement de l’écrivain – injonction du destin ou perdition de l’art. 

Avec, en jeu, deux vies toutes entières.



19H00

 

Château

22H00

 

Château

1942 met en scène deux chants, en rupture. Alors que le poète déploie sa « force de 

travail » dans le Nouveau Monde, l’étrangère entonne un chant, tout bas, en souvenir 

de l’Ancien. 



LECTURE/PERFORMANCE D’AUTEUR  

Dans le cadre du parcours Jeunesse du festival 

 

avec le soutien du 



Conseil Général de la Drôme

Avec les 



élèves de 3

e

 du collège Lapassat de Romans-sur-Isère  

pour 

Lettres écrites

 à partir de 



L’Envolée sauvage

, roman graphique de Laurent 

Galandon et Arno Monin, Bamboo éditions

France, 1941. Jeune orphelin fasciné par les oiseaux, Simon vit dans sa campagne, 

loin de la tourmente. Pourtant, l’antisémitisme s’insinue progressivement jusque 

dans son quotidien pour lui rappeler qu’il est juif. Confronté à la bêtise humaine, 

Simon va devoir fuir. Pourtant, où qu’il se trouve, la Dame Blanche apparaît : préda-

teur de mauvais augure ou ange gardien nocturne ? Sa fuite l’emmènera jusque dans 

les montagnes où il pensera trouver un nouveau temps de paix. Mais la gangrène se 

propage rendant toujours plus provisoires les moments de répit… 



Projet artistique et pédagogique porté par 

Sophie Versavaud-Callière



, enseignante de 

lettres et Régis Viro, comédien. 

Avec les 



élèves de 4

e

 du collège Camille Vernet de Valence  

pour 

Lettres écrites

 à la manière de Mme de Sévigné 



Sous la direction de 

Mme Karine Coll



, professeur de lettres

RENCONTRE LITTÉRAIRE

 

Avec le soutien de la 



Fondation d’Entreprise La Poste  

animée par 

Catherine PONT-HUMBERT  

PAUL CELAN EPISTOLIER 

Avec 


Bertrand BADIOU

, traducteur de 



Le temps du cœur : correspondance (1948 

1967) d’Ingeborg Bachmann et Paul Celan

, Librairie du XXI

e

 siècle, Seuil, 2011.



Celan à sa femme le 26 octobre 1965 : « L’idée m’est venue d’aller voir René Char. 

Aussi pour sortir un peu des villes, en profitant des cars. Alors, dans la direction de la 

Fontaine de Vaucluse - te rappelles-tu : « … Und wir sangen die Warschowjanka. / Mit 

verschilften Lippen, Petrarca », c’était, tournée vers la Sibérie des Exilés, vers la Poésie, 

Exil et Terre de la Fierté de l’Homme, vers cette « Judenlocke, wirst nicht grau », c’était, 

nous entourant, avec Éric, notre tenace raison d’être - cela l’est toujours -, alors point 

de Fontaine touristique, point de Poète-Terminus, point de Laure-l’Hostellerie. / Pris 

la Route de Saumane, trouvé la maison de Char - il n’y était pas. C’est bien ainsi. » Qui 

était Paul Celan ? Né en 1920 dans une famille juive du nord de la Roumanie, il est 

l’un des plus grands poètes de langue allemande de la seconde moitié du XX

e

 siècle. 



Il s’exile en France, devient français par naturalisation et vit à Paris où il est lecteur 

d’allemand et traducteur à l’École Normale Supérieure, rue d’Ulm. Il se suicide en 1970. 



Chercheur et enseignant à l’ENS, chercheur associé à l’ITEM, où il dirige l’équipe « Écritures 

du XX

e

 siècle », 

Bertrand Badiou



 est l’éditeur de Paul Celan au Seuil et le gestionnaire de la 

succession littéraire de Celan en qualité de représentant légal d’Éric Celan, ayant droit. Il a 

publié, en langue originale et en traduction, des poèmes, des proses et des lettres inédites 

de Celan en Allemagne et en France (Belin et Le Seuil). Son édition commentée de la corres-

pondance Paul Celan - René Char vient de paraître chez Gallimard. 

 

17H30

 

Cours  

Sévigné

16H 

Cours  

Sévigné

17H

 

Cour des 

Adhémar

10

23

22

Max Lobe


 est né à Douala en 1986, il grandit dans une famille de sept  enfants. Il arrive en 

Suisse à l’âge de 18 ans, deux ans après l’obtention de son Bac. À Lugano, il suit des études 

de communication et de journalisme. Passionné d’histoire et de politique, il suit un Master 

en  Politique  et  Administration  publique  à  l’Institut  des  Hautes  Etudes  en  Administration 

Publique de Lausanne. Il est établi aujourd’hui à Genève. 

LE GRAIN DE LA VOIX : LECTURE 

TOUT AU BOUT DE LA TERRE, OVIDE EN EXIL

Adaptation libre 



Virginie BERLING

 

Mise en lecture 



Nicolas BIGARDS

  

Avec 



Vladimir HUGOT

On connaît Ovide surtout pour son Art d’aimer et ses Métamorphoses. En l’an 8, il subit 

la disgrâce de l’empereur Auguste qui l’exile au bout du monde connu, sur le Pont- 

Euxin, à l’actuelle frontière de la Roumanie et de l’Ukraine, dans le delta du Danube.  

De là-bas, il écrit, pendant huit ans, des lettres à Rome, recueillies en deux volumes :  

les  Tristes,  et  les  Pontiques.  Ovide  meurt  dans  ce  «  Pays  du  Pont,  pays  de  galop  et 

d’errance ». Sa tombe n’a jamais été retrouvée.  

CONCERT LECTURE

 

«  JE DEAMBULE SANS SERRE-TETE »   

D’après 


Lettres à Anna

 de Marina Tsvetaeva  

Adaptation libre 

Sigrid CARRE-LECOINDRE

  

Avec 



Agathe de COURCY

, chant, 



Nicolas  WORMS

, piano et 



Anne JEANVOINE

récitante.



En mai 1922, Marina Tsvetaeva quitte la Russie pour Berlin dans l’espoir de rejoindre 

son mari Sergueï Efron contraint à l’exil suite à la révolution. Elle est accompagnée 

de leur fille Alia. Trois mois plus tard, la petite famille s’installe dans la banlieue de 

Prague où naîtra Murr, avant de gagner la France en 1925. Elle y restera jusqu’en 1939. 

C’est durant ces quatorze années françaises que Marina Tsvetaeva entretiendra une 

correspondance avec l’une de ses rares amitiés féminines, la traductrice tchèque de 

littérature russe Anna Teskova, rencontrée lors de son séjour praguois. L’amour de 

Marina pour Prague est inconditionnel et devient en creux le révélateur de sa détes-

tation pour Paris. En France, Tsvetaeva peine à trouver sa place. Paris est tissée de 

désillusions. Il n’y a que le vide, l’attente interminable, le cœur qui se brise. De Paris 

ou plus exactement de Meudon, Marina plante l’exil. Elle crie la douleur du déracine-

ment, l’impossibilité de vivre au présent d’une langue privée de lecteurs, le manque 

de temps pour écrire, d’espace pour sentir. Et son cri est celui solitaire du poète en 

exil, du poète sans échos. Pour coudre la mémoire et relayer la mélancolie, les mélo-

dies  tchèques  et  russes  d’Anton  Dvorak,  Leos  Janacek,  Vitezslav  Novak,    Piotr  Ilitch 

Tchaïkovski  et  Sergueï  Rachmaninov  se  feront  les  relais  sensibles  de  ces  mots  qui, 

parfois même aux plus grands poètes, viennent à manquer.

15H 

Chapelle 

St Vincent 

12H30 

Cours  

Sévigné

12H 

Cour des 

Adhémar

RENCONTRE LITTÉRAIRE 

Avec le soutien de la 



Fondation d’Entreprise La Poste  

animée par 

Catherine PONT-HUMBERT

LES ERRANCES DE CHARLES X A TRAVERS L’EUROPE  

 

Avec 



Jean-Paul CLEMENT

 pour 


Charles X : le dernier Bourbon

, Perrin, 2015 

Monté sur le trône en 1824 à la mort de son frère Louis XVIII, Charles X (1757-1836) 

se fait sacrer en 1825. Il voulut rétablir une monarchie absolue fondée sur le droit 

divin, l’Eglise et l’aristocratie foncière, alors que s’affirmaient face à lui la bourgeoisie 

libérale, la presse et le régime parlementaire. Survint la Révolution de 1830 qui lui 

fut fatale. Obligé d’abdiquer, Charles X  prend le chemin de l’exil. Après un séjour en 

Ecosse, il trouve un asile à Prague où il séjourne longuement en famille, se lie avec 

la noblesse tchèque mais se laisse submerger par une grande mélancolie. Il fuit en 

Autriche une épidémie de choléra, enfin se réfugie en Slovénie où il meurt.

Jean-Paul Clément

, membre correspondant de l’Institut, président d’honneur de la Société 

Chateaubriand, président de la Nouvelle Société des études sur la Restauration (NSER), a 

écrit de nombreux ouvrages, dont une biographie de Chateaubriand qui fait autorité.

RENCONTRE LITTÉRAIRE

 

Avec le soutien de la 



Fondation d’Entreprise La Poste  

animée par 

Catherine PONT-HUMBERT

Rencontre avec 



Emmanuelle COLLAS

,  


fondatrice de la maison d’éditions 

GALAADE

 

Galaade  est  une  maison  d’éditions  indépendante  créée  en  2005  par  Emmanuelle 



Collas.  Elle  offre  un  catalogue  de  plus  de  140  titres,  où  paraissent  des  textes  de  

fiction, française et étrangère, et des essais, au rythme de 15 titres par an. Axée sur 

la construction d’un catalogue et privilégiant une politique d’auteur : Hakan Günday, 

Abdulrazak Gurnah, Ursula Hegi, Yoel Hoffmann, Tuna Kiremitçi, Arnošt Lustig, Juan 

José Millás, Helen Oyeyemi, Szilárd Rubin, Alberto Ruy-Sánchez, Igor Štiks, Ayfer Tunç, 

Murat Uyurkulak, Irvin Yalom…, cette maison d’édition est engagée dans les débats 

contemporains  (essais  de  fonds  et  textes  d’intervention  avec  la  série  «  Auteur  de 

vue ») : Tariq Ali, Noam Chomsky, Patrick Chamoiseau, Hrant Dink, Edouard Glissant, 

Avirama Golan, Ilan Pappé, Edwy Plenel, Raja Shehadeh, Oliver Stone, Dubravka Ugre-

sic… Le Prix Médicis Étranger 2015 a été décerné à Hakan Günday pour Encore publié 

chez Galaade.

RENCONTRE LITTÉRAIRE

 

Avec le soutien de la 



Fondation d’Entreprise La Poste

 

et en partenariat avec l’association suisse 



Et si on s’écrivait  

animée par 

Catherine PONT-HUMBERT

Avec 


Max LOBE

 pour 


39, rue de Berne

, Éditions Zoé, 2015.

A 16 ans, la mère de Dipita atterrit du Cameroun en Europe, où elle est brutalement 

plongée dans le monde de la prostitution. Depuis, elle se débrouille. Sa naïveté, sa 

générosité et sa beauté lui permettent de survivre, malgré un « camion de haine dans 

son ventre ». Elle raconte sa vie à Dipita, qui aime autant l’écouter que lui couper la 

parole pour continuer l’histoire lui-même. Dipita aime aussi son oncle et sa manière 

de vitupérer à longueur de journée contre les huiles de son pays, même si c’est lui 

qui a jeté sa mère dans les filets des « Philanthropes-Bienfaiteurs ». Dans une langue 

haute en couleurs et inventive, le narrateur décrit avec finesse aussi bien la réalité des 

Africains sans papiers que les paradoxes et les souffrances d’un tout jeune homme 

noir et homosexuel.



10H00 

Cour des 

Adhémar

11H00 

Cour des 

Adhémar

Dimanche         juillet

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LECTURE SPECTACLE 

ELLIS ISLAND DE GEORGES PEREC

Mise en lecture 



Erwan COEDELO

  

Avec 



Faudile KEBBI

  

Son 



Matthieu ASKEHOUG

Description scrupuleuse de l’île par où transitèrent, de 1892 à 1924, tout près de la 

statue  de  la  Liberté  à  New  York,  près  de  seize  millions  d’émigrants  en  provenance 

d’Europe,  le  livre  permet,  dans  sa  nudité,  de  comprendre  l’importance  qu’eut  pour 

Georges Perec cette confrontation avec le lieu même de la dispersion, de la clôture, 

de l’errance et de l’espoir.



« ce que moi, Georges Perec, je suis venu questionner ici,  

c’est l’errance, la dispersion, la diaspora.  

Ellis Island est pour moi le lieu même de l’exil,  

c’est-à-dire  

le lieu de l’absence de lieu, le non-lieu, le nulle part.  

c’est en ce sens que ces images me concernent, me fascinent, m’impliquent,  

comme si la recherche de mon identité  

passait par l’appropriation de ce lieu-dépotoir  

où des fonctionnaires harassés baptisaient des Américains à la pelle. »

LECTURE SPECTACLE 

« A L’INFINI, JE TE LACERAI »

D’après la Correspondance de Marina Tsvetaeva et Boris Pasternak.  

Adaptation libre 

Sigrid CARRE LECOINDRE

 

Mise en lecture 



Nicolas BRIANÇON

 

Avec 



Marie-Josée CROZE

 et 


Nicolas BRIANÇON 

« Dis-tance : des verstes, des espaces… On nous a dessoudés, déplacés ». Ces vers adressés 

par Marina Tsvetaeva à Boris Pasternak en 1925 tressent le noeud de la relation parti-

culière qui unit ces deux géants de la poésie russe de juin 1922 à mars 1936. 

Durant cette période, alors que Tsvetaeva a fui la Russie pour rejoindre respective-

ment l’Allemagne, la République Tchèque, et enfin la France, ce ne sont pas moins de 

deux cents lettres et poèmes qui traverseront l’Europe de part en part. 

Plus  qu’une  simple  correspondance,  l’échange  épistolaire  qu’entretiennent  Marina 

Tsvetaeva et Boris Pasternak est le récit d’une concordance; le dialogue accidenté de 

deux « acrobates du lien de la pensée ». Deux poètes-amants, qui trouvent dans la 

confrontation de leurs intimes poétiques le moyen aussi de sublimer le contact impos-

sible de leurs peaux. 

C’est une histoire d’exil qui s’écrit tronquée, inégale, raptée. Une tentative fragile de 

réinventer  les  modalités  de  l’absence.  De  tordre  l’Histoire.  D’aller  contre  le  temps, 

contre le trou, et la disparition lente du lien.

« A l’infini je te lacerai, et si je mens, crois-moi; et si je te serre, étouffe ; et si je lâche, 

résonne en moi, comme dans ce creux où je m’abandonne, jusqu’à la prochaine dou-

leur. Sois cet autre qui entend par-delà. Nomme-moi ! Aime moi ». 

Et peut-être que la rencontre véritable aura lieu là, dans ce geste tendu de l’un vers 

l’autre, sans finalité autre que sa propre tension, ce geste épuisé dans l’élan bandé de 

son arc. La rencontre « comme un arc, au-dessus des fronts ». 



19H00

 

Château

22H00

 

Château

RENCONTRE LITTÉRAIRE

 

Avec le soutien de la 



Fondation d’Entreprise La Poste  

animée par 

Catherine PONT-HUMBERT

ELLIS ISLAND OU LA PORTE DU REVE  

Avec 


Gaëlle JOSSE

 pour 


Le dernier gardien d’Ellis Island

, Éditions Noir sur Blanc, 

2014.

New York, 3 novembre 1954. Dans quelques jours, le centre d’immigration d’Ellis Is-



land va fermer. John Mitchell, son directeur, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le 

cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l’épouse 

aimée, et Nella, l’immigrante sarde porteuse d’un très étrange passé. À travers ce récit 

résonne une histoire d’exil, de transgression, de passion amoureuse, et de complexité 

d’un homme face à ses choix les plus terribles. 

Venue à l’écriture par la poésie, 

Gaëlle  JOSSE



 publie Les  heures  silencieuses en 2011 

(Autrement), suivies de Nos vies désaccordées en 2012, de Noces de neige en 2013, du 

Dernier gardien d’Ellis Island en 2014, L’ombre de nos nuits en janvier 2016, Le dernier 



gardien d’Ellis Island a reçu le Prix de Littérature de l’Union Européenne 2015. Publié chez 

France Loisirs, sélectionné pour le Prix FNAC, pour le Prix des lycéens Île-de-France 2015, 

il a été finaliste du Prix des libraires 2015. Neuf traductions sont en cours. Ces livres sont 

étudiés dans de nombreux lycées, où Gaëlle Josse intervient souvent. Elle est diplômée en 

droit, en journalisme et en psychologie clinique. Après quelques années passées en Nou-

velle-Calédonie, elle travaille à Paris et vit en région parisienne. 

LECTURE PERFORMANCE D’AUTEUR 

Avec 


Alexandra BADEA

 pour 


Varisia, 13 juillet

 texte inédit.



Varisia 13 juillet  est  une  correspondance  croisée  au-delà  du  temps.  Deux  femmes 

parlent à travers des lettres, séparées par plusieurs décennies, par des guerres civiles 

et des événements historiques. Ça se passe à Chypre dans le no man’s land qui sépare 

les deux territoires. Il y a une femme qui écrit des mails aujourd’hui. Elle ne vient pas 

de là. Elle vient d’ailleurs. Elle est là pour fouiller, pour retirer du silence de la terre la 

vérité. Elle découvre un colis de lettres. Une femme qui écrivait à l’homme aimé. Une 

femme qui avait décidé de rester sur ses terres. Une femme restée prisonnière des 

absurdités de l’histoire. Sur le plateau l’auteure tracera un parcours à l’intérieur de 

cette correspondance entre lecture et écriture, en recollant ces morceaux du passé.   

Née en 1980 

Alexandra Badea



 est auteure, metteuse en scène et réalisatrice. Elle a publié 

sept pièces de théâtre et le roman Zone d’amour prioritaire à l’Arche Editeur. Ses textes ont 

été joués entre autres au Théâtre National de Strasbourg, au CDN de Reims, CDN de Saint 

Etienne, au Festival d’Avignon 2013. Ils ont souvent fait l’objet de  créations radiophoniques 

à France Culture. Ses textes sont traduits et montés dans  plusieurs pays du monde. Alexan-

dra Badea a eu le Grand Prix de la Littérature dramatique en 2013 pour Pulvérisés et elle 

est, depuis janvier 2016 Chevalier des Arts et des Lettres. 

17H30

 

Cours  

Sévigné

17H

 

Cour des 

Adhémar

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EXPOSITIONS

TERRES D’EXILS  

Proposée et présentée par 



Terres d’Ecritures

 

L’année  où  le  Festival  de  la  Correspondance  est  consacré  aux  Lettres  d’Exils,  

la peinture rappelle combien elle peut être le moyen d’expression des artistes 

exilés attachés à leurs souvenirs.  

Avec 

EDUARDO PISANO

 (1912-1986) et 



JORGE RODRÍGUEZ DE RIVERA

 (1970) 


Exilé à Montparnasse dans les années cinquante, 

Eduardo Pisano

 a peint son Espagne 

natale, la Cantabrie : des scènes religieuses, des marines, des spectacles de cirque, 

des femmes et des fleurs, sans oublier Don Quichotte et la tauromachie ; des couleurs 

sombres ou vives, toujours fortes et variées. De très nombreuses expositions lui ont 

été consacrées, dont celle du Musée du Montparnasse en 2012. 

Eduardo Pisano fait partie de l’Ecole de Paris, comme d’autres artistes espagnols qui 

ont rejoint les précurseurs, Picasso et Dali. 

Son œuvre, abondante, enchante par sa diversité et la vision si personnelle de son 

pays. 

Originaire  des  îles  Canaries 



Jorge  Rodriguez  de  Rivera

  vit  depuis  20  ans  à  Paris,  

spécialisé  dès  le  début  de  sa  carrière  dans  la  technique  du  collage  traditionnel,  

coupant  avec  de  simples  ciseaux  et  utilisant  la  colle  sans  aucune  intervention  

numérique. Il nous transporte avec ses collages dans des mondes où se mélangent 

les époques, les personnages, les décors et les costumes. Le cactus, la plante qui lui 

rappelle ses origines, est placé dans toutes ses œuvres. Sur la ville de Grignan, il a 

réalisé  spécialement pour cette exposition plusieurs collages sur des photographies 

prises par lui même. Son cactus canarien va côtoyer la marquise de Grignan et décorer 

les terrasses du château.  

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LETTRES D’EXILS  

Affiches des élèves de l’



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