Tili o’rganilayotgan


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Bog'liq
3-курс мажмуа бахорги семестр 22-23

Explication du titre 
Le sujet principal traité par le livre est le malheur causé par l'alcoolisme. Dans le 
roman, un des principaux lieux de débauche est l'Assommoir, débit de boissons 
tenu par le père Colombe. Le nom du marchand de vin est ironique, la colombe 
étant symbole de paix alors que le cafetier et ses boissons apportent la violence et 
le malheur chez ses clients. Au milieu du café, trône le fameux alambic, sorte de 
machine infernale dont le produit, un alcool frelaté, assomme ceux qui en boivent. 
Au fil du roman, l'alambic devient le monstre dévorant ses victimes. C'est cette 
machine qui va chaque fois enlever un peu plus de bonheur à Gervaise. D'abord 
Lantier, puis Coupeau, et enfin elle-même qui, ruinée, devra vendre son commerce 
- sa réussite - puis sombrera dans la misère pour finalement mourir de faim. 
Place de L'Assommoir dans les Rougon - Macquart 
Gervaise est la fille d’Antoine Macquart et de Joséphine Gavaudan. Elle est la 
sœur de Jean et Lisa Macquart. Cependant, ces informations ne peuvent être 
connues par la seule lecture du roman, mais par l'arbre généalogique publié par 
Zola et par le premier roman de la série, La Fortune des Rougon. Dans celui-ci, on 
trouve, entre autres, des explications sur l'infirmité de Gervaise (alcoolisme 


d'Antoine Macquart et violence vis-à-vis de sa femme, enceinte de Gervaise), ainsi 
qu'un début de description du penchant de Gervaise pour l'alcool, buvant de 
l'anisette avec sa mère. L'action de L'Assommoir commence après que Lantier a 
emmené Gervaise et leurs enfants à Paris. Très peu de passages mentionnent la vie 
de Gervaise en province, à Plassans, et pratiquement rien n'est dit de sa famille, si 
ce n'est qu'elle aurait une sœur charcutière à Paris. 
Thèmes principaux 
Dans L'Assommoir, Zola décrit la vie de la classe ouvrière, au jour le jour, dans un 
grand souci de vérité. Le réalisme du tableau donne toute sa force à la dénonciation 
de la misère du peuple. Pour Zola, « C’est de la connaissance seule de la vérité que 
pourra naître un état social meilleur ». Les ravages de l’alcoolisme sont au cœur du 
récit, thème que Zola s’attache à creuser, noircissant même sans doute la réalité. 
L’auteur dépeint la diversité du monde ouvrier : diversité des métiers, diversité des 
types d’ouvriers. Repasseuses, blanchisseuses, cardeuses, chaînistes, boulonniers, 
zingueurs, serruriers apparaissent, entre autres, dans le quartier de la Goutte d’Or, 
et parmi eux de bons ouvriers (Goujet), de beaux parleurs, profiteurs (Lantier), des 
alcooliques (Coupeau, Bibi-la-Grillade), de vieux ouvriers abandonnés (le père 
Bru). Leur travail présente diverses facettes, et toutes ne sont pas noires : certes le 
linge que nettoient Gervaise et ses ouvrières porte une crasse sordide, certes la 
machine à forger les boulons prendra la place des forgerons, mais il n’en demeure 
pas moins que Gervaise est heureuse dans sa boutique et que Goujet manie le 
marteau avec noblesse. Zola montre des ouvriers fiers de leur ouvrage mais il 
dénonce l’impasse sociale dans laquelle ils se trouvent. Parmi les scènes de misère, 
un des sommets est atteint avec le martyr des enfants Bijard : le père, ivrogne, tue 
sa femme d’un coup de pied au ventre ; Lalie, leur fille aînée, élève son frère et sa 
sœur ; malade, elle meurt des sévices infligés par son père. 

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