Janvier/FÉvrier 2013 g r a d I g n a n


La reprise par la ville du «Clos du Vivier»


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La reprise par la ville du «Clos du Vivier» 

est-elle une vraie évolution pour la 

jeunesse gradignanaise ?  Quelles sont 

les changements à attendre  ?

Cette acquisition permet en effet à Gradignan de 

s’enrichir d’un domaine prestigieux de 13 hectares et 

d’autre part de pouvoir organiser de façon cohérente la 

totalité de l’offre jeunesse sur son territoire. En outre, en 

négociant cette acquisition dans les meilleures conditions, 

la ville se laisse l’opportunité de pouvoir développer 

sa politique jeunesse sans pénaliser ses finances  Cette 

acquisition s’inscrit dans la continuité de la politique 

jeunesse initiée en 2008 et concrétisée il y a deux ans par 

la création de l’EPAJG.

Peut-on déjà mesurer une réelle plus-

value pour la jeunesse ?

L’Établissement Public pour l’Animation de la Jeunesse 

à Gradignan a déjà réalisé un travail considérable en 

seulement deux ans, et la fréquentation croissante  de 

toutes les structures jeunesse montre bien  que les besoins 

étaient réels. Ce premier bilan est largement positif et 

l’acquisition du Clos du Vivier a été accueillie avec 

beaucoup d’enthousiasme par les équipes d’animation. 

Un programme d’activités « vacances de Noël » a été 

édité et largement diffusé, agrémenté de « la carte 

du clos » sur laquelle les familles peuvent découvrir les 

activités journalières et les menus assurés par les Cuisines 

Centrales de la Ville. Tout a été mis en œuvre pour que les 

familles puissent laisser leurs enfants en toute sérénité. 



Quelles sont les prochaines étapes ? 

Bien évidemment, le Clos du Vivier ne représente 

qu’une partie des objectifs de la politique jeunesse 

puisqu’il concerne les enfants de 3 à 14 ans. L’autre 

volet, qui concerne les 15/25 ans, est déjà en grande 

partie opérationnel et de nombreuses activités sont 

déjà proposées. Une assemblée des jeunes est en train 

de se mettre en place. La Municipalité va répondre 

favorablement à une demande pour la création d’une 

salle des jeunes sur la commune. Tout l’objectif de notre 

politique jeunesse est d’amener  les jeunes à construire 

la ville dans la continuité des consultations et de la 

proximité que l’équipe municipale a déjà instaurés plus 

globalement avec toute la population pour tous les 

grands projets réalisés et à venir. J’en profite donc pour 

lancer un appel aux 15-25 ans : venez nous rejoindre pour 

apporter vos idées et votre pierre à l’édifice, nous avons 

besoin de vous pour construire ensemble notre ville de 

demain.

Le logement étudiant est une des priorités de Gradignan. 



Car si une partie du campus se trouve sur le territoire 

de Gradignan, de nombreux étudiants également ! Le 

Village 6 comprend 300 chambres étudiantes à des 

prix préférentiels (logements bénéficiant de l’ALS, 

 

allocation logement social). 



D’autres résidences privées sont également habitées par 

des étudiants : Eurofac, « La Pléïade », « Le Télégraphe », 

«L’Host»... Cela sonne comme une évidence mais une 

des meilleures façons de réussir ses études est de 

commencer par avoir un toit ! Et Gradignan met tout 

en œuvre pour faciliter la vie de ses étudiants.



LA QUESTION DU 

LOGEMENT ÉTUDIANT

Le BIJ (Bureau Information Jeunesse) et le PIT (Point 

Info Tourisme), 7 place B.Roumégoux, sont une mine 

d’informations pour les jeunes

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Village 6Eur

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La Pléïade



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Les longues soirées d’hiver 

n’ont plus la même saveur à 

Gradignan depuis l’ouverture, 

l’an dernier, du tRocké, le café-

jeunesse initié par l’EPAJG.

Situé au 8 avenue Jean Larrieu, 

en plein centre-ville, 

cet établissement se propose 

les mercredis, vendredis et 

samedis, en soirée, d’être le 

lieu où l’on s’exprime, où l’on 

parle, où l’on échange. Lieu de 

vie et d’accueil des 15-25 ans, 

c’est l’endroit où retrouver des 

master-class, des concerts, une 

salle de répétition pour les 

musiciens et les amoureux des 

musiques amplifiées mais aussi 

des soirées films, jeux vidéos, 

accompagnement de projets...

En quelques mois, le tROCKé 

s’est imposé comme un lieu de 

rassemblement de la jeunesse de 

Gradignan.

 

L’une des missions principales 



du Bureau Information Jeunesse, qui 

fait partie d’un large réseau natio-

nal et régional (dont le CIJA de 

Bordeaux), est d’aider les jeunes à 

trouver un emploi ou un petit bou-

lot... C’est l’optique de l’opération 

annuelle «  Job d’été », dont l’édition 

2013 se déroulera à Gradignan le 2 

février prochain. Lors de cette jour-

née pilotée localement par Natha-

lie Renard, responsable du BIJ, cha-

cun pourra trouver les conseils et les 

pistes nécessaires pour dénicher un 

emploi. « C’est une manifestation 

nationale qui permet localement de 

mettre le pied à l’étrier à de nom-

breux Gradignanais qui intègrent 

ainsi le monde de l’entreprise », pré-

cise Nathalie Renard. 

 

Si le temps des vacances 



reste également le temps du repos 

et des loisirs, il ne saurait y avoir de 

répit à l’animation municipale : en 

parallèle aux activités proposées 

tout le long de l’année, l’opération 

TpaKAP, en partenariat avec les asso-

ciations locales, s’adresse plus spéci-

fiquement aux enfants de 6 à 11 ans. 

Depuis sa création, elle est mainte-

nant bien ancrée dans le paysage 

de l’animation jeunesse.

 

Et la culture ?



Sport, animation, emploi... et culture ! 

La médiathèque, en l’espèce, est 

un des équipements phare de la 

ville : près de 30.000 documents 

y sont spécifiquement dédiés aux 

jeunes. Le Théâtre des Quatre Sai-

sons, par sa programmation mais 

aussi l’École Municipale de Musique, 

qui accueille plus de 500 musiciens 

en herbe, la Maison de la Nature et 

ses expositions, le Musée de Sonne-

ville... La Ville garantit une diversité 

dans laquelle chacun peut trouver 

son compte. Si l’on adjoint les propo-

sitions de la centaine d’associations 

présentes sur le territoire, l’offre de-

vient pléthorique ! Toutes les cultures, 

toutes les influences sont les bienve-

nues : celles issues de l’initiative lo-

cale comme les plus lointaines, avec 

l’ouverture  des «Rendez-vous Lire en 

Poche» aux mangas venus tout droit 

du lointain Japon des ateliers Lire en 

Poche. 


 

Si la jeunesse est multiple, 

l’offre que la Ville met à sa disposi-

tion l’est tout autant. C’est la force, la 

richesse de Gradignan : offrir à tous 

les conditions d’un épanouissement 

optimal.

 UNE SALLE POUR LES JEUNES

Une des demandes récurrentes émanant des jeunes pour 

l’animation de Gradignan, consistait en la création d’une 

salle polyvalente, permettant aussi bien les réceptions 

festives, que des anniversaires, ou bien encore l’organisation 

d’événements. Cette demande a été entendue ! 

Réservée aux 15/25 ans, cette salle, d’une capacité de 

soixante-dix à quatre-vingt personnes verra en effet le jour 

début 2014 et sera située au parc de la Tannerie, adossée à 

l’Espace Rencontre.

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www.facebook.com/VilledeGradignan 

 Janvier/Février 2013 - Ensemble n°265



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CULTURE


«Débit d’Art» qui a lieu tous les ans au 

Musée de Sonneville, propose à chacun de 

découvrir les  œuvres réalisées par des par-

ticuliers ou des membres d’associations, 

sur trois thèmes prédéterminés. L’idée de 

départ ? «Les musées selon moi sont incom-



plets : ce sont certes des lieux d’exposition 

mais avant tout des lieux d’échanges entre 

la peinture présentée et la peinture que 

l’on peut faire, qui vient de l’extérieur», 

Débit d’Art propose une exposition ouverte 

-

ger les amateurs et les professionnels à dé-



velopper leur talents, leur imagination et à 

dévoiler leurs œuvres. Mais pas n’importe 

quelles œuvres... Marianne Scott insiste 

sur la qualité et l’exigence : chaque année, 

trois sujets différents sont abordés, «pour 

laisser le champ libre à toutes les interpré-

tations possibles». 

De l’art sous toutes ses formes

L’édition 2012 a ainsi mis en lumière les 

thèmes de «La surprise», «Rroû est un 



chat noir» et «Ma Ville rêvée», ce dernier 

thème étant en accord avec le thème 2012 

de l’édition Lire en Poche. 

Toutes les expressions artistiques sont ac-

ceptées, pourvu qu’elles collent au thème 

choisi. Sculpteurs, peintres, photographes, 

artistes de tous âges et de tous horizons 

- «de Bruges à Léognan» - sont les bien-

venus. On a pu ainsi admirer des produc-

tions de membres d’associations gradi-

gnanaise (PLG, Atelier des Peintres), mais 

aussi des tableaux de particuliers, certains 

exposant en famille : «nous avons eu cette 

année trois tableaux sur trois générations, 

la grand-mère, le  ls et la petite- lle  » 

s’amuse la directrice du Musée. 

Au total, 177 œuvres ont été présentées, 

tous supports confondus : « Ce qui reste 



intéressant dans cette exposition, c’est la 

manière dont chacun va pouvoir exploiter 

les sujets : une ville rêvée n’est évidem-

ment pas la même pour un écolier que 

pour un sexagénaire. C’est la diversité 

des œuvres qui fait la qualité et la beauté 

de cette exposition. Peinture, sculpture, 

photo, collage, tout support est un champ 

vierge qui laisse libre cours à l’imagina-

tion». 

Les prochains sujets de «Débit d’Art» se-

ront publiés en mars 2013. Les inscriptions 

commenceront dès novembre 2013. 

Le Musée de Sonneville propose également 

jusqu’au 17 février une exposition sur le 

thème de «L’oiseau» ponctuées d’anima-

tions pour les 0-5 ans. Et, depuis le début 

de l’année, il est possible de participer 

à des visites sur rendez-vous (libres ou à 

thème), pour les scolaires ou les associa-

tions. 


Pour plus d’information :

museesonneville@ville-gradignan.fr

Décomplexer le vin

Depuis trois ans, l'Écomusée de la Vigne et 

du Vin organise des dégustations. A l’origine 

de ce projet, une exposition photo sur les 

cabanes de vigne : c’est lors de cet événe-

ment qu’une première dégustation de Côtes 

de Bourg est organisée. C’était là le début 

d’une longue série de dégustations et le 

moment que Philippe Prévot de l’association 

Œnophile des Graves, choisit pour s’associer 

au projet. 

Le concept ? Il se veut simple et ouvert à 

tous : « Notre objectif était de faire décou-

vrir les vins à un public divers, et pas seule-

ment les vins de la région : on s’attache aux 

vins de France en général, mais aussi aux 

vins étrangers», explique Philippe Prévot. 

Découverte des sens

Les dégustations démarrent par une intro-

duction au thème choisi : viticulture, géo-

graphie, Histoire et terroir. Puis les 

vins sont ensuite patiemment dégustés 

et étudiés. L’examen visuel («la robe») 

permet d’apprécier la limpidité, l’in-

L’examen olfactif (le «nez») étudie les 

arômes du vin et sa tendance : boisé, 

sucré, épicé, ...

L’examen gustatif (la «bouche») se 

concentre sur les saveurs du vin (as-

tringent, tannique, pétillant, ...). 

«Nous goûtons quatre vins différents 

à chaque dégustation. Les impres-

sions sont ensuite partagées avec le 

public, qui n’est pas toujours d’ac-

cord avec nous mais c’est aussi ce 

qui fait tout l’intérêt d’une telle dégus-

tation», explique Jean-marie Verbrugghe. 

Le discours reste pédagogique, simple,  à 

la portée de tous, «pour que les gens se 

sentent en con ance»

En 2012, les 

d é g u s t a t i o n s 

ont particuliè-

rement attiré 

un jeune public, 

«  dont certains 

plutôt connais-

seurs pour leur 

âge» Mais tous 

avaient plus de 

dix-huit ans !

 Sans réservation 

ni inscription, 

chaque dégus-

tation accueille 

en moyenne une 

soixantaine de 

personnes, le record étant détenu par la 

séance autour des vins de Poumey, où près 

de quatre-vingt-dix personnes s’étaient 

réunies à l'Écomusée pour goûter au nectar 

local ! 


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Débit d’art : «l’exposition ouverte»

L’art délicat de la dégustation

Dans l’écrin de l'Écomusée de la vigne et du Vin, entre tonneaux et outils 

de vignerons, des moments d’éveil aux sens s’échangent tous les mois : les 

séances de dégustation accueillent visiteurs de tous bords pour partir à la 

découverte des vins d’ici et d’ailleurs. C’est sous la houlette de Jean-Marie 

Verbrugghe, responsable de l'Écomusée et de Philippe Prévot, Président 

du Club Œnophile des Graves, que néophytes et amateurs éclairés se 

retrouvent autour de bouteilles choisies. Immersion. 

Cette année encore, «Débit d’art» a accueilli artistes de tous bords et de 

toutes générations au Musée de Sonneville. Cette exposition, au fil des ans, 

séduit de plus en plus d’amateurs et a su mettre en lumière tous les talents 

de Gradignan et d’ailleurs.


Janvier/Février 2013 - Ensemble n°265 

 www.ville-gradignan.fr



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SPORT


Service compris !

-

sident du club, «Géré par une équipe de 



bénévoles, pongistes de la première heure, 

le club propose de pratiquer le tennis de 

table en loisirs mais aussi en compétition. 

A partir de  -  ans, nous accueillons tout 

le monde, quelque soit le niveau. Tous ont 

néanmoins la passion du tennis de table. 

Notre section loisirs comprend des équipes 

séniors, enfants et ados, toutes encadrées 

par des entraîneurs diplômés d’État».

Un sport à part entière

esprit d’analyse et stratégie, accueille de 

cadre des loisirs. C’est pourquoi le club 

propose de prendre part à des compéti-

tions départementales et régionales. Cette 

année, le Gradignan Tennis de table a rem-

et certaines de ses équipes ont particuliè-

rement brillé. Entre ces compétitions et les 

Critériums, il ne se passe pas une semaine 

sans qu’une équipe ne soit engagée dans 

un tournoi !

Une salle dédiée

Les entraînements se tiennent à Manda-

vit, dans une salle  entièrement dédiée 

et équipée de huit tables d'entraînement. 

Lorsque l’on parle structures, le Président 

ne cache pas sa satisfaction :  «C’est un 



vrai plus pour nous de proposer à nos adhé-

rents une salle spéci que, o  ils se sentent 

che  eux» et dans un environnement de 

qualité».

Les entraînements dirigés ont lieu le lun-

di, de 18 heures à 19 h 30 pour les jeunes 

adultes loisirs ; le mardi et le jeudi de 20 h 

30 à 23 h 30 pour la libre compétition ; le 

samedi de 15 h 30 à 19 h 30 pour la compé-

tition et les loisirs.

Renseignements : 05 56 75 13 41

gradignan.tdtable@bbox.fr

L’association Usep école Saint-Exu-

péry, créée en 1989, regroupe près 

de soixante-dix adhérents dont 

quarante enfants. Son objectif ? 

Proposer des activités sportives in-

novantes aux écoliers du primaire, 

chaque mercredi après-midi 14 

heures à 17 heures.

Respect d’autrui, convivialité et entraide 

sont les valeurs fondamentales véhiculées 

par l’association. En 2012, des sorties cultu-

enfants. 

Le samedi 24 novembre 2012 a ainsi vu la 

trente-neuvième édition du cross de Gujan-

Mestras. L’USEP École Saint EXUPERY  a bien 

sûr participé à l’aventure. Différents par-

cours étaient accessibles selon les catégo-

jour-là, connu de belles victoires, comme 

Matys Ahetz-Etcheber arrivé 1er de la course 

USEP (Garçon né en 2002) et Matthieu Bail-

lou arrivé 3ème de la course USEP (Garçon 

né en 2004). 

Quelques parents, venus soutenir leurs en-

et suivi leur champions pour une course de 

bowling ou bien encore de s’émerveiller  en 

assistant à une représentation de cirque, et 

s’est clôturée en beauté par une promenade 

en bateau sur le Bassin d’Arcachon.

L’USEP Ecole Saint 

EXUPERY au cross de 

Gujan-Mestras

CROSS

L’Equipe Junior du Judo Club Frédéric 



Lebrun est devenue championne 

d’Aquitaine et a été sélectionnée pour 

le Championnat de France à Paris 

le 5 janvier 2013. Composée de Rémy 

Camblor, Marc Gérardo Viala, Rémi 

Jabal, Adrian Millon, Florian Rousseau 

et de Pierre et Quentin Lamotte, 

l’équipe du JCFL Gradignan s’est 

largement imposée : après avoir battu 

Floirac en quart de finale, puis Bègles 

en demi-finale, l’équipe junior n’a fait 

qu’une bouchée de l’Alliance Judo 

Dordogne – Périgord en finale. Bravo 

à eux !


JUD O

TENNIS DE TABLE

Comment mettre le sport au service de la santé ?

du Moulin d’Ornon 96 rue Beausoleil à GRADIGNAN : à partir du mercredi 16 janvier 2013 

de 12h30 à 13h30 encadrée par une animatrice diplômée. 

Pour tous renseignements s’adresser au 05 56 89 51 72 ou codep33@orange.fr

Installé à Mandavit, le «Gradignan Tennis de Table» demeure depuis plus 

de trente ans un club convivial et très actif sur la commune. Loin des 

clichés qui veulent réduire le tennis de table à un jeu de vacances, le 

Club veut montrer qu’il s’agit d’un véritable sport, qui ne galvaude pas 

sa place de discipline olympique. 

M A RCH E NOR DIQUE



www.facebook.com/VilledeGradignan 

 Janvier/Février 2013 - Ensemble n°265



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PATRIMOINE

Tous les gradignanais l’ont vu au moins une fois, mais bien peu 

connaissent sa véritable histoire. La serre du parc de Laurenzane a 

pourtant bien des choses à dire ! Attribuée à l’école de Gustave Eif-

fel, construite pour l’Exposition Universelle de Paris de 1878, cette 

construction de verre et de fer s’est promenée plusieurs fois avant de 

poser ses rivets dans le parc de l’hôtel de ville.

c’est l’ancienne mairie, celle où, jusqu’en 

1986, chacun se rendait pour faire une 

carte d’identité, un passeport... Pour les 

Gradignanais d’aujourd’hui, l’Ermitage est 

synonyme de mariage, et son parc de fête 

de famille et de photos-souvenirs.

intimement liée à celle de la ville. Propriété 

très ancienne, elle appartient jusqu’à la 

Révolution à la Congrégation des Augustins. 

Mais elle n’a pas la  physionomie qu’on lui 

actuel, se tenait une propriété comportant 

une maison de maître, un chai, un cuvier... 

En 1791, comme tous les autres biens de 

l’Église, la propriété de l’Ermitage est 

1791 à un certain Joseph Dabrahan Julian, 

négociant bordelais de son état, qui fera 

rénover la maison des Augustins. Plusieurs 

propriétaires se succèdent alors jusqu’à ce 

Calmann-Lévy ), ne rachète l’ensemble et 

peut le voir à l’heure actuelle. Le parc ainsi 

de 1876.

cette propriété mais que, de l’aveu même 

qualité des crus de Lange et de Laurenzane.

remarie à un certain Monsieur Léon, et la 

propriété reste dans cette famille jusqu’en 

1901. A cette date, c’est une autre famille, 

les Bosc, qui s’en portent acquéreurs 

 

jusqu’en 1945, date à laquelle elle est 



cédée à la Municipalité. 

Dans les années cinquante, l’Ermitage 

devient la mairie, jusqu’alors située 

qui marquera de son empreinte la vie de 

remplacé qu’en 1986 par l’actuelle mairie 

celui de Laurenzane... Mais c’est déjà une 

autre histoire ! 

Le château de l’Ermitage

Si Saint-Pétersbourg a son palais de l’Ermitage, Gradignan peut 

s’enorgueillir d’un château  homonyme. Et si le premier est 

connu pour abriter le plus grand musée du monde, le second en 

toute modestie a longtemps abrité... la Mairie ! 

Et aujourd’hui ? 

Le château de L’Ermitage aurait bien du 

mal aujourd’hui à abriter les services 

municipaux, mais il est encore intimement 

lié à la vie de nombreux Gradignanais : non 

seulement il abrite le relais des assistantes 

maternelles (RAM) mais surtout, c’est en 

ses murs que sont aujourd’hui célébrés les 

mariages. Ces fonctionnalités ont depuis 

quelques mois été complétées par l’épicerie 

sociale de Gradignan. Mise en place par le 

CCAS, ouverte depuis mai dernier tous les 

jeudis de 14 heures à 17 heures, cette épicerie 

pas comme les autres donne à un public 

en difficulté l’opportunité d’acheter des 

biens de première nécessité à des prix très 

inférieurs à ceux du commerce.

La rénovation de l’édifice, programmée depuis 

2008, a été différée pour des questions 

d’opportunités : en effet, sa fonction abriter 

des services publics et son implantation à 

l’extrémité ouest d’une possible future Zone 

d’Aménagement Concentrée (ZAC) pourraient 

rentre l’édifice elligible à des financements 

extérieurs. La Ville s’est donc attelée à la 

négociation et à la concrétisation de la ZAC 

avant d’entamer des travaux de rénovation. 

En effet, si la ZAC devait voir le jour, elle 

assurerait au moins en partie la rénovation du 

château ; autant de moins pour les finances 

gradignanaises !


au P.L.I.E

7, avenue Jean Larrieu

à Gradignan

SAMEDI 2 FÉVRIER



de 9h30 à 13h

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