La litterature des enfants


Download 24.62 Kb.
bet2/3
Sana30.01.2023
Hajmi24.62 Kb.
#1141438
1   2   3
Bog'liq
LA LITTERATURE DES ENFANTS

Jusqu’au XIX ème siècle, il n’y avait pas de littérature jeunesse. Jusque-là, les enfants partageaient avec les adultes une littérature que l’on considérait appropriée à leurs statuts : chevalerie, contes et légendes, épopées, fables récréatives et didactiques, romans historiques et d’aventures. On dirigeait alors les enfants vers une littérature plutôt moralisatrice, poétique et imaginaire. Jules vernes, la comtesse de Ségur, Alphonse Daudet.... C'est à partir du XX ème siècle qu'on écrit spécifiquement pour l'enfant


L’enfant a pris une place croissante dans la Société, on lui a conféré un statut à part entière, des droits. On a écrit pour lui.
Plus tard au XXème les livres de jeunesse s’attaquent aux genres : roman d’amour, science fiction, roman d’aventures.
Le livre illustré et la BD y participent largement
A l’heure du numérique les enfants lisent de moins en moins
Une étude a été menée par l’application française de lecture en ligne, Youboox, auprès de parents. 
68 % d’hommes et 72 % de femmes ont constaté que les enfants d’aujourd’hui lisent moins que ceux d’hier, 40 % de ceux qui ont participé au sondage déclarent qu’ils achètent en moyenne 3 à 4 livres à leur enfant tous les ans. Par ailleurs, 55 % des parents sont d’avis que les plus jeunes seraient plus susceptibles de lire sur un support numérique.
On voit là le basculement progressif de la lecture papier à la lecture numérique, avalisé par la génération des jeunes parents d'aujourd'hui.
Les parents lecteurs font des enfants qui lisent
Bien sûr, le pourcentage de lecteurs au sein des familles où les parents aiment la lecture est supérieur. Et surtout ceux qui lisent des histoires à leurs enfants le soir en divertissement.
Chez les jeunes aussi, lire est un acte féminin, il séduit plus les filles (87 %) que les garçons (70 %). Parmi les 6 livres déclarés en moyenne « lus » chez les 7/ 19 ans, 4 livres le sont « par choix personnel » et 2 sont au programme scolaire (Source Centre National du livre/ IPSOS 2019)
Le sondage indique que la lecture régresse au fur et à mesure que les enfants grandissent. Si 90 % des 7-11 ans lisent pour se divertir, 74 % des 11-15 ans et 69 % des 15 ans et plus le font pour cette même raison.
Le manque de temps est invoqué comme raison principale. Bien sûr, télé, internet et réseaux sociaux sont dévorateurs de loisirs.
Les livres préférés des jeunes : quelques références. Emergence de la littérature Young Adult.
Si 70 % des enfants de 7 à 15 ans déclarent apprécier la lecture, seulement 4 % des personnes sondées révèlent qu’elles n’apprécient pas cette activité. (Ce déclaratif permet de se valoriser ).
C’est encore Harry Potter qui caracole en tête chez les garçons et les filles toutes tranches d’âges confondues. Harry, l'apprenti sorcier devance les bandes dessinées de Titeuf. Astérix est en bonne position sur cette tranche, mais les romans épiques comme « Hunger Games ». et les romans d'aventures comme la « La Cabane magique » qui permettent de voyager dans l'histoire et dans le temps, remportent un immense succès auprès de cette cible.
La littérature Young Adult cible, comme son nom l'indique un lectorat de jeunes adultes au sens large du terme. De 12 ans à 25 ans, suivant le genre et la collection. Cette littérature crée un lien transitoire entre l'adolescence et le monde des adultes..
Par des mécanismes simples, les enfants se retrouvent dans les héros et les héroïnes. Des personnages de leur âge qui vivent des aventures ambivalentes entre réalités et fictions, et qui se posent des questions sur la sexualité, l’amour, la drogue ou la maladie, l’école. Cette littérature emprunte à tous les genres mais se focalise principalement sur l' 'heroic fantasy, de la science-fiction, du fantastique et bien d'autres genres. I
Pour les enfants et adolescents, les livres audio sont souvent une étape vers les livres papiers
Les livres audio ne sont pas un pis aller : ils augmentent l’intérêt des enfants pour la lecture (52 %) et pour l’écriture (40 %). Source : rapport du National Literacy Trust 2021.
Les histoires à écouter contribuent à l’apprentissage intellectuel
Cette étude souligne par ailleurs que, grâce aux livres audio, les enfants et les ados ont un accès à la littérature à laquelle ils n'auraient pas fait l'effort d'accéder. Peu importe leurs capacités de lecture et d’écriture, ce contact développe leur vocabulaire, stimule leur imagination et surtout entre-ouvre une porte généreusement à la lecture, la vraie
Je suis né avec le nouveau roman et la nouvelle vague. Pendant que Truffaut faisait les 400 coups, Dieu créait Bardot et il la plaçait, en robe à carreaux vichy rose, en cette année dite du « sex-symbol », tout près d’une certaine Sophia Loren. Jacques Brel n’avait que l’amour et de l’autre côté de l’Atlantique, Franck Sinatra charmait toutes les ménagères américaines de moins de 50 ans, en leur susurrant, de sa voix de crooner, « I’ve got you under my skin ». Chuck Berry, Jerry Lee Lewis et Elvis Presley mettaient du rock dans toutes les oreilles : c’était la fureur de vivre, et pas que pour James Dean. Pour oublier peut-être cette guerre en Algérie, ces chars soviétiques qui entraient dans Budapest et cette crise de Suez. Tout un monde, un drôle de monde, ivre d’amour et de violences. Le Real de Madrid obtenait sa première coupe d’Europe pendant que je barbotais dans le ventre tout rond de ma mère. L’été de ma naissance ne porta pas chance à Louison Bobet : il ne gagna pas le Tour de France.
Mais c’était où La France, au fait ? Qu’est-ce que je suis en train de vous raconter, de ces références culturelles très branchouilles, franco-françaises, teintées d’un brin de mondialisme de bon augure, pompées dans du Wikipédia de bas Internet pour sûr ? Tapez l’année de votre naissance et hop ! Défileront – combien ? – 480 millions de réponses pertinentes qui vous diront tout ce qui est arrivé cette année-là. À ceci près que du côté de Rabat, de l’autre côté de la Mare nostrum, mes ancêtres n’étaient pas Gaulois pour un sou, ils portaient même plutôt tarbouchs, babouches et djellabas, peignaient avec application des ardoises coraniques – à cet instant précis, ma mère défaille, sûr …
L’adage populaire “Sage comme une image” adressé aux plus jeunes est une injonction à rester ou à devenir sage, c’est-à-dire à adopter un comportement, qui correspondrait à l’idée toute faite que l’on se fait de l’attitude que doit avoir un enfant bien élevé. Ce dicton présuppose en effet que l’enfant, ayant atteint l’âge de raison, est capable de réfléchir et d’avoir un comportement raisonnable conforme à celui attendu par les adultes. Derrière l’expression populaire, c’est bien la question de l’éducation des enfants qui se joue. Reposant sur une comparaison, elle implique un comparé (l’enfant) et un comparant (l’image) : se pose donc la question du modèle donné à l’enfant ainsi que celle de la responsabilité de l’adulte envers l’enfant. L’expression sous-entend que l’enfant ne pourrait “inventer” la sagesse “naturellement” et qu’on devrait lui proposer une image, le conformer à un modèle. Mais alors, à quelle image faut-il former les enfants ? Quel est le rôle des modèles proposés ? S’agit-il de leur apprendre à s’y conformer ou à les dépasser pour devenir des sujets réflexifs et libres ? Autrement dit, comment s’y prendre pour éduquer les enfants à la morale sans leur inculquer des valeurs, sans les catéchiser ?
2Se présente alors une question d’éducation morale au sens large du terme : comment former les enfants à la sagesse, c’est-à-dire comment leur donner les moyens de se gouverner seuls ou, pour l’exprimer plus clairement, comment leur apprendre à penser, à interroger le monde dans lequel ils vivent et donc à réfléchir au sens de la vie et de leur vie ? Il ne s’agit pas pour moi de m’intéresser à cette question de façon absolue, mais d’essayer de la penser ici et maintenant, à partir de ce que notre école propose aux jeunes enfants. C’est d’abord en didacticienne, à partir de l’analyse des pages d’un manuel de français de CM1, que je m’emparerai de la question. Puis, je m’arrêterai sur les propositions de la philosophe américaine Martha Nussbaum pour former le citoyen d’une société démocratique. Pour terminer, j’examinerai les liens entre littérature et éducation des enfants, en m’intéressant aux textes qui leur sont proposés et aux émotions qu’ils véhiculent, à ce que les personnages de ces textes incarnent.
Depuis plusieurs décennies, la société charge l’école de remédier à ses maux : c’est ainsi que les programmes d’enseignements s’emparent de ce qu’on appelle les “questions socialement vives”. Ces questions étaient traditionnellement dévolues aux programmes d’éducation morale et civique et plus récemment à ceux d’histoire, comme l’ont montré Benoit Falaize B. Falaize, L’histoire à l’école élémentaire depuis 1945,… et Patricia Legris  P. Legris, Qui écrit les programmes d’histoire ?, Grenoble,…. La question du sens de la société, de ce que signifie être citoyen dans une société démocratique se pose de façon accrue à la suite des attentats de 2015. L’injonction adressée à l’école de former les citoyens pour éviter tout débordement terroriste s’est retrouvée dans les derniers programmes d’enseignement de l’école élémentaire et est apparue de façon explicite dans ceux de français. En effet, les dernières instructions officielles mettent l’accent pour le français en cycle 3 sur la formation de l’élève lecteur Bulletin officiel spécial n° 11 du 26 novembre 2015, p. 104. et indiquent que six thèmes doivent être traités, dont un, qui m’intéresse ici, intitulé « la morale en question »  Les six thèmes sont les suivants : Héros / héroïnes et…. J’analyserai un manuel de français de CM1 publié à la suite de ces nouveaux programmes Enquêtes au CM1 Français, M. Basquin (dir.), Paris, Bordas,….

Download 24.62 Kb.

Do'stlaringiz bilan baham:
1   2   3




Ma'lumotlar bazasi mualliflik huquqi bilan himoyalangan ©fayllar.org 2024
ma'muriyatiga murojaat qiling