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Les representants les plus typiques du XVIIIe siecle


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1.3 Les representants les plus typiques du XVIIIe siecle
Dès le début du XVIII siècle l’histoire de la littérature française entre dans un phase nouvelle de son évolution, qui est en rapport direct avec le grand mouvement d’émancipation de tiers état.Vers la fin du régime de Louis XIV il devient évident que l’absolutisme était désormais un frein au développement du capitalisme.Devenue assez forte du point de vue économique et culturelle, la bourgeoisie française commence à préparer sa révolution. Il est convenu d‘appeler « Siècle des Lumières » l’époque de la préparation idéologique de la révolution. Le nom de cette époque est devenue du mot «la lumière » (civiliser ; instruire)
Ce mouvement d‘idées-dont l‘époque porte aussi le nom de «Siècle de philosophie » - étaient d‘une grande envergure et a la toujours croissant jusqu´à la révolution de 1789.
Les humanités progressistes du XVIII siècle s’appelaient « les civilisateurs » pour qu’il se proposaient comme but d’instruire le peuple français. Plutôt il voulaient montrer au peuple qu’il est très effrayant vivre comme ancien. Pour cela il fallait changer leur régime politique de la France.
Cette révolution appelait « la grande révolution bourgeoise française ».
Les philosophes français ne traduisent pas seulement les vœux de la bourgeoisie, mais il s’étaient fait les porte-parole du peuple opprimé tout entier, et même « de toute l’humanité souffrante ».
La littérature devient la principale tribune des philosophes français du XVIII siècle. Elle était tout imprègnée de courant caractéristique de l’époque : le culte de la raison, l‘optimisme, la foi dans la progrès, la propagande de liberté politique, d’égalité civique.
Le siècle des Lumières fut après la Renaissance, une des plus glorieuse période dans l’histoire de la littérature européenne. Les meilleurs des écrivains français n’avaient l’esprit étroit ni unilatérale. D’autre par, ils ne défendaient pas la théorie de l’art pour l’art. Ils étaient des écrivains-citoyens. Ce fait caractérise l‘ascention du tier etat. Une tout autre tendance caractérise la littérature de l‘aristocratie au déclin. Son trait distinctif est un libertinage élégant et raffiné qui sert de marque à la pauvreté d‘idées. Un des faits marquants de la vie littéraire française était la désagrégation du classicisme que s‘étant refugiе à la cour, devient à son tour le refuge suprême de tout les grouppements d’écrivains d’ésprit conservateur.l’imitation de la nature prêchée par Boileau cède le pas à une imitation aveugle et servile des grands écrivains du siècle précédent.Un tel classicisme, artistocratique et rétrograde, trouve son expression surtout dans les genres nobles- ode et tragédie.Ce genre de littérature est creux, pauvre et banal... Le déclin se fait sentir surtout dans les tragédies de nombreux imitateurs de Racine.Mentionnons-en un, Crébillon, qui avait prétendu raviver la tragédie du XVIIe siècle en développant les thèmes d’horreurs, de cachemars qui portent sur les nerfs des spéctateurs.
Mais ce classicisme de cour, en pleine decomposition et sans attaches avec les larges couches de la société, fut évincé par un autre classicisme, le classicisme bourgeois qui critique jusqu’aux fondements de l’Etat et de l’Eglise en s’inspirant des idées des « philosophes ».
Montesquieu,Voltaire,Diderot, Jean Jacques Rousseau et Beaumarchais sont les écrivains-civilisateurs de la littérature française du XVIII siècle . Entre les écrivains du XVIII siècle il y avait les opinions générales et les opinions différantes.On peut voir les opinions générales de ces écrivains qu‘ils reprenaient leurs droits de changer le régime politique et améliorer la vie du peuple de la France.On peut y voir les opinions différantes entre de ces écrivains : Montesquieu et Voltaire proposaient de faire la révolution par voie de paix.
Diderot et Jean Jacques Rousseau proposaient de faire la révolution par voie de guerre.Le fondateur et le représentant le plus en vue de ce classicisme nouveau est Voltaire.C’était un ésprit des plus clair-voyants et des plus universels du XVIIIe siècle.Il n’y a pas un domaine où il n’ait pénétré et où il n’ait dit quelque chose de nouveau.Avec cela c’était un homme politique plein d’ardeur. Voltaire descendit dans l’arène d‘écrivain publisiste dès le premier tiers du siècle.Quant à la tragédie classique, Voltaire essayait de garder sa forme traditionnelle, mais il voulait en même temps l’enrichir de thèmes nouveaux : des conflicts dans la vie de famille, où l‘on surprend des notes de sensibilité bourgeoise.L’attitude idéalogique de Voltaire reste la même dans les autres genres littéraires : dans l’épopeée nationale,dans le poème satirique, dans les poèmes didactique et descriptif.
Quant à la tragédie classique il essayait de lui garder sa forme traditionnelle, mais il voulait en même temps l’enrichirde thèmes nouveaux : des conflits dans la vie de famille, où l’on surprend des notes de sensibilité bourgeoise.Ce fut Voltaire qui fit connaître en France le théâtre de Shakespeare.L’attitude idéologique de Voltaire reste la même dans les autres genres littéraires : dans l’épopée nationale (Henriade), dans le poème satirique (la Pucelle d’Orléans), dans le poème didactique et descriptif (le Discours sur l’Homme, le Désastre de Lisbonne,la Loi naturelle). Au début du XVIII e siècle,en France prédomine encore la tradition de Molière, représentée par Regnard ( le Légataire universel, 1708) et par Lesage (Crispin, rival de son maître, 1707 ; Turcaret, 1709).Dans ces pièces, le valet comique traditionnel du type de Scapin de Molière se transforme en un plébéien hardi et adroit qui veut prendre la place de son maître (personnage qui est le prototype de Figaro).D’autre part, Lesage nous donne dans l’image du fermier Turcaret une satire mordante de la bourgeoisie rapace et âpre au gain qui, devenue à l’aube du XVIIIe siècle une force puissante, aide le gouvernement à pressurer la population ruinée par les guerres incessantes et accablée d’impôts.
Si Lesage continue l'œuvre de Molière dans la satire des mœurs, un autre auteur comique, Destouches, fait évoluer la comédie de caractères de Molière et crée un genre nouveau : la comédie didactique ou l’élément proprement comique est fort affaibli (le Philosophe marié, 1727 ; le Glorieux, 1732).Destouches se plaît à décrire les sujets de la vie de famille où il défend la liberté de l’amour contre les préjugés aristocratiques, la vanité et la morgue de la noblesse.Le comique dans ses pièces, nous l’avons dit, est très atténué.Il est fin, réservé, purifié des effets tapageurs de la farce.
Une place marquante dans la comédie française revient à Marivaux qui crée, lui aussi, un genre de comédie à part avec une forte analyse de l’amour.Ce genre se rattache plutôt à l’œuvre de Racine qu’à la tradition de Molière.Tout en introduisant dans la comédie l’amour tel que le comprenait Racine, Marivauxlui donne une forme élégante dans le style galant des salons mondains (la Surprise de l’Amour,1722 ; le Jeu de l’Amour et du Hasard,1730 ; le Legs,1736).Fin psychologue, maître dans l’art de peindre le cœur féminin, Marivaux emploie un langage spécial, raffiné et recherché (« marivaudage ») qui rappelle la langue des poètes précieux du XVIIe siècle.Par ailleurs, Marivaux n’est pas étranger aux tendances de la bourgeoisie d’avant-garde (mépris des préjugés de caste, propagande de l’égalité sociale et de l’émancipation de la femme).Il a introduit aussi une importante innovation en écrivant toutes ses comédies en prose au lieu de les faire en vers.
Le processus de la désagrégation de la comédie classique aboutit, au debut de la seconde moitié du XVIII siècle, à la création d‘un genre nouveau- le drame bourgeois.Le théoricien de ce genre fut le grand philosophe matérialiste Denis Diderot.Le drame bourgeois se distingue de la comédie larmoyante par sa forme en prose, par la représentation des hommes du tiers état et surtout par une conception nouvelle, philosophique, des choses.L’esthétique matérialiste du Diderot, qu’il mettait au service de la refonte révolutionnaire de la société française,l’aida à réaliser une véritable réforme de la poésie dramatique dans l’esprit progressiste.
Le théâtre français du Siècle des Lumières atteint à son apogée avec les comédies de Beaumarchais.
A côté du roman réaliste on vit se développer en France, dans la première moitié du XVIII e siècle, un autre genre en prose- le conte exotique, surtout oriental.Ce genre a pour origine la traduction en français des contes arabes de Mille et une Nuits, faite par Galland en 1704-1717.Paraissent ensuite des recueils d’autres traductions ou adaptions de contes exotiques : contes persans (1710-1712), tartares (1715), chinois (1723), péruviens (1733).C’était tout un monde de sujets fantastiques qui fit irruption dans la littérature française.
C’est ce qui fit Montesquieu dans ses Lettres persanes (1721), ce premier modèle du « roman philosophique », où le récit est entremêlé de digressions idéologiques diverses.Il fait une critique libérale du despotisme de Louis XIV en faisant parler des Persans qui voyagent à travers la France.
L’une des plus brillantes périodes de l’histoire du roman français se rattache à l’œuvre de Jeaan-Jacque Rousseau, ce fondateur de la philosophie du sentiment et de la croyance qui exerça une immense influence sur toute la littérature européenne de la fin du XVIIIe et du début du XIX e siècle.L’œuvre principale de Rousseau est son roman Julie ou la Nouvelle Héloise, échantillon classique du roman sentimental.Ce roman est tout pénétré de profondes contradictions d’ordre idéologique.La raison fondamentale en est que Rousseau, un plébéin, était réduit par la loi du développement historique à lutter pour la famille bourgeoise.
L’influence que l’œuvre de Rousseau avait exercé sur la littérature fur grande et variée.Elle s’étendait dans tous les pays d’Europe et agit sur des écrivains et des penseurs tels que Gœthe, Schiller, Kant,Fichte, Byron,Shelley. L’aile droite de ces « rousseauistes »avait pour chef de file Bernardin de Saint-Pierre qui est le successeur de Rousseau dans la poésie de la nature et des sentiments primitifs.La meilleur des œuvres de Bernardin est son idylle exotique, Paul et Virginie (1787), où l’auteur célèbre la vie des hommes primitifs n’a pas encore eu le temps de corrompre.

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