Les degrés de l’équivalence. M.Dadamirzayeva Le contenu - 1. La définition de l’équivalence.
- 2. Les différents types de l’équivalence.
- 3. Les types des textes dans la traductologie.
- 4. La théorie de « SKOPOS ».
La NOTION de l’équivalence. - L’équivalence, le sens étymologique de ce terme, c’est égalité de valeurs, donc critère d’évaluation du texte cible soit par rapport au texte source, soit par rapport à la consigne.
- Une «égalité de valeurs» devrait être une catégorie absolue, afin qu’elle puisse fonctionner comme critère d’évaluation des textes traduits, et ne pas donner naissance à plusieurs variantes puisque la pluralité des équivalences définies par différents traductologues mène inévitablement à la relativisation de cette notion.
La définition de l’équivalence. - L’équivalence peut être considerée comme une ≪ relation d’identité établie dans le discours entre deux unités de traduction de langues différentes, dont la fonction discursive est identique ou presque identique ≫ (Delisle, 1999: 36)
- et comme un procédé de traduction, ponctuel ou global, consistant à remplacer un élément propre à la socioculture de depart par ce qui est propre dans la socioculture d’arrivée. Ce procédé de traduction est nommé par J. Vinay et J.Darbelnet l’adaptation qui se situe au niveau extra-linguistique (référence aux mceurs, aux faits culturels, aux traditions propres à un pays donné...).
Les différents types de l’équivalence. - 1. L’équivalence formelle et l’équivalence dynamique (E.Nida)
- 2. La correspondance formelle et l’équivalence textuelle (J. Catford )
- 3. L’équivalence cognitive et l’équivalence affective (M.Lederer)
- 4. La traduction adéquate et la traduction acceptable (G. Toury )
- 5. La traduction sémantique et la traduction communicative (P.Newmark)
- 6. L’équivalence formelle, sémantique et l’équivalence situationnelle (V.Gak)
- 7. La cohérence intertextuelle et l’adéquation au skopos (C.Nord)
Les principes de choix de l’équivalence L'équivalence entre le TD et le TA s’établit à plusieurs niveaux, en fonction - du cotexte
- de la situation
- du type du texte considéré
- de sa fonction, etc.
Les types des textes dans la traductologie Selon Katharina Reiss il y a trois types du texte qui ont tous leur propre méthode spécifique de traduction: Le texte informatif - Le texte cible d’un texte informatif devra transmettre le contenu du texte source dans son intégralité référentielle et conceptuelle et doit être écrit très clair en prose, sans informations superflues, mais avec des explications supplémentaires si nécessaire. Quelques exemples des textes informatifs sont les textes scientifiques, les modes d’emploi et les comptes rendus.
Le texte expressif - Le texte cible d’un texte expressif devra transmettre la forme esthétique et artistique du texte source et doit s’identifier avec le texte source en adaptant le point de vue de l’auteur du texte source. Quelques exemples des textes expressifs sont les poèmes, les pièces de théâtre et les (auto)biographies.
Le texte opérationnel - Le texte cible d’un texte opérant devra réaliser la réaction désirée au groupe visé et devra s’adapter à la culture du texte cible pour créer un effet équivalent parmi les lecteurs du texte cible. Quelques exemples des textes opérants sont les annonces publicitaires, les textes des discours électoraux et les sermons.
La théorie de « Skopos » - La théorie de ‘Skopos’ est introduite comme une théorie de traduction par Hans J. Vermeer dans les années 1970. Skopos est un mot en grec et signifie le but ou l’objectif. La théorie de ‘Skopos’ se concentre surtout sur l’objectif de la traduction, ce qui détermine les méthodes et stratégies de traduction qui devront être utilisées pour produire un bon résultat, à savoir le texte cible, ce que Vermeer appelle le « translatum ». La théorie de ‘Skopos’ dit qu’il faut savoir pourquoi et pour quel objectif le texte source doit être traduit avant de commencer à traduire.
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