Les savants ouzbeque


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Les savants ouzbeque


Les savants ouzbeque


M uhammad Musa Al-KHWARAZMI


(Al-Khorezmi) : né vers 783, originaire de Khiva dans la région du Khwarezm et mort vers 850 à Bagdad. Mathématicien et astronome très renommé de la première moitié du 9ème siècle. Chef de la « Chambre de la Sagesse », l’académie des sciences établie à Bagdad par Al Ma’mun, fils du calife Harun Al Rashid des fameuses » Mille et Une nuits ». Al-Ma’mun réunit autour de lui à Bagdad en 819 ap J.C., après Merv, des astronomes réputés, qui mesurèrent par exemple une longueur de un degré du méridien terrestre en Syrie.
Al-Khwarazmi a créé l’algébre (al-jabr), telle qu’on l’entend aujourd’hui.
Ses travaux ont aussi concerné les équations quadratiques, la géométrie et les méthodes de partage des héritages Il a réalisé des traités et des tables astronomiques, dont les traductions en latin sont les plus anciennes de l’Europe Médiévale. Il aurait introduit chez les Arabes le système de numération indien, utilisant la notation décimale et le zéro. En Europe, ce système s’est appelé « algorism » ou « algorithme, » une déformation du nom al-khorezmi. En astronomie, al-Khwarazmi a étudié les éclipses, les anomalies lunaires, les parallaxes, l’année sidérale. Il fut promoteur d’un univers dynamique et non plus statique
Abu al-Abbas al-FARGHANI : astronome (800-861 ap J.C.), né à Ferghana en Sogdiane (actuel Ouzbékistan), est l’un des astronomes persans les plus célèbres du IXe siècle. Il est aussi connu en Europe comme al-Fraganus.

Il travailla dans les observatoires de Bagdad et de Damas créés par Al Ma’mun.. Vers 840, il fut l’auteur du Kitabusul’ilm al-nujum, (thésaurus de la science des étoiles), un célèbre traité d’astronomie avec une traduction de l’Almageste de Ptolémée. Il a mesuré le diamètre de la Terre.



Abu Rayhan Al-Bîrunî :


Très célèbre philosophe et scientifique (973-1048). C’était un mathématicien persan de confession musulmane chiite, un astronome, un physicien, un érudit, un encyclopédiste, un philosophe, un astrologue, un voyageur, un historien, un pharmacologue et un précepteur, originaire de la Perse, qui contribua grandement aux domaines des mathématiques, philosophie, médecine et des sciences. Il est connu pour sa théorie sur la rotation de la Terre autour de son axe et autour du Soleil, et ceci bien avant Copernic.
Il est né dans un faubourg de Kath, au Khwarezm, appartenant à la Perse pour des siècles et actuellement en Ouzbékistan, près de l’actuelle Ourguentch.
Il introduisit le concept de fonction en mathématiques. Plus de la moitié de ses 150 traités concernent l’astronomie, en particulier le traité al-Qanum al-Mas’udi. Il fit la synthèse des travaux des savants arabes et indiens des 3 derniers siècles. Il décrivit la rotation de la terre autour de son axe, pour expliquer le lever et coucher des astres. Il stigmatisa la conception géocentrique du système solaire, en vigueur depuis Ptolémée. Il calcula le rayon de la Terre (6339,6 km, très proche de sa valeur actuelle 6378,14 km). Il fut un collègue du philosophe et médecin Ibn Sina.

Hamid al-KHUYANDI : mathématicien et astronome du 10ème siècle ap J.C., qui démontra le théorème du sinus pour un triangle sphérique. Il inventa et érigea le Sextant, dit de Fakhri, pour mesurer la latitude des cités et l’obliquité de l’écliptique. Ce sextant, d’un diamètre utile de 40m, servit de modèle à celui de l’observatoire de Samarcande, 4 siècles plus tard.

Effigie d’Omar Khayyam


Omar KHAYYAM : mathématicien et astronome du 11ème siècle.
Omar Khayyam fut aussi un philosophe-poète. Il est né en 1048 à Nichapour et mort en 1131. Il mena avec Abd-al-Rhaman al–Khazini des travaux d’astronomie (tables Malikshah). Il contribua à l’adoption du célèbre calendrier Jalali en Perse en 1079. Il étudia les équations du 3ème degré et dirigea l’observatoire, construit à Bukhara. Poète renommé, auteur de nombreux Rubayats (poèmes en persan), comme par exemple celui-ci dédié à l’univers:

« Cette céleste Roue à nos yeux suspendue


Est lanterne magique étonnant notre vue.
Du milieu, le soleil éclaire la lanterne,
Et nous tournons autour, images éperdues. »

Qadi-Zada al-RUMI : mathématicien et astronome du 15ème siècle ap J.C.. Né en 1364 à Bursa , Empire ottoman – mort en 1436 à Samarkand , (Ouzbékistan). Il quitta la Turquie soumise par Timour et arriva à Samarcande en 1410 ap J.C. où il devint le professeur d’Ulugh Beg, avant d’enseigner dans la Madrasa et diriger le nouvel Observatoire de Samarcande.


Qadi-Zada al-Rumi fut un éminent mathématicien.


Jamshid al-KASCHI :


mathématicien et astronome du 15ème siècle ap J.C.. Né vers 1380, Kashan (Iran) – mort en 1429, Samarcande (Ouzbékistan)).
Il fit ses premières observations astronomiques (éclipse de lune en 1406 ap J.C.) et rédigea en persan ses premiers traités sur ce thème.
Il écrivit en 1417 ap J.C. le traité d’astronomie « Il Khanid Zij » pour la bibliothèque d’Ulugh Beg, qu’il rejoignit à Samarcande.
Al-Kaschi professa à la Madrasa Ulugh Beg à Samarcande où il enseigna avec Qadi-zadeh Roumi, le professeur d’Ulugh Beg et probablement Ulugh Beg lui-même.
Al-Kachi joua un rôle important dans la conception de l’observatoire de Samarcande, inauguré vers 1429, et de ses instruments d’astronomie. Auparavant, les observations du ciel étaient réalisées à la médersa.
On lui doit aussi la description de la technologie de construction d’instruments d’observation astronomique.
I l rédigea plusieurs ouvrages mathématiques (dont une encyclopédie mathématique) et calcula le nombre pi avec 16 décimales.

Ulugh Beg :


(1394, Sultaniya, Iran – 1449, près de Samarcande) petit-fils de Tamerlan.
Son père le nomma gouverneur de Samarcande. En 1447, il accéda au trône des Timourides. Remarquable savant mais piètre politique, toute sa vie s’orienta vers les Sciences et leur enseignement.

Il fit bâtir une médersa (institut) à Bukhara, ouverte en 1417, et à Samarcande, ouverte en 1420, où il est probable qu’il enseigna, et un observatoire, inauguré vers 1429, où il travailla avec quelque 70 mathématiciens et astronomes, dont Qadi-zadeh Roumi, al-Kachi et Ali Quchtchi, aboutissant à la publication de Tables sultaniennes (zij-e solTâni, en persan) dont la précision resta inégalée pendant 2 siècles. Après la mort d’Ulugh Beg, Ali Quchtchi partit avec une copie des Tables sultaniennes à Tabriz, puis à Istanbul d’où elles atteignirent l’Europe.\


Abū ‘Alī al-Husayn ibn ‘Abd Allāh ibn Sīnā, connu sous le nom de Ibn Sīnā ou Avicenne (forme latinisée).


Né au mois d’août 980 à Khormeytan (ou Afshéna, le « pays du soleil »), près de Boukhara, à l’est de la Perse (Transoxiane, l’actuel Ouzbékistan) et mourut à Hamadan, en Iran, en juin 1037.
Il semble qu’il fut précoce dans son intérêt pour les sciences naturelles et la médecine. Il étudia à Boukhara, s’intéressant à toutes les sciences, et surtout à la médecine. Il est influencé par un traité d’al-Farabi, qui lui permet de surmonter les difficultés qu’il rencontre dans l’étude de la Métaphysique d’Aristote. Cette précocité dans les études se double d’une précocité dans la carrière : à 16 ans déjà, il dirigeait des médecins célèbres.
Ses ouvrages couvrent toute l’étendue du savoir de son époque :
logique, linguistique, poésie;
physique, psychologie, médecine, chimie;
mathématiques, musique, astronomie;
morale et économie;
métaphysique
Les croisés du XIIe au XVIIe siècle ramenèrent en Europe Le Canon de la Médecine, qui influença la pratique et l’enseignement de la médecine occidentale.
Avicenne se démarque dans les domaines de l’ophtalmologie, de la gynéco-obstétrique et de la psychologie. Il s’attache beaucoup à la description des symptômes, décrivant toutes les maladies répertoriées à l’époque, y compris celles relevant de la psychiatrie.

Il est le premier à distinguer la pleurésie, la médiastinite et l’abcès sous-phrénique.


Il décrit les deux formes de paralysies faciales (centrale et périphérique)
Il donne la symptomatologie du diabète.
Il sait faire le diagnostic différentiel entre la sténose du pylore et l’ulcère de l’estomac.
Il décrit différentes variétés d’ictères.
Il donne une description de la cataracte, de la méningite, etc.
Il pressent le rôle des rats dans la propagation de la peste.
Il indique que certaines infections sont transmises par voie placentaire.
Il est le premier à préconiser des traitements par vessies de glaces et lavements rectaux.
Il découvre que le sang part du cœur pour aller aux poumons, puis en revenir, et expose avec précision le système de ventricules et de valves du cœur.
Il est le premier à décrire correctement l’anatomie de l’œil humain.
Il émet aussi l’hypothèse selon laquelle l’eau et l’atmosphère contiendraient de minuscules organismes vecteurs de certaines maladies infectieuses.
Mais avant tout, Avicenne s’intéresse aux moyens de conserver la santé. Il recommande la pratique régulière du sport ou l’hydrothérapie en médecine préventive et curative. Il insiste sur l’importance des relations humaines dans la conservation d’une bonne santé mentale et somatique.
«la médecine est l’art de conserver la santé et éventuellement, de guérir la maladie survenue dans le corps».
Lors d’une expédition, dont il faisait partie, de l’émir `Ala o-dowleh contre Hamadan, Avicenne est frappé par une crise intestinale grave, dont il souffrait depuis longtemps, et contractée, dit-on, à la suite d’excès de travail et de plaisir. Avicenne tenta de se soigner de lui-même, mais son remède lui fut fatal. Il mourut à l’âge, toujours précoce, de cinquante-sept ans au mois d’août 1037 (428 de l’hégire) après avoir mené une vie fort agitée et pleine de vicissitudes, épuisé par l’excès de travail.
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