Projet eolien des genevres


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PROJET EOLIEN DES GENEVRES 



Communes de Fontangy, Missery et Noidan 

Département de la Côte-d’Or 

 

 

Résumé non technique  



de l’étude d’impact sur l’environnement 

 

Novembre 2013 



 

 

Site éolien vu depuis la sortie Est de Fontangy en allant vers Chazelle-l'Echo (photo Jacquel et Chatillon) 

 

 

 



______________________________________________________________________________

 

 



ETD, Agence Ouest 

Pôle d’innovation de Mescoat 

29800 LANDERNEAU 

ETD, Agence Nord

4 rue de la Poste 

BP 30015


80 160 CONTY

Energies et Territoires Développement 

 

ETD, Agence Sud 



Télépôle 

27 rue Langénieux 

42300 ROANNE 


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Novembre 2013 

 

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PROJET EOLIEN DES GENEVRES

 

Communes de Fontangy, Missery et Noidan 



Département de la Côte-d’Or 

 

 



Résumé non technique de l’étude d’impact 

 

 



 

L’étude d’impact d’un projet éolien se traduit par une analyse scientifique et technique des 

effets positifs ou négatifs du projet sur l’environnement proche et sur la santé des populations 

avoisinantes. Cet instrument, en ce qu’il permet l’information des services de l’Etat mais 

aussi et surtout l’information du public sur les effets du projet éolien, œuvre en faveur de la 

protection de l’environnement.  

Afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l’étude 

d’impact, un résumé non technique de cette étude est réalisé, conformément à l’article R122-

5, IV du code de l’environnement.  

Dans le respect le plus complet de cette obligation, nous avons souhaité que ce résumé soit le 

plus synthétique et le plus abordable possible afin de réellement faciliter l’accès aux 

informations contenues dans l’étude d’impact.  

Tous les thèmes qui y sont abordés sont développés dans le détail dans l’étude d’impact

.

 



 

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1  Présentation du projet  

Le projet éolien des Genèvres est composé de 8 éoliennes de 3,2  MW soit 25,6 MW de 

puissance globale.  

La production prévisionnelle du projet est d’environ 58 millions de kWh par an. Cette 

production est équivalente à la consommation d’électricité annuelle de 21 500 foyers, hors 

chauffage. 

 

 

 



 

1.1  Localisation du projet  

Le projet éolien des Genèvres est situé en Bourgogne, dans le département de la Côte-

d’Or, sur le territoire des communes de Fontangy, Noidan et Missery.  

 

Quatre périmètres d’étude ont été considérés dans l’étude d’impact.  



 

Ils sont, du plus restreint au plus large :  

-  le site éolien ou zone potentielle d’implantation des éoliennes, 

-  le périmètre immédiat qui s’étend sur un rayon de 1km autour du site éolien, 

-  le périmètre rapproché qui correspond globalement à un rayon de 3 km autour 

du site éolien,  

-  le périmètre intermédiaire dont le rayon est de l’ordre de 10 km autour du site 

éolien, 


le périmètre éloigné qui s’étend jusqu’à 15 à 

20 km autour du site éolien. 

 

Les trois derniers périmètres ont été définis sur des critères paysagers car les 



impacts 

ressentis le plus loin sont les impacts visuels. Il va de soi, que pour chacune des thématiques 

abordées dans l’étude d’impact, le rayon d’étude est logiquement adapté en fonction des 

enjeux considérés.  

 

 


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Localisation du projet éolien des Genèvres 

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1.2  Le contexte éolien  

La France, en cohérence avec le Grenelle de l’Environnement, s’est fixé un objectif de 19 000 

Mégawatts (MW) éoliens construits à l'horizon 2020. Au mois de juin 2013, 7821 MW étaient en 

fonctionnement.  

En Bourgogne, la puissance installée était de 138 MW en juin 2013. Selon le Schéma Régional 

Eolien, paru en 2012, l’enjeu est l’installation d’au moins 1500 MW d’ici 2020 pour atteindre 

l’objectif de 23% d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie.  

Le Schéma Régional Eolien (SRE) de Bourgogne définit les objectifs et les secteurs favorables à 

au développement éolien. Il constitue un volet du Schéma Régional Climat, Air et Energie 

(SRCAE), validé en juin 2012. .  

Le site étudié est bien entendu inclus au sein des secteurs favorables.   

Au niveau départemental, la Côte-d’Or totalisait, fin septembre 2013, 241 MW autorisés 

(permis de construire accordés, dont les parcs déjà construits). 

Dans l’aire d’étude éloignée du projet des Genèvres, trois parcs éoliens sont construits et 

deux sont en projet.  

Les plus proches sont localisés au Sud du site des Genèvres et distants de 7 km (projet de 

Marcilly-Ogny, permis de construire accordé en septembre 2013) et 9 km (parc de Beurey-

Bauguay/Arconcey, construit).  

Les autres parcs sont situés à l’Est et sont éloignés de plus de 15 km.  

 

1.3  Présentation du porteur de projet  

 

Le maître d’ouvrage du projet éolien des Genèvres est une société en Nom Collectif, la MET 



MONT ERNAULT dont le gérant est la société MAÏA EOLIS.  

Le groupe MAÏA est une société indépendante française, dont le siège est basé à Lyon. Ses 

métiers sont principalement ceux de l’ingénierie de la construction.  

Afin de s’adapter aux réalités du monde moderne et à ses exigences, le groupe a décidé, au 

début des années 2000, de se diversifier dans le domaine de l’environnement et des énergies 

renouvelables. Plusieurs filiales ont alors été créées pour accompagner cette diversification. 

La société MAÏA EOLIS, spécialisée dans la production d’électricité éolienne, est alors créée, 

avec une participation de GDF SUEZ à hauteur de 49 %.  

Le groupe GDF Suez, premier producteur indépendant d’électricité au monde a intégré depuis 

longtemps le développement durable dans sa stratégie.  

 

 

1.4  Caractéristiques techniques du projet  



Les implantations des 8 éoliennes (E1 à E8) sont reportées sur la carte en page suivante.  

Les éoliennes du projet des Genèvres sont des éoliennes REpower 3.2M114. Elles présentent 

une hauteur de moyeu de 93 mètres et un rotor de 114 mètres de diamètre ce qui donne une 

hauteur totale de 150 mètres en bout de pale.  

Les accès aux éoliennes se feront par des chemins déjà existants qui seront renforcés puis 

entretenus sur la durée totale de la phase d’exploitation. 

Les immobilisations permanentes de terrain correspondent donc aux plateformes et aux pieds 

des éoliennes. Pour une éolienne, la surface considérée présente les dimensions de base 

suivantes : longueur totale de 76 m pour une largeur de 34 m soit une superficie de l’ordre de 

2600 m².  



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L’électricité produite par chacune des éoliennes est acheminée, via le réseau inter éoliennes, 

vers les deux postes de livraison, localisés en bordure de route, entre les éoliennes E2 et E3. 

Ces deux postes, habillés d’un bardage bois présentent une longueur de 12,10 m, une largeur 

de 3,40 m et une hauteur de 3,50 m. Le réseau inter  éoliennes est constitué de câbles 

enterrés et suit le réseau local de chemins. 

Le raccordement au réseau public de distribution de l’électricité (ERDF) s’effectuera, par 

câbles souterrains, probablement au poste électrique de Saulieu, localisé à 13  km au Sud-

Ouest du projet. Cette liaison suivra également préférentiellement les routes et les chemins.  

La durée prévisible de fonctionnement du parc éolien est de 20 ans. A l’issue de la phase 

d’exploitation, le parc sera démantelé et le site remis en état conformément à la 

réglementation en vigueur (démontage des éoliennes, des postes de livraison, effacement des 

aires de levage et des fondations). 

 

 



 

Localisation des éoliennes  

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2  Etat initial de l’environnement  

 

2.1  Milieu physique  



Climat : 

Le site éolien, situé à l’Ouest du département de la Côte-d’Or est soumis à un climat de type 

océanique. Le nombre de jours présentant un risque de formation de glace sur les pales (par 

conjonction du froid et de l’humidité) est faible.  Le nombre de jours par an avec des vents 

forts (supérieurs à 100 km/h) est de 0,6 (contre 4 jours par exemple à Quimper situé en 

façade maritime). 

 

 

Hydrographie et hydrogéologie  

La zone potentielle d’implantation n’est traversée par aucun cours d’eau.  

Elle s’étend à l’extrémité d’un plateau et est bordée de coteaux aux pentes relativement 

abruptes sur ses rebords Nord, Ouest et Sud.  

Le contexte géologique local (terrain calcaire) se traduit par la présence de plusieurs niveaux 

de nappes phréatiques en lien avec les différentes couches sédimentaires. Des sources, issues 

de ces nappes apparaissent sur les coteaux qui bordent le plateau. Trois d’entre elles ont été 

captées par le syndicat d’eau de Missery et Fontangy et un périmètre de protection recoupe le 

Sud-Ouest du site éolien (voir carte en page 29).  

 

 



Risques naturels 

Les trois communes de Fontangy, Missery et Noidan ne sont soumises à aucun risque majeur 

naturel. Elles figurent intégralement en zone de sismicité 1 (risque « très faible »), niveau de 

risque le plus faible en France.  

Le site, éloigné des cours d’eau et situé sur un plateau, n’est pas soumis au risque 

d’inondation.  

Aucune cavité n’y est non plus recensée et l’aléa retrait-gonflement des argiles (gonflement 

des sols en période pluvieuse et tassement en période sèche) y est nul ou faible.  

 

2.2 Milieu naturel 

 

Outre les investigations de terrain, l’étude naturaliste menée pour le projet éolien a exploité 



les données bibliographiques disponibles dans l’aire d’étude (jusqu’à 20 km autour de la zone 

potentielle d’implantation). Les structures locales reconnues pour leur connaissance du 

terrain ont été consultées (Ligue pour la Protection des Oiseaux, Société  d’Histoire Naturelle 

d’Autun). 

Les experts naturalistes ont estimé les enjeux liés aux espèces animales ou végétales relevées 

dans l’aire d’étude du projet en fonction de plusieurs critères :  

-  leur statut de conservation (espèces menacées ou non en déclin ou non),   

-  leur inscription sur des listes rouges d’espèces menacées, 

-  leur inscription sur des listes déterminantes (en particulier pour la détermination de 

ZNIEFF, zonages d’inventaire du milieu naturel), 

-  leur mention dans la littérature naturaliste,  

-  leur inscription à l’annexe II de la directive européenne dite « directive habitats », 

-  leur inscription à l’annexe I de la directive européenne dite « directive oiseaux ».  


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Zonages réglementaires ou de protection du milieu naturel dans l’aire d’étude 

Le site éolien est en dehors de tout zonage de protection ou d’inventaire du milieu naturel. Il 

n’est pas non plus traversé par des corridors écologiques ni par les trames verte et bleue de 

Bourgogne.  

Néanmoins, plusieurs zonages sont recensés dans les aires d’étude rapprochée à éloignée, ce 

qui témoigne d’un environnement naturel de qualité. 

 

Avifaune  

Les prospections de terrain réalisées entre mars 2012 et février 2013 couvrent un cycle 

biologique complet de l’avifaune. Elles ont concerné les trois phases du cycle annuel des 

oiseaux :  

-  la reproduction (étude des oiseaux nicheurs),  

-  l’hivernage (étude des oiseaux hivernants), 

-  la migration (prénuptiale et post nuptiale). 

 

Avifaune nicheuse 

Lors des prospections pour l’avifaune nicheuse (au printemps) 51 espèces ont été observées 

dans le périmètre d’étude immédiat dont 7 espèces sont jugées patrimoniales. 

 

Avifaune migratrice  

Les suivis de migration réalisés laissent entrevoir qu’il n’existe pas de couloir de migration 

établi et marqué au-dessus du site éolien. Le flux observé en migration prénuptiale était très 

faible et diffus, et constitué principalement de passereaux.  

Les effectifs relevés lors de la migration post nuptiale sont plus importants et constitués à 

plus de 65% de pigeons, oiseaux peu sensibles aux éoliennes (très réactifs à l’approche d’un 

parc éolien) et dont la population est en excellent état de conservation en France.  

D’après la bibliographie, le site éolien est localisé en marge des couloirs de migration de la 

Grue cendrée. Aucun individu n’a été observé que ce soit en migration prénuptiale ou 

postnuptiale bien que des journées de terrain aient été programmées en pleines périodes de 

migration de l’espèce. Cela confirme la localisation du site en dehors de voies de passage de 

cet oiseau.  

 

Avifaune hivernante  

Le site éolien présente de faibles capacités d’accueil et est peu fréquenté par l’avifaune 

hivernante.  

 

Les espèces d’oiseaux patrimoniales concernées par le projet éolien sont les suivantes :  



Espèce patrimoniale 

Statut sur l’aire d’étude  

Alouette lulu 

Nicheur  

Bouvreuil pivoine 

Nicheur 


Linotte mélodieuse 

Nicheur 


Pie-grièche écorcheur 

Nicheur 


Milan royal 

Nicheur - Migrateur/hivernant 

Pic noir 

Nicheur 


Busard des roseaux 

Migrateur/hivernant 

Grande Aigrette 

Migrateur/hivernant 

Faucon pèlerin 

Nicheur - Migrateur/hivernant 

Grue cendrée 

Migrateur/hivernant 



Espèces d’oiseaux patrimoniales sur l’aire d’étude 

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Les impacts potentiels d’un parc éolien sur l’avifaune sont de trois ordres :  

-  la perturbation ou dérangement des populations, qui se traduit par une perte 

(abandon) d’habitat,   

-  la mortalité par collision avec les éoliennes et en particulier les pales en rotation,  

-  l’effet barrière qui se traduit par l’effort à fournir (donc la dépense d’énergie) pour 

contourner un parc éolien.  

 

Sensibilité des espèces d’oiseaux 



La sensibilité des différentes espèces au projet éolien a été évaluée au regard du risque de 

mortalité par collision et du risque de perte d’habitat. 

Pour chaque espèce, les naturalistes ont estimé la sensibilité générale aux éoliennes (risque 

de collision ou d’abandon de territoire évalués d’après la bibliographie relative aux éoliennes 

et d’après le comportement des espèces).  

Cette sensibilité générale a ensuite été croisée avec les caractéristiques du site éolien 

(potentialité d’accueil de la zone, niveau de fréquentation par l’espèce) pour définir la 

sensibilité sur le site.  

En phase de fonctionnement, la sensibilité sur les plans des collisions et de la perte d’habitat  

est jugée très faible pour toutes les espèces.  

En phase de chantier, l’impact potentiel est la perturbation (présence humaine, bruits de 

chantier. Il concerne les espèces nicheuses. La sensibilité est jugée faible à forte pour 

chacune de ces espèces.  

 

Une attention particulière a été portée à la Grue cendrée et au Milan royal, espèces à fort 



intérêt patrimonial. Comme précisé plus haut, les couloirs de migration de la Grue cendrée 

évitent la zone et aucune Grue cendrée n’a été observée lors des journées de prospection.  

Le Milan royal fréquente également très peu le site éolien. A propos de la sensibilité de cet 

oiseau aux éoliennes, la littérature fait apparaître des situations très contrastées : mortalité 

importante en Allemagne mais bien moindre dans les autres pays européens, dont l’Espagne 

où la densité d’éoliennes est forte et l’espèce abondante. L’explication de cette disparité 

semble résider dans le traitement des plateformes d’éoliennes, laissées nues dans la plupart 

des pays mais végétalisées en Allemagne. Elles y sont donc favorables à la présence de proies 

et par conséquent attractives pour le pour Milan royal. Les plateformes du projet éolien des 

Genèvres devant rester nues, le risque de collision est limité.  

 

Chiroptères (chauves-souris) 

Les investigations de terrain ont eu lieu en trois phases, entre mai et août 2012 afin de couvrir 

les périodes clefs du cycle biologique des chauves-souris.  

L’ensemble des habitats rencontrés sur le périmètre immédiat a été prospecté.  

Lors de ces prospections, 15 des 22 espèces présentes en Côte-d’Or ont été contactées. 

L’espèce la plus fréquente est la Pipistrelle commune, espèce relativement commune et aux 

capacités d’adaptation importante. Plusieurs espèces à faible amplitude écologique (qui 

évoluent dans des milieux spécifiques) ont également été relevées, ce qui témoigne d’un bon 

état de conservation de plusieurs milieux sur l’aire d’étude. 

 

 



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Sensibilité des espèces de chiroptères  

Les naturalistes ont estimé l’enjeu lié à chacune des espèces contactées à partir des enjeux 

aux niveaux national et local (voir plus haut, détermination de l’intérêt patrimonial des 

espèces animales ou végétales) et de leur fréquentation du site éolien.  

Le niveau d’enjeu résultant a été croisé avec la sensibilité de chaque espèce aux collisions. 

Cette sensibilité est estimée sur la base de données bibliographiques et du comportement de 

l’espèce.  

La sensibilité par espèce, sur le site éolien, est détaillée dans le tableau ci-dessous.  

 

Espèce  



Enjeu sur le site 

Sensibilité  globale 

sur le site 

Risque de collision 

sur le site 

Petit rhinolophe 

Fort 

Faible 


Faible  

Grand rhinolophe 

Modéré 

Faible 


Faible 

Barbastelle d’Europe 

Fort 

Faible 


Faible 

Murin à oreilles échancrées 

Faible 

Très faible 



Très faible 

Grand murin 

Modéré 

Faible à modéré 



Faible à modéré 

Pipistrelle commune 

Modéré 

Modérée 


Modérée 

Pipistrelle de Kuhl 

Faible 

Modérée 


Modérée 

Murin de Daubenton 

Faible 

Faible 


Faible 

Murin à moustaches 

Faible 

Très faible 



Très faible 

Murin d'Alcathoe 

Faible 

Très faible 



Très faible 

Murin de Natterer 

Faible 

Très faible 



Très faible 

Oreillard sp 

Modéré 

Faible à modérée  Faible à modérée 



Sérotine commune 

Faible 


Modérée 

Faible à modérée 

Noctule commune 

Faible 


Modérée 

Faible à modérée 

Noctule de Leisler 

Faible 


Modérée 

Faible à modérée 



Sensibilité des chiroptères 

 

Sensibilité des habitats  



Cinq habitats ont été distingués dans le périmètre d’étude immédiat. Trois d’entre eux, 

signalés par deux astérisques dans le tableau ci-dessous sont présents sur la zone potentielle 

d’implantation.  

L’intérêt des habitats pour les chauves-souris a été évalué en fonction de leur potentialité 

comme territoire de chasse, comme corridor de déplacement et en termes de gîtes.  

Cet intérêt chiroptérologique a ensuite été croisé avec le risque de destruction ou de 

perturbation de l’habitat par l’implantation du parc éolien. Les naturalistes ont ainsi abouti 

aux niveaux de risque suivants.  

 

Habitat 


Enjeu de l’habitat 

Risque de destruction, perturbation 

d’habitat de chasse et/ou corridor 

de déplacement 

Risque de destruction ou 

perturbation de gîtes 

Cultures ** 

Faible 


Faible 

Nul 


Lisières de boisements ** 

Fort 


Fort 

Modéré 


Maillage de haies et prairies ** 

Modéré 


Modéré 

Faible 


Boisements 

périphériques 

de 

feuillus 



Fort 

Modéré 


Fort 

Boisements 

périphériques 

de 


résineux 

Faible 


Faible 

Faible 


Plan d’eau 

Modéré 


Fort 

Nul 


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