Saint hyacinthe


i» ■êàûmstiÊL v-r.  r- jr


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■êàûmstiÊL

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m?

hower at Kennedy, ont simple­

ment dit qua nous devions 

combattr» s'il I» fallait pour 

détendre la liberté da Berlin- 

Ouest et les voies d'accès qui 

ta garantissent. En outre, tous 

les dirigeants occidentaux re­

connaissent la nécessité de 

proposer à M. Khrouchtchev 

des accommodements qui lui 

permettent do sauver la face, 

afin de défendre la liberté de 

Berlin sans guerre.

Réfléchissons donc aux événe­

ments on tenant compta dot 

faits incontestables que nous 

venons d'exposer. D'une part 

la fermeture de la porta de 

la prison d'Ailemagno oriontala 

avec un bruit retentissant aura 

certainement les répercussions 

les plus dommageables pour M. 

Khrouchtchev. C'est l'aveu im- 

plicite d'une terrible vérité. En 

effet, si M. Khrouchtchev avait 

encore prévu qu'il pourrait 

s'emparer de Berlin entier, ce 

qui était beaucoup plus simple, 

il aurait probablement toléré la 

fuit# persistante.

C'est pourquoi on s'attendait 

généralement a ce qu'il se con­

tentât d'interdire l'accès de 

Berlin-Est, au lieu do fermer 

la frontière entre les deux moi­

tiés de !a ville. Le flot do ré­

fugiés serait alors tombé â un 

filet ; la fermeture do la porta 

n'aurait pas retenti dans le 

monde entier.

Mais au lieu de cela M. 

Khrouchtchev s'est porté à là 

limite. Cela donna â penser 

qu'il commence à comprendre 

qu'il peut être forcé de se con­

tenter de signer un traité de 

paix avec M. Ulbricht, mais en 

s'abstenant de ia moindre at­

teinte à Berlin libre et aux 

voies qui y conduisent.

D'autre part, la fermeture 

de la porte de la prison sim- 

plifie pour l'Ouest la recher- 

che d'accommodements qui 

"sauvent la face" pour tous. 

Tant que les Allemands af- 

fluaient de l'est par la porte de 

Berlin, il était impossible d'en- 

visager un accommodement qui 

sauvât les apparances pour M. 

Khrouchtchev. Mais il était 

aussi impossible d'imaginer que 

l'Ouest acceptât la honte de re­

fuser asile aux fugitifs de l'Est 

allemand.

On peut maintenant surmon­

ter cette difficulté qui semblait 

ne pouvoir l'être, puisque M, 

Khrouchtchev a lui-même or­

donné de fermer hermétique­

ment la porte de la prison. Il a 

accepté le déshonneur, mais 

rayé définitivement la question 

des fugitifs de la liste des pro­

blèmes berlinois.

Ainsi, que ce soit volontaire­

ment ou à son insu, il a ouvert 

la voie d'un reglement négocié 

qui laissera Berlin-Ouest vrai­

ment et définitivement libre. 

L'horreur présente du moins cet 

avantage.

(Tous droits rcser'és 1961.

New York Herald Tribune Inc.'

MW]


Pourquoi les curés

à la Iféqie ?

Monsieur le Rédacteur,

En effet, pourquoi les curés 

dans cette galère ? Pourquoi les 

curés s’occupent-ils des référen­

dums au sujet des débits de bois­

sons dans leur paroisse ? Pour­

quoi s'occupent-ils de la façon 

dont sont tenus les débits de 

boissons chez eux ?

La réponse est très simple : 

c’est parce que le problème de 

la boisson et du commerce des 

alcools comporte un angle mo­

ral et c’est là l’affaire des cu­

rés.


Pourquoi, tout de même, ne 

pas laisser aux laïcs de leur pa­

roisse le soin de prendre l’ini­

tiative et de décider seuls, en 

toute cette affaire des alcools?

Soyons bien francs et disons 

la vérité sans détour: c’est que 

nos gens, d’une façon générale, 

ne sont pas assez renseignés 

pour être capables de choisir 

seuls, en tout cela, ce qui est 

le mieux, de choisir surtout en 

tenant compte du bien général 

rie la population. La plupart ju­

geraient le cas pour leur comp­

te personnel sans se soucier du 

bien commun.

Les quelques intéressés au 

commerce des boissons alcooli­

ques se rendent voter avec leurs 

amis. Les autres ne s'occupent

pas de cette affaire. Ça ne les 

regarde pas, disent-ils.

Il faudrait à nos gens suffi­

samment de culture et de for­

mation pour poser des actes 

uniquement en regard du bien 

commun et non de l’intérêt per­

sonnel. 11 ne faut pas être sur­

pris que les curés essaient de 

ia leur donner.

D’ailleurs, en faveur d’oeu­

vres et d’organisations à carac­

tère purement social, sportif, 

patriotique, combien de fois 

n’a-t-on pas fait appel au curé ? 

Chaque dimanche, j’entends un 

curé annoncer des réunions de 

ce genre et faire une réclame 

en faveur de telles organisa­

tions.

Où serait l’U.C.C. sans les 



curés ? Où seraient les coopé­

ratives sans les curés ? A qui 

les Unités Sanitaires ont-elles 

fait appel, sinon aux curés, pour 

le dépistage de la tuberculose, 

pour la goutte de lait, pour an­

noncer la visite du médecin ou 

du dentiste dans les écoles ? La 

venue de l’agronome dans les 

colonies est annoncée par les 

curés. Les organisateurs des 

terrains de jeux, les dames pa­

tronesses, les dames fermières, 

en bien des endroits, les réu­

nions de la Saint-.Jean-Baptiste, 

les activités du Club Richelieu 

et même du plus humble club 

sportif, tout cela est annoncé 

du haut de la chaire.

Pourquoi serait-on surpris de 

les voir s'occuper de la Régie 

des alcools, de la distribution 

des débits de boissons, des 

référendums dans leur parois­

se, 

à 

ce sujet ?

Ici, les âmes sont en danger. 

Ici, il s'agit de la santé morale 

de toute la famille. Par les 

débits de boisson, des loups 

ravisseurs peuvent entrer dans 

la bergerie.

Voilà pourquoi les curés se 

sont mêlés et se mêlent encore 

de cette affaire.

Ubald Villeneuve, o.m.l..

Aumônier National des Cercles 

Lacordaire et Ste-Jeanne d'Arc



Découverte

Monsieur le Rédacteur,

J'avais toujours pensé que 

les "Courriers - Confidences” 

n’étaient qu’une collection de 

potins, jusqu'au jour où par 

pure curiosité je me mis à lire 

celui de La Presse, signé “Ni­

cole".

Depuis un an cette découver­



te a été pour moi presque cha­

que jour une expérience nou­

velle et enrichissante. Ainsi je 

découvrais enfin le point de 

vue des femmes vis-à-vis de la 

vie. Je devais apprendre que 

le Courrier de Nicole, loin 

d’être composé de comméra­

ges, est plutôt une riche et

merveilleuse leçon de philoso­

phie sereine de la vie.

Chaque jour l’on peut trou­

ver dans La Presse non pas 

une page éditoriale, mais deux, 

celle de l’actualité et celle de 

Nicole. Dans celle-ci l’on peut 

fort souvent découvrir la solu­

tion de ses secrètes angoisses 

et un peu de bonheur dans l'ac­

ceptation des autres, tels qu'ils 

sont, dans le vrai respect du 

prochain, dans l’admission de 

ses propres défauts. Car Nico­

le est un avocat qui ne plaide 

que la cause de l’amour. Pour 

elle l'amour de Dieu se trouve 

dans chaque être humain, quel­

les que soient sa race, sa reli­

gion, ses idées politiques. Pour 

Nicole le monde n’est pas en­

tièrement contenu dans les 

frontières du Québec, mais est 

de dimension universelle. D’où 

l'extrême actualité, souvent 

même d'avant-garde, de son 

courrier. O merveille qui est 

Nicole, cette petite fleur in­

comparable qui pousse sur no­

tre si aride et austère Bou­

clier Canadien !

Enfin, en lisant le Courrier 

de Nicole, combien nombreux 

sont ceux parmi nous qui peu­

vent entendre la voix la plus 

secrète de leurs épouses, voire 

même l'écho de certains ac­

cents longtemps étouffés de 

leurs propres consciences.

R. Le R.

Don maintien

Monsieur le Rédacteur,

Je lisais avec délectation et 

grand plaisir un article, signé 

Mildred Gibson, dans votre nu­

méro du 27 juillet. Son texte, 

intitulé “Une Belle Posture”, 

élait si riche d’implications 

que je m'empresse de la féli­

citer.


Est-il nécessaire, ici, de rap­

peler à vos lecteurs que la pro­

fession chiropratique a depuis 

très longtemps compris et dé­

montré l’importance de la 

"posture” ? Elle a donc pris 

l’initiative an début des mois 

de mai, par des campagnes gi­

gantesques et internationales, 

d'attirer l’attention des gens 

sur l’importance du maintien, 

sur les effets prophylactiques 

d’une bonne statique, d'une 

saine dynamique du corps hu­

main, et de les prévenir des 

effets pathogéniques de ces 

dernières lorsqu'elles sont fau­

tives.


Ainsi, par exemple, dans 

"La Vigie” des mois de mars- 

avril 1961, publication cana­

dienne de chiropratique et rie 

santé, autrefois l’organe offi­

ciel du Comité d’Action Chiro­

pratique, on lisait à la page 

deux : "Au début du mois rie 

mai (et durant toute l’année) 

observons la Semaine du bon 

maintien."

J. O. Edgar Houle, B.A., D.C.



étrangère—la presse étrangère—la presse étrangère — là p

Pas de passion au 

procès 



ichmann

NEW YORK. - Dans un édi­

torial consacré mercredi au 

procès Eichmann, le NEW 

YORK HERALD TRIBUNE 

écrit : "La manière dont le 

tribunal a mené l’affaire a été 

non seulement méticuleusement 

correcte et empreinte de dignité

mais aussi, étant donné la na­

ture du crime et la teneur des 

témoignages, presque dénuée 

de passion. Presque tout le 

monde au tribunal a semblé 

comprendre que ce procès por­

tait sur bien plus que le des­

tin d’un seul homme ; que son 

rôle était aussi de documenter 

et d’illustrer une grande tragé­

die humaine Le procès d’F.ich- 

mann a mérité rie l’histoire 

aussi bien que de la justice.”

On ignore toujours, poursuit 

le journal, ce qui a fait Eich­

mann agir comme il l’a fait, 

comme on ignore pourquoi l’Al­

lemagne s’est comportée de cet­

te façon Mais, conclut le HE­

RALD TRIBUNE, “si le procès 

Eichmann n’a pas contribue a

la compréhension des nazis, il 

a rendu évident en tout cas 

l’horreur et la souffrance de ce 

qu’ils ont fait, fournissant peut- 

être un avertissement aux futu­

res générations parmi lesquelles 

des fléaux semblables pourront 

apparaitre”.

“Le procès Eichmann ne fe­

ra pas revenir les morts. Mais, 

en racontant leur histoire dans 

toute sa tragédie, il est devenu 

un monument planté dans l'His­

toire, à leur mémoire.”

”11 ne reste que la question 

de «noir ce qu’il adviendra 

d’Eiehmann : c’est presque le 

moins important."



Représailles

économiques

PARIS - LE FIGARO 'droi­

te modérée' : "On comprend 

que les Alliés ne veuillent pas 

s’en tenir à une réaction pure­

ment verbale. Le geste rie Pan- 

kow constituant, à n’en pas 

douter, un premier sondage de 

l’esprit de résistance occiden­

tal. il est normal que de ce 

côté-ci du rideau de fer on 

veuille faire sentir au camp 

adverse qu’il n’est pas libre de 

faire impunément n’importe 

quoi, et qu’à un certain moment 

le point de rupture pourrait 

être atteint. Mais cette préoc­

cupation n’exclut pas un souci 

de prudence... On s'oriente­

rait donc vers des mesures de 

rétorsion d'ordre économique... 

(’es armes devront être adap­

tées à une situation presque 

paradoxale. Les Occidentaux 

se trouvent en effet amenés à 

agir alors qu’ils ne sont pas les 

victimes directes de l'initiati­

ve prise par Pankow et qu'a 

vrai dire ce sont les propres 

citoyens de la R.D A. qui sont

cruellement atteints. Des me­

sures coercitives trop rigou­

reuses rendraient la situation 

de ces derniers plus difficile 

encore et par là même pour­

raient aggraver le risque d’ex­

plosion populaire justement 

redouté à l’Ouest, C’est assez 

dire combien est difficile la 

tâche que la diplomatie occi­

dentale doit assumer face à la 

nouvelle pression dont elle est 

l'objet.

L’AURORE (droite radicale': 

Il s’agit en tout cas de faire 

comprendre aux Soviets et aux 

sous-ordres des Soviets que l’on 

n’est nullement disposé, de ce 

côté, à s'incliner devant l’arbi­

traire et devant la force, et que 

toutes dispositions, s'il le faut, 

seront prises pour maintenir le 

droit. II n’est pas d'autre atti­

tude qui vaille. Moscou averti 

dp la sorte doit réaliser claire­

ment que la protestation de 

Washington, Londres et Paris 

n'est pas une démarche plato­

nique. Moscou doit réaliser 

qu'une fin de non-recevoir de sa 

part amènerait les Occidentaux 

à montrer qu’ils sont capables 

aussi de recourir à des actes 

de rétorsion. Et si tel est le seul 

moyen de rendre la négociation 

possible, on ne s’étonnera sans 

doute pas qu’ils usent de fer­

meté.


PARIS-JOUR (gauche modé­

rée) : Les Occidentaux veulent 

à tout prix faire triompher la 

morale et la liberté. lis croient 

qu'il est impossible de négocier 

avec Khrouchtchev parce qu'il 

dicte ses conditions d'une posi­

tion rie force. Mais la seule 

position de force de Khroucht­

chev, comme de tous les chefs

SERVICE FRANCE-PRESSE

communistes, réside dans la 

négation de ia morale interna­

tionale et de toute morale. C'est 

la base de leur politique. C’est 

pour cela que Khrouchtchev 

vient de gagner une nouvelle 

manche à Berlin. C’est pour 

cela qu’il prépare déjà le pro­

chain coup, auquel les Occiden­

taux l’encouragent sérieuse­

ment par leur indulgence à 

propos de Berlin-Est.

Rempart contre 

la sauvagerie

NEW YORK. - Dans un édi­

torial consacré mercredi à la 

réaction occidentale à la fer­

meture de Berlin-Est, le NEW 

YORK TIMES écrit : ‘‘Une des 

raisons de notre humeur hési­

tante est le dilemme tragique 

d'une société démocratique qui, 

malgré toutes ses imperfec­

tions. adopte certains principes 

moraux comme dernier rem­

part contre la sauvagerie, face 

à une dictature amorale qui 

exploite ses avantages selon la 

loi de la jungle. Tandis que les 

Soviets cherchent à provoquer 

la révolution et la guerre con­

tre nous partout où ils peuvent 

— allant jusqu'à la perfidie du 

pacte Hitler-Staline — nous 

autres devons chercher à dé­

courager 1 e s révoltés anti­

communistes afin d’éviter l’ef­

fusion de sang et la guerre. 

Nous devons, d'après nos pro­

pres principes, vivre aux côtés 

du mal même si ce faisant nous 

contribuons à la stabilisation 

de régimes communistes chan­

celants. comme en Allemagne 

orientale, et soumettons peut- 

être même des redoutes de la 

liberté, telles que Berlin-Ouest, 

au danger de mort lente par 

étranglement.”

“Non seulement les Soviets 

se moquent de nos scrupules, 

mais ils ont appris à s'en ser­

vir pour atteindre leurs propres 

fins impunément. Mais l’histoire 

est parsemée des tombes de 

dictateurs amoraux tandis que 

les forces de la liberté, avec 

leur droit moral, continuent à 

avancer. Le dictateur soviéti­

que ferait bien de se souvenir 

que même la loi morale impose 

une limite au-delà de laquelle 

la capitulation devant l’amora­

lité devient immorale, et que 

l'Ouest ne poussera pas 1rs 

“scrupules” jusqu'à se suicider 

pour éviter une épreuve de for­

ce avec lui.”

vï/hç

Médaille décernée à 

LA PRESSE

por l’Académie Française 

en 1931

La Canadian Press est seule autorisée 

A faire amploi, pour réimpression ou 

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ciated Press ou 

i

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que de toutes les informetions locales 

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Montréal et banlieue, un en , $6.00 > 

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"Atioriié comme envoi postal da 

le deuxième classe,

Ministère des Penes, Ottawa** *


LA PRESSE, MONTREAL, JEUDI 17 AOUT 1961/f

l'p* chantier» 

sociaux

Monsieur le 

Rédacteur,

chefs d industrie devraient 

avoir a coeur de donner d’abord, 

a qualité égale, du travail à

farni„e.Ul °"1 des charfies de 

Ceux qui ne travaillent pas 

/' 9li! sfiv'ent qu’ils auront de 

a difficulté à se replacer dans 

leur metier), devraient se fai­

re connaître et se grouper. Nous 

savons que la misère d'un hom­

me n'intéresse personne. Il est



M«v!ni,qUe Celle de plus de

ftO,000 hommes sera très inté­

ressante celle-là, et qu’elle ne 

durera pas, s’ils se groupent.



<1 est indispensable que les 

chantiers sociaux soient ouverts 

avant octohre pour recevoir tous 

ceux qui le désirent, ceci, sans 

obligation, mais simplement 

afin de leur permettre d’être 

utiles et de retrouver ainsi toute 

ia dignité de citoyen indispen­



sable a la communité canadien­

ne du Québec.



Pour les jeunes, peu de per­

mis de travail avant vingt ans.

De 18 à 20 ans: deux ans de 

travail pour le pays: déboise­

ment, désouchage, plantation, 

travaux sociaux. Plaines de 

sport, bassins de natation, créa­

tion de Centres de Jeunesse.

Education physique, sport, na­

tation. Instruction civique et so­

ciale, continuation des études 

ou spécialisation.



A vingt ans, on lâcherait dans 

la vie un homme développé phy­

siquement, mentalement et mo­

ralement. capable de se repré­

senter lui-même avec fierté 

dans une société qui aurait de 

l'estime pour sa valeur humaine 

et sa compétence dans son mé­

tier.

Pour les plus âgés : créer des 

groupes pouvant se suffire a 

eux-mêmes : culture, élevage, 

artisanat.

Je ne parle pas "à travers 

mon chapeau . . .” mais en 

connaissance de cause, ayant 

moi-même dirigé ce genre de 

camp. Nous avons besoin de 12 

baraquements de l’Armée pour 

fonder le premier camp de 200 

jeunes. Ceux-ci monteront les 

camps suivants et, avant l’hi­

ver, nous serons prêts à com­

mencer nos premiers travaux.

Une fois le plan de travail 

exécuté, le camp est démonté 

et installé près d’un nouveau 

“Chantier Social’’. “Les Chan­

tiers Sociaux du Québec” sont 

à la veille d’exister. Le gouver­

nement, les syndicats et le peu­

ple tout entier sont responsa­

bles de leur création.

Que l’on cesse donc de nous 

payer à ne rien faire, sinon à 

priver nos femmes et nos en­

fants du nécessaire. Qu'on nous 

donne l’occasion de nous réinté­

grer dans notre groupe social.

Nous avons chacun une place 

dans l’économie du pays. Nous 

la revendiquons, c’est notre 

droit.


Merci à tous ceux qui ont ré­

pondu à “l'Appel aux Chô­

meurs".

Marcel Dedier

8315, 24e avenue,

Montreal 38

If 

faudrait 

une enquête

Honorable Paul Gérin-Lajoie 

Ministre de la Jeunesse 

Hôtel du Gouvernement 

Québec

Honorable Ministre,



Nous nous interrogeons depuis 

plus d’un mois sur l’attitude que 

prendra le gouvernement, et r\ / 

, i .


plus précisément l'honorable VOÎTe meCl0Cin VOUS Dâf S*.

se lui-me- " 

ru

Peut plus malsaine pour des 



milliers d'écoliers, et parfaite­

ment injuste pour des centaines 

de professeurs ? Nous faudra-t- 

)1 plutôt user des “grands 

moyens” pour obtenir JUSTI­

CE, bon gré, mauvais gré ?



Les Educateurs indignés

I-«* rérpll

Monsieur le Rédacteur,

Bravo pour les Gaspésiens, et 

bravo a St-Jean et aux Scouts. 

Bravo a tous ceux qui ont le 

courage de se réveiller et d aller 

de l’avant.

La commence s bouger et ça 

bouge dans toute la province. 

Einie, la moutonnerie. La con­

fédération veut nous faire dis­

paraître; nous voulons le fran­

çais partout et pas d'autres 

langues; que ceux qui veulent 

vivre avec nous apprennent 

notre langue.

Mes cher* compatriotes, 

soyez fiers, si l’on vous traite de 

fanatiques; c'est justement ce 

qui nous manquait. C'est pour 

cela que l'on nous rit au nez 

depuis la regrettable confédéra­

tion.

J aimerais que quelqu’un me 



donne l'adresse des groupes 

séparatistes : écrire à 7471— 

19e ave, St-Michel, tél. RA. 7- 

7050.


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