Thba pdg 2015 Ardèche, Commune d’Issanlas
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- Bu sahifa navigatsiya:
- Temporaire Total général (Km)
- Gazon amphibie à Petite douve et jonc bulbeux
- Végétation des rivières oligotrophes acidiphiles
- Priairies humides et mégaphorbiaie montagnarde à Cirse des marais et Renoncule à feuilles dAconit
- Bois de bouleaux à sphaigne
- Tremblants à Carex rostrata
- Tourbières hautes à peu près naturelles
- Prairies de fauche
- Landes sub-atlantiques à Genêt et Callune
- Landes à genêt à balai
- Végétation flottant librement
- Prairies à joncs rudes et pelouses humides à nard
- Milieux très humides ou « narceux »
- Tourbières boisées et boisement marécageux
- Evolution historique de la zone détude
0,73 2,2 0,81 22,48 Type d' écoulement 13,37 42% 5,56 17% Bon
Moyen Mauvais
Inconnu Les écoulements peuvent être caractérisés de différentes manières, le tableau s sur le terrain, celles-ci ne sont pas exhaustives et nécessiteron Une partie des écoulements de type cours d'eau et ruisseaux ont été appréciés à partir de différents ermettant de juger de leur bon état. Cet état a été apprécié en prenant en compte la qualité physique: état des berges, intégrité morphologique, le colmatage...; la diversité des habitats et les plantes aquatiques observées. La moitié du linéaire du réseau hydrographique est ainsi en bon état. Seul 20% du linéaire est jugé dégradé et qualifié de moyen à mauvais. L'état le plus mauvais correspond en général à des de cours d'eau ou ruisseaux dont la morphologie a été impactée comme le recalibrage d'une portion de cours d'eau voir le détournement de celui
écoulements sur la zone d’étude Les données hydrologiques et physico-chimiques Des prises de débit à l'étiage ont été effectuées de manière empirique (seau ou flotteur) afin d'avoir une première idée des apports des différents émissaires. Ils ont été réalisés le 19 octobre 2013 à la période des plus basses eaux de Ceci nous donne un premier aperçu et nécessitera d'être affiné dans le temps Des mesures de conductivité, pH et température ont également été effe Sans surprise, la conductivité est faible avec des valeurs <à 80 µS.cm -1 , sauf pour le rejet sous le village atteint des valeurs d'environ 400 µS.cm -1 . (Un projet d'unité de traitement est prévu pour remédier à ce rejet d'eaux usées. Notons que celui-ci est toutefois un peu dilué car des eaux de sources s'y rejettent également.) Le pH indique des eaux plutôt acides et les températures sont fraiches. Des sondes de température seront installées et permettront d'avoir une idée plus précise de la variabilité 28
Temporaire Total général (Km) 9,49
31,94 0,07
0,07 0,29
1,06 1,92
0,67 3,13
0,08 0,08
0,13 0,38
11,59 37,81 Km Type d' écoulement Les écoulements peuvent être caractérisés de différentes manières, le tableau suivant synthétise les ci ne sont pas exhaustives et nécessiteront d'être affinées dans Une partie des écoulements de type cours d'eau et ruisseaux ont été appréciés à partir de différents ermettant de juger de leur bon état. Cet état a été apprécié en prenant en compte la qualité le colmatage...; la diversité des habitats et les au hydrographique est ainsi en bon état. Seul 20% du linéaire est jugé dégradé et qualifié de moyen à mauvais. L'état le plus mauvais correspond en général à des portions récemment ou anciennement comme le recalibrage d'une portion de cours d'eau voir le détournement de celui-ci. Caractérisation de l’état des écoulements sur la zone d’étude chimiques s de manière empirique (seau ou flotteur) afin d'avoir Ils ont été réalisés le 19 octobre 2013 à la période des plus basses eaux de l'année en question. dans le temps. Des mesures de conductivité, pH et température ont également été effectuées sur les mêmes points. , sauf pour le rejet sous le village . (Un projet d'unité de traitement est prévu pour remédier ci est toutefois un peu dilué car des eaux de sources s'y es et les températures sont fraiches. Des sondes de température seront installées et permettront d'avoir une idée plus précise de la variabilité 29
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12% 15% 2% 8% 9% 1% Proportion des grands types d'habitats sur la zone d'études Boisement pins et plantations Pelouses et landes Prairies humides Tourbières boisées et boisement marécageux Tourbières, tremblants et bas-marais Pâturage et prairies de fauche Milieux aquatiques et végétations associées
A l'échelle de la zone d'étude, les grands type d'habitats se répartissent ainsi:
de boisements spontanés de pins sylvestre. Globalement, les milieux humides tout type confondu représentent environ un tiers de la surface de la zone d'étude.
La zone d'étude présente une grande diversité d'habitats dont 16 habitats d'intérêt communautaire, ce qui met en évidence la richesse du milieu. La majeure partie des habitats remarquables se trouvent dans les narces, autrement dit les zones humides. Toutefois, en terme de surface, les habitats de prairies de fauche peu fertilisées, les pelouses à nard ainsi que la lande à genêt purgatif sont plus importants. 31
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Intitulé Habitats Code Corine Code Natura 2000 Statut Natura2000 Intitulé N2000 Gazon amphibie à Petite douve et jonc bulbeux 22,31
3130 IC Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation du Littorelletea uniflorae et/ou du Isoëto-nanojuncetea Végétation des rivières oligotrophes acidiphiles 24,41
3260-1 IC Rivières des étages planitiaires à montagnard avec végétation du Ranunculion fluitantis et du callitricho-batrachion Priairies humides et mégaphorbiaie montagnarde à Cirse des marais et Renoncule à feuilles d'Aconit 37 6430-2 IC Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnard à alpin
37,31
6410 IC Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux (Molinion caeruleae) Bois de bouleaux à sphaigne 44.A1
91DO PR Tourbières boisées Bois tourbeux de pins silvestre 44.A2
91DO PR Tourbières boisées Marais de transition à laiche à bec, sphaigne et trêfle d'eau 54.5
7140 IC Tourbières de transition et tremblantes Tremblants à Carex rostrata 54.53
7140 IC Tourbières de transition et tremblantes Radeaux à Menyanthes et Comaret 54.59
7140 IC Tourbières de transition et tremblantes Tourbières hautes à peu près naturelles 51,11
7110 PR Tourbières hautes actives Tourbière dégradée à molinie 51,2
7120 IC Tourbières hautes dégradées encore susceptibles de régénération naturelle Prairies de fauche 38,3
6520 IC Prairies de fauche de montagne Pelouses à nard 35,1
6230 PR Formations herbeuses à Nardus, riches en espèces, sur substrats silicieux des zones montagnardes Landes sub-atlantiques à Genêt et Callune 31,22
4030 IC Landes montagnardes à Calluna et Genista Landes à genêt purgatif 31,842
5120 IC Formations montagnardes à Cytisus purgans Landes à genêt à balai 31,841
Clairières forestières: ourlets à Framboisier et epilobes en épi 31,87
Bois de pins sylvestre 42,57
Plantations de conifères 83,31
Pâturages à Cynosurus-Centaurea 38,112
Eaux douces 22,1
Végétation flottant librement 22,41
Prairies à canche cespiteuse 37,213
Priairies à renoué bistorte 37,215
Prairies à jonc filiforme 37,216
Prairies à jonc diffus 37,217
Prairies à jonc acutiflore 37,22
Pature à grand joncs 37,241
Prairies à joncs rudes et pelouses humides à nard 37,32
Saussaies marécageuses 44,922
Bois de bouleaux 41-b
Cariçaies à Carex rostrata 53,2141
Zone de sources 54,11
Tourbières basses à Carex nigra, C, canescens et C, echinata 54,422
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• Description des principaux habitats Les habitats ont été regroupés par grand type afin d'en donner une description plus compréhensible. Milieux aquatiques et végétations associées
24.41 Végétation des rivières oligotrophes acidiphiles 24.11 Ruisselets 22.11 Eaux libres oligotrophes 22.31 Gazon amphibie à petite douve et jonc bulbeux 22.41
Végétation flottant librement 53.4
Roselière basse à Glycérie flottante 37
Prairies humides et mégaphorbiaie montagnarde à Cirse des marais et Renoncule à feuilles d'Aconit
Dans ce groupe, on retrouve les habitats liées aux eaux courantes et aux eaux stagnantes, avec une immersion des eaux qui peut être temporaire d'où des habitats qui differeront. Etant situé sur la tête de bassin versant de la Langougnole, le réseau hydrographique est constitué de ruisseaux et cours d’eau qui relève selon la typolgie de ILLIES ET BOTOSANEANU du Crenon et de l’épirhitron, ou encore de la zone à truite selon la typologie de HUET. Autrement dit, nous sommes en présence de cours d’eau de faible largeur, à température fraiche et bien oxygénée avec une pente plus ou moins prononcée et se caractérisant par des espèces piscicoles et d’invertébrés d’eaux froides, comme la truite.
On retrouve des herbiers des eaux stagnantes ou peu courantes dominés par le potamot à feuilles de Renouée, Potamogeton polygonifolius. Ce type d’habitat est notamment présent dans les bras annexes de la Langougnole ou des ruisseaux à une profondeur faible. Cet habitat est peu répandu et occupe de faibles surfaces. Dans les eaux courantes, en revanche on a le développement d'un autre type d'habitat avec la présence de la Renoncule, Ranunculus fluitantis et de callitriche. Sur la Langougnole, cet habitat se caractérise aussi par la présence ponctuelle mais régulière du Rubanier émergé. Dans les zones les moins courantes de la Langougnole et des ruisseaux, ainsi que les eaux stagnantes, on peut voir des roselières basses à Glycérie flottante de manière relativement fréquente. Sur des secteurs où les habitats subissent une immersion temporaire, on observera le développement de ce que l'on appelle un gazon amphibie avec la présence du jonc bulbeux.
Enfin, la mégaphorbiaie se caractérise par le développement de hautes herbes avec notamment la présence de la renoncule à feuille d'aconit qui est caractéristique de cette formation. Cet habitat se trouvera le long de la Langougnole et des ruisseaux sur des secteurs qui ne présentent pas d'activités tels que le pâturage.
54.11
Zones de sources 53.2141 Cariçaie à Carex rostrata
Ces habitats ont pour point commun de révéler une humidité très importante, autrement dit ces habitats se caractérisent par la présence de plantes telles que le Carex rostrata ou la montie des sources qui ont besoin d'avoir les pieds dans l'eau. On trouvera en espèces compagnes l'épilobe des marais ou encore la potentille des marais.
54.5 Tourbière de transition 54.59
Radeaux à Menyanthes et Comaret 54.53
Tremblant à Carex rostrata
Dans ce groupe, l'hygrometrie est aussi très importante, les sols sont gorgés d'eaux et peuvent être tremblants. Ces végétations occupent une position intermédiaire entre les végétations aquatiques et les végétations terrestres (hauts-marais et bas-marais) colonisant les dépressions eneau notamment. Les plantes caractéristiques sont le trêfle d'eau, le Comaret et la Laîche en ampoules avec souvent la présence de sphaignes.
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51.1 Tourbière haute active 51.2 Tourbière dégradée à Molinie 54.4 Bas marais à laîches
La tourbière haute active se caractérise par la présence de buttes de sphaignes caractéristiques qui peuvent être colonisées par la Callune (Caluna vulgaris), la potentille tourmentée (Potentilla erecta), ou encore la linaigrette vaginée (Eriophorum vaginatum). On trouvera également le polytric commun ou la molinie bleue ainsi que des Carex. Cet habitat se forme en présence d'un sol gorgé d'eau. Lorsque celui-ci connait de profondes modifications par un asséchement par exemple, on se retrouve en présence d'un habitat peu diversifié dont la dominance des touradons de molinie est caractéristique.
Parmi les espèces caractéristiques du bas-marais on retrouve les petits carex du type Carex curta, Carex echinata et Carex nigra, le jonc acutiflore (Juncus acutiflorus), le jonc filiforme (Juncus filiformis), la pédiculaire des marais (Pedicularis palustris), le rossolis à feuilles rondes (Drosera rotundifolia), la parnassie des marais (Parnassia palustris) et diverses sphaignes (Spagnum sp.)… Cet habitat se rencontre dans des dépressions où il peut y avoir présence de buttes de spaignes. Cette formation est relativement répandu au sein des tourbières et zones humides de la zone d'étude, toutefois cela ne recouvre jamais de grandes surfaces.
Tourbières boisées et boisement marécageux
44.922 Saussaie marécageuse 44.A2 Bois tourbeux de Pins sylvestre 44.A1 Bois de Bouleaux à spaignes
Dans ce groupe se trouve les boisements humides. La saussaie marécageuse est une formation arbustive dont l'espèce caractéristique est le saule à oreillettes, Salix aurita. cette formation de faible surface sur le site se trouve en général en bordure ou dans les bas- marais et tourbières. L'autre formation, qui ici a été distinguée en 2 catégories correspond à des boisements qui se sont développés sur des zones tourbeuses, gorgées d'eau correspondant à des tourbières ou des bas-marais acides. Dans un cas, la formation est dominée par le pin silvestre et dans l'autre cas, qui est plus rare, par le bouleau. Les sphaignes, la molinie ou encore les carex constituent les espèces les plus répandues en sous-bois. Ces milieux, bien qu'ils représentent une faible surface à l'échelle de la zone d'étude sont en progression compte tenu de la fermeture des milieux qui s'opère par l'abandon des pratiques de pâturage notamment.
Plusieurs types de prairies humides peuvent être distingués sur le site. Ces prairies sont composées de plantes variées hygrophiles ou mésohygrophiles.
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37.31 Prairies à molinie 37.3 2 Nardaie humide à sélin des pyrénées et jonc raide 37.213 Prairie humide à Canche cespiteuse 37.215 Prairie humide à Renouée bistorte 37.216 Prairie humide à Jonc filiforme 37.217 Prairie humide à Jonc diffus 37.22
Prairie humide à Jonc acutiflore 37.241 Pâture à grand joncs
prairies non fertilisées. Elles sont soumises à une fluctuation de l'eau saisonnière avec des périodes d'engorgement et d'assechement. La molinie, le jonc acutiflore, la laiche en étoile ou la laiche noire, ou encore la potentille dressée sont quelque-unes des espèces caractéristiques de cet habitat. Cet habitat apparait peu présent mais il peut avoir été sous estimé car assimilé au bas-marais où la distinction n'apparait pas toujours évidente..
La nardaie humide est bien représentée sur le site et se présente sous l'aspect d'une pelouse rase marqué par la présence du nard raide. Le jonc rude mais également la gentiane pneumonanthe, la fétuque ovine ou encore la pédiculaire des bois peuvent être vus dans ce type d'habitat. Celui-ci se développera dans des conditions moyennement humides.
Les autres prairies humides se caractérise par la dominance d'une espèce comme la canche cespiteuse ou encore le jonc diffus, la renouée bistorte et ont en point commun de présenter des sols plus riches en nutriments que les prairies à molinie ou les nardaies humides. Ce sont en général des prairies qui sont pâturées et dont les pratiques peuvent favoriser ou non la dominance d'une espèce comme le jonc diffus. Leur diversité n'est en général pas très élévée.
Parmi les autres milieux naturels on trouve : Les pelouses et landes
31.22 Landes sub-atlantiques à Genêt et Callune 31.841 Lande à genêt à balais 31.842 Lande à genêt purgatif 35.1 Pelouse à Nard raide Il s’agit de formations basses dominées par le genêt à balais (Cytisus scoparius), le genêt purgatif ou encore la callune dans laquelle on retrouve également quelques espèces comme Epilobium angustifolium, Rubus idaeus et Cytisus scoparius. Ces mêmes formations sont souvent en contact avec les pelouses à nard raide qui sont des formations basses xérophiles ou mésophiles se développant sur substrat acide, non fertilisés donc pluôt oligotrophe. Dans cette formation, on peut distinguer différents types de pelouses selon le cortège des espèces présentes reflétant les caractéristiques du milieu: absence ou présence de pâturage par exemple, puis l'acidité plus ou moins grande du substrat. Les espèces caractéristiques que l'on peut citer sont les suivantes: nard raide, oeillet à delta, la véronique officinale, la brize intermédiaire appelée également amourette, le thym faux-pouliot, le genêt ailé...
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38.3 Prairie de fauche Il s'agit de prairies en général très fleuries et colorées. Elles sont en général peu fertilisées et se développe en situation mésophile à mésohygrophile. Le maintien de la diversité floristique de ces prairies est dépendant du maintien de pratiques agricoles extensives, une fertilisation excessive diminue la diversité floristique au profit de graminées. La fauche peut être accompagnée ou non d’un pâturage de printemps ou de regain à l’automne sur le territoire. Ces prairies se composent d'espèces montagnardes comme le Meum athamanticum (Cistre ou fenouil de montagne), Viola lutea ainsi que d'espèces prairiales telle que Trisetum flavescens, Arrhenatherum elatius, Tragopogon pratensis, Sanguisorba officinalis (...) et l'absence d'espèces oligotrophes (Hieracium pilosella, Polygala div. sp., Thymus div. sp.). Sur le territoire, l'ensemble des secteurs fauchés ne correspondent pas toujours à des prairies de fauche telle qu'elles viennent d'être définies mais à de la nardaie mésohygrophile.
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Les extraits de cartes anciennes ci-dessous font bien apparaitre La Langougnole. Toutefois, sur la carte de Cassini, un affluent apparait avec une source au niveau de Rieuclar. Il s'agit vraisemblablement d'une erreur de lecture puisqu'il s'agirait d'un ruisseau qui s'écoule dans l'autre sens et qui conflue vers Saint Cirgues avec le Vernaison. Le relief est apparent et gagne en précision avec l'extrait de carte de l'Etat-major où l'on distingue bien les secteurs de la plaine d'Issanlas, Rougier, ou encore des Narces et des Vestides.
Extrait de la carte de Cassini (XVIII° et de la carte de l'Etat-Major (XIX) Source: Géoportail
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La carte page précédente qui met en parallèle les photos aériennes de la zone d'étude en 1956 et 2011, soit à 55 ans d'intervalle, appelle diverses observations:
- on observe une progression importante des boisements sous forme de plantations de conifères qui est bien visible au sud et à l'est des Vestides, ainsi qu'au sud-ouest au niveau du lieu-dit Péreyres par exemple. Ceci est à mettre en lien avec la politique du Fond Forestier National subventionnant les plantations après la seconde guerre mondiale.
- Cette progression des boisements s'est aussi effectuée de manière spontanée avec comme essence principale le Pin sylvestre. Les principaux secteurs sont à la fois les zones humides d'une manière générale comme les Vestides, Les Narces, les secteurs de part et d'autre du pont de la Langougnole au niveau de la D117, mais également du côté du secteur de Rougier ou encore le long de la Langougnole dans la plaine sous le village, puis sont concernées par cette progression les parcelles qui se sont retrouvées enclavées dans des secteurs boisés comme à l'est des Narces. Cette progression du Pin sylvestre trouve différentes origines dont la principale est la modification des pratiques agricoles ainsi que la déprise agricole, le mitage parcellaire, ainsi que certaines pratiques telle que le décapage pour l'extraction de tourbes ou l'assèchement qui ont également favorisé cette essence en certains endroits.
- La lande bien que présente dans les années 50 sur des secteurs à l'est des Vestides par exemple présente une dynamique positive et a augmenté sa surface de recouvrement progressivement, sans que l'on assiste toutefois à une progression comparable à celle des boisements.
- Le réseau hydrographique, bien que sa lecture ne soit pas toujours évidente compte tenu de la lisibilité des photos aériennes anciennes, plusieurs constats peuvent être faits:
Globalement, la Langougnole et ses affluents n'ont pas subi de profondes métamorphoses quant à leur tracé, ou encore leur morphologie. Autrement dit, il n'y a pas eu de profonds changements quant aux apports qu'ils soient solides (transport sédimentaire) ou liquide, de nature a en modifier le fonctionnement et le tracé. Ces changements auraient pu intervenir si l'érosion du bassin versant s'était trouvé d'un seul coup plus importante ou totalement absente, par mise à nu de sols ou boisement complètement à l'inverse, ou encore par captage et détournement des sources et ruisseaux, ou encore drainage intensif et recalibrage.
maitrise d'une partie des écoulements, en général superficiel et les modifications de tracé qui ont pu être apportées ponctuellement, que ce soit hier ou aujourd'hui. A l'échelle de la zone d'étude, ces modifications ne sont pas de nature à avoir modifié profondément la fonctionnalité du haut bassin versant de la Langougnole et de ses zones humides. Toutefois ces aménagements, selon leur nature, ont pu avoir ou ont un impact non négligeable sur la fonctionnalité de l'hydrosystème (cours d'eau et zones humides) à une échelle plus réduite. Ces aménagements dont il est question sont les suivants:
- l'ancien canal d'amenée du Moulin de Bargès. Son tracé est encore bien visible par endroit mais tend à se combler.
- le réseau de béalières. Si certaines sont encore en eau et jouent donc un rôle, beaucoup ne le sont plus à cause de l'abandon des pratiques.
- les rigoles ou drains de faibles profondeurs (en général 30 cm) sont une pratique ancienne et toujours d'actualités visant à ressuyer les sols notamment pour permettre la fauche.
- des drains plus importants, des détournements de ruisseaux ou des reprofilages ont eu lieu ponctuellement et sont à mettre en lien avec une activité passée de décapage et d'extractions de tourbes (Les Narces amont), ou encore lors d'aménagement tel que la réfection de la D177 ou le ruisseau des Narces sur sa partie aval a été détournée le long de la route alors qu'il passait dessous initialement, ou encore par rapport à l'activité agricole et forestière afin de drainer ou diminuer l'emprise de zones humides pour la fauche, le pâturage ou encore des plantations.
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