Thème: Les types de composer les mots nouveaux


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Thème: Les types de composer les mots nouveaux.

Plan:


  1. Introduction…………………………………………..……………2

  2. Partie principale:

  1. Saisir les nuances des mots………………………………..………….4

1.a. Racine………………………………………………….…………….4

1.b. Suffixe………………………………………………….…………....6

1.c. Préfixe…………………………………………………….………....9


  1. Formation des noms composés……………………….....……….15

2.a. Noms composés d'au moins un nom commun…….………………..15

2.b.  Les différents mots formant des noms composés………………….19

2.c. Les noms composés…………………………………………..…….22


  1. Conclusion……………………………………..………..……..…25

INTRODUCTION.

En grammaire du français, un mot composé est un ensemble de mots formant une unité syntaxique et sémantique.

Le mot composé doit être soigneusement distingué du syntagme avec lequel parfois, il peut être confondu. Certains grammairiens ont du mot composé une conception restrictive, réservant ce concept aux seuls mots dont les constituants sont reliés par des traits d'union. Le mot constitue l'unité syntaxique de base, l'élément terminal et indivisible de la syntaxe, qui ne va jamais en deçà. Cette unité est facile à repérer et à circonscrire du seul point de vue de l'orthographe, puisque sur le papier, un mot est (théoriquement) délimité par des espaces (des blancs) ou des signes de ponctuation. Mais cette facilité n'est qu'apparente. En outre, à l'oral, et dans le domaine des rapports syntaxiques, de véritables difficultés peuvent surgir.

En effet, dans certains cas, un mot écrit peut correspondre à plusieurs mots d'un point de vue syntaxique (par exemple, l'article contracté « du » correspond grammaticalement à la préposition « de » combinée à l'article « le »). Dans d'autres cas, c'est l'inverse, plusieurs mots écrits, peuvent correspondre à un seul mot d'un point de vue syntaxique (par exemple, « tout à fait » est un adverbe, donc, une seule unité, s'écrivant pourtant en trois mots). La limite syntaxique du mot, on le voit, n'est qu'imparfaitement indiquée par l'écrit.

En résumé, lorsqu'il y a coïncidence entre l'écrit et la grammaire, on dit qu'on a affaire à un mot simple. Lorsqu'il n'y a pas coïncidence (c'est-à-dire qu'il s'agit, soit d'un mot écrit contenant plusieurs unités syntaxiques, soit de plusieurs mots écrits constituant une seule unité syntaxique), on dit qu'on a affaire à un mot composé.

Sur le papier, un composé peut prendre diverses formes. Selon le type de lien réunissant (ou séparant) ses constituants, on distinguera donc :

le composé unifié, dont les éléments sont soudés, agglutinés (par exemple, un « portemanteau ») ;

le composé à apostrophe, dont les éléments sont séparés par une ou plusieurs apostrophes (par exemple, « aujourd'hui ») ;

le composé à trait d'union, dont les éléments sont séparés par un ou plusieurs traits d'union (par exemple, un « après-midi ») ;

le composé détaché, dont les éléments sont séparés par au moins un espace (par exemple, des « pommes de terre »).

Certains composés combinent ces divers moyens (par exemple, le « qu'en-dira-t-on », « est-ce que », « au-dessus de », « jusqu'à ce que », « à vau-l'eau »...), mais du moment qu'une unité comprend au moins un espace, elle doit être analysée comme un composé détaché.

L'espace (le blanc), l'apostrophe et le trait d'union, sont des séparateurs, et non des signes de ponctuation.

Certains mots adoptent la forme composée pour des raisons lexicales (on peut donc les trouver dans le dictionnaire), d'autres au contraire, pour des raisons flexionnelles. En conséquence, les composés lexicaux et les composés flexionnels doivent être étudiés de façon distincte.


SAISIR LES NUANCES DES MOTS

La présente leçon explique comment la connaissance des principes de formation des mots permet d’étendre sa maîtrise du vocabulaire et des nuances de sens des mots.vElle s’inscrit dans un ensemble qui montre comment l’observation des différents aspects des mots permet au lecteur de les interpréter dans un texte avec précision et nuance. Ces aspects sont :

• les propriétés grammaticales

• les propriétés sémantiques .

Lire, ce n’est pas décoder chaque lettre pour en . un mot. Ce simple exercice ne permet pas le recul nécessaire à la construction du sens d’un texte. Un lecteur habile parcourt au contraire le texte à une certaine vitesse à la recherche des indices les plus significatifs. Il fixe en particulier le début, le milieu et la fin des mots parce que ces zones sont les plus riches d’information. Le repérage d’une racine permet de saisir d’emblée l’idée de base ; celui de préfixes, en début de mot, ou de suffixes à la fin, permet de saisir les modifications de sens qu’ils apportent. Par ailleurs, devant un texte spécialisé comprenant une terminologie savante, le recours à l’analyse des éléments qui forment les mots permet d’en décoder le sens.

1.a. RACINE

La racine indique le sens d’origine du mot ; elle est donnée dans un bon dictionnaire. Exemples :

• Le mot ordre (du latin ordo, ordinis) désigne, techniquement, le numéro du fil de trame d’un tissu ; il signifie le rang, la rangée, l’alignement dans la langue commune ; cette racine sert de base à la formation de mots dérivés tels désordre ou ordonnance.

• La racine temps permet de former notamment temporiser, temporairement, temporalité, intemporel.

• La racine orgueil amène des dérivations comme orgueilleux, s’enorgueillir.

• Le mot café est à l’origine de caféine, décaféiné.

Les mots formés à partir d’une même racine constituent une famille pouvant comprendre des verbes, des noms, des adjectifs, des adverbes.

Quelques racines savantes

Éléments Sens Exemples*

Anthropo être humain anthropologie, anthropomorphisme

Biblio livre bibliographie, bibliophile

chrono temps chronologie, chronomètre

démo peuple démocratie, démagogie

graphe écriture orthographe, graphisme

hétéro différent hétérogénéité, hétérogénèse

ortho droit orthographe, orthophonie

archie pouvoir monarchie, oligarchie

logie science psychologie, biologie

phile qui aime francophile, philosophie (ami de la sagesse)

phobe qui déteste francophobe, claustrophobe

vore qui se nourrit carnivore, herbivore

* Tous les mots de ce tableau sont formés par composition.

1.b. SUFFIXE

Le suffixe est un élément placé après la racine du mot pour en modifier le sens. Les suffixes permettent également de distinguer les différentes catégories grammaticales dans une même famille.

Exemples de modification de sens :

• romanesque s’applique à ce qui présente les caractères du roman, à une personne sentimentale, rêveuse ; romantique s’applique à une personne ou à une chose caractérisée par la sensibilité, l’exaltation, la rêverie ;

• compréhensif désigne celui qui comprend les autres tandis que compréhensible désigne le caractère de ce qui peut être compris ;

• critiquer désigne l’action de poser un jugement pour faire ressortir les qualités et les défauts alors que criticailler est péjoratif et veut dire blâmer sans raison.

Exemples de distinction de catégories grammaticales :

• dans le mot ordinal, le suffixe –al indique un adjectif ; dans le mot ordinateur, le suffixe –eur indique un nom ;

• romancier (nom), romancer (verbe), romanesque (adjectif) ;

• le suffixe –isme permet de distinguer les noms de courants de pensée (capitalisme, humanisme, existentialisme) des adjectifs ou des noms désignant les personnes qui partagent ces idées (capitaliste, humaniste, existentialiste).

Quelques suffixes pour former des noms

Noms d’agents

–aire (libraire)

–er, ère (maraîcher, maraîchère)

–eur, euse (vendeur, vendeuse)

–iste (machiniste)

–ien, ienne (gardien, gardienne)

–teur, trice (acteur, actrice)

Noms d’actions

–age (arpentage)

–aison (conjugaison)

–ation (exploration)

–ature (caricature)

–ment (soulèvement)

Noms d’états ou de qualités

–esse (tendresse)

–eur (chaleur)

–ie, –erie (folie, poudrerie)

–ise (maîtrise)

–isme (romantisme)

–ité (sensualité)

–ure (froidure)

–aille (épousailles, mangeaille)

Les suffixes se placent après le radical. Il existe des suffixes spécifiques aux classes grammaticales (noms, verbes, adjectifs, adverbes).



Voici la liste de quelques suffixes :


Quelques suffixes pour former des adjectifs

Suffixes Exemples

–able remarquable, détestable

–ais, aise montréalais, pakistanaise

–al, ale, aux national, capital, nationaux

–eux, euse amoureux, courageuse

–esque livresque, romanesque

–ible visible, audible

–ier, ière cachottier, princière

–if, ive tardif, excessive

–ique magique, romantique

–iste réaliste, opportuniste

1.c. PRÉFIXE

Les préfixes se placent avant le radical, ils ne changent pas la nature du mot mais en changent le sens. Ils peuvent exprimer le contraire : in-, dé-, mé-, a-.


– Ils situent dans l'espace ou le temps : in-, épi-, ex-, pré-, anté-, post-, circon-, péri-, ad-, para-, inter-.
– Ils expriment un haut ou un bas degré: super-, hyper-, sub-, hypo-. Ils indiquent l'accompagnement : con-, syn-.

Les suffixes se placent après le radical, ils peuvent modifier sa nature, un même suffixe peut avoir plusieurs sens. Il existe de nombreux suffixes.


– Suffixes d'action : -ement, -tion, -age, de qualité : -esse, -eur.
– Ils peuvent changer le niveau de langue : - ard, -asse, -ace, -âtre.
– Enfin il existe un suffixe pour former les adverbes : -ment.
Le préfixe est un élément qui s’ajoute avant la racine du mot pour en changer le sens. Exemples :

• Dans le mot désordre, le préfixe de- vient du latin dis- qui exprime l’idée de séparation.

• Dans le verbe apporter, le préfixe latin a- exprime l’idée de rapprochement (porter vers ce lieu), tandis que dans le verbe emporter, le préfixe em- exprime l’idée d’éloignement (porter hors de ce lieu).

Les préfixes se placent avant le radical. Voici la liste des principaux préfixes :



Préfixes permettant de former des antonymes parce qu'ils sont négatifs ou signifient «  contraire » :

Préfixes permettant de situer dans l'espace ou le temps :



Préfixes exprimant l'augmentation ou la diminution :





Préfixes divers :

Quelques préfixes pour former toutes les catégories de mots

Préfixes Sens Exemples

a, an négation amorphe, analphabète

a, ac, ad, af, ap, etc. Rapprochement apporter, amener

ante avant antériorité, antécédent

anti contre antithèse, antidote

di, dif, dis séparation différent, discriminer

extra en dehors de extraordinaire, extrapoler

in dans insérer, inculper

in, il, im, ir négation inhabituel, inextinguible

inter entre international, interpréter

pré, pro en avant proposer, prédisposé

sub en dessous subordonné, substitut

trans au-delà transporter, transposer

Deux procédés concourent à la formation de mots nouveaux : la dérivation et la composition.

On peut créer des mots par composition en associant des mots courants. Pour former des mots savants caractéristiques des textes de haut niveau, notamment scientifiques ou techniques, on associe des racines d’origines grecque ou latine.

Exemples :

• Le mot arc-en-ciel est formé de mots courants.

• Le terme polysémie est formé des éléments grecs polus (nombreux) et semaînen (signe) ; la polysémie est donc la propriété de certains mots d’avoir plusieurs sens possibles, au contraire de la monosémie dont l’élément mono signifie « unique », comme dans monoparental.

La dérivation consiste à ajouter à une racine un suffixe ou un préfixe ou les deux.

Ainsi, dans l’exemple qui suit, le lecteur, qui reconnaît les préfixes et les suffixes ajoutés

aux racines des deux mots absents des dictionnaires de plus de dix ans, les comprendra

sans difficulté : L’antimondialisation a remobilisé les environnementalistes. De même, le lecteur qui appliquera ses connaissances de la dérivation à certains mots qui se ressemblent – on dit qu’ils sont paronymes – les distinguera en observant attentivement les éléments qui les constituent.

Exemple :

On distinguera par le préfixe biographie (bio = vie) et bibliographie (biblio = livre) ; on distinguera par le suffixe amnésie (perte de mémoire) et amnistie (annulation d’infractions) ; on distinguera par leurs racines arborer (racine arbre) et abhorrer (racine horreur).

Le processus de la formation des mots est bien mis en évidence dans un dictionnaire analogique, qui réunit les mots par familles ; connaître un membre de la famille d’un mot et les mécanismes de la formation des mots a un effet multiplicateur : on peut deviner le sens des autres mots de la famille.

L’objectif du lecteur qui s’arrête pour observer la formation des mots, est de construire les idées avec justesse, précision et nuance. Cet aspect de la lecture analytique, qui vise à clarifier un texte (voir la leçon 1 de Analyser le texte), est un préalable essentiel si l’on doit effectuer sur celui-ci un travail de réflexion, de discussion ou si l’on veut porter un jugement critique.

Dans tous les cas, le lecteur doit en premier lieu tenir compte des informations dont il dispose dans le texte lui-même, soit pour déduire de celles-ci le sens du mot, soit pour s’assurer de choisir le sens qui convient au contexte.

L’étude de la formation des mots est particulièrement importante dans le cas des textes descriptifs ou explicatifs des domaines philosophique, technique et scientifique :

dans le cas des mots courants, il est intéressant d’observer les préfixes et les suffixes qui permettent de discriminer des paronymes ou de distinguer des catégories grammaticales ;

• dans le cas des mots rares ou savants, et lorsque les notions présentées



  1. FORMATION DES NOMS COMPOSES.

2.a. Noms composés d'au moins un nom commun.

Les noms composés sont formés de mots appartenant à des catégories grammaticales différentes : nom, verbe, adjectif qualificatif, adverbe, préposition et même des mots empruntés à des langues étrangères.

Il est important de savoir reconnaître la catégorie grammaticale de ces mots pour bien accorder un nom composé. En effet, un adverbe ou une préposition, par exemple, resteront toujours invariables.

De plus, une bonne analyse grammaticale d'un nom composé permet de mieux comprendre son sens et de l'accorder correctement.

Enfin, quelle que soit sa composition, un nom composé appartient à la catégorie grammaticale des noms (masculins ou féminins).

Cas le plus fréquent. D'une manière générale, seuls le nom ou l'adjectif qualificatif s'accordent dans un nom composé comme ils s'accordent lorsqu'ils sont employés seuls. Il existe cependant des exceptions liées au sens.

Accord selon la composition du nom. Noms composés d'au moins un nom commun

 Nom + nom


Les deux noms prennent la marque du pluriel.
Ex : un chou-fleur / des choux-fleurs,
un wagon-citerne / des wagons-citernes.

Attention !


Lorsqu'on peut placer une préposition sous-entendue entre les deux noms, seul le premier s'accorde.
Ex. : un timbre-poste / des timbres-poste (des timbres pour la poste).

Enfin, lorsque le premier nom ne peut être employé seul, il ne s'accorde pas.


Ex. : un électro-aimant / des électro-aimants.

 Nom + préposition + nom


Seul le premier nom s'accorde.
Ex. : une patte-d'oie / des pattes-d'oie,
un arc-en-ciel / des arcs-en-ciel.

Exceptions :


un pot-au-feu / des pot-au-feu,
un tête-à-tête / des tête-à-tête.

 Préposition ou adverbe + nom


Les adverbes et les prépositions sont des mots invariables. Le nom qui suit s'accorde ou ne s'accorde pas selon le sens.
Ex. : une arrière-pensée / des arrière-pensées,
un après-dîner / des après-dîners,
un après-midi / des après-midi. (invariable)

 Verbe + nom


Employé dans un nom composé, le verbe ne s'accorde pas. Le nom qui suit prend ou ne prend pas la marque du pluriel selon le sens.
Ex. : un porte-bonheur / des porte-bonheur (des objets qui apportent le bonheur),
un porte-parapluie / des porte-parapluies (des objets qui peuvent contenir plusieurs parapluies).

Attention !


Dans les noms composés avec « garde », il faut distinguer :
– le nom « garde » au sens de « gardien » qui, en tant que nom, s'accorde.
Ex. : un garde-chasse / des gardes-chasses.
– le verbe « garde » (« garder ») qui ne s'accorde pas.
Ex. : un garde-meuble / des garde-meubles.

 Adjectif + nom ou nom + adjectif


Les deux mots s'accordent.
Ex. : un laurier-rose / des lauriers-roses,
un marteau-piqueur / des marteaux-piqueurs.

Attention !


– « demi » et « semi », placés devant un nom, sont invariables.
Ex. : une demi-journée / des demi-journées.
– traditionnellement, « grand » ne se met pas au pluriel devant un nom féminin. Aujourd'hui, il est toléré de l'accorder.
Ex. : une grand-mère / des grand-mères ou grands-mères.

B  Adjectif + adjectif


Les deux adjectifs qualificatifs prennent la marque du pluriel.
Ex : un sourd-muet / des sourds-muets.

On trouve quelques exceptions, sans doute liées au sens :


un nouveau-né / des nouveau-nés,
un haut-parleur / des haut-parleurs.

 Verbe + verbe


Les deux verbes à l'infinitifs qui composent le nom sont utilisés comme noms communs et restent singulier.
Ex : un laisser-passer / des laisser-passer.

Noms composés de mots étrangers

Il peut s'agir de mots issus du latin (ex : des post-scriptum), de l'anglais (ex : des pull-over). Ils restent invariables car ils appartiennent à une autre langue que le français.
Cependant il est toléré d'ajouter la marque du pluriel français à certains mots d'origine anglaise, d'usage courant.
Ex : un week-end / des week-ends,
un pull-over / des pull-overs.

L'essentiel

Les noms composés sont faits de mots appartenant à des catégories grammaticales différentes. Le pluriel de ces noms dépend donc de leur composition.
Les mots qui sont variables quand ils sont utilisés seuls (nom, adjectif) le sont aussi dans un nom composé. Il existe des exceptions liées au sens.
Les prépositions et les adverbes restent toujours invariables.

Les noms composés sont souvent formés d'un nom et d'un autre mot (adjectif, verbe, adverbe ou nom).


Il existe aussi des noms composés formés de deux adjectifs, de deux verbes ou d'autres mots.

La formation des noms composés par juxtaposition de mots

Les noms composés sont des noms formés par réunion de plusieurs mots.

Ces différents mots peuvent être soudés.


Exemples : Un bonhomme (un « bon homme », à l'origine) ; un portefeuille
        (l'objet qui « porte les feuilles »).

Dans la plupart des noms composés, les mots sont reliés par des traits d'union.


Exemples : Un avant-centre (qui est placé au centre et à l'avant) ;
        un casse-cou (qui prend des risques et va se casser le cou).

Les différents mots sont parfois reliés par des prépositions.


Exemples : Un passage à niveau (lieu où la route coupe la voie ferrée
        au même niveau) ; une pomme de terre.

Dans certains cas, il y a simplement un espace entre les mots.


Exemples : Un compte rendu (rapport qui rend compte de ce qui s'est dit
        ou de ce qui a été vu).

Remarque : Le nom compte rendu (ou compte-rendu) accepte deux orthographes : avec ou sans trait d'union.

2.b.  Les différents mots formant des noms composés

Les noms composés peuvent être formés de deux noms.


Exemples : Un wagon-lit (train qui propose des lits dans les wagons) ;
        un radio-taxi (taxi que l'on peut faire venir par l'intermédiaire
        de sa radio).

De nombreux noms composés sont formés par un verbe et un nom.


Exemples : Une garde-malade (qui s'occupe, garde un ou une malade) ;
        un taille-crayon.

D'autres noms composés sont formés d'un adjectif et d'un nom.


Exemples : Un grand-père ; un rouge-gorge.

Il existe de nombreuses autres associations : un adverbe et un nom (un sous-titre), une préposition et un nom (un en-cas), deux adjectifs (un sourd-muet), deux verbes (un garde-manger), un adverbe et un adjectif (tout-puissant)

Il existe deux sortes de mots composés : les adjectifs et les noms composés.
Dans un mot composé, il y a toujours au moins deux éléments : le premier, invariable, sert à déterminer et à préciser le sens du second, qui est l'élément principal.

1. Les adjectifs composés

Dans un adjectif composé, le premier élément détermine le second.

Le deuxième mot peut être :


– un nom terminé par le suffixe –ed ;
Ex. : She has fair hair : she is a fair-haired woman.
        Elle a les cheveux blonds.

– un adjectif ;


Ex. : She is wearing a navy-blue skirt.
        Elle porte une jupe bleu marine.

– un verbe au participe présent ;


Ex. : This story breaks my heart : this is a heart-breaking story.
        Cette histoire me fend le c?ur. C'est une histoire à fendre le         cur.

– un verbe au participe passé ;


Ex. : A pie made at home :a home-made pie.
        Une tarte maison.

Le trait d'union est plus souvent utilisé pour les adjectifs composés que pour les noms composés.

2. Les noms composés

Comme pour les adjectifs composés, le premier élément détermine le sens du second et prend une valeur adjectivale. Le premier élément est toujours singulier.

Attention !
Il existe des noms singuliers qui ont une terminaison en –s.
Ex. : a mathematics teacher.

Dans la plupart des cas, le premier élément est un nom.


Ex. : a race-car (une voiture de course).

Le premier élément peut également être :


– un pronom personnel
Ex. : a she-monkey (une gueunon).

– un adjectif


Ex. : a grand-mother (une grand-mère).

– un verbe


Ex. : a tug boat (un remorqueur).

– un adverbe


Ex. : an early riser (une personne matinale).

– un génitif


Ex. : a watering-can (un arrosoir).

Il est de plus en plus difficile de savoir s'il faut utiliser un trait d'union ou pas.


En anglais américain, le trait d'union est en train de disparaître.

En anglais britannique, on l'utilise :


– quand le premier élément a une terminaison verbale ;
Ex. : a living-room (une salle de séjour).

– quand le premier élément est long ;


Ex. : a pencil-sharpener (un taille-crayon).

– quand le premier élément n'est pas un nom ;


Ex. : a he-goat (un bouc).

– quand le " premier élément " comporte lui-même plusieurs éléments.


Ex. : a daddy-long-legs.
        (un grand moustique, communément appelé cousin.)

2.c. Les noms composés

Objectif
Cette fiche permet de mieux comprendre la formation et l'emploi des noms composés.

Les noms composés sont en général constitués de deux éléments.


L'élément placé en seconde position est le plus souvent un nom ; il constitue l'élément déterminant dans la relation de sens qui existe entre les termes.

Les noms composés de deux éléments

a. Rôle et accord du premier élément

Le premier élément, qui précise le sens du second, est considéré comme un adjectif.


Ex. : a horse-race, une course de chevaux ;
        a racehorse, un cheval de course.

Le premier élément est traduit en second et apporte tout son sens au groupe de mots.


Ex. : a goal-keeper, un gardien de but.

Il ne prend normalement pas la marque du pluriel.


Ex. : an apple-pie, two apple-pies ;
        une tourte aux pommes, deux tourtes aux pommes.

Une catégorie fait cependant exception à la règle : les noms qui n'ont pas de singulier.


Ex. : a clothes-hanger, un cintre ;
        a goods-train, un train de marchandises ;
        a savings-bank, une caisse d'épargne ;
        a physics teacher, un professeur de physique.

Cas où le premier élément est man, gentleman ou woman

Lorsque le premier élément est man, gentleman ou woman, les deux mots prennent la marque du pluriel.
Ex. : a manservant, two menservants ;
        un domestique, deux domestiques.

        a woman driver, two women drivers ;


        une automobiliste, deux automobilistes.

Cas où le second élément est une postposition

Si le second élément est une postposition, c'est le premier terme qui prend la marque du pluriel quand il a la terminaison d'un nom.
Ex. : a passer-by, two passers-by ;
        un passant, deux passants.

Un seul mot fait cependant exception à la règle : grown-up.


On a ainsi : a grown-up, two grown-ups ;
                  un adulte, deux adultes.

2. Les noms composés de plus de deux éléments

Si le mot composé est formé de plus de deux éléments, c'est le nom le plus important qui prend la marque du pluriel.
Ex. : a mother-in-law, two mothers-in-law ;
        une belle-mère, deux belles-mères.

Attention !


Si aucun des éléments formant le nom composé n'est un nom, c'est le dernier élément qui prend la marque du pluriel.
Ex. : a merry-go-round, two merry-go-rounds ;
        un manège, deux manèges.

L'essentiel

L'anglais utilise fréquemment des noms composés.

Ex. : a taxi driver, un chauffeur de taxi ;


        a bus driver, un chauffeur de bus ;
        a chain smoker, un fumeur invétéré ;
        a football player, un joueur de football.

CONCLUSION



La question du mot composé, autrement dit de la composition du mot à mot interroge donc plus largement (ou au plus près) les possibilités diassociativité entre les mots, donc pose le problème de la combinatoire du mot et rejoint les définitions actuelles de la notion de collocation (Tutin 2004, Hausmann 1999), qui siappuie sur lihypothèse que rien dans la combinatoire stèrèotypèe du mot ne relève du hasard des rencontres fortuites : il est en effet contre-productif (comme nous avons essayé de le montrer briêvement) de proposer dans un cadre didactique une pratique du sens qui siappuie sur une mèthode de liordre montrè, fondée sur une approche reprèsentationnelle du mot pris comme signe, qui en occulte bien díautres. Seule lianalyse un profil combinatoire (Blumenthal 2006), soutenue par une rèflexion sur les rapports entre morphosyntaxe et micro- et mèsosèmantique (Rastier) des morphémes composant líidentité sèmantique du mot, pourra rèpondre la question du déplacement des sêmes et ainsi rendre compte de sa valeur dènominative. C’est seulement en situant la problèmatique du mot composè sous cet angle qu’il est permis de considèrer le phènomêne la fois èconomique, problèmatique et dimension heuristique. Si les mots composès sont apprèhendès comme des zones de localitè morphosyntaxiques qui dèfinissent des contraintes et des conditions díaccueil pour les parcours interprètatifs , et si le sens rèsulte d’une interprètation, alors, pour en rendre compte, il convient de d’ècrire les contraintes linguistiques sur les parcours, en faisant èmerger le problème sous forme de questionnement. Les caractères linguistiquement pertinents et perceptivement saillants des mots ètudiès dépendront dés lors des stratégies et des tactiques d’interprètation que devra dèvelopper l’élève pour mieux les considèrer comme une partition de formes et de fonds sèmantiques agenées par des sèquences diactes productifs et interprètatifs. C’est en effet l’hermèneutique critique des sciences didactiques qu’il revient de problèmatiser les conditions d’interprètation sèmantiques : en pointant ce qui rend le phènomêne de la composition problèmatique, c’est-à-dire en montrant les cas de figures qui font dèfaut l’interprètation sèmantique linèaire. Si le mot a un contexte qui est celui du fil des mots, la question de la modification syntagmatique des mots composès 27 doit être posèe. La distinction opèrèe par les auteurs de manuels entre mot simple et mot composé s’appuie sur une dèfinition morphosyntaxique qui dècerne le label simplicité en fonction de critêres qui relèvent d’un dècoupage de la chacune syntagmatique en mots, qui ne dèpend aucunement de conditions hermèneutiques. L’enseignement actuel de la composition s’appuie ainsi sur un modèle concatènatoire de formes de mots, selon lequel les mots composès sont formés de deux mots associès entre eux sans mentionner ni la nature de cette relation ni l’ordre d’apparition des termes.


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