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partage la vie des Indiens Emberas et Waunanas, au cœur de la jungle


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3-курс мажмуа бахорги семестр 22-23


partage la vie des Indiens Emberas et Waunanas, au cœur de la jungle 
panaméenne.Expérience humaine, culturelle et mystique d’une valeur 
irremplaçable, cette aventure contribue à forges un autre homme, un autre écrivain, 
apaisé, épanoui.Depuis il est à la recherche d’une cohérence, d’un équilibre 
philosophique.Car la rencontre avec l’histoire primitive du Mexique, celle 


d’avant l’engloutissement conquistador, le révulse.Il s’est rendu au cœur du pays, 
là où vivent encore les Huichols, a appris les langues locales, a découvert les textes 
sacrés.En 1977, il sera un des premiers Occidentaux à publier une traduction des 
Prophéties du Chilam Balam, ouvrage mythologique amérindiens .Devenu 
spécialiste du Michoacan (centre du Mexique), il présentera une thèse d’histoire 
sur ce sujet à l’Institut d’études Mexicaines Perpignan.Il enseignera ensuite à 
l’Université d’Albuerque (Etats-Unis). 
Dans la guerre (1970), il affirme son aversion contre toute pensée 
destructrice.L’apaisement viendra après les Géants(1973), après une recherche 
de style, de ton, de langage qui traduisait l’état de basculement permanent dans le 
monde comme dans son écriture, où il tente d’exprimer d’équilibre précaire entre 
beauté et cruauté.En quête d’harmonie, d’un équilibre de l’homme avec la nature, 
de l’homme avec lui-même, du magique et du réel, de la vie et de la mort, de 
l’invidu et de la société, il a tendance à voir des signes partout et ne cesse de lire
d’aller à la rencontre des pauvres gens qui remplissent les faits divers, à la 
rencontre de leurs maux et des mots: « Je suis assez itinérant, instable, pas très 
sûr de l’endroit où je veux habiter.Il faut que je me rallie à une identité et pour
moi cela passe par le langage écrit, par les livres que je la trouve, c’est ma 
patrie.C’est un territoire, la littérature , ce n’est pas abstrait , c’est fait des 
souvenirs avec ceux que l’on gagne à lire.C’est dans la pauvreté du livre que se 
trouve son devenir.C’ est ce qui est pauvre qui a le plus de chance d’ être 
préservé et de survivre.C’est là le secret de la littérature, c’est dans la recherche 
de la pauvrété c’est à dire le manque d’effet et le manque d’apparat ; en allant 
vers la verité. »
Si, après la publication des Géants, le propos de Le Clésio s’apaise dans la forme, 
il n’en conserve pas moins en secret un esprit de révolte et un rejet de la société 
occidentale.La quête de pureté et de vérité le conduit naturellement dans le 
monde de l’enfance ( Mondo et autres histoires, Lullaby, cœur brulé ) jusau’qu 
désert.En compagnie de safemmeJemia,il remonte la valée dela Saguia el Hamra 
dans le sud de Maroc, jusqu’aux sources ancestrales de la famille de Jemia (Gens 
des nuages). 
Le Clésio a publié plus de 40 livres, multipliant les recherches d’écriture : romans 
nouvelles,essais, traductions de mythologie indienne,biographies , livres pour
enfants, ainsi que, d’innombrables préfaces, articles etquelques contributions à des 
ouvrages collectifs.Que cesoit chez les Amerindiens du Mexique ou du Panama, 
ou chez les hommes du désert, Jean-Marie Gustave Le Clésio semble avoir atteint 
le but de sa quête.Une relation harmonieuse, épanouie et équilibrée au monde, tel 
est le secret de ces êtres.Il demeure un écrivain secret, nomade plus que voyageur, 
attiré par le désert er par les Indiens.Il est un des rares narrateur d’aujourd’ hui à 
savoir aborder les mythes de façon matérielle et physique. Tous ses personnages 
sont porteurs d’une éthique de vie où prime le respect du monde, des autres et de 
soi. Par la compréhension du monde qui l’entoure, il invite chaque lecteur à 
regarder en lui-même.Loin de toute mode, de toute vanité, sa parole est simple et 
naïve, comme celle d’un conteur.Elle prend le lecteur par la main et l’invite à 
plonger dans la paix, dans le rêve, dans la poésie, dans une sorte d’extase 


méditative.A l’écoute de ses voix silencieuses, sa littérature est une littérature
d’évasion et de recherche, celle d’un trésor caché, d’un temps circulaire, d’un 
bonheur conquis.Il embarque le lecteur d’un bout à l’autre du monde, d’un 
nomade à l’autre, d’un éxilé à l’autre, dans l’errance, le passage et la 
transmission.Le Clésio voyage fait voayger.Ses personnages se perdent dans les 
villes, nous parlent de la mort, de la peur, de la solitude, de doux rêves de 
l’enfance, de l’amour, de la liberté, des désillusions, de la vie adulte, et du 
désir.Mais il n’est pas un rêveur, c’est un homme libre, un écrivain qui dénonce, 
qui combat, qui provoque.En bon nomade, il n’est jamais là où on l’attend, et son 
œuvre reste inclassable. 
Son écriture est d’une simplicité trompeuse, élégante, raffiné, chargée de sens, 
de couleurs, de chaleur, de beauté, d’émotions.Le style et la poésie de Le Clésio 
sont riches d’une subtilité qu’on ne saurait qualifier.Il y a quelque chose d’unique 
et de calme celé dans ses récits.Des phrases limpides, denses, superbes, où la 
poésie ne vient pas au secours du roman pour en maquiller les imprécisions et les 
faiblesses :elle naît de la prose elle-même.Ses récits forment une mosaïque de 
genres littéraires où se croisent poésie, mythologie et paraboles et de phrases 
itératives restituant un texte musical à la manière d’un refrain. 
Brillant architecte de l’histoire intime et universelle, l’humaniste Le Clésio a un 
rythme lent empreint de tendresse,de nostalgie, de scepticisme, signant ainsi des 
contes initiatiques, voire des romans d’apprentissage pour adultes.Comme Lalla 
(Désert), il a la lumière du désert dans les yeux et le sang des guerriers du Rio de 
Oro dans les veines, traquant une beauté originelle que notre civilisation a perdue 
mais dont certains ont su conserver le souvenir malgré le developpement de la 
modernité.Il cherche donc inlassablement les signes du malheur et сeux de la paix 
au cœur même de la vie, avec le soleil et la terre, l’énigme des origines et de 
l’avenir, la mémoire et l’oubli, pour nous chanter un hymne à la beauté que l’on 
retrouve dans toute son œuvre. 
Le Clézio conte la vie des derniers hommes libres avec des mots qui 
vibrent, éclatent, illuminent, touchent un monde à la fois immobile et fragile. 
« J’aimerais croire à l’amour comme à une valeur individuelle, seule capable de 
mettre en échec les systèmes de prédation et les tyrannies collectives ! » 
En 1980, Le Clézio fut le premier à recevoir le prix Paul Morand, pour la totalité 
de son œuvre.En 1994,il fut élu le plus grand écrivain vivant de la langue 
française.En 1997, le Clézio reçoit Prix Puterbaugh, pour l’ensemble de son œuvre 
et Prix de la Principauté de Monaco pour La fête chantéе.Depuis Le Clézio a 
publié huit romans les plus récents sont Ourania et Raga (2005) ; approche du 
continent invisible – Peuple de l’eau 2006 et Ballaciner 2007. 
Il vit « à cheval entre le Nouveau-Mexique, à la frontière des Etats-Unis et 
du Mexique , et Nice, à la frontière de la France et de l’Italie, donc dans les 
lisières, entre les mondes... » 
Questions d’autocontrôle : 
1 . De quoi s’agit il dans le premier roman de Le Clézio qu’il a écrit pendant


sept ans? 
2.Combien de livres publie t-il Le Clészo pendant sa vie ? 
3.Donnez la définition au style de Le Clézio ? 

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