З a Manue l de français Pour les étudiants des écoles supérieures Fransuz tili darsligi


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Manuel de francais-Турниёзов Ў.Т.

Vingt - cinquième leçon



sujet: La vie des paysans du Massif Central
grammaire: Concordance des temps de l’Indicatif.



La vie des paysans du Massif Central


Duré à la tâche, toujours de bonne humeur, Sidonie faisait l’étonnement d’Irène. Le matin, c’est elle qui se levait la première dès avant le jour. Elle ouvrait les portes, allait chercher un fagot de bois sec sous le hangar, allumait le feu dans la grande cheminée.
Dès que son bois flambait, il fallait courir à la fontaine prendre son seau d’eau, remplir la grosse marmite, la soulever à deux bras pour l’accrocher à la crémaillère. Entre-temps, les hommes s’étaient levés. Pendant qu’ils faisaient la tournée des étables, Sidonie tout en balayant sa cuisine s’occupait de leur faire le café. Après quoi, elle allait ouvrir les bêtes, donner le grain aux poules, l’herbe aux lapins et s’en revenait préparer la soupe pour les chiens.
Elle n’avait pas toujours le temps de faire sa toilette avant le déjeuner du matin, car il lui fallait encore laver la vaisselle du soir, aérer les chambres, faire les lits … . Les hommes s’asseyaient autour de la grande table de cuisine et se contentaient de poser sur la toile cirée un pot de vin et la tourte de pain.
“Qu’est-ce que tu nous donnes aujourd’hui?” Elle faisait l’inspection des placards, et tâchait de les satisfaire. Lorsqu’ils partaient aux champs, il lui restait toujours quelque chose à faire … . Elle allait les réjoindre aussitôt que possible et n’avait pas besoin qu’on lui donne du travail. Hormis la charrue, elle maniait tous les outils et plus souvent encore usait ses mains à arracher les herbes, attacher les vignes ou faire des fagots. Elle les quittait avant midi pour préparer la soupe et le repas. Elle mettait le couvert, desservait la table, lavait la vaisselle, occupait quelquefois l’heure de la sieste à faire sécher son linge.
L’après-midi, cela recommençait et le soir, elle se couchait la dernière. C’était ainsi toute l’année car même les jours de pluie ou l’hiver, Sidonie avait toujours de l’ouvrage en retard, que ce soit une étable à nettoyer ou le pantalon de son homme à rapiécer. Ses loisirs étaient ceux du samedi matin; elle les passait au marché pour vendre quelques douzaines d’oeufs ou un panier de fruits.
A la saison, elle aimait courir les bois pour ramasser les cepes, elle en faisait ensuite des conserves ou les vendait à la ville.
Quelquefois, le dimanche, alors que, les hommes, après un bon repas, étaient partis pour la chasse, elle s’asseyait enfin devant la porte. Elle bavardait un peu avec une voisine ou tricotait pour son Milou qui allait être un soldat, un beau chandail de laine.
Sidonie avait accueilli avec joie l’arrivée d’Irène et de Louis, car leur présence constituait une rupture avec tout ce que sa vie pouvait avoir de monotone. Louis lui apportait du bois, de l’eau et la faisait rire aux larmes en esseyant de parler le patois. Irène l’aidait à la vaisselle, mettait le couvert aux heures de repas et apportait tant de soin à faire le ménage de sa chambre qu’on ne la reconnaissait plus.
“Nous n’allons plus y coucher”, disait la paysanne car elle et Roger leur avaient abandonné la seule pièce convenable pour s’en aller dormir au-dessus de la cuisine, dans un local qui servait à la fois de chambre et de grenier.



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