Musique indienne
Musique d'un sous-continent composé de l'Inde, du Pakistan, du Bangladesh, du Népal et du Sri Lanka. Malgré les différences linguistiques ou religieuses, un même genre de musique se retrouve par delà les frontières politiques.
En Occcident, on connaît les musique indienne sous sa forme savante, les râgas et dans ses genres plus légers, comme la musique de film. On connaît moins, le domaine folklorique, chaque région ayant son propre style et ses propres instruments. Par exemple, le bhangra
Râga Le râga ou râgam en tamoul — terme sanskrit signifiant attirance, couleur ou passion— est un cadre mélodique (à ne pas confondre avec les notions de gamme ou de mode, même s'il y a une certaine affinité avec celles-ci) utilisé dans la musique classique indienne. Les râgas sont fondés sur les théories védiques concernant le son et la musique. Chaque râga est lié à un sentiment, une saison, un moment du jour.
Chaque râga a une phrase musicale qui indique la manière dont il faut l'interpréter, par l'ordre précis de ses notes. Chaque râga a une phrase musicale qui indique la manière dont il faut l'interpréter, par l'ordre précis de ses notes. Les musiciens composent alors, en les intégrants, de courts refrains, et en déclinent toutes les variations possibles, grâce, entre autres, aux cycles rythmiques. La notion de rythme est très évoluée et sans doute la plus savante du monde. Les rythmes (tàla) sont toujours complexes (à 16, 14, 12, 10, 8, 7 ou 6 temps pour les plus courants) et à l'intérieur de chaque temps des subdivisions, des contretemps, des battements placés légèrement avant ou après le temps permettent des arabesques d'une extrême subtilité.
Alors qu'en Occident le rythme est surtout une mesure et un battement, en Inde, il s'agit plutôt d'un cycle. Alors qu'en Occident le rythme est surtout une mesure et un battement, en Inde, il s'agit plutôt d'un cycle. Le tâla est un cycle rythmique, élément essentiel des musiques classiques indiennes. Le tâla est composé de matras, qui sont des unités rythmiques (ou temps). Chaque tâla possède une structure propre, organisée par temps plus ou moins forts et faibles, le premier temps (appelé sam) étant le plus important.
Viennent ensuite le/ ou les “tali”, et le/ou les “khali” qui se caractérisent par la présence ou l'absence de clappement de mains. Le temps vide que “l'on offre aux dieux” permet aux musiciens de se repérer dans ce cycle long, permettant ainsi la préparation des improvisations et des compositions démarrant autour du sam. Viennent ensuite le/ ou les “tali”, et le/ou les “khali” qui se caractérisent par la présence ou l'absence de clappement de mains. Le temps vide que “l'on offre aux dieux” permet aux musiciens de se repérer dans ce cycle long, permettant ainsi la préparation des improvisations et des compositions démarrant autour du sam. On peut donc avoir des tâlas qui ont le même nombre de temps mais pas la même structure.
Le sam n'est pas seulement le premier temps, c'est aussi le moment où les instrumentistes se rejoignent après des variations ou improvisations. C'est donc un signal très fort de ralliement. Le sam n'est pas seulement le premier temps, c'est aussi le moment où les instrumentistes se rejoignent après des variations ou improvisations. C'est donc un signal très fort de ralliement. Il faut se représenter le tâla comme un mode rythmique, avec la manière de s'en servir, infiniment plus riche que les rythmes occidentaux. http://nidish.unblog.fr/2008/04/17/la-musique-des-dieux/
Écoute - Ravi Shankar - Raga Rangeela Piloo http://www.youtube.com/watch?v=LzN2gUGYUGc - Raga Shivranjani on Bansuri (Indian Bamboo Flute) http://www.youtube.com/watch?v=7QuDEx3_Ygo
Bollywood Musique de film. Bollywood est le nom donné à l'industrie cinématographique indienne basée à Mumbai (Bombay) et dont les films sont réalisés en hindî (et en ourdou). Composante la plus populaire du cinéma indien, le plus important au monde en nombre de films tournés Les films sont exportés dans le monde entier Le terme ne désigne pas un lieu mais un genre cinématographique.
suite Les films, tournés en hindi, s'apparentent au genre du film musical, voire de la comédie musicale, et comportent généralement plusieurs clips musicaux, chantés et dansés, dont l'un est particulièrement soigné et osé . Cette musique a ses compositeurs attitrés et est un mélange de musique indienne et occidentale Elle est totalement liées au scénario Elle est toujours préenregistrée par des chanteurs de playback professionnels très prisés (tels Lata Mangeshkar, la reine des chansons bollywood)
suite Les acteurs (sauf exception notable tel Kishore Kumar) qui se doivent d'être de bons danseurs, peuvent se contenter de mimer le chant. Ce sont aussi des chanteurs professionnels qui font la postsynchronisation des voix en doublant parfois celle du héros ou de l'héroïne, mais on observe une nouvelle tendance avec des acteurs (qui doivent donc interpréter à deux reprises leurs rôles : pour la caméra, puis pour le micro) chantant eux-mêmes les parties chantées, comme Aamir Khan dans Ghulam
Écoute http://www.youtube.com/watch?v=UqMK01cCCQA
suite Les films ont parfois une bande-son enregistrée en live (synchronisée) sur le tournage, comme dans Lagaan. La bande originale du film est toujours réalisée et distribuée avant même le tournage du film, qui dépend d'ailleurs de son succès
Écoute MITAVA - LAGAAN http://www.youtube.com/watch?v=8wTxAFlbnJ0
Bhangra Le bhangra est un genre de musique qui s'est développée dans la communauté indienne et pakistanaise vivant au Royaume-Uni. C’est un style de danse provenant de la région du Panjâb. Elle est exécutée pour célébrer des occasions importantes telles que la moisson, les mariages etc. Typiquement accompagnée par des chants, elle a aussi comme caractéristique le battement du tambour dhol.
Suite La musique est couramment accompagnée de danse. Les paroles des chansons bhangra traitent de célébration, d'amour, de patriotisme, ou des problèmes sociaux actuels. Les arrangements traditionnels intègrent souvent des styles musicaux contemporains. Dans cette période, le bhangra a été influencé par le reggae, le raï, la techno, la house music, le rap, le ragga et la jungle
Suite Le joueur de tabla Talvin Singh produit un bhangra mêlé de dance, tandis que Apache Indian le mélange avec du raggamuffin. - Talvin Singh- Sway Of The Verses http://www.youtube.com/watch?v=mWo4t333ky4&feature=related
- Apache Indian - Boom Shakalaka!! http://www.youtube.com/watch?v=Moio5q_1b8o - Apache Indian - Chock There http://www.youtube.com/watch?v=iUK7MeLIcXA&feature=related
La musique instrumentale ou vocale est bien souvent liée à la danse en Inde, elle n'est en revanche guère liée au théâtre, contrairement aux autres musiques asiatiques de l'aire bouddhiste La musique indienne a une origine divine : selon la mythologie indienne, c'est par le son que le Dieu Brahmâ a créé l'univers.
L'origine de la musique classique indienne remonte aux temps védiques (avant J-C). Elle a toujours eu en Inde une double vocation : l'une destinée au temple et aux dieux, l'autre réservée au divertissement et aux démons La musique classique de l’Inde repose en grande partie sur l'improvisation (95%, dit Ravi Shankar), en ce sens qu'elle n'est pas jouée à partir d'une partition.
suite Cela ne signifie pas qu'on y joue n'importe quoi, il y a des règles très strictes sur la manière d'improviser ; les musiciens apprennent par cœur des passages entiers de telles ou telles mélodies ou structures mathématiques, afin de s'en servir à dessein.
Svara Les svara (ou swara) sont les notes de la musique indienne. Elles sont au nombre de sept et couvrent une octave. Leurs noms sont shadjamam, richabham, gandharam, madhyamam, panchamam, dhaivatam et nichadam. Collectivement, ces notes sont connues comme le sargam, le solfège indien.
Suite svara Dans le chant, elles deviennent Sa, Ri (dans la musique carnatique) ou Re (dans la musique hindoustanie), Ga, Ma, Pa, Da (carnatique) ou Dha (hindoustanie), et Ni. (« Sargam » est une abréviation de « Sa-R(i,e)-Ga-M(a) »). Ces notes correspondent approximativement aux notes occidentales suivantes : do, ré, mi, fa, sol, la et si, ou C, D, E, F, G, A & B.
Différents genres musicaux On retrouve aussi de la musique électro indienne Karsh Kale - Distance - Anglais aux origines indiennes, sa musique est issue du mouvement Indian Mix, lancé par le groupe Asian Dub Foundation, il séduit depuis pas mal de temps les américains.
http://www.youtube.com/watch?v=ilcJTwE5lw0
Jalebee cartel - daffodils Jalebee cartel - daffodils - Le groupe "Jalebee cartel" est constitué de trois DJ et deux musiciens. Avec leur musique électronique agrémentée d’instruments, ils tentent de se démarquer des groupes estampillés "Inde", de musique traditionnelle ou bollywood. Jalebee cartel compte conquérir un public international.
- Le groupe Jalebee – du nom d'une pâtisserie indienne très populaire - est né en 2002
- http://www.youtube.com/watch?v=_YV4lx6mtg4&feature=related
Musique moderne indienne Anoushka Shankar - Virtuose de l'instrument-roi de la musique hindoustani (le sitar), la jeune instrumentiste marche dans les pas de son illustre père Ravi Shankar
- Née à Londres en 1981, elle vit, à partir de ses 7 ans, une partie de l'année à New Delhi. Elle a neuf ans lorsque son père entreprend de l'initier au sitar. Elle sera son disciple, il sera son gourou, celui qui dans tradition de la musique classique indienne transmet son savoir par un enseignement rigoureux et long.
Suite Que pense-t-elle des démarches de fusion de son père, notamment dans l'album Tana Mana (1987) qui incorporait des sons de synthétiseur ? "Une expérience intéressante. Sans doute une manière un peu démodée maintenant d'utiliser le synthé, mais au bout du compte, un bel album."Vouée à la musique savante indienne, elle est une jeune fille urbaine et moderne.
Écoute - Ravi & Anoushka Shankar - Raga Anandi Kalyan http://www.youtube.com/watch?v=-KXk_8_8oLY - Ravi Shankar - Tana Mana! http://www.youtube.com/watch?v=Qh3P6fVEyZc
Musique moderne Balbir Bittu http://www.djpreet.net/dj/?p=Punjabi/Orignal/Balbir%20Bittu&option=com_zina&Itemid=53
Instruments indien La musique indienne est riche en instruments de musique. Outre la voix, considérée comme un instrument de musique à part entière, si bien que les paroles sont superflues, nous en connaissons trois groupes. 1- instruments à cordes 2- instruments à vent Instruments de percussions
Instruments à cordes 1) le DILRUBÂ est un instrument à archet dont la caisse de résonance est recouverte de peau. Ses nombreuses cordes de résonance lui confèrent une sonorité accrue. 2) La VÎNÂ du Nord, aussi appelée BÎNE, est le plus ancien des luths à frettes indiens. Elle est constituée d'un bambou, sous lequel sont fixés, à l'aide de tubes de métal, deux résonateurs sphériques faits de courges séchées. Elle a donné naissance au SITAR et au SAROD . La famille des VÎNÂ comprend plusieurs instruments comme la rudra vînâ ou le vînâ carnatique.
Suite - cordes 3) La VICHITRA VÎNÂ est une nînâ jouée sans frettes, au moyen d'une pièce de bois glissant sur les cordes. 4) Le SARODE est un instrument très ancien. De plus, il est le plus sonore et un des plus beaux instrument de l'Inde, constitué d'une caisse de résonance hémisphérique recouverte d'une plaque de métal très lisse qui sert de touche. Il possède quatre cordes mélodiques et de nombreuses cordes de résonance et se joue comme la VÎNÂ et le SITÂR, avec des onglets de fil d'acier.
Suite - cordes 5) La SÂRANGÎ, principal instrument à archet de l'Inde, est formée d'une caisse de résonance massive surmontée d'un large manche. Le chevalet repose sur une peau tendue. Trois ou quatre cordes en boyau se jouent avec un archet court en forme d'arc. Trente-cinq à quarante cordes de résonance en métal sont placées sous les cordes principales. 6) Le SANTOOR possède plus de cent cordes tendues sur un rectangle creux et frappé avec deux petits maillets faits de noix.
Suite - cordes 7) Le SITÂR est l'instrument le plus commun aujourd'hui et sa forme actuelle s'est fixée vers le XVIIIème siècle. Il est constitué d'une boîte de résonance hémisphérique montée sur un très long manche sur lequel sont fixées, dans des glissières, des touches mobiles. Les cordes se jouent avec un plectre tenu entre le pouce et l'index ou avec un onglet en métal. 8) Le SURBAHÂR est un grand sitâr dont la caisse est à fond plat et a été créé au début du XIXème siècle. Le son est grave et plus riche que celui du sitâr.
Suite - cordes 9) Le SURASHRINGÂR est muni de huit cordes et se joue avec un plectre sur des cordes en métal. Un certain nombre de cordes sympathiques sont placées sous les autres. Il est constitué d'une caisse plus allongée que celle du sitâr, et est formé d'un double résonateur hémisphérique. Il est aujourd'hui devenu rare. 10) La TÂNPÛRÂ est la base inévitable de l'accompagnement du chant indien, ainsi que de certains instruments. Il est formé d'une caisse de résonance hémisphérique et d’un long manche portant à son extrémité 4 chevilles. Sa forme est similaire au sitâr, mais il n'a pas de touches.
Suite – cordes 11) Le VIOLON a été introduit en Inde il y a près de 450 ans et a vite été adopté par les musiciens Indiens. La vînâ la sârangî la tânpûrâ
Instruments à vent 1) Les FLÛTES sont représentées en grand nombre : traversières ou droites, petites ou grandes, avec ou sans embouchures, en bambou, en cuivre ou encore en argent. Le tout est réparti en trois sous-groupes : - la MURALÎ est la flûte traversière classique de l'Inde, faite d'un tuyau de bambou percé de six trous, - le VAMSHA est droite, faite d'un bambou ouvert aux deux bouts. Parfois très long et au son grave, -le BANSURI est un flageolet de bambou à embouchure de sifflet. Il est de petite taille et percé de six trous.
Suite - vent 2) Le SHENAÏ ou hautbois de l'Inde est de belle sonorité, apprécié pour la délicatesse de ses nuances. Constitué d'une mbouchure, d'un corps de bois percé de trous, le tout allant en s'évasant il se termine par un pavillon de cuivre.
Percussions
Suite - percussions 2) La PAKHAWAJ est l'équivalent du mridangam, mais le côté droite est accordé sur la tonique. 3) Les TABLAS accompagnent la musique chantée ou jouée. Ils sont composés de deux petits tambours dont celui de droite est accordé sur la dominante ou la sous-dominante et celui de gauche sur la tonique.
Suite - percussions Dholak: C'est un petit tambour (membranophone à deux peaux) en tonneau, couché. D'un diamètre de 15 à 30 cm, il est en bois de tun ou de manguier. Les peaux sont maintenues coincées par des cercles de fer qui eux-mêmes sont tendus par des cordes qui entourent l'instrument en les reliant entre eux. À chaque croisement de cordes, il y a une bague en métal qui peut glisser afin de retendre les peaux ou les accorder. Il n'y a pas de pastille noire, comme sur le mridang.
Suite - percussions Dohol: Le – Dohol ou encore doli est un tambour à deux peaux, joué avec les mains et avec une baguette dans le Caucase et notamment en Arménie, en Géorgie, au Kurdistan, en Afghanistan, en Iran, au Pakistan, au Népal et en Inde.
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