Paris est la capitale de la France


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Paris


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Paris est la capitale de la France. Elle se situe au cœur d'un vaste bassin sédimentaire aux sols fertiles et au climat tempéré, le bassin parisien, sur une boucle de la Seine, entre les confluents de celle-ci avec la Marne et l'Oise. Ses habitants s’appellent les Parisiens. Paris est également le chef-lieu de la région Île-de-France et l'unique commune française qui est en même temps un département. Commune centrale de la Métropole du Grand Paris, créée en 2016, elle est divisée en arrondissements, comme les villes de Lyon et de Marseille, au nombre de vingt. L’État y dispose de prérogatives particulières exercées par le préfet de police de Paris.
Ville la plus peuplée de France, elle est troisième parmi les aires urbaines européennes derrière Moscou et Istanbul et la 29e plus peuplée du monde. Paris compte 2,22 millions d'habitants au 1er janvier 2014. L'agglomération parisienne s’est largement développée au cours du XXe siècle, rassemblant 10,66 millions d'habitants au 1er janvier 2014, et son aire urbaine (l'agglomération et la couronne périurbaine) comptait 12,48 millions d'habitants.
La position de Lutèce, sur une île permettant le franchissement du grand fleuve navigable qu'est la Seine par une voie reliant le Nord et le Sud des Gaules, en fait dès l'Antiquité une cité importante, capitale des Parisii, puis lieu de séjour d'un empereur romain. Sa position au centre du territoire contrôlé par les rois Francs la fait choisir comme capitale de la France à la place de Tournai. Située au cœur d'un territoire agricole fertile avec un climat humide et doux, Paris devient une des principales villes de France au cours du Xe siècle, avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale ; au cours du XIIe siècle, avec l'Université de Paris, la cité devient un des premiers foyers en Europe pour l’enseignement et les arts. Le pouvoir royal se fixant dans cette ville, son importance économique et politique ne cesse de croître. Ainsi, au début du XIVe siècle, Paris est l'une des villes les plus importantes du monde chrétien. Au XVIIe siècle, elle est la capitale de la principale puissance politique européenne, au XVIIIe siècle l'un des plus grands centres culturels de l’Europe et au XIXe siècle la capitale des arts et des plaisirs. Paris joue donc un rôle culturel, politique et économique majeur dans l’histoire de l'Europe et du monde occidental au cours du IIe millénaire.
Symbole de la culture française, abritant de nombreux monuments, la ville, surnommée la Ville Lumière, attire en 2013 près de 32 millions de visiteurs par an ce qui en fait une des capitales les plus visitées au monde. Paris occupe également une place prépondérante dans le milieu de la mode et du luxe. La capitale française n'est jumelée qu'avec une seule autre ville, Rome, ce qui est valable dans l'autre sens, avec ce slogan : « Seul Paris est digne de Rome, seule Rome est digne de Paris ». Paris sera, par ailleurs, en 2024 la deuxième ville avec Londres à avoir accueilli trois fois les Jeux olympiques après ceux de 1900 et ceux de 1924.
La ville est, avec sa banlieue, la capitale économique et commerciale de la France, ainsi que sa première place financière et boursière. La région parisienne, avec un produit intérieur brut (PIB) de 649 milliards d'euros en 2014, est un acteur économique européen majeur. L'Île-de-France est l'une des région les plus riche d'Europe avec un PIB par habitant de 52 900 € en 2014. Paris est le siège de plusieurs organisations internationales comme l'UNESCO ou l'OCDE. Elle est la première région européenne par le PIB régional, devant la Rhénanie du Nord-Westphalie (627 milliards) et le Grand Londres (509 milliards).
La densité de ses réseaux ferroviaire, autoroutier et de ses structures aéroportuaires en font un point de convergence pour les transports nationaux et internationaux. Cette situation résulte d’une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices des monarchies et des républiques, qui donnent un rôle considérable à la capitale dans le pays et tendent à y concentrer les institutions. Depuis les années 1960, les politiques gouvernementales oscillent toutefois entre déconcentration et décentralisation. La macrocéphalie dont est atteinte la ville se concrétise par la convergence de la plupart des réseaux routiers et ferroviaires du pays en son centre et des écarts démographiques et économiques disproportionnés entre la capitale et la province : près de 19 % de la population française vit dans l'aire urbaine de Paris.
Au milieu du Bassin parisien, deux îles sur la Seine constituent le cœur historique de Paris : l'île Saint-Louis, la plus à l'est et l'île de la Cité, la plus à l'ouest . La ville s'étend de part et d'autre du fleuve, sur une superficie environ deux fois supérieure au nord, sur la rive droite, à celle au sud, sur la rive gauche.
Plusieurs reliefs composés de buttes-témoingypseuses forment de petites collines[s 1] : sur la rive droite, Montmartre (131 m), Belleville (128,5 m), Ménilmontant (108 m), les Buttes-Chaumont (103 m), Passy (71 m) et Chaillot (67 m) ; sur la rive gauche, Montparnasse (66 m), la Butte-aux-Cailles (63 m) et la Montagne Sainte-Geneviève (61 m). Paris intra-muros, délimitée de fait en 1844 par l'enceinte de Thiers, puis administrativement en 1860 par l'annexion de communes ou de leurs quartiers, est aujourd'hui séparée de ses communes limitrophes par une frontière artificielle[1], le boulevard périphérique, voie rapide urbaine de 35 km. Les accès routiers se font par les portes de Paris ou par les routes et autoroutes qui rejoignent cette rocade, dont la couverture progressive permet de mieux ouvrir Paris à son agglomération.
Au-delà de l'enceinte de Thiers, deux grands espaces boisés ont été aménagés par le baron Haussmann, préfet de la Seine de 1853 à 1870, sur des communes voisines, avant d'être rattachés à Paris en 1929 : à l'ouest, le Bois de Boulogne (846 hectares, 16e) et à l'est, le Bois de Vincennes (995 hectares, 12e), ce qui porte le périmètre de la ville à 54,74 km. Paris s'étend également sur l'héliport (15e arrondissement). Plus anecdotique, depuis 1864, la ville de Paris est propriétaire du domaine entourant les sources de la Seine[2], à 231 km de la ville.
La superficie de la ville de Paris est de[b 1] 105,40 km2 (113e rang des communes de France métropolitaine). Son périmètre en longeant le boulevard périphérique est de 35 km, sa longueur est-ouest de 18 km, et celle nord-sud de 9,5 km[3].
Son unité urbaine s'étend sur 2 845 km2 et rassemble 10 659 489 habitants en 2014, répartis dans 412 communes d'Île-de-France[b 2].
Le point zéro des routes de France est matérialisé par une dalle située devant Notre-Dame de Paris.

Vue sur Paris, au crépuscule, depuis la tour Montparnasse.


Hydrographie
Articles détaillés : Seine à Paris, Débit de la Seine à Paris, Bièvre, Canal Saint-Martin et Liste des ponts de Paris.
La Seine traverse la ville en formant un arc de cercle, y entrant par le sud-est pour en sortir au sud-ouest. Plus de trente ponts permettent de franchir le fleuve.

Le pont des Arts et le pont Neuf, deux des plus célèbres ponts de Paris.


La ville est également traversée par la Bièvre, aujourd'hui entièrement souterraine, qui arrive du sud, et par le canal Saint-Martin (4,5 kilomètres), inauguré en 1825. Il constitue la partie terminale du canal de l'Ourcq (108 kilomètres) et du canal Saint-Denis (6,6 kilomètres), ouvert en 1821, qui permet de rejoindre la Seine en aval en évitant la traversée de la ville. Il alimente le bassin de la Villette, passe en souterrain sous les boulevardsJules-Ferry et Richard-Lenoir et la place de la Bastille, traverse le port de l'Arsenal et rejoint la Seine en amont de l'île Saint-Louis[f 1].

Vue panoramique à 180 degrés de la Seine près du pont Saint-Michel (à gauche) et de Notre-Dame (à droite de l'image).


Autrefois, la Seine recevait encore dans Paris un autre affluent : le ruisseau de Ménilmontant qui traversait les faubourgs Saint-Martin et Saint-Denis, passait derrière la Grange-Batelière, continuait en traversant la Ville-l'Evêque et le Roule et se jetait dans la Seine au nord de la colline de Chaillot. À partir du XVIe siècle, il fut transformé en égout et devint le Grand Égout[4].
D'autres cours d'eau traversent ou ont traversé Paris, dont le ruisseau du Bac, la Bièvre, le ru des Orgueilleux, le canal de l'Ourcq, la darse du fond de Rouvray, le ruisseau de Gravelle, le ruisseau de Montreuil — également appelé ruisseau de la Pissotte —, le ruisseau de Saint-Germain, le canal Saint-Martin[5].
La ville a été marquée par de nombreuses inondations, dont les plus importantes[6] sont celles de 583, 842, 1206, 1280, 1325, 1407, 1499, 1616, 1658, 1663, 1719, 1733, 1740, 1764, 1799, 1802, 1836, 1844, 1876, 1910, 1920, 1924, 1945, 1955, 1986 et 2016.
Géologie et relief
Le Bassin parisien, constitué il y a 41 millions d'années, forme un grand ensemble de couches sédimentaires successives. C'est un bassin marin épicontinental reposant sur des massifs datant du paléozoïque, les Vosges, le Massif central et le Massif armoricain. Avec la formation des Alpes, le bassin se referme mais reste ouvert vers la Manche et l'océan Atlantique, préfigurant les futurs bassins fluviaux de la Loire et de la Seine. À la fin de l'Oligocène, le Bassin parisien devient continental[7].
En 1911, le géologue Paul Lemoine montre que le bassin est composé de strates disposées en cuvettes concentriques[8],[9], puis des études approfondies sur des données sismiques, des forages et des puits confirment les strates en cuvettes concentriques, mais avec des objets complexes comme des failles. Les formations du relief parisien se situent dans les couches du Mésozoïque et du Paléogène (ère tertiaire) et ont été élaborées par l'érosion. La première strate datant de l'ère tertiaire est constituée d'alluvions de la Seine d'époque moderne. Les plus anciens dépôts sont des sables et des argiles datant de l'étage sparnacien présent dans le 16e arrondissement d'Auteuil au Trocadéro. Mais l'étage le plus connu est le Lutétien, riche en gypse et en calcaire[10].

Aperçu des carrières souterraines de Paris.


Le sous-sol parisien se caractérise par la présence de nombreuses carrières de calcaire, gypse et pierre meulière. Certaines ont été utilisées comme catacombes et forment l'ossuaire municipal, dont une partie est ouverte au public. Le calcaire a été exploité jusqu'au XIVe siècle sur la rive gauche, de la place d'Italie à Vaugirard, et son extraction s'est aujourd'hui déplacée vers l'Oise, à Saint-Maximin par exemple[11]. L'exploitation du gypse a été très active à Montmartre et Bagneux.
L'hydrogéologie est très influencée par l'urbanisation. La Bièvre, petit affluent de la Seine qui a modelé toute la rive gauche, a été couverte au XIXe siècle pour des raisons hygiéniques. De nombreuses nappes d'eau souterraines, présentes dans le sous-sol parisien, fournissent par forage de l'eau à la ville, comme celles d'Auteuil. La nappe albienne est la plus connue de la région parisienne et est exploitée à Paris depuis 1841 par le puits artésien de Grenelle[12].
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