Directeur de la publication
La Table des matières a pour objet de favoriser la création artis-
Download 373.82 Kb. Pdf ko'rish
|
- Bu sahifa navigatsiya:
- La fête de la Saint-Valérien qui sest déroulée les 3 et 4 septembre 2016 a été particulièrement réussie.
- Juju et Fan sont des figures de Journans depuis quatre décen- nies. Juju comme potier puis sculpteur dans le village et Fan se
- En 2015, s’inscrivant dans la continuité du soin particulier apporté aux archives depuis 1843
La Table des matières a pour objet de favoriser la création artis- tique et gastronomique. Après 3 ans de fonctionnement, l'asso- ciation a trouvé ses marques dans son atelier de Journans. Agenda 2017 : Calendrier des ateliers et stages sur Internet : www.latabledesmatieres.fr Portes ouvertes : 9 et 10 septembre 2017 mail : contact@latabledesmatieres.fr Contact : Marie-Thérèse Ballet Tél : 06 10 30 97 89
DOSSIER : 40 ans de la Saint-Valérien 26 DOSSIER
Les Amis de Saint-Valérien avaient voulu célébrer dignement le 40 e anniversaire de cette manifestation. La foule a pu admi- rer sur la place du village les décorations originales préparées pendant plusieurs semaines par des bénévoles, les tartes ont eu leur succès habituel, et dans la douce nuit de septembre, le bal, animé par Gro- bi, a attiré une nombreuse affluence. Le dimanche, les sonneurs d'Oyonnax ont fait retentir leurs cors de chasse à l'église Saint-Vincent pendant la messe puis dans le cadre champêtre de la source de la Reyssouze où l'association avait invité, comme les années précédentes, la popu- lation à prendre l'apéritif. Ce 40 e anniver- saire est l'occasion de rappeler les grandes étapes de l'histoire de notre association et de donner un aperçu de ses principales activités depuis quatre décennies. Histoire de la fête du village et de l'association des Amis de Saint-Valérien La fête de la Saint-Valérien était une fête villageoise traditionnelle qui se déroulait le premier dimanche de septembre. Après la messe célébrée à Saint-Vincent et le repas dominical pris au sein de chaque famille - dont le menu comportait la dé- gustation de tartes variées cuites au feu de bois dans les fours privés du village - la population se retrouvait sur la place du village. L'unique manège faisait la joie des enfants tandis que les jeunes et vieux du village et des environs pouvaient se livrer au plaisir de la danse sur le parquet du bal Gauthier. Mais l'exode rural, le chan- gement des modes de vie, ont entraîné la disparition de la fête au début des années 1976-2016 LA SAINT-VALÉRIEN SOUFFLE 40 BOUGIES
soixante. Il existait alors une association, les Amis de Saint-Valérien, qui avait été créée en 1967 pour financer les travaux de restauration de la chapelle de Saint-Valé- rien, mais cette structure était tombée en sommeil. En 1976, Jacques Toulemonde qui venait de s'installer dans la commune dont il deviendra l'année suivante le maire, entre en contact avec les membres de vieilles fa- milles de Journans désireuses de renouer avec les traditions, en particulier les trois sœurs nées Ballet (Marthe Ballet, Camille Constantin, Madelon Combet). On décide d'organiser à nouveau certaines fêtes traditionnelles (fête de la Saint-Valérien, Saint-Vincent). Un des buts recherchés est de permettre une meilleure connaissance réciproque entre les membres des anciennes familles de Journans et les nouveaux habitants du village dont le nombre est de plus en plus
important à partir de 1970 et de brasser les générations. L'association des Amis de Saint-Valérien est rénovée et dotée de nouveaux statuts en 1977. Elle déve- loppe ses activités dans les années 1980- 2000 sous les présidences de Dominique Macquart, Michèle Pastuglia, Sylvain Dérognat, Robert Pastuglia et à nouveau Michèle Pastuglia. L'association achète et aménage un local (la Chaumière) et se dote d'un équipement important (chapi- teaux, matériel de cuisine, vaisselle) indis- pensable à ses activités festives. Nous ne prendrons pas le risque de faire la liste des adhérents ou sympathisants, originaires de Journans et de Tossiat, tous bénévoles, qui n'ont pas ménagé leur peine pour la réussite des différentes manifestations qu'elle a organisées pendant ces quatres décennies. Nous oublierions certaines personnes qui pourraient s'en formaliser. Au début des années 2000, l'association connaît certaines difficultés suite au décès de certains membres très actifs (Robert Pastuglia, Guy Bourgeon, Pierre Gay), au vieillissement des autres bénévoles et a des relations devenues conflictuelles avec la municipalité de cette époque. Pendant une année, la fête de la Saint- Valérien n'a pas lieu au village. Cette in- terruption est de courte durée. Grâce à l'implication des nouvelles générations et notamment des membres de la nou- velle association regroupant les jeunes des communes de Journans et Tossiat, les Amis de Saint-Valérien sont repartis sur des bases solides sous la présidence de M. Pastuglia puis de Françoise Vernoux. Et le 40 e anniversaire de la fête a été, comme nous l'avons dit plus haut, une belle réussite. Il y a deux ou trois décennies, l'association avait choisi comme "logo" la scène de ven- danges figurant sur la girouette installée sur le toit du café-restaurant de la place du village. Cette girouette en métal, datant de la fin du XIXe siècle, avait été enlevée, il y a quelques années par ses propriétaires, Bruno et Maxime, lors des travaux de res- tauration du toit du "Petit Campagnard". Ces derniers l'ont offert à notre associa- tion en septembre 2016 à l'occasion du 40 e anniversaire de la Saint-Valérien. Qu'ils en soient encore une fois vivement remer- ciés ! La girouette sera restaurée par un homme de l'art et une copie sera installée sur le toit de notre local. Les fêtes organisées depuis 40 ans Depuis quatre décennies, notre associa- tion a joué un rôle important dans la vie de la commune en organisant plusieurs fêtes : la Saint-Valérien, la Saint-Vincent et, en partenariat avec d'autres associations, la Saint-Jean. Nous avons sélectionné pour les lecteurs de la Feuillette quelques photos de ces moments de convivialité que vous pouvez voir dans ces pages. Les autres activités Depuis 1976, le rôle de l'association ne s'est pas limité à l'organisation des fêtes. Elle est intervenue dans d'autres do- maines, allant de l'étude et de la restau- ration du patrimoine local au devoir de mémoire et à la solidarité. Voici une liste non exhaustive de ses différentes activités. • Restauration de la sculpture la Pietà de Chaly (avec la Sauvegarde Saint-Vincent), la quote-part de l'association dans les dé- penses liées à la restauration de la statue a été financée grâce à plusieurs ventes de pain à Journans et Tossiat. • Expositions à la bibliothèque : sur les jouets, l'histoire de l'école de Journans (1982), sur Auguste Dupuis sabotier à Jour- nans, sur la Libération (en 1994 avec inau- guration de la plaque dédiée à la mémoire de Bobby Gaillot, jeune résistant originaire du village assassiné par la Milice en 1944), sur la vie en Yakoutie (en Sibérie), une des régions les plus froides de la planète. • Participation de plusieurs membres de notre association (les sœurs Ballet, les frères Carbon, Bernard Constantin, A. et J. Abbiateci) aux activités du musée du Revermont à Cuisiat, du verger et du jardin conservatoires des vieilles espèces. • Participation par la vente de tartes à la collecte de fonds organisée par l'associa- tion "Bugey sans frontières" pour soigner en France (à Lyon et au centre Romans- Ferrari) Grisha, un jeune éleveur de rennes de Yakoutie grièvement brûlé au visage et aux mains. • Concerts et conférences : conférence d'André Bailly sur la Yakoutie, concert à l'église de la Chorale populaire de Lyon, etc.
• Journées détente et découverte du patri- moine ouverte aux habitants du village : marais du Lavours, château de Cormatin, salines royales d’Arc-et-Senans... 27 DOSSIER
40 ans de la Saint-Valérien Pierre Odet avait attelé deux vaches, pour une démonstration de « vieux métiers » 28 DOSSIER
40 ans de la Saint-Valérien Avant… It’s my shirt ! Le saint patron de Journans a été fêté depuis fort longtemps, vraisemblable- ment de manière simple et en famille. La fête se développe avec l’apparition du bal Gauthier, du nom de son pro- priétaire et exploiteur arrivé dans le village dans les années 30. Le bal de la Saint-Valérien cessera quasiment avec la fin des activités de cet artisan malgré un sursis de 2 ans avec la maison Mer- cier. Quelques animations (balançoire, manèges…) accompagnent encore l’événement, cependant la « vogue « décline et s’éteint en 1965 pour mieux renaître une douzaine d’années plus tard.
Mais ça c’est une autre histoire… Gérard Seyzériat se rappelle avoir fait, en 1985 ou 1986, la course de bringues* organisée à l'occasion de la Saint-Valérien. « On remplissait la hotte d’eau, on la met- tait sur son dos et on devait faire un petit tour du village en courant, en renversant le moins d’eau possible. Le gagnant était celui qui allait le plus vite en perdant le moins d’eau. Comme la bringue était souvent encras- sée et qu’on recevait pas mal d’eau, l’asso- ciation mettait à disposition des concur- rents de vieux vêtements qui étaient disposés sur une corde à linge. J’ai attrapé une vieille chemise en mauvais état et je l’ai enfilée… Pas très loin de moi, il y avait un Anglais, qui séjournait au camping. Il se préparait aussi pour la course et quand il s’est retourné et m’a vu, il s’est mis à crier : It’s my shirt ! It’s my shirt ! La chemise que j’avais trouvée vieille et abîmée, en fait c’était la sienne !! »
Nous vous donnons rendez-vous en 2017 : Pour la Saint-Vincent le dimanche 22 janvier : repas à emporter, petits gâteaux maison Pour la fête de la Saint-Valérien samedi 2 septembre : tartes, bal gratuit Défilé « de mode » de vêtements anciens dans les années 80, le dimanche après-midi sur la place * La bringue est la hotte du vendangeur. Dans le temps, elle était en bois. • Depuis trois ans, l'association organise deux fois par semaine (les lundis et samedis après-midi) à partir de la fin novembre des ateliers où l'on peut se livrer à des activités variées : vannerie, rempaillage des chaises, fabrication de "benons", couture, tricot, jeux de société. Ces activités sont ouvertes à tous les titulaires d'une carte de membre honoraire de notre association (2 euros). Un samedi de fête de St-Valérien, très tôt, au four de l’association Dimanche, messe de la St-Hubert avec les son- neurs d’Oyonnax. Ils animeront ensuite l’apéri- tif offert par l’association, à la Reyssouze. 29 Portraits Début des années 70, Julien Daniel (alias Juju) file à travers Paris et sa banlieue pour son travail précis de modeleur (mou- liste). Encore sous le choc d’un mois de mai vieux de quelques années, le futur potier en proie au mal de la ville, songe à un ailleurs meilleur, malgré des visites fréquentes dans le nord Bourgogne où il « retape » une bâtisse… À la même époque, Françoise qui devien- dra Fan pour les gens de Journans, dis- pense un savoir économique à de grands élèves quelque part dans le nord de la France. Un ami commun va provoquer leur rencontre et sceller leur destin. For- més tous deux aux idéaux des jeunesses (JEC pour madame, par ailleurs respon- sable régionale des Éclaireurs de France, JOC pour monsieur), leur sort semble avoir été lié par un idéal commun fait d’huma- nisme, du besoin de se rapprocher de la nature et d’une convivialité que la ville des seventies oublie peu à peu. Juju descend vers le sud et délaisse les moules pour un emploi d’animateur à l’AGLCR de Bourg. Même férue des grandes théories de la science éco, après une dernière année d’enseignement à Mâcon, Françoise quitte la Grande Maison pour aller vivre différemment dans le Re- vermont, dans cette bâtisse en ruine alors que Juju vient d’acheter à Journans après une visite éclair… Nous sommes en 1974 et deux enfants sont nés de cette union (Anne et Pierre), Gilles arrivera dans le cou- rant de l’année. Tous trois vont grandir ici, contents d’accueillir régulièrement Marc, fils aîné de Juju. Au départ, le couple fut enchanté par l’accueil chaleureux de certains habitants, déçu aussi par les archaïsmes d’un village ancré dans son Revermont et dont il n’a pas tous les « codes ». Qu’importe, la vie se déroule entre des activités d’animation et d’enseignement (AGLCR, Greta, stages…) pour Juju, secrétaire de mairie pour Fan et par de nombreuses fêtes et rencontres auxquelles participent ravis, les ados du village… Fêtes et rencontres Et la création comme projet central : po- terie et sculpture pour monsieur, décora- tion et peinture pour madame. Le point d’orgue de cette activité devient, à la fin des années 70, l’expo de Noël qui attire un public nombreux dans l’atelier du chemin de la Reyssouze. La pratique artistique est chez eux liée à la vie quotidienne, à la fois réalisation personnelle, idéal de vie et source de revenus. Les quatre décen- nies qui suivent voient la famille vivre au rythme des expos, des stages et des acti- vités annexes qui conduisent Fan et Juju régulièrement à l’extérieur. Côté loisirs, la passion du vélo entraîne le couple et une bande de copains rouleurs sur les routes de la région. Pratique artistique et passion du vélo Et puis, les enfants grandissent, quittent la maison et reviennent régulièrement avec leurs propres descendants. Les jours s’écoulent avec les mêmes passions, le même regard lucide sur le monde qui change. Fan a pris sa retraite de fonction- naire municipale et s'est investie dans un rôle d’élue, veillant constamment sur les finances de Journans, jusqu’en 2014. Juju continue de tourner, de sculpter, de tra- vailler le bois. Sans oublier le monde exté- rieur… D’ailleurs, retour aux sources de rigueur, le couple octogénaire prépare un petit voyage vers la capitale pour donner des conseils à une jeune artiste plasticienne. Fan et Juju : d’un siècle à l’autre Juju et Fan sont des figures de Journans depuis quatre décen- nies. Juju comme potier puis sculpteur dans le village et Fan se- crétaire de mairie puis adjointe au maire durant deux mandats. Depuis leur création, les communes fran- çaises produisent et reçoivent quotidien- nement des documents administratifs : les archives communales, pour lesquelles le maire est civilement et pénalement responsable. Si les documents contempo- rains se retrouvent généralement en assez bon état, rares sont les communes de l’Ain qui détiennent dans leurs murs des traces anciennes de leur passé. Ici ou là, des inondations, des incendies, des bombar- dements ou parfois même l’ignorance des hommes ont contribué à la destruction de ces vieux papiers qui, au-delà de leur aspect poussiéreux, s’affichent souvent comme les témoins les plus fiables de la mémoire communale. À Journans, les archives communales constituent un des plus riche fonds du département. 28 jours de classement Les premières opérations d’archivage débutent en 1843 puis en 1876. En mai 1870, le conseil municipal considérant qu’il importe en effet de veiller à la conser- vation des archives décide d’acquérir des cartons et de relier les registres d’état civil. En 2015, dans la continuité de ce soin par- ticulier porté aux archives, la municipalité aménage un local archives conforme aux normes réglementaires dans sa nouvelle mairie. Parallèlement, une mission d’archi- vage m’est confiée. Suite à tous ces efforts, la commune obtient dérogation préfec- torale pour récupérer une partie de son fonds ancien et moderne alors conservé aux Archives départementales. Une nou- velle intervention est alors programmée auprès du service Archives du CDG 01 pour l’intégrer au fonds communal déjà classé. Au final, 28 jours ont été néces- saires pour classer l’intégralité du fonds communal et éliminer près de 15,3 mètres linéaires de documents. Le classement est effectué selon les textes officiels réglementant la conservation des Archives communales : UN DES PLUS RICHES FONDS DU DÉPARTEMENT 30 Histoire En 2015, s’inscrivant dans la continuité du soin particulier apporté aux archives depuis 1843, l’équipe municipale a aménagé un local d’archives et confié le classement à une archiviste : Blan- dine Corna, archiviste du centre de gestion de l’Ain. Elle nous en parle. archives communales, les cadres de clas- sement et les instructions de tri : fonds ancien (antérieur à 1790), fonds moderne (1790-1982) et fonds contemporain (pos- térieures à 1982). Le travail de l’archiviste consiste à épurer tous les dossiers et à or- ganiser les documents suivant un cadre de classement thématique. L’ensemble des informations (cote, analyse du contenu et datation) est porté sur un inventaire permettant de retrouver les documents archivés. D’autres documents seront éli- minés selon une procédure réglementaire. L’intervention est réalisée sous le contrôle scientifique et technique des Archives dé- partementales. Toute l’histoire de Journans Jusqu’à la Révolution, la paroisse de Jour- nans était une annexe de Revonnas. Elle ne possédait donc pas de registres parois- siaux propres, ancêtres des registres d’état civil. Néanmoins, la commue conserve quelques pièces comptables depuis 1787 et un inventaire des papiers et titres concernant la fabrique d’église de Saint- Valérien en 1786. Les archives modernes constituent le bloc le plus important du fonds de Journans. On trouve d’abord les documents dits tra- ditionnels de l’administration communale tels que les registres de délibérations du conseil général puis du conseil municipal remontant à 1786, les registres d’état civil et l’ensemble des budgets de la ville depuis l’an 9 [1801], ce qui est plutôt exceptionnel dans les communes du département. Les rôles de la contribution foncière antérieurs au cadastre napoléonien sont également conservés. Ces archives comptables et ca- dastrales recèlent nombre d’informations sur la gestion financière de la commune et la situation fiscale des habitants de Journans. Les généalogistes trouveront des rensei- gnements, notamment sur la composition des familles grâce aux listes nominatives de recensement de la population conser- vées depuis 1806, ce qui est plutôt rare dans les communes du département. De nombreuses sources complémentaires leur permettront d’étoffer leurs arbres. En effet, la commune a conservé toutes les listes de recensement militaire depuis la loi de 1818 réinstaurant la conscription. Les registres et tableaux statistiques agri- coles permettent de découvrir de quelle manière était exploitée la terre depuis la création de la commune. Certains docu- ments témoignent des dégâts causés aux récoltes céréalières et viticoles par les orages et les grêles, en particulier en 1860 et 1910. Puits, lavoirs et fontaines Des documents permettent de com- prendre les droits d’usage dans les bois communaux et en particulier le bois de Saint-Valérien. À l’origine propriété de la fabrique d’église de la chapelle Saint-Va- lérien, il fut l’objet de nombreux conflits entre cette dernière et la commune. Il devient communal par un acte de tran- saction conclu avec la commune le 14 mai 1855. Un autre dossier concerne la vente d’acacias, de châtaignes et de noix. Les dossiers sur les élections politiques et professionnelles donnent un aperçu de la vie politique locale et nationale. D’autres pièces conduisent à étudier les différentes mutations opérées dans le cadre de l’amé- nagement urbain : construction de fon- taines, de puits et de lavoirs ; travaux à la mairie-école, au monument aux morts, à l’église, au presbytère, au cimetière ; création et entretien des chemins et des routes ; travaux d’adduction d’eau depuis la Reyssouze et d’assainissement ; travaux d’électrification, aménagement de lotis- sements communaux, etc. Ces dossiers recèlent des plans aquarellés. Des documents à consulter La commune conserve le fonds de la socié- té d’assurances mutuelles contre l’incen- die La Prévoyante de Journans. On suit en- fin l’évolution des activités scolaires grâce à la conservation d’une correspondance susceptible d’aider à la compréhension de la vie des jeunes écoliers. Ce rapide survol ne donne qu’un aperçu de la richesse de ce fonds. Désormais, il ne reste plus aux « Gogands » qu’à exploiter ce patrimoine pour découvrir ou redécou- vrir l’histoire de Journans. L’inventaire des archives, disponible en mairie, permet, sur présentation d’une pièce d’identité, de consulter les documents communicables. Avis aux amateurs ! 31 Projet d'école qui n'a jamais vu le jour 32 Échanges
La source de la Reyssouze est fréquen- tée par de nombreux promeneurs, qu’ils viennent flâner, se ressourcer, ou lors de fortes chaleurs, profiter de la fraîcheur qu’elle offre. La commune avait un ancien projet qu’elle a ressorti des cartons cette année, à l’occa- sion du 60 e anniversaire du syndicat du bassin versant de la Reyssouze (SBVR). En collaboration avec ce dernier et la Frapna, nous avons conçu et installé un panneau pédagogique qui renseigne le prome- neur sur la rivière, ses richesses, son par- cours, son histoire… Il a été entièrement financé par le syndicat de la Reyssouze et installé par nos soins à l’abri des UV. Nous l’avons positionné de sorte qu’il ne soit pas trop ostentatoire afin de ne pas briser le charme naturel du site. Le panneau a été inauguré le 27 août 2016, en présence de nombreuses personnali- tés, à l’occasion de la fête d’anniversaire du syndicat. T'as de belles feuilles, tu sais... Tes yeux sont comme des colombes... Tes fanes sont un troupeau de cheveux... Ton parfum est suave... Ah ! tu me fais rougir ! Qui n'a pas entendu, le soir au fond de son jardin, froufrouter les légumes, turluter le lupin, badiner la laitue ! Eh oui, la fraise aime le poireau, la laitue blonde pares- seuse, la betterave et le haricot grimpant enlace le pêcher. Tous les jardiniers le savent : on ne peut mé- langer n'importe comment les légumes ! Chacun a sa chacune, chacune a sa cha- cune et chacun son chacun, quels que soient le vent et le crachin du jardin... C'est que le jardinage est un art complexe en matière de mœurs amoureuses ! Celui qui ne sait pas que le rouge de la Nantaise aime le bleu du Solaize n'obtien- dra jamais le violet de Vertus. Et puis, comme toujours, il y a le dessus et les dessous. Depuis que quelques bio- chons étalent dans leur jardin de la bonne paille de blé dur, ces jardins sont mainte- nant interdits aux moins de 12 ans ! Obligé ! Avec tout ce qui se fricote sous cette couette de paille, les lapins en perdent leur latin et ne savent plus à quel chaud se vouer ! Ah ! quel parfum mon humus où chacun croque la pomme de terre pour perdre l'Éden et finir à petit feu dans les tourments de la cocotte-minute. Mais pourquoi tant d'amour entre le fe- nouil et l'oignon, le concombre et la cour- gette, la tomate et la carotte d'autant que l'un nous vient d'Asie, l'autre d'Afrique et la troisième d'Amérique latine ? « Car l'amour comprend toutes les lan- gues. » PS : notre poisson rouge de la fontaine du haut a convolé en justes noces avec un orange venu de quelque part ! Au- jourd'hui, ils sont sept. Deux rouges, un orange, un orange et noir et trois noirs. Étonnant non ? Lorsque vous vous absentez de votre domicile, notamment à l’occasion des va- cances, des précautions simples peuvent vous éviter bien des désagréments. Le mi- nistère de l’Intérieur vous donne quelques conseils. >>> Verrouillez vos portes et fenêtres, fer- mez vos volets et votre portail >>> Placez en lieu sûr et éloignés des ac- cès vos objets précieux (bijoux, moyens de paiement, clés de voiture…). Il est conseil- lé de ne pas laisser d’objets de valeur vi- sibles à travers les fenêtres >>> En cas d’absence durable, votre do- micile doit paraître habité. Demandez à une personne de confiance de relever votre courrier, ouvrir vos volets dans la journée… Les services de police et de gendarmerie peuvent, à votre demande, surveiller votre domicile au cours de leurs patrouilles quo- tidiennes. Inscrivez-vous auprès de votre commissariat de police ou de votre bri- gade de gendarmerie. Retrouvez plus d’infos sur www.interieur.gouv.fr La Reyssouze donne dans le panneau Jardin d'Éden Pour vos vacances, partez tranquilles !
33 En bref... Dates : les samedis 4 février et 6 mai à la salle communale de Journans Horaires/Tarifs : * cours d’art floral de 15 h à 16 h 30 : 30€ tout compris * cours de yoga de 17 h à 18 h 30 : 15€ * Formule art floral/yoga : 40 € Renseignements : Art floral : Marie-Pierre Betemps 06 45 59 38 20 Yoga : Émilie Verne 06 63 14 13 25 Issu du collectif « Sueno en la fabrica », le trio joue fidèlement ou réinvente des mu- siques fortement imprégnées par l’âme latino. Dans sa version « retro », Alejandra Santander, Didier Boyat et Malho Maret rendent hommage à ces airs tradition- nels du continent sud-américain parfois devenus des standards de la musique populaire. Le 16 juillet dernier, conjurant l’atmosphère pesante de l’attentat niçois, ils ont présenté leur spectacle, en toute simplicité, sans la promo de rigueur qui accompagne le moindre événement. Se retrouver dans une soirée où qualité mu- sicale, convivialité et réflexion cohabitent naturellement, n’est-ce pas la bonne manière de retrouver les bases du vivre ensemble ? Ateliers art floral Hatha yoga pour les adultes Formez-vous aux gestes qui sauvent Retro Latino Trio : UNE SOIRÉE À LA FONTAINE La traction terrestre « Dans les vignes, le tracteur ne passe pas entre les rangs et les sols ont besoin d’être travaillés si on veut un meilleur produit et de meilleurs rendements, sans utiliser de produits nocifs, explique Judicaëlle. Après mûre réflexion, on a opté pour un che- val de trait. » Judicaëlle a donc bénéficié d’une formation, prise en charge par Pôle emploi, afin d’apprendre à le diriger. « Je connais bien les chevaux et je monte de- puis l’âge de 4 ans. Ma première monitrice, à cheval Bugey était Édith Grosbois ! » La formation en traction équine a lieu en deux temps. Lors de la première par- tie, au mois de novembre, il s’agissait de faire connaissance avec le cheval et d’ap- prendre à le diriger avec les guides, en marchant à côté de lui. La seconde partie de la formation abordera le travail avec les outils : griffes et labours. Jument-école « Le cheval, en l’occurrence une jument nommée Quille, est dressé à écouter la voix. On lui parle doucement et on le vou- voie, par respect. Quille, marchez, Quille, reculez, un pas à droite, un pas à gauche. Le deuxième jour, on apprend à mener le cheval avec un traîneau entre les rangs de vigne. »
La formation était assurée à domicile par le centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA) de Beaune, l’un des plus réputés. Le 3 e
« Nous souhaitons acheter un cheval d’ici un an. On sait déjà qu’on le choisira chez mon formateur, Abel Bizouard, un crack dans son domaine : des gens viennent du monde entier pour apprendre avec lui. Ce sera une jument auxoise, et il la formera en fonction de nous et de notre domaine. « Ce n’est pas un caprice, mais un projet mûrement réfléchi : nous voulons conti- nuer à travailler en bio et nous avons tou- jours voulu le faire avec un animal. Ce sera notre troisième associé. Il nous permettra aussi de transporter le bois, de nous pro- mener et sera un atout pour l’accueil pé- dagogique à la ferme. »
Download 373.82 Kb. Do'stlaringiz bilan baham: |
ma'muriyatiga murojaat qiling