La litterature du XVI siècle. La renaissance la littérature française du xvie siècle

Liste partielle des publications

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  Anonyme : Cent nouvelles nouvelles (1462) ;
  
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  Philippe de Vigneulles : Nouvelles (c.1515) (la plupart sont perdues) ;
  
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  Anonyme : Le Paragon des nouvelles honnestes et délectables (1531) ;
  
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  Nicolas de Troyes : Le grand paragon des nouvelles nouvelles (1533-37) ;
  
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  Bonaventure Des Périers : Cymbalum mundi (1537), Les Nouvelles Récréations (1558) ;
  
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  Marguerite de Navarre : L'Heptaméron (1545) ;
  
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  Giovanni Boccaccio dit Boccace : Décaméron - Antoine Le Maçon, traducteur (1545) ;
  
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  Noël du Fail : Propos rustiques de maistre Léon Ladulfi (1547) ;
  
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  Noël du Fail : Les Baliverneries ou contes nouveaux d’Eutrapel (1548) ;
  
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  La Motte-Roullant : Les fascetieux devitz des cent nouvelles nouvelles, tres recreatives et fort exemplaires... (1549) - (109 récits repris des Cent nouvelles nouvelles) ;
  
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  Bonaventure des Périers : Les Nouvelles récréations et Joyeux devis (90 récits) (1558) ;
  
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  Pierre Boaistuau, ed. : Histoires des Amans fortunez (1558) - version écourtée de L'Heptaméron : (67 récits sans les dialogues entre les récits) ;
  
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  Pierre Boaistuau : Histoires tragiques extraictes des œuvres italiennes de Bandel.... (1559), traduction de Bandello ;
  
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  François de Belleforest : Continuation des histoires tragiques, contenant douze histoires tirées de Bandel.... (1559) - traduction de Bandello ;
  
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  Pierre Viret : Le Monde à l'empire (date?), pamphlet satirique ;
  
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  Pierre Viret : Le Monde démoniacle (1561), pamphlet satirique ;
  
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  François de Belleforest et Pierre Boaistuau : Histoires tragiques, en 7 volumes, suite personnelle de la traduction de Bandello, publié avec Boaistuau (1566–1583) ;
  
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  Jacques Tahureau : Les dialogues, Non moins profitables que facetieux (1565) ;
  
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  Henri Estienne : Apologie pour Hérodote (1566) (dont 180 récits) ;
  
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  Étienne Tabourot dit Tabourot des Accords : Les Bigarrures (1572) ;
  
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  Jean Bergier : Discours modernes et facecieux (1572) (13 récits) ;
  
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  Jacques Yver : Le Printemps d’Yver, contenant plusieurs histories discourues en cinq journées (1572) ;
  
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  Duroc Sort-Manne : (pseudonyme de Romannet Du Cros) : Nouveaux recits ou comptes moralisez (1573) ;
  
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  Jeanne Flore : Comptes amoureux (1574) (7 récits) ;
  
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  Antoine Tyron : Recueil de plusieurs plaisantes nouvelles, apaphthegmes et recreations diverses (1578) ;
  
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  Bénigne Poissenot : L’été (1583) ;
  
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  Gabriel Chappuys : Cent excellentes nouvelles (1583), traduction des Hecatommithi de l'Italien ; Les Facétieuses Journées (1584), traduction de récits italiens ;
  
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  Giovanni Battista Giraldi (aussi connu comme Cintio)
  
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  Antoine du Verdier :Le compseutique ou Traits facétieux (1584), (la plupart perdus) ;
  
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  Guillaume Bouchet : Les sérées (1584, 97, 98) ;
  
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  Étienne Tabourot dit Tabourot des Accords : Apophtegmes du Sieur Gaulard (1585) ;
  
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  Noël du Fail : Les contes et discours d'Eutrapel (1585) ;
  
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  Nicolas de Cholières : Les matinées (1585) ;
  
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  Vérité Habanc : Nouvelles histoires tant tragiques que comiques (1585);
  
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  Bénigne Poissenot : Nouvelles histoires tragiques (1586) ;
  
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  Nicolas de Cholières : Les après-dînées (1587) ;
  
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  Étienne Tabourot dit Tabourot des Accords : Les Escraignes dijonnaises (1588).
  

Roman

Portrait anonyme de François Rabelais.

Si le roman d’aventures continue à avoir le plus de succès, c’est l’œuvre de François Rabelais (1483-1553), à la fois homme d’Église et médecin, qui domine le siècle par sa truculence et son humanisme optimiste. Cette œuvre porte en elle toute la complexité du genre romanesque et, ce qui est plus important, de la réflexion humaniste de l’époque. C’est le roman de François Rabelais (1483-1553) Gargantua et Pantagruel. Dans cinq livres publiés de 1532 à 1564, Rabelais, nourri de ses lectures et de ses souvenirs, reprend les légendes d’une famille de géants et, à travers les aventures de ses personnages Gargantua et Pantagruel, père et fils, exprime ses idées humanistes sur le bonheur, la guerre, l’Église, l’éducation, la politique d’un roi, l’ordre social. Son idée maîtresse est la foi enthousiaste dans la raison et les possibilités humaines. Ses personnages principaux ont l’esprit large, l’âme magnanime, le bon sens, l’avidité du savoir, l’amour de l’action, la haine du fanatisme religieux et politique, la volonté de chercher la vérité sans arrêt. Ce sont, en effet, les traits de l’Homme de la Renaissance. L’idée de l’homme fidèle à sa nature, qui reste lui-même, sans masque, trouve son incarnation dans le personnage de Pantagruel et s’exprime aujourd’hui par la notion de « pantagruélisme ».

Les cinq livres de Rabelais constituent une œuvre continue, comportant des «genres» différents : légendes antiques parodiées, récits épiques, scènes de lamentation ou de la comédie, dialogues, enquêtes. Rabelais se sert de l’allégorie, du grotesque, de la caricature, de la bouffonnade, de tous les moyens traditionnels médiévaux, pour revêtir le fond humaniste de son œuvre. L’unité est assurée par sa langue prodigieuse, extrêmement riche, abondante. On dit souvent que le vrai géant de l’œuvre, c’est la parole. Une autre caractéristique importante en est le rire : tout est dit dans le rire et par le rire, ce qui, d’après Rabelais est le propre de l’homme³.