Le mariage Le Plateau – 4 août 2007 Joël Prohin
Plan de l’exposé A. Le défi de l’engagement
A. Le défi de l’engagement 1. Quelques données bibliques - Une institution divine
- Le trépied fondateur
- Une alliance
- Un acte civil
- Une image imparfaite d’une réalité spirituelle
2. Quelques considérations pratiques - Portée et limites des exemples bibliques
- Ai-je le don du célibat ?
- Y a-t-il un conjoint choisi par Dieu à « trouver » ?
- Comment gérer l’attente ?
- Est-ce mal de « sortir ensemble » ?
- À quoi servent les fiançailles ?
- Pourquoi attendre le mariage officiel pour coucher ensemble ?
1. Une institution divine La 1e ordonnance créationnelle : Dieu a créé le mariage - Un constat
- Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
- Une décision
- Je lui ferai une aide semblable à lui [qui lui soit un vis-à-vis]. (Gen. 2. 18)
- Une action
- L’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, et il dormit ; et il prit une de ses côtes, et il en ferma la place avec de la chair. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : Cette fois, celle-ci est os de mes os et chair de ma chair ; celle-ci sera appelée femme (Isha), parce qu’elle a été prise de l’homme (Ish).
- Une déclaration fondatrice
- C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. (Gen. 2. 24)
- Matt. 19. 5 précise qu’il s’agit d’une parole même de Dieu, pas d’un commentaire de Moïse
Une institution qui demeure : Dieu maintient le mariage - Ce qui était « au commencement » demeure (Matt. 19. 4,8)
- Dieu "crée" le mariage et, dans ce sens, c'est bien lui qui unit un homme et une femme qui ont décidé un plan de vie commun
1. Le trépied fondateur Acte public d’émancipation - L’homme [anthropos] quittera son père et sa mère.
- Création d’une nouvelle « cellule » au vu de la société, « alliance »
1. Le trépied fondateur Une ordonnance qui précède la chute - Le mariage n’est pas un péché
- Les relations sexuelles ne sont pas un péché
- Même si le péché a tout entaché (y c le mariage), le projet de Dieu demeure et peut continuer à être vécu, même imparfaitement
Un ordre important - Quitter son père et sa mère :
- déjà en maturité
- peut-être financièrement
- avant, peut-être, de penser « mariage » ?
- S’attacher à sa femme :
- Être une seule chair vient en dernier
- la démarche publique doit précéder la réalisation du projet de vie et l'union des corps
- la fornication = au sens large, les relations sexuelles en dehors du mariage
1. Le trépied fondateur Acte public d’émancipation
1. Une alliance Le mariage selon Dieu est une alliance - Entre l’homme et la femme
- L’Éternel est témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, envers laquelle tu as agi perfidement ; cependant elle est ta compagne et la femme de ton alliance. […]
- Or prenez garde à votre esprit ; et n’agis pas perfidement envers la femme de ta jeunesse (car je hais la répudiation, dit l’Éternel, le Dieu d’Israël)... ; il couvre aussi de violence son vêtement, dit l’Éternel des armées. Prenez donc garde à votre esprit, et n’agissez pas perfidement. (Mal. 2. 14-16)
- Devant Dieu
- … pour te sauver de la femme étrangère, de l’étrangère qui use de paroles flatteuses, qui abandonne le guide de sa jeunesse, et qui a oublié l’alliance de son Dieu. (Prov. 2. 17)
Un exemple biblique : le mariage de Boaz et de Ruth - Devant des témoins officiels
- Boaz dit aux anciens et à tout le peuple : Vous êtes aujourd’hui témoins que […] je me suis acquis pour femme Ruth, la Moabite, la femme de Makhlon, […] : vous en êtes témoins aujourd’hui !
- Et tout le peuple qui était à la porte, et les anciens, dirent : Nous en sommes témoins. Fasse l’Éternel que la femme qui entre dans ta maison soit comme Rachel, et comme Léa, qui toutes deux ont bâti la maison d’Israël ! Et deviens puissant dans Éphrata, et fais-toi un nom dans Bethléhem ! Et que, de la postérité que l’Éternel te donnera de cette jeune femme, ta maison soit comme la maison de Pérets, que Tamar enfanta à Juda !
- Et Boaz prit Ruth, et elle fut sa femme ; et il vint vers elle ; et l’Éternel lui donna de concevoir, et elle enfanta un fils. (Ruth 4. 9-13)
1. Un acte civil Le mariage concerne tous les hommes et pas seulement les fidèles - Une marque de la « grâce commune » de Dieu
- i.e. l’ensemble des actions bienveillantes de Dieu envers sa créature, quelle qu'elle soit (Matt. 5. 45), pour limiter les effets du péché dans le monde
- Une reconnaissance universelle
- le mariage de deux musulmans ou de deux animistes est reconnu par Dieu
- Une constante de l’humanité
- en dépit de formes et de coutumes variées
- Une diversité de pratiques qui n'enlève rien à son universalité
- y c dans l'histoire biblique
Le mariage revêt une dimension supplémentaire pour les croyants - Le trépied est la base minimale du mariage
- Pour les chrétiens, s'ajoute le désir de répondre au plan de Dieu
- l'indissolubilité du lien (en contraste avec le divorce ou la séparation)
- l'unicité de la relation (en contraste avec la polygamie ou la polyandrie et l’adultère)
- l'union en un seul cœur (en contraste avec une union réduite au plan charnel)
Le mariage entre deux chrétiens n'est pas un sacrement : - pas de conséquence directement spirituelle en tant que tel
- la Bible est muette sur une cérémonie "religieuse" de mariage
- L'union est scellée devant l'autorité compétente (Rom. 7. 2)
- Une cérémonie suit souvent, pour remercier, prier, être enseigné, témoigner
1. Un acte civil Pourquoi le concubinage n’est-il pas une option alternative ? - Des motivations diverses
- Juridique (ex : divorce non encore prononcé)
- Economique (ex : avantages fiscaux)
- Idéologique (ex : nouvelle vision de l’amour)
- Psychologique (ex : peur de s’engager)
- Une situation quasi-généralisée
- Mais non soutenable sur le plan biblique
- Un terme biblique pour qualifier la « cohabitation » : la fornication
- … et tous les impératifs clairs des épîtres
- Les « plus » du mariage
- Amour à conjuguer dans la durée et non dans l’instantanéité
- Portée symbolique de l’acte officiel (« discontinuité marquante »)
- Engagement de foi (alors que cohabitation = cohésitation)
- Mise en œuvre du vrai sens de l’amour : don total, définitif et sans réserve
- Exemple de l’engagement éternel de Christ vis-à-vis de son église
1. Une image imparfaite d’une réalité spirituelle Le mariage : une institution terrestre, limitée à la terre - Dialogue entre Jésus et des sadducéens
- À la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel" (Matt. 22. 30)
- Cette limite renforce d'ailleurs le sérieux du mariage
Le mariage : une illustration d’une réalité spirituelle qui le dépasse - Dans l’AT : les relations que Dieu veut établir avec son peuple sont très souvent dépeintes au travers de l'union entre un homme et une femme
- Es. 62. 5 ; Osée 2. 19 ; Ezé. 16, etc.
- Dans le NT : Jésus est "l'époux" de l'Eglise, dont les noces vont être célébrées dans le ciel
- Ce mystère est grand ; mais moi je parle relativement à Christ et à l’assemblée. Eph. 5. 22-32 ; Apoc. 19. 7-9 ; 21. 2
- La réalisation actuelle n'est qu'une image imparfaite d'une réalité céleste qui la dépasse
- Grandeur du mariage vu dans cette perspective !
2. Portée et limites des exemples bibliques Importance de l’enseignement biblique - Ne pas fonder sa conception du mariage sur un livre de biologie, le planning familial, les revues psychologiques, etc.
- Toute écriture est inspirée de Dieu et utile…
Limites des exemples bibliques - Des récits à replacer dans leur contexte historique
- Exemple d’Isaac et Rébecca : un modèle ?
- Une situation dégradée par rapport « au commencement »
- Une situation actuelle très différente
- Éclatement géographique des familles élargies
- Émancipation de la femme
2. Ai-je le don du célibat ? Deux types de célibat - Un don (rare ?) dont parle Paul
- Grâce particulière reçue pour un service spécial
- Je voudrais que tous les hommes soient comme moi ; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre. (1 Cor. 7. 7)
- Une situation de fait
Le célibat : une vie qui n’est pas au rabais, avec des plus ! - Moins de tensions face à la société (1 Cor. 7. 26-27)
- Moins de tensions personnelles
- Mariage = 1 pécheur + 1 pécheresse (1 Cor. 7. 28)
- Plus de temps et d'opportunités pour servir le Seigneur (1 Cor. 7. 29-32)
- Une plus grande famille (És. 54. 1 ; 56. 3-7)
- Une plus grande récompense (Matt. 19. 29-30 ; És. 56. 3-5)
2. Y a-t-il un conjoint choisi par Dieu à « trouver » ? Un mythe tenace - LE conjoint que je dois trouver, sous peine de rater ma vie
Des conséquences dangereuses - Une justification potentielle du divorce…
- Une remise en cause spirituelle inutile
La réalité biblique - Même s’il s’agit de la décision la plus importante de la vie (après le salut), fondamentalement elle n’est pas plus imposée qu’une autre
- Optimiste : Dieu veut notre bien ! (Phil. 4. 19)
- Active : Je dois faire ma part (en premier avec le Seigneur) ! (1 Cor. 7. 38)
- Responsable : Je dois assumer mes choix ! (Rom. 14. 12)
Une double réalité - Trois choses sont trop merveilleuses pour moi, et il en est quatre que je ne puis connaître : […] le chemin de l’homme vers la jeune fille. (Prov. 30. 18)
2. Comment choisir mon conjoint ? Quels sont les critères de choix ? - L’attirance physique
- Rachel était belle de taille et belle de visage. Et Jacob aimait Rachel. (Gen. 29. 17)
- L’affinité intellectuelle
- La compatibilité des caractères
- La même foi réelle
Comment être sûr de faire le « bon » choix ? - Réviser ses conceptions erronées
- Un pas de foi !
- La paix intérieure
- Une « toison »… ?
2. Comment choisir mon conjoint ? Seulement avec un croyant - Une grande liberté, mais encadrée
- Elle est libre de se marier à qui elle veut, seulement dans le Seigneur. (1 Cor. 7. 38)
- Un avertissement sérieux
- Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? et quel accord de Christ avec Béliar ? ou quelle part a le croyant avec l’incrédule ? et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? (2 Cor. 6. 14-18)
Qui « arrêtera dans son cœur » ?
2. Comment choisir mon conjoint ? - Seulement dans le Seigneur !
2. Et si je suis attiré par un non-chrétien ? L’attirance est normale - Mais il n’est pas obligatoire d’y céder…
- … ni de gober tous les mythes hollywoodiens !
Contrôler ses pensées - En marchant dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair ; car les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour la destruction des forteresses, détruisant les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et amenant toute pensée captive à l’obéissance du Christ. (2 Cor 10. 3-5)
- Un exercice continu et progressif…
2. Comment gérer l’attente ? Fidèlement - En dépit des pressions
- En comptant sur la grâce de Dieu
Activement - Pour être moins tenté
- Pour entrer « riche » dans le mariage
Paisiblement - Sans fébrilité inutile
- N’es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas de femme. (1 Cor. 7. 27)
- Je voudrais que vous soyez sans inquiétude. (1 Cor. 7. 32)
2. Est-ce mal de « sortir ensemble » ? Dangers et limites du « flirt » - De la sortie au ciné à deux jusqu’à « presque trop loin »
Une protection ? - Être dans la normalité = avoir un « petit copain »
- Mais des tentations importantes
- … et des peines de cœur parfois durables
Une nécessité ? - Importance de se connaître un peu avant de s’engager
Des attentes différentes ? - Réaligner clairement les objectifs
- Ne pas prolonger et lever des ambiguïtés gênantes
Conclusion : plutôt le groupe que le tête-à-tête
2. À quoi servent les fiançailles ? Une période dont le sens précis a évolué - Un engagement plus fort et plus précis aux temps bibliques qu’aujourd’hui
Une réalité culturelle intéressante - Approfondir une relation avec directement le mariage en vue
- Je te fiancerai à moi pour toujours ; et je te fiancerai à moi en justice, et en jugement, et en bonté, et en miséricorde ; et je te fiancerai à moi en vérité. (Osée 2. 19-20)
- Garder la possibilité d’une rupture (toujours douloureuse) avant l’alliance définitive
- Bien commencer dès cette période-là
2. Pourquoi attendre le mariage pour coucher ensemble ? Un principe démodé ? - Sondage de l’hebdomadaire « La Vie » du 28.06.2007
- Question : Pensez-vous qu’il est important de garder sa virginité jusqu’à…
- Son mariage 7 %
- Ce qu’on ait constitué un couple 6 %
- Ce qu’on soit vraiment amoureux 24 %
- Ce n’est pas important de garder sa virginité 59 %
2. Pourquoi attendre le mariage pour coucher ensemble ? Des raisons bibliques - L’ordre de Gen. 2
- La loi sur la virginité (Ex. 22. 16-17 ; Deut. 22. 13-21)
- L’exemple de l’Église
- …fiancés à un seul mari, pour vous présenter au Christ comme une vierge chaste. (2 Cor. 11. 2)
- Le sens de « fornication »
Des exemples bibliques - Positifs : Jacob (Gen. 29) ou Samson (Jug. 14) ont célébré leur mariage avant de « coucher » ; Joseph s’attendait à trouver Marie vierge
- Négatifs : David (2 Sam. 12) ou Amnon (2 Sam. 13)
Des raisons physiologiques et psychologiques - Le cadre d’alliance du mariage donne une sécurité utile à des relations réussies (surtout au début !)
- L’enfant doit naître dans une sphère protégée
- La période de fiançailles est une découverte inaboutie
Un conseil : ne pas prolonger indéfiniment les fiançailles - … au risque de créer des tentations difficiles à juguler
- S'ils ne savent pas se maîtriser, qu'ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler. (1 Cor. 7. 9)
A. Conclusion Le défi de l’engagement - Rester pur en attendant le mariage
- Ne pas porter les yeux sur des non-chrétiens
- Prendre avec foi une décision courageuse qui engage la vie entière
B. Le défi de la persévérance 1. « L’un l’autre » - Aimez-vous l’un l’autre
- Portez les charges l’un de l’autre
- Supportez-vous l’un l’autre
- Pardonnez-vous l’un l’autre
- Édifiez-vous l’un l’autre
- Soumettez-vous l’un à l’autre
2. Quelques considérations pratiques - Et si mon mariage ne répond pas à mes attentes ?
- Quelles relations entretenir avec les beaux-parents ?
- Quelle est la place des relations intimes dans la vie du couple ?
- Et si je suis attiré(e) par un(e) autre ?
- Comment concilier vie de couple, vie de famille, vie professionnelle, vie d’église ?
Concubinage pré-marital
Concubinage pré-marital
Évolution du taux de nuptialité
Évolution du taux de divorce
Divorce par ancienneté du mariage
Proportion de mariages par ancienneté
1. « Aimez-vous l’un l’autre » Un ordre positif du Seigneur - Valable a fortiori pour le couple !
- Je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez l’un l’autre ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez l’un l’autre. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous. (Jean 13. 34-35)
- Appliqué plus spécifiquement aux conjoints
- Que les femmes âgées instruisent les jeunes femmes à aimer leurs maris. (Tite 2. 4)
- Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle. (Éph. 5. 25)
Une progression - Pas forcément dans « l’état amoureux »
- Mais dans l’amour vrai, selon Dieu
- Quant à vous, que le Seigneur vous fasse abonder et surabonder en amour l’un envers l’autre. (1 Thes. 3. 12)
1. « Aimez-vous l’un l’autre » Un amour à tous les niveaux
1. « Aimez-vous l’un l’autre » Les 5 langages d’amour (selon Gary Chapman)
1. « Portez les charges l’un de l’autre » - Portez les charges l’un de l’autre et ainsi accomplissez la loi du Christ. (Gal. 6. 2)
Un soutien reconnu par la loi - Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance. (Code civil - art. 212)
Charges personnelles - Ils étaient tous deux nus, l’homme et la femme, et ils n’en avaient pas honte. (Gen. 2. 25)
- Histoire antérieure difficile
- Problèmes de santé (physique, psychique)
- Péchés et mauvais comportements
Charges communes - Marche pratique du foyer
- Enfants et famille plus ou moins proche
- Soucis professionnels, etc.
Ne se désintéresser de rien de ce qui concerne l’autre
1. « Supportez-vous l’un l’autre » - Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’affection miséricordieuse, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience, vous supportant l’un l’autre. (Col. 3. 12-13a)
Un impératif du quotidien - Surtout au début du mariage
- Surtout après quelques années de mariage
Une vraie marque d’amour - Acceptez l’autre tel qu’il est
- Recevez-vous l’un l’autre, comme aussi le Christ vous a reçus, à la gloire de Dieu. (Rom. 15. 7)
- Ne pas renoncer à contribuer à faire progresser l’autre
- Celui qui a commencé en vous une bonne œuvre l’amènera à son terme jusqu’au jour de Jésus Christ. (Phil. 1. 6)
1. « Pardonnez-vous l’un l’autre » - Que toute amertume, tout emportement, toute colère, tout éclat de voix, toute injure, soient ôtés du milieu de vous, de même que toute méchanceté ; mais soyez bons l’un envers l’autre, compatissants, vous pardonnant l’un l’autre comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné. (Éph. 4. 31-32)
Un autre impératif du quotidien ! - Tester nos pensées, nos paroles, nos actes
- Verbaliser le pardon mutuel
- Accepter le pardon (70 x 7 fois…)
- Pratiquer la prière de repentance commune
Un délai maximum - Que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ; et ne donnez pas occasion au diable. (Éph. 4. 26-27)
- Quitte à se coucher tard…
1. « Édifiez-vous l’un l’autre » - Exhortez-vous l’un l’autre et édifiez-vous l’un l’autre, comme aussi vous le faites. (1 Thes. 5. 11)
La vie spirituelle commune est la charpente du couple - La prière en commun, l’un ET l’autre
- Vous, maris, vivez avec vos femmes avec sagesse, leur portant honneur, comme étant ensemble héritiers de la grâce de la vie, pour que vos prières ne soient pas interrompues. (1 Pi. 3. 7)
- La lecture de la Bible en commun, le chant en commun
- Que la parole du Christ habite en vous richement, vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre en toute sagesse, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de votre cœur à Dieu dans un esprit de grâce. (Col. 3. 16)
Cultiver la dimension « frère et sœur » dans la foi - Savoir prendre le temps
- Savoir se « déboutonner »
1. « Édifiez-vous l’un l’autre » Un exemple positif : Priscilla et Aquilas - Un enseignement en commun
- Priscilla et Aquilas le prirent avec eux et lui présentèrent plus exactement encore la voie de Dieu. (Act. 18. 26, TOB)
- Un service en commun
- Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d’œuvre dans le Christ Jésus. (Rom. 16. 3)
Un exemple négatif : Isaac et Rébecca - Une vie personnelle de piété réelle chez l’un et l’autre
- Isaac pria instamment l’Éternel au sujet de sa femme, car elle était stérile ; et l’Éternel se rendit à ses prières, et Rebecca sa femme conçut.
- Et les enfants se heurtaient dans son sein ; et elle dit : S’il en est ainsi, pourquoi suis-je enceinte ? Et elle alla consulter l’Éternel.
- Mais un manque de communion spirituelle
1. « Soumettez-vous l’un à l’autre » - Soyez soumis l’un à l’autre dans la crainte de Christ. (Éph. 5. 21)
Une soumission mutuelle - Car double soumission au Christ
- Exemple de Sara et d’Abraham
- Sara obéissait à Abraham, l’appelant Seigneur. (1 Pi. 3. 6)
- Et pourtant Dieu a demandé positivement à Abraham d’obéir à sa femme !
Une soumission spécifiquement demandée pour l’épouse - Un privilège : pouvoir imiter le Seigneur Jésus
- Le chef de la femme, c’est l’homme ; le chef du Christ, c’est Dieu. (1 Cor. 11. 3)
- Un acte volontaire fait par amour
- Femmes, soyez soumises à votre propre mari comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’église, lui, le sauveur du corps. Mais comme l’église est soumise au Christ, de même aussi que les femmes le soient à leur mari, en tout. (Éph. 5. 22-24)
2. Et si mon mariage ne répond pas à mes attentes ? Un mariage toujours imparfait - Ton conjoint est pécheur… tout comme toi !
- Ne pas attendre trop de son conjoint : seul Jésus peut nous combler pleinement
- Halte à la seule poursuite de la « réalisation de soi »
- Exprimer ses attentes, sans obliger l’autre à les deviner
Tendre vers un amour selon Dieu - Aimer l’autre non pas pour ce que j’en retire, mais pour lui(elle)
- Aimer l’autre inconditionnellement
- Aimer l’autre avec espoir
- L’amour se montre patient ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il espère tout. (1 Cor. 13. 4-7)
Un exemple : Christ et l’Église - Aimée malgré ses rides, ses taches, etc.
2. Quelles relations entretenir avec ses beaux-parents ? Un principe pour le mari : ma femme avant mes parents
2. Quelles relations entretenir avec ses beaux-parents ? Des dépendances à couper - L’homme [anthropos] quittera son père et sa mère. (Marc 10. 7)
- géographique
- financière
- affective
Comprendre d’où l’autre vient - Isaac conduisit Rebecca dans la tente de Sara, sa mère. (Gen. 24. 67)
Un exercice du côté des parents - Laisser l’autonomie et le droit à l’erreur
- Abandonner l’ingérence
- Être disponibles et présents s’il y a sollicitation
Un exercice du côté des enfants - Marquer de l’intérêt
- Tenir compte des conseils
- Écoute ton père qui t’a engendré, et ne méprise pas ta mère quand elle aura vieilli. (Prov. 23. 22)
2. Quelle est la place des relations intimes dans la vie du couple ? Une place importante - 3e pied du trépied, à ne pas négliger, sans lien direct avec la procréation
- … mais à laisser à sa place (< 1 % du temps ?)
- Un garde-fou contre les tentations si elle est bien vécue
- À cause de la fornication, que chacun ait sa propre femme, et que chaque femme ait son mari à elle. (1 Cor. 7. 2)
Une réciprocité étonnamment « moderne » dans les relations sexuelles - Que le mari rende à la femme ce qui lui est dû, de même aussi la femme au mari.
- La femme ne dispose pas de son propre corps, mais le mari ; de même aussi le mari ne dispose pas de son propre corps, mais la femme.
- Ne vous privez pas l’un l’autre, à moins que ce ne soit d’un consentement mutuel, pour un temps, afin de vous appliquer à la prière, puis de vous trouver de nouveau ensemble, afin que Satan ne vous tente pas à cause de votre incapacité à vous maîtriser. (1 Cor. 7. 5-7)
- Un moment à vivre pleinement, avec actions de grâce !
Des limites, y compris dans la vie conjugale intime - Que le lit conjugal soit tenu sans souillure. (Héb. 13. 4)
2. Et si je suis attiré(e) par un(e) autre ? Reconnaître que l’attirance est naturelle - … mais attention au « deuxième regard »
- Moi, je vous dis : Quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis adultère avec elle dans son cœur. (Matt. 5. 28)
Examiner lucidement les raisons de mon attirance - … sans oublier les conséquences
- Pourquoi, mon fils, serais-tu épris d’une étrangère, et embrasserais-tu le sein de l’étrangère ?
- … de peur que des étrangers ne se rassasient de ton bien, et que ton travail ne soit dans la maison d’un étranger ; et que tu ne gémisses à ta fin, quand ta chair et ton corps se consumeront ; et que tu ne dises : Comment ai-je haï l’instruction, et mon cœur a-t-il méprisé la répréhension ? Comment n’ai-je pas écouté la voix de ceux qui m’instruisaient, ni incliné mon oreille vers ceux qui m’enseignaient ? (Prov. 5)
Éviter les situations équivoques - Internet
- Les « seul à seul »
2. Comment concilier vie de couple, de famille, professionnelle, d’église ? Des équilibres importants à garder - Si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’assemblée de Dieu ? (1 Tim. 3. 5)
- Mon mariage est-il pour moi une PRIORITÉ ?
B. Conclusion Le défi de la persévérance - Un domaine sous forte pression
- Une marche par la foi, jour après jour
- Persévérer dans la foi
- Persévérer dans la grâce de Dieu (Act. 13. 43 ; 14. 22)
- Dieu est fidèle […] C’est par la foi que vous êtes debout. (2 Cor. 1. 18, 24)
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