Les établissements et bâtiments religieux à Coutances
Download 34.7 Kb. Pdf ko'rish
|
- Bu sahifa navigatsiya:
- Document Outline
Les établissements et bâtiments religieux à Coutances ----------------------------------------------- Outre les trois églises paroissiales (cathédrale, Saint-Pierre, Saint-Nicolas) existent ou ont existé de multiples lieux de culte ou de religion à Coutances . On pourra remarquer que : -- l’installation de ces lieux distingue trois périodes (sans compter le haut- moyen-âge) : les XIème à XIVème siècles (cathédrale, églises paroissiales, Hôtel-Dieu, Dominicains), les XVIIème- XVIIIème siècles (différents couvents, diverse écoles, séminaires) et XIXème siècle (retour post- révolutionnaire, remontée des écoles). -- la cité épiscopale regorgeait de congrégations, confréries, clercs enseignants. Aujourd’hui de nombreuses traces en subsistent : constructions reconverties ou non, noms de lieux, organismes d’obédience religieuse (enseignement, secours divers, archives ; une grande librairie au fonds religieux très fourni, les anciennes éditions OCEP, où le C est pour « catholique », et l’ancienne « Imprimerie Notre-Dame »). 1- L’Hôtel-Dieu et l’hôpital : Un établissement de soins aux pauvres et voyageurs l’a peut-être précédé, mais c’est Hugues de Morville (évêque qui débute la construction de la cathédrale gothique) qui fonda l’Hôtel- Dieu en 1209. Les religieux suivaient la règle de saint Augustin d’où leur nom d’Augustins : ils étaient douze, dont six sur place et six autres dans des cures du diocèse. Reconstruit au XVIIème puis au XVIIIème siècles, l’Hôtel-Dieu est devenu une partie de l’hôpital actuel ; une autre partie, bâtie en 1707 a été rachetée par la congrégation des soeurs Augustines (arrivées en 1643), qui y ont installé un pensionnat de jeunes filles, mais qui devaient aussi soigner les malades. Les locaux comprennent aujourd’hui une église à coupole et façade classiques dite chapelle de l’hôpital (commencée en 1687) , et une autre église qui desservait le couvent des religieuses (démolie vers 1680) ; un clocher flamboyant représente le vestige d’une église précédente. Un passage qui surplombait la rue entre le couvent des Augustines et l’hôpital n’a été démoli qu’en 1973. 2- Le couvent des Dominicains : Sa fondation remontait au XIIIème siècle (1232 ? 1247 ?), et les hypothèses varient sur son origine (fondé grâce à la famille Paisnel, seigneurs importants de la région). Les bâtiments, plusieurs fois détruits, notamment pendant les guerres de religion, furent reconvertis en magasin de vivres en 1792, puis abritèrent la sous-préfecture à partir de 1802 ; ils furent restaurés en 1817- 1818 pour abriter le séminaire du diocèse départemental. Aujourd’hui reste une partie religieuse, mais la plus grande part des bâtiments est devenue le centre d’animation municipal « Les Unelles » ; il subsiste la chapelle, très réparée après l’Empire. 3- Le collège : Ce sont les évêques qui ont initié l’enseignement à Coutances. Geoffroy de Montbray fonda une classe au XIème siècle (un recteur des écoles était nommé) mais sans lieu précis ou consacré à cet usage. C’est en 1499 que Geoffroy Herbert établit un collège près de l’église Saint-Nicolas, à l’endroit où existe actuellement l’école Jules Verne (appelée encore il y a peu école Saint-Maur). Le précepteur (sorte de principal) bénéficiait d’une prébende pour son train de vie, et était nommé par l’évêque ; il était aussi sous le contrôle des chanoines et des échevins. De multiples dons et libéralités de divers bourgeois et philanthropes du diocèse (par exemple le sire de Ravalet, seigneur de Tourlaville, près de Cherbourg, et abbé de Hambye) permirent d’accroître les locaux, et le nombre d’élèves dépassa parfois huit cents ; environ deux cents suivaient la classe de philosophie, dans le but pour la plupart d’être ordonné prêtre. L’établissement comportait sa propre chapelle. La dotation du sire de Ravalet précise d’ailleurs (acte du 10 juillet 1587) qu’il est « à la charge aussi que les dits régents seront tenus faire et observer la profession de foi catholique,
apostolique et romaine, insérée au concile national de Rouen » : le donateur était chanoine- chantre de la cathédrale, et les guerres de religion n’étaient pas encore achevées. 4- Le Couvent des Capucins : Fondé en 1616 avec le concours de l’évêque, des chanoines, des échevins et des habitants de la ville. L’église est achevée en 1623, elle est dédiée en 1669 par l’évêque. En 1791 ne restaient plus que neuf Capucins. Les bâtiments ont été reconvertis : l’église fut transformée en halle aux grains, et le bâtiment principal fut transformé en école communale de jeunes filles avec pensionnat (tenu par des religieuse , « Dames de la Providence »). 5- L’ancien séminaire : Fondé en 1650, bâti par le père Eude, d’abord Oratorien puis fondateur de la communauté des Eudistes, consacrée à la formation des futurs prêtres. L’évêque précise dans l’acte du 8 décembre 1650 que : « il y a deux parties es dits Séminaires, l’une qui appartient au Collège et qui consiste à enseigner les lettres et les sciences aux séminaristes, l’autre qui concerne la religion et la piété et qui est d’instruire les ecclésiastiques à vivre religieusement et à faire saintement et dévotement toutes les fonctions cléricales et que la première est suffisamment accomplie par plusieurs collèges établis en notre province et même en cette ville de Coutances. Nous avons déchargé et déchargeons les dits prêtres de l’obligation qu’ils avaient de vaquer à la dite première partie, afin qu’ils s’emploient entièrement à la seconde […] ». Une chapelle est fut bénie en 1651 et les bâtiments achevés en 1652. Aujourd’hui, l’emplacement de ce séminaire est occupé par le lycée Lebrun ; la chapelle existe toujours mais ne sert plus jamais au culte. 6- Le couvent des Bénédictines (appelé aussi Notre-Dame des anges): Fondé en 1633 grâce à une donation d’une riche famille du Coutançais, il logeait dans un bâtiment construit en 1736, et les sœurs se consacraient à l’éducation de jeunes filles, avec un pensionnat. La communauté disparaît en 1792 (restait alors 33 religieuses).La construction, en très mauvais état dès avant la Révolution, a été reconvertie après la Révolution en Palais de Justice, lequel a été détruit en 1944 ; le bâtiment actuel ne comporte plus de vestiges des anciens locaux. La chapelle, dédicacée en 1680, était ouverte au public ; elle a été détruite après la reconversion. 7- Le couvent du Sacré-Cœur : Etabli vers 1840 (la congrégation n’était pas reconnue, et nombre de démarches furent nécessaires pour son ouverture officielle), il a abrité l’école normale de jeunes filles, et a été transformé en partie en école privée des suites de la loi de 1905 (celle-ci porte le nom d’un évêque du XIXème siècle, Mgr Guérard). Une chapelle datant de 1861-1863 subsiste, utilisée par l’école. A noter : les statuts précisaient qu’en plus de « l’éducation des demoiselles comme pensionnaires », les sœurs devaient « secourir les malades ». 8- le Couvent des sœurs de St Vincent de Paul : Destiné à l’origine au secours des pauvres, il collaborait avec des associations caritatives locales. Il siégeait en haut de la rue du puits-saint-Anne (aujourd’hui rue Quesnel-Canveaux). Installées en 1761, elles en furent chassées à la Révolution, et revinrent (rappelées pour le secours aux indigents) en 1842. Elles s’étaient installées en face du grand séminaire (actuelle rue Daniel) ; un asile exista jusqu’en 1904 et les sœurs cessèrent d’œuvrer après les destructions de 1944. Aujourd’hui à cet endroit a été créée une maison de retraite pour les prêtres. 9- Le couvent des Carmélites : Installé en 1866 dans une maison rue de Bulsard (l’oratoire aurait été un ancien temple protestant, dont l’histoire nous est inconnue), le couvent déménage près de la Croix-Quillard ; les bâtiments et la chapelle sont achevés en 1873. Les sœurs partent en 1901 suite à la loi sur les associations (du fait d’un problème interne à l’Ordre). Les locaux sont occupés actuellement par une association religieuse, mais la chapelle (sans intérêt particulier) servait encore récemment de lieu de culte. 10- La chapelle Saint-Maur (ou Saint-Floxel ou Floscel) Cette chapelle était près de l’actuelle rue saint-Maur et face à Saint-Nicolas. Traditionnellement l’évêque entrant pour son investiture officielle devait s’y arrêter avant de gagner la cathédrale. Nous n’avons pu la situer dans le temps (« de temps immémorial » ; attestée dans l’inventaire des édifices religieux à la veille de la Révolution) ni dans l’espace (près du collège ? Dans son enceinte ?). 11- (à proximité de la ville, à l’est) la chapelle de la Roquelle : A la fin du XIVème siècle, on découvrit à cet endroit ( ?) une statue de la Vierge, qui, érigée sur un pilier en plein air, fut rapidement l’objet de vénération et pélerinages ; des « miracles » lui furent même attribués. Les religieux de l’Hôtel-Dieu (propriétaires du terrain) surent en profiter (d’où une querelle avec l’évêché, qui n’hésita pas à « confisquer » la statue, d’où procès). Mais en 1598, un oratoire y fut construit sous l’égide d’un chanoine revenant de pèlerinage en Italie. Aujourd’hui on peut y voir un autel baroque tout en trompe-l’œil ( daté vers 1770). 12- (à proximité de la ville, au nord) la chapelle de la Mare : Fondée grâce à un don d’un écuyer nommé Guillaume de la Mare attesté en 1235, la chapelle fut bâtie en 1244. Elle a longtemps été consacrée au culte de la Vierge, et voyait un pèlerinage annuel qui lui était consacré. 13- (à proximité de la ville, au sud) la chapelle Saint-Michel : Coutances a possédé depuis la fin du XIIIème siècle une maladrerie, qui était installée dans la lande d’Orval, sur la route de Granville. Le malade était admis de sa propre volonté et après avis d’une commission de douze bourgeois de la ville (six pour chaque paroisse) ; un curé assurait le culte pour les « pensionnaires », soumis aux obligations liées à leur état. La léproserie disparut avec la maladie (dernier acte connu dasn les archives : 1519) . La chapelle, en voie de ruine, fut pourtant rebâtie en 1715 : elle a disparu au milieu du XIXème siècle.
Légende : Edifice Congrégation Edifice disparu
Médiéval XIXème
Classique XXème
Les numéros renvoient au fichier sur les établissements religieux. 13 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Document Outline
Download 34.7 Kb. Do'stlaringiz bilan baham: |
ma'muriyatiga murojaat qiling