Saint hyacinthe
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- Ris mousse quoi I Les théories et la réalité
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Gérard Baaudin L p ridicule tue Monsieur le Rédacteur, Michel Caroll trouve une ob jection pour le moins fort cu rieuse, à savoir que l’indépen dance favoriserait l’infiltration et la subversion américaines. D’après cette thèse il ne ferait pas bon pour un petit pays d être indépendant, et on de vrait recommander bien vite à la Finlande d'ouvrir ses portes toutes grandes à son puissant voisin ... Je me demande cet étudiant vit dans la lune car c'est justement ce qui se Passe actuellement, “tranquille ment et sournoisement”, com me il dit. Car le Québec est précisément d'autant plus vul nérable a cette infiltration, via Toronto-Ottawa, qu’il est sans défense, n'étant pas indépen dant. Et ce n’est pas le fait de faire le pantin en se montrant offensif et agressif qui empê che l’eau sale d’entrer pendant ce temps. Je m’aperçois que l’obstacle le plus important à l’idée d’in dépendance est un pan-canadia nisme illusoire, naïf et incons cient soigneusement entretenu, afin d’endormir les Canadiens français et de les angliciser ‘ tranquillement et sournoise ment”. Si seulement on s’éveil lait au ridicule de ce pan-cana- dianisme, un petit brin impé rialiste et colonialiste, on aban donnerait du même coup un cer tain nationalisme puéril, cu rieux, “bastard” et fatal ! Ne rions pas ! D’honorables personnes se rattachent encore à cette école archidepassée du pan-canadianis ,e : Jean Lesa ge et Paul Gérin-Lajoie. qui ne veulent pas abolir le bilinguis me, que l’on ne rencontre que dans les pays coloniaux. Quelles sont donc les intentions rie nos gouvernants qui se disent na tionalistes tout en tolérant notre condition coloniale ? Où est leur sincérité s’ils tolèrent notre an glicisation graduelle et progres sive ? Quelle sorte de culture prétendent-ils “rayonner” au dehors, quand cette culture n’est que douceâtre médiocrité, si et quand ils ne font rien pour nous affermir au-dedans 7 Au surplus, n’ont-ils pas l’esprit confus sur tous les sujets ? Le peuple continuera-t-il à ee lais ser endormir et distraire ? Sous d’autres cieux un régi me d autonomie favorise et pré pare 1 accession à l’indépendan ce. Ici, on piétine et on roupille! Le Québec est la colonie la plus ridicule et la plus stagnan te au monde ! Ailleurs, dès qu'une poignée de vrais natio nalistes se lève, ce n'est qu’u ne traînée de poudre Ici, on dirait que nos gens ont comme un péché caché sur une cons cience nationale effectivement mauvaise. Et ce n’est que trop vrai, les aïeux avaient une âme de colonialistes. On n’a jamais bien digéré la raclée, et on vou drait encore s’essayer, quitte a moui ir dans le rêve ridicule et imposable d’une lente recon quête. Plutôt que de se retran cher sur des positions sûres et acquises, d'ailleurs attaquées, on biaise et on niaise ! Pitoya ble et ridicule ! Ris mousse quoi I Les théories et la réalité Monsieur le Rédacteur, Le Dr J E. Keyston, vice-pré sident du Comité des recherches de la Défense nationale, lors d’une assemblée tenue à Geneva Park, au Lac Couchiching, Ont., a soulevé la question de l’indé pendance du Québec. On se sou vient que c'est le Dr Keyston qui a déclenché un débat sur l'affaire Marcel Chaput, vice- président du Rassemblement pour l’indépendance du Québec. Les participants à la confé rence ont admis que l'indépen dance constitue une condition de progrès, mais qu’une fois celle-ci conquise, tous les pro blèmes ne sont pas automatique ment résolus. D'autres ont in sisté sur la nécessité pour les Canadiens de langue anglais^ de faire des concessions qui pourraient amener les gens du Québec à changer d'idée. On imagine mal toutes ces 1 transformations menées ronde ment sur un rythme de bonne entente, avec ça et là des sou rires sous-entendus, des répar ties légères comme des coups d'éventails. Il est impensable de présumer qu’il serait facile de jouer la dernière de cette mise en scène. Nos compatrio tes sont trop ancrés dans nos affaires publiques mais pas assez dans nos affaires person nelles, pour oser croire qu’ils céderont du terrain à la moin dre insistance. 11 y a des gens qui sont nés sympathiques et ont beaucoup de pitié, tandis que d'autres ne cherchent pas à pénétrer dans l’intimité des autres, de peur d'y rencontrer des hommes qui croient en la dignité humaine. Ce dialogue illustre la diffé rence entre les paroles et les actes. L'immense contraste qui existe entre les deux groupes ethniques ne contribue pas à rendre les contacts trop faciles. Nous avons été formés par l'é cole hostile à la tendresse et aux délicates attentions, mais ces conditions ne nous abandon neront pas lorsque viendra le temps de confronter les théories avec la réalité de nos problè mes. La justice finira bien par commencer son enquête. J. E. Lamothe, Arundel, Québec. Au congrès de l'ACELF, à Charlottetown Divers aspects de notre culture étudiés en fonction de l'avenir C’est mardi prochain que débutera à Charlottetown, Ile- du-Prince-Edouard, le 14e con grès de l’Association canadienne des éducateurs de langue fran çaise. Neuf commissions étudie ront divers aspects de notre culture, sous le thème général : “Avenir du Canada et culture française”. Près de 1,000 délégués sont attendus au congrès qui débu tera mardi soir, sous la prési dence d’honneur de S. E. Mgr Malcolm A. MacEachern, évê que de Charlottetown, et du ministre de l’Education de lTle, M. George Dewar. M. Roland Vinette, secrétaire du Comité catholique du conseil de l'ins truction publique de la province de Québec, président sortant de l'ACELF .présidera le congrès. Ses assises se dérouleront à l’Université St. Dunstan. Cette maison de haut savoir décerne ra d’ailleurs un doctorat hono rifique à M. Vinette, jeudi après-midi. Le soir de l’ouverture du con grès. le conférencier d’honneur sera M. R. M. Fowler, président rie la Canadian Pulp and Paper Association, qui parlera de la “culture française, force vitale dans l’avenir du Canada”. C'est mercredi matin que les délé gués se mettront résolument au travail.
Neuf conférence* Neuf conférences seront alors simultanément prononcées. Nous donnons ici la liste des commissions, les présidents et conférenciers de chacune : Commission no t : Arts. Pré sident, Mgr Louis-Albert Va- chon, recteur de l'Université Laval ; conférencier, M. Gilles Lefebvre, directeur général des Jeunesses musicales du Canada. Commission no 2 : Economie. Président, le.Père Clément Cor mier. C.S.C., recteur de l'Uni versité St-Joseph de Moncton, des études à la Commission des écoles catholiques de Montréal. Commission no 5 : Philoso phie. Président, S. Exc. Mgr Al bert Leménager, évêque de Yar mouth, Nouvelle-Ecosse; confé rencier, Mgr Alphonse-Marie Parent, vice-recteur de l’Uni versité Laval. Commission no 6 : Politique. Président, M. Alain Frecker. ministre de l'Education de Ter re-Neuve, et Me Lucien Dar- veau, sous-secrétaire adjoint de la province de Québec; con férencier, M. Jean-Luc Pépin, professeur d’économie politique à l’Université d'Ottawa. Commission no 7 : Sciences. Président, Mgr Irenée Lussier, Avis aux Blanc du Nyassaland ACCEPTEZ LA DIRECTION DES NOIRS OU PARTEZ! recteur de l'Université Laval ; conférencier. M. Louis-Philippe Bonneau, vice-recteur de l'Uni versité Laval. Commission no 8 : Sociologie, Président. S. Exc. Mgr Camille- André LeBianc, évêque de Bat hurst, N.-B. ; conférencier, M. Philippe Garigue, doyen de la faculté des sciences sociales de l’Université de Montréal. Commission no 8 ; Théologie. Président, le Père Jean Méthé, o.m.i., collège de Gravelbourg, Saskatchewan ; conférencier, le Père Alonzo Hamelin, o.f.m.i professeur de l’Institut supé- rieur de sciences religieuses da l'Université de Montréal. Pendant deux jours complets, les membres de ces diverses commissions étudieront les di-
N -B. ; conférencier, M. René Paré, président général de la Société des Artisans. Commission no 3 : Lettres, Président, M. Raymond Tanghe directeur adjoint de la Bibliothè que nationale, Ottawa ; confé rencier, le Frère Clément Lock quell, doyen de la faculté de commerce de l'Université La val.
Commission no 4 : Pédagogie. Président, M. J.-Gérard De- Grace, adjoint au ministre rie l'Education du Nouveau-Bruns wick ; conférencier, M. Trefflé Boulanger, directeur general BLANTYRE, Nyassaland. - (Reuters) — Le Dr Hastings Banda, dont ie parti a remporté une écrasante victoire mardi, aux premières élections géné rales du Nyassaland, a averti les Blancs qui ne sont pas dis posés à accepter un gouverne ment noir qu'ils n’ont qu’à “faire leurs bagages et rentrer dans leur pays”. Sur 28 sièges, le parti du Dr Banda en a remporté 23. Au cours d’une conférence de presse, le chef du parti élu a déclaré qu’il n’a aucune haine envers les Blancs, mais qu'il “déteste toute domination”. Affirmant que les Blancs qui ne voudront pas se conformer a un gouvernement noir ver ront qu'il n'y a aucune place pour eux au Nyassaland, le Dr Banda a de plus réitéré — sa campagne électorale s’étant dé roulée sur ce theme — qu’il à la retirer le Fédération est déterminé Nyassaland de rhodésienne. On apprenait par ailleurs, à Lusaka, Rhodésie du Nord, qu’une personnalité officielle du parti uni pour l’indépen dance nationale avait révélé que son parti venait de mettre au point un “super-plan” secret de résistance passive à l’en contre de la nouvelle constitu tion britannique pour la Rho désie du nord Le secrétaire général du parti, M. Mainza Chona, a pré cisé que le plan en question avait commencé à être appli qué dans le nord-ouest de la province. Un télégramme au rait par ailleurs appris à M Chona que des arrestations massives se pratiquent, mais que les Noirs se sentent heu reux, préférant aller en prison plutôt que de subir la nouvelle constitution. ■studio 5316 inc. 5316, Ave du Parc, Montréal - Tél. CR. 9-7351 'Tttlt Aéttiunt un »uraiii tn *»rtu it U Ul in icalti pritttilanMlIni prhitt" vous offre les quatre cours authentiques suivants : • Le Cours da Culture Générale de L'Académie Pierre • Le Cours de Dessin Industriel du Mechanical & Aircraft Institute of Drafting • Le Cours de Dessin Commercial du Canadian School of Commercial Art • Le Cours de Décoration Intérieure du Interior Decorating School of America Inscrivez-vous dès maintenant à l'un de ccs quatre court Pour renseignements ou inscription, téléphonez, écrivez ou encore mieux rendez-nous visite. Ouvert tous Iss jours, tous les soirs et le samedi. ministre de la Jeunesse lui-mê me, dans le conflit qui existe a la commission scolaire de Jac ques-Cartier. Non. nous ne par venons pas à comprendre com ment il se fait que les gouver nants ne réagissent pas énergi quement pour que le salaire dû depuis le trente juin à plus de trois-cent-cinquante professeurs leur soit versé en toute justice. Nous refusons de croire que les employeurs agissent de bonne foi envers les enseignants, alors que les employés de bureau de la dite commission, “y com pris le fameux secrétaire La- bine”, les principaux et assis tants des écoles, les concierges et tous les autres manoeuvres reçoivent régulièrement leur dû et leurs fortes augmenta tions. A les entendre, ils n’ont pas l’argent requis pour remplir leurs obligations, et le retard ne dépendrait que de Québec. Comment se fait-il que le se crétaire signe un chèque de $12,000 à Me Mario Dumesnil et déclare ne pouvoir verser le sa laire durement gagné par les professeurs ? Serait-ce une ven geance pour avoir perdu gain de cause dans la question de l’arbitrage, ou une façon voilée de rire de la décision portée alors par la Justice ? Qu'a-t-on fait de l’argent envoyé par Qué bec en juin pour payer les pro fesseurs 7 Comment se fait-il que le représentant de notre Association s’est fait rabrouer en termes grossiers lors d’une, assemblée de ladite commission quand il a demandé au prési dent de bien vouloir faire un effort pour rendre justice aux professeurs ? Alors, nous vous le deman dons, Monsieur le Ministre, croyez-vous normal que sur une population de plus de 45,000 habitants, à peine plus de 4,000 se présentent aux urnes 7 11 y a quelques semaines, la commission scolaire en cause annonçait qu’elle avait trouvé l’argent nécessaire pour payer un salaire aux moniteurs de vacances; cependant que les ti tulaires crèvent de faim. Et qu’ils ne se hasardent pas a intercéder auprès du commis saire Lefebvre. Pourquoi alors. Monsieur le Ministre, se plaît-on à crier sur tous les tons que l’éducation est le problème numéro UN, si dans la pratique on s'occupe de tout donner aux écoliers sous une forme quelconque de gra tuité. mais qu’on oublie de ré gler les nombreux problèmes de ceux à qui les enfants sont con fiés ?
Cette situation inqualifiable durera-t-elle encore longtemps avant que quelqu’un ait le cou rage d'ordonner une enquête, pour une fois utile, afin de net toyer cette organisation on ne (Rudigu tout lui auspices du Coll.g. do muducin» ut chirurgiens de In province de Québec) Attention.. .danger ! DR ROMEO BOUCHER, M.D. Tous les jours on lit dans les journaux que des enfants ont été victimes d'accidents divers, dont quelques-uns mortels. Chu tes, bagarres, autos, empoison nement. noyade, c’est ce que l’on voit revenir dans les colon nes des grands quotidiens. Quand je vois des enfants se lancer dans une bagarre et des adultes imbéciles les regarder faire en toute béatitude, je me demande ou ces gens ont l’es prit. Un coup est vite donné qui crève un oeil, une chute est faite sur le trottoir qui déclan ché une hémorragie méningée qui tue l'enfant. Mais non, on semble aujourd'hui ne jouir que de la brutalité et que de fois en ai-je entendu dire que la partie de hockey a été belle parce que les joueurs “se sont cassés la gueule”. Si des adultes veulent se la casser c’est leur affaire, mais il faudrait tout de même revoir une fois pour toutes la théorie qui veut que des petits garçons se bagarrent pour se décom plexer. Et cette habitude de la violence et de la bagarre en couragée par de “braves” cré tins n'a-t-elle pas quelque cho se à faire avec nos voyous de 15 ans. blousons noirs ou “ted- dy-boys" ? Dans certains pays on invente les jeux les plus bizarres et les plus stupides. L’un des plus en vogue actuellement est d'atten dre sur le bord du trottoir pour guetter le moment où une voi ture arrive et traverser la rou te en courant pour être le der nier à le faire. Courage 7 Non. Témérité? Sans doute Mauvai se éducation ? Pour sùr. Ce qui est vrai pour un simple accident de route le devient aussi pour l’eau. On apprend aux enfants a nager, d'accord. Mais il est un fait connu ; les petits garçons n'ont pas assez peur de l’eau. Sur près de 600 enfants noyés l'été dernier sont des garçons. Plus augmente plus le danger grand, si bien que de 15 ans, pour 14 jeunes filles il y eut l’an dernier 179 jeunes gens qui se sont noyés. Et le danger est aussi grand pour les tout-petits qui peuvent se noyer dans '2 pied d'eau De la chute a pleine face l'eau a la suffocation, il pas loin. Autre chose, on devrait prendre aux enfants a tomber. Quoi qu’on fasse, les chutes sont inevitables chez les enfants. 500
l'âge est
a 19 dans
n’y a ap- On devrait les encourager à pratiquer certains exercices ou certains sports qui développent leur adresse et leur équilibre. Dans certains métiers, en Fran ce tout particulièrement, on montre à tomber dans tous les centres d'apprentissage du bâ timent Vous objecterez, que vos enfants ne sont pas ou vriers en bâtiments, mais êtes- vous bien sûrs qu'ils ne grim pent pas aux échelles et aux arbres ?
Et puis il y a les brûlures qui font mourir lfi^r des enfants. Alors, meres de famille, atten tion aux queues de casserole qui dopassent le bord de la cui sinière et qui contiennent de l'eau bouillante ou des aliments très chauds. Ne posez jamais un vase d'eau bouillante a ter- rp, même si c’est pour une mi nute. Attention aux allumettes et aux prises de courant. At tention aussi aux briquets. Dès l'âge de 3 ans il faut don ner a l'enfant la notion ou plu tôt la crainte du feu. Lui dire que ça brûle n’équivaut a rien, mais lui passer sur les doigts une allumette allumée ou une casserole chaude, il s'en sou viendra. Cela ne veut pas dire qu'on va lui permettre rie jouer avec les allumettes, avec la cuisinière électrique ou le bri quet de votre voiture. Mais il faut lui apprendre sous votre surveillance où est le danger. Ainsi, pour nous résumer, di sons que des la naissance à un an attention a l’étouffement, a la suffocation. Pas d’oreiller, pas d'édredon mobile, pas de lit trop grand. De 1 an à 4 ans, allention aux noyades, aux brûlures 'pe tites filles surtout1 aux empoi sonnements par des produits pharmaceutiques. Tous les mé dicaments, lotis les produits de beauté, tous les désinfectants doivent, être dans des armoires hors de la portée de la main de l’enfant et sous clef. De 5 ans à 9 ans, attention aux accidents de rue, à la noyade et, aussi aux empoison- ; nements Encore dernièrement, j’ai constaté la mort d'un petit garçon de 6 ans qui avait avalé 1 un flacon de 60 pilules d’aspi- ; rine. l)e 10 à 14 ans, attention aux accidents de transport, aux jeux dans la rue, aux bagarres; et que d'autres choses dont il faudrait dresser une longue liste. Parents, la vie de vos enfants est entre vos main*. i
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