Saint hyacinthe
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DEL ESTE. (UPI-PA-AFP) - Dix-neuf nations de 1 Amérique latine et les Etats-Unis ont approuvé hier soir la proclamation finale de la conférence inter-américaine lançant officiellement l’alliance pour le progrès proposée par le président Kennedy. Cette proclamation contient deux documents fondamentaux, une "Déclaration des peuples d’Amérique” qui approuve lé programme de $20,000,000,000 de Kennedy et lance un appel pour un vaste effort en veu d’apporter une vie meilleure a tous les peuples du continent, ainsi qu’une “Charte de Punta del Este", qui définit les besoins des nations latino-ameri- caines et prescrit les mesures pour y porter remède. Les deux textes ont été ap prouvés à l’unanimité, mais M. Ernesto (Che) Guevara, repré sentant de Cuba, tout en décia-
Hésitation à Washington WASHINGTON. (UPI-AFP-PA) — Le programme d’aide a l’étranger du président Ken nedy a subi hier deux défaites au Congrès, dont la plus grave à la Chambre des représentants, où, par 197 voix contre 185, à une première lecture, a été approuvé un amendement maintenant pour le président l’obligation en vigueur de faire approuver ses dépenses année par année alors qu’il demandait une autorisation valable pour cinq ans. Le gouvernement es père toutefois faire changer le vote lorsqu'on procédera au jourd'hui a un vote nominal sur l’ensemble du projet. Quant au Sénat il a voté — par 51 voix contre 43 — une réduction de $800.000,000 dans le montant global de $4,800,000.000 demandé par Kennedy pour son “Administration de l'emprunt à long terme d’aide à l’étranger", ainsi qu’une réduction secon daire de $250,000,000 — par 57 voix contre 37 — dans le mon tant accordé pour l’aide militai re directe imputable au présent exercice; au total, l’aide éco nomique et militaire 1961-62 ne serait donc plus que de $4,076,- 500,000.
Dans les deux cas, la défaite du gouvernement est due à l'union des républicains avec les démocrates du Sud, mais d’autres démocrates se sont joints à l’offensive contre le projet Kennedy. A la Chambre des représen tants, l’amendement a été pro posé par le démocrate de la Californie, M. D. S. Saund, originaire de l’Inde, ce qui a provoqué quelque stupeur dans les rangs démocrates : le re présentant Clement Zablocki, du Wisconsin, s’est levé pour dire son étonnement de voir son collègue s’opposer à un pro gramme dont l’Inde avait déjà tiré de tels avantages. Saund a alors rétorqué que précisément, il n’était plus In dien mais Américain et voulait se baser uniquement sur ce qui lui paraissait avantageux aux Etats - Unis, réplique qui souleva, également bruyants, Voir HESITATION en page 2 L’Allemagne de l’Ouest irritée et inquiète LES
GRANDS PRIES rant que cette conférence “ou vrait la porte à la coexistence pacifique dans l’hémisphère’’, a refusé de voter et a annoncé qu'il ne signerait pas les deux documents, comme prévu ce matin.
Interrogé à ce sujet par des journalistes il a semblé faire dépendre l’attitude de Cuba de la réponse des Etats-Unis à la question qu'il avait posée à sa voir si Cuba était ou non incluse dans les bénéfices de l’Allian ce pour le progrès. Aucune ré ponse directe n’a été faite sur le moment par les représen tants américains, mais on a fait remarquer que Cuba s’est exclue elle-même du plan en re fusant d’adhérer à la Banque inter-américaine de développe ment, organisme-clef du plan, par qui viendront — des Etats- Unis — la plupart des 20 mil liards prévus, et pour com mencer, le premier milliard, dès cette année. Dans un commentaire sur la “Déclaration de Punta del Este, la radio cubaine a affir mé qu’elle ne contenait que des promesses, et “était dirigée en fait contre Cuba". Se réfé rant par exemple au passage mentionnant la “démocratie re présentative” la radio-cubaine a remarqué: “De nombreux gouvernements qui ont signé la déclaration ne peuvent pas se qualifier de démocratiques” ci tant en particulier le Paraguay, le Salvador, le Guatemala, le Pérou et Haiti. Stabilisation des prix Parmi les principaux points du programme d’action écono mique pour le développement de l’Amérique latine, on peut citer : l'inauguration d’une politique de stabilisation des prix des principales matières exportées par l’Amérique lati ne l’établissement d’un projet de marché commun latino- américain — des réformes fis cales réalistes — des program mes d’habitation à bon mar ché — des mesures d’hygiène et l’adduction d'eau potable à 70 pour cent des habitants des villes et 50 pour cent des habi tants des campagnes — des réformes agraires et l'accrois sement de la production agri cole — la diversification des économies des pays à mono culture — le développement accéléré de l'industrialisation. L’objectif de ces réformes est d’assurer un taux d’expansion économique de 2.5 pour cent par tête d'habitant. Parmi les points non écono miques on peut signaler un plan de développement de l'ins truction assurant un minimum de six ans de scolarité à tout enfant des nations latino-amé ricaines, et l’égalité assurée aux femmes. PASSER L'ACTION
... BRANDT PARLE AUX BERLINOIS — Prenant la parole à une assemblée de Berlinois du district de Schoeneberg (secteur occidental), le bourgmestre de Berlin, Willy Brandt a déclaré que la fermeture de la frontière entre les deux secteurs de l’ancienne capi tale était la crise la plus grave depuis celle de 1948. Au Canada, 120,000 militaires En cas seraient OTTAWA. (UPD — Si le gou vernement canadien décidait, en cas d’aggravation de la crise de Berlin, d’augmenter ses ef fectifs miiltaires, les forces ar mées n’auraient guère de diffi culté à recruter de nouveaux militaires, ont révélé hier des porte-parole officiels. Les exigences pour le recru tement sont très sévères — de nombreux candidats se voient.
VU DE WASHINGTON Nous anéantir ? Non ! K n'a qu un nous subjuguer refuser — mais en dépit de ce fait, les engagements pour ia Marine. l’Armée et PARC s’ef fectuent normalement, pour ce moment-ci de l’année et, préci sent les porte-parole, du per sonnel supplémentaire pour rait être engagé avec rapidité. A l’heure actuelle, les trois forces ont un “plafond” qui li mite leurs effectifs combinés à environ 120,000 officiers et en gagés : soit 51,000 pour l’ARC. 49.000 pour l’Armée de terre et 20.000 pour la Marine royale canadienne. L’Armée, service qui serait le plus immédiatement touché par tout accroissement des ef fectifs, n’a actuellement pas atteint son “plafond” : le der nier relevé indique que ses ef fectifs sont de 48,000 hommes. Un porte-parole militaire a par ailleurs précisé à ce sujet que, quoique la brigade cana dienne au service de l’OTAN qui groupe 5,500 hommes en Allemagne, rencontre les exi gences fixées par l’OTAN, il lui faudrait néanmoins 1,000 hommes de plus pour devenir une “brigade de temps de guerre”. Quant à PARC, qui a une di vision aérienne de 6,000 hom mes en Europe, y compris qua tre escadrilles, avec ses 51,300 hommes, elle a légèrement dé passé son “plafond". La Marine, pour sa part, a également 500 hommes de plus que ne le permet son pla fond actuel. L’un des facteurs essentiels, en cas d’accroissement des ef fectifs des forces militaires ca nadiennes, réside dans la mi lice et les unités de réserve qui maintiennent toutes deux des hommes entraînés, prêts a être versés dans les forces ac tives. On compte actuellement 40.000 miliciens, 4,000 réservis tes dans la Marine et 3,000 dans PARC. On estime donc que si le Ca nada devait éventuellement augmenter ses effectifs militai res de l’OTAN, il enverrait d’abord du personnel entraîné au pays, qu’il remplacerait en suite par des campagnes spé ciales de recrutement.
tôt à un accord avec l’Allema- de vue ont même indirec- 8nc occidentale, tement reçu une recon naissance officielle : des porte-parole de la Maison Blanche ont déclaré que les diverses pensées sur Berlin ne risquaient pas de faire éclater la cohe sion alliée. On fait d’autre part remar quer que les protestations et les demandes d’action immé diate émises par l’Allemagne fédérale et Berlin-Ouest ne sont pas faites pour arranger les choses. On sait que le maire de Ber lin-Ouest, M. Brandt, a écrit a M. Kennedy pour lui “faire sa voir” que sa ville, au lieu de mots, veut une action immé diate.
L'ambassadeur rie l’Allema gne occidentale, M. Wilhelm Grewe, qui participait à Wash ington à la réunion du groupe de travail — les représentants des quatre pays occidentaux — a, lui aussi, avoué à un journa liste que l’Allemagne fédérale est fort déçue par l’attitude des autres puissances occidentales, qui n’ont pas agi immédiate ment et avec efficacité lors du verrouillage de Berlin - Est. L’ambassadeur allemand a pré cisé que la réunion d’hier avait singulièrement porté sur les as pects à long terme du problème allemand. A cause des élections . .. Dans les milieux diplomati ques occidentaux, à Washington en particulier, on explique la reaction allemande par le fait que le peuple est le plus direc tement touché par les mesures communistes — de nombreuses personnes ont des parents qui vivent en Allemagne orientale. 11 faut aussi se rendre compte que les hommes politiques de Bonn — et de Berlin-Ouest — avec la perspective d’élections fédérales le mois prochain, su bissent des pressions considé rables pour agir au plus tôt, a la suite du verrouillage de la partie orientale de l’ancienne capitale. Malgré les divergences de vue indéniables, il semble se pré ciser que Paris, Londres et Washington, au sujet des con tre-mesures, feront des efforts sensibles pour en arriver bien* En Allemagne même, on n’est pas totalement d’accord non plus quant à la nature des contre • mesures proposées : pour la première fois depuis la fermeture de la frontière, un membre du gouvernement fé déral, en l’occurrence le mi nistre de l’économie Ludwig Erhard, s’est prononcé contre la dénonciation de l’accord de commerce interzonal en guise de représaille. Selon lui, les pays du Pacte de Varsovie n’at- Voir LES GRANDS en page 2 1
• VERS LA LIBERTE — Un soldat de l'Allemagne de l'Est, débouchant de la rue de Bemau sur le fameux “rideau de fer", en l'espèce des fils de fer barbelés, n'a pas résisté longtemps à l'appel de la liberté t sans même vérifier si on le surveillait, il a sauté par-dessus les barbelés. Derrière lui quelques Berlinois de l'Est le regardent, sans doute avec envie; devant lui un photographe occidental, en service le long du rideau de fer, ne perd pas de temps non plus.
LA NOUVELLE DELHI (Reuters) — Le premier mi nistre de l’Inde. M. Nehru, a pris position en faveur de l’Oc cident au sujet de Berlin et a déclaré que le libre accès doit par
M. P. DEAN (exclusif à LA PRESSE) Le camarade Nikita nous tance ; un jour il menace de vaporiser l'Italie ; le lendemain, c'est l’Acropole qui devient la cible de ses fusées verbales ; il parle d'anéantir l’Angleterre
avec six bombes seulement ; il nous avertit que ses savants savent comment construire une bombe nucléaire qui serait équivalente à cent millions de
de
dynamite. C'est a propos de Berlin que le camarade Nikita nous adresse ces rassurantes paroles ; à Berlin, proclame-t-il, c’est le prestige et la “majesté" de la Russie qui sont en cause. Et comme d'habitude, quand le tzar com muniste lâche une de ses bordées, tous les diplomates se transforment en psychologues et se mettent à l’analyse de son caractère. Est-ce un mégalomane ? Un maniaque dangereux ? Un exalté, poussé par un orgueil ingouvernable ? Un paysan matois, à la tête gonflée ? On entend tant de diagnostics qu’on a l'im pression d’observer tout un groupe, et non pas un seul homme. Et pourtant, Khrouchtchev n’est pas un inconnu ; l’équipe Rand. une orga nisation de savants qui sont le “cerveau” de l’Aviation américaine, avait même prédit, avant la mort de Staline, que c'était Khrouchtchev, le vrai successeur. La prédiction apparut dans un livre qui avait été imprimé bien avant le décès de Staline. Khrouchtchev, d'ailleurs, ne se cache pas ; il reçoit des journalistes, des hommes d'Etat, il leur parle longuement, il les invite chez lui et passe de longues heures à faire la dialectique avec eux. 11 se laisse observer en famille. Quand il visitait l'Inde en 1955, il disait à un journaliste qui parlait le russe que seul le communisme donne à un homme les moyens de monter. "J'étais un simple berger", criait Khrouchtchev qui n’est pas capable de parler à voix basse, "et puis j’ai travaillé dans une mine. Jusqu'à l'âge de 25 ans je ne savais pas lire. Le communisme fit de moi un homme instruit, et me voila maintenant dans la plus puissante position du monde ; moi. le petit berger, chef du parti communiste , .." Voir VU DE WASHINGTON on page 2 OTTAWA (PC-UPI) — Un savant russe, M. Mikhail Anto novich Klotchko, âgé de 59 ans, qui a demandé hier et qui s’est vu accorder l’asile poli tique par les services cana diens de l’Immigration, a dit hier soir au commissaire de la gendarmerie royale, M. C. W. Harvison, qu’il attendrait à aujourd’hui pour décider s’il doit raconter l’histoire de sa défection. “Il désire prendre une bonne nuit de sommeil avant de décider s’il racontera son histoire à la presse”, a dit M. Harvison. Un officiel du gouverne ment a déclaré hier que le Dr Mikhail Antonovich Klotchko est un savant spécialisé en chimie inorganique et qu’il a été autorisé à rester au Canada pour des motifs humanitaires. Le savant soviétique es! veuf et n'a pas de famille en Russie Actuellement, il est garde par des agents de la Gendarmerie royale. Le professeur K1ot?h,-o a*- • lait au 18e eonqrès Intel a nal de chimie appliqu c. à Montréal, et c’est une lois rc”.< ’ a Ottawa qu i) a manifesté le
Canada
Cette demande fut ensuite transmise par la Gendarmerie royale, au gouvernement cana dien.
Le Dr Klotchko faisait partie de plusieurs conseils d’administration de journaux diffusant des travaux sur la chimie. Il est l’auteur de nom breux ouvrages. Gagnant du prix Staline et titulaire de l'ordre de Lénine, M. Klotchko était en URSS chef des labora toires de l’Académie des Scien ces de Kurmanov. Plusieurs chimistes mont réalais qui ont assisté au 18e congrès international de Chimie ne pouvaient se rappeler le nom du Dr Klotchko, mais le com missaire Harvison a confirmé que le savant russe est venu a Ottawa avec un groupe de savants soviétiques qui ont assisté au congrès. “Il a quitté le groupe à Ottawa il y a moins de 24 heures", a dit le commissaire, et a refusé de révéler où se trouvait a l'heure actuelle le Dr Klotchko. Interrogé sur les motifs de la défection du Dr Klotchko, M. Harvison a répondu qu'il serait préférable qu'ils sortent de la bouche même du savant. L'asile politique ainsi accor dé au Dr Klotchko rappelle le cas de Igor Gouzenko, qui a fait sensation quand ce dernier a quitté l’ambassade soviétique en 1945.
Los renseignements fournis à l'époque par Gouzenko sur un réseau d'espionnage russe au Canada ont conduit à une commission royale d’enquête qui s'est soldée par l’empri sonnement de neuf Canadiens qui avaient fourni des rensei gnements secrets a une puis sance étrangère. Gouzenko a quitté l’ambassa de soviétique le 5 septembre 1945, apportant avec lui des do cuments secrets. 11 a tenté de raconter son histoire à un jour nal d’Ottawa, mais on lui a suggéré de s'adresser à la police. Le lendemain, il essuya d’autres échecs dans des bu reaux du gouvernement., Il fut heureusement pris au sérieux par la suite, et demeure au Canada depuis ce temps sous la protection de la police. Un porte-parole du ministère de l'Immigration a dit qu'il n'y a pas de liens politiques avec la défection du Dr Klot chko, et que la procédure dans son cas, serait semblable a celle de toute personne deman dant asile politique. Aucun renseignement n’a été fourni sur la manière dont le savant aurait réussi à quitter le groupe soviétique, alors qu’il visitait Ottawa. Pendant ce temps, les con frères savants du Dr Klotchko, qui s’inscrivaient a l'hôtel Ford, a Toronto, ont accueilli les questions des journalistes avec une série de “nyet". Net tement troublés par la défec tion du Dr Klotchko, ils ont refusé de faire tout commen taire. Ils ont même refusé de dire pendant combien de temps ils resteraient dans la ville Rei ne avant de poursuivre leur voyage à Niagara Falls. La demande du Dr Klutchko en vue d’obtenir l'asile politi que a été étudiée par le Cabinet fédéral, qui s'élail réuni pour étudier la crise de Berlin. Le premier ministre Diefenbaker a dit alors que Mme Fairclotigh, ministre de l’Immigration, fe rait une déclaration plus tard dans la journée, A 5 heures p.m Mme Fair- dough a annoncé que la de mande d'asile politique avait été accordée. Elle a alors fait grand état de la carrière du Dr Klutchko, qui est un spécialiste en chimie inorganique. Le Dr Alan D. Westland, pro fesseur-adjoint de chimie à l’Université d'Ottawa a dit hier soir, qu'il avait déjà lu quelques- uns des travaux du Dr Klutchko et que ces derniers avaient sur tout a voir avec les propriétés électriques et l'étude des élec trodes.
SOMMAIRE PAGES
11 è 18 36
8 45 4 42 et 43 36 30 31 24
36 22 38 è 41
20 et 21 21
être assuré “quoi qu’il arrive". Il a également dit qu'il croyait que le premier ministre sovié tique Khrouchtchev reconnais sait que “les plus grandes fa cilités en vue d'un accès libre vers Berlin-Ouest, devaient être accordées". Nehru a eu des contacts aux échelons supérieurs avec Mos cou et les capitales occidenta les au sujet de la situation critique a Berlin. Les sources occidentales ont accueilli avec satisfaction sa déclaration au Parlement. M. Nehru a égale ment dit que le fait géographi que des deux Allemagnos devait être accepté et que la seule maniéré de réunir les deux parties du pays était d'utiliser des contacts plus intimes. M. Nehru doit se rendre a Moscou au debut du mois prochain. A travers I* provint* Comique* Courrier Confidence* Décé*. Neixencet, etc. Editorial Finance Horouop* le* Tribunaux La Vie déni le* Parc* Mot* croiié* Radio et Télévision Spectacle* et Conceits Sport* VI* féminin* 8, Vie mondain* Votre médecin A Berlin-Est La prison pour les "marchands d'esclaves''... BERLIN. (AFP) — La Cour suprême de Berlin-Est a infligé hier « deux Alle mand* de l'Est, Hélène Vogt et Manfred Wegner, une pei ne de doute an* de travaux forcés.
La raison invoquée : “Dé bauchage d'ouvrier* et par ticipation au marché d'etcla- vet au profit de* service* secrets occidentaux". Deux autre* citoyen* d'Al lemagne orientale ont été condamnes par la même cour a sept ans et è un en et demi de travaux forcés, egalement pour "avoir par ticipé au marché d'escla ves" . . .
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■: ï i X*V, HÉpf -1 $
J/LA PRESSE, MONTREAL, JEUDI 17 AOUT 1961 ainsi Vd iêmwii VU DE WASHINGTON -LA LUMIERE R0U6E C... .MAIS JE SUIS CWAUFFEUr< D'AUTOBUS En Israël: le MAPAI affaibli Gouvernement de coalition SUITE DE LA PAGE 1 C elait un hymne de louanges : le ton était presque religieux ; M Khrouchtchev était en proie à l'émotion. Quand il parlait de sa recon naissance envers le communisme, il ne faisait pas de la propagande, il proclamait ce qui, pour lui, était une noble vérité. L'interlocuteur de M. Khrouchtchev avait osé repondre que ce n'était pas le communisme mais les qualités personnelles de Khrouchtchev qui avaient mené le petit berger au pouvoir suprême en Russie. "Truman, jeune fermier, devint pré sident sous le capitalisme.” Du reste. Khroucht chev et Truman se ressemblent assez. Mais, pour Khrouchtchev, une telle compa raison était sacrilège, un blasphème contre l'enseignement illuminé de Marx le prophète. Et cependant, le même Khrouchtchev détail lait. la rage dans l’âme, au vingtième congrès communiste de 1956, les atrocités de Staline, les humiliations que lui, Khrouchtchev, avait subies. Est-ce possible de faire accorder la croyance quasi-religieuse de Khrouchtchev dans la foi communiste avec son mépris envers un des grands apôtres du communisme ? Doit-on con clure que Khrouchtchev est naif ? Ou bien qu’il est un hypocrite, qui s'exprime en dévot ou en accusateur, selon les circonstances ? Ce n’est guère facile de répondre à ces questions. Khrouchtchev est un individu très complexe. Certes, il ne se fait presque jamais d'illusions. Il est chef de l’Etat soviétique aujour d'hui parce qu'il a su jauger avec la plus minutieuse précision, l’équilibre des forces dans le parti et les humeurs du vieux Staline. 11 a des nerfs d'acier ; sans cela, il n'aurait pas pu se preparer à prendre éventuellement le pouvoir, tout en faisant le bouffon à la cour de Staline. La moindre erreur de jugement l’aurait mené a sa perte. I! aurait suffi de se laisser dominer par la colère une seule fois, pour se voir con damner à la torture. Donc, on doit conclure qu'il n'est pas homme à s’emballer et à déclencher la guerre mondiale dans une crise de colère. Alors, ces menaces sont-elles du bluff ? Est-ce la comédie qu’il nous joue quand il prétend que la “majesté'' de la Russie est en cause à Berlin ? Pour Khrouchtchev, faire respecter ce qu'il a appelé la "majesté” soviétique est une mission presque sacrée. C'est bien le petit berger qui nous confronte. I! nous parle de la majesté du système qui l’a fait tzar de toutes les Russies. Le système l’impressionne — lui, Khrouchtchev. Il veut que nous rendions hommage à ce système. Mais il raisonne aussi en spectateur de la scene politique. Le monde, comme il le conçoit, est divisé en zones d'influence, des zones dont les confins- doivent changer chaque fois que change l'équilibre des forces en présence. L’Allemagne orientale fait partie de la zone soviétique : Khrouchtchev veut stabiliser cette zone. Berlin est une plaie dans le sein du communisme allemand. De l’avis de Khroucht chev, les succès soviétiques dans le domaine de la navigation spatiale ont changé l’équilibre mondial et par conséquent. l’Occident n’a plus droit à Berlin. Cette sorte d’évolution est inévi table, d’après la philosophie de l’Histoire des communistes. De plus, M. Khrouchtchev sait très bien que ses menaces ont leur effet psychologique ; les Européens, sous le coup des fusées russes, pour raient bien se tourner vers le neutralisme. Ainsi, on peut s’attendre à ce que le chef soviétique continue à nous agacer. Mais ce n’est pas un homme qui risque tout. 11 a toujours su attendre. Nous mettre les nerfs à fleur de peau, voilà son but. D’ailleurs, il nous extorque a chaque fois quelque concession. Il ne veut pas nous anéantir ; il veut nous subjuguer. Lit comme le petit berger Khrouchtchev est con vaincu de ienévitabilité de notre subjugation, le tzar Khrouchtchev n’est pas trop pressé, pourvu qu’on lui baise la main de temps en temps et qu’on lui paye un tribut. Autres recouvrements d'espaces libres entre la rue et le trottoir Le comité exécutif do la mé tropole a voté hier un total de $68,125 pour le recouvrement en ciment des espaces de terre sis entre la bordure de la rue et le trottoir proprement dit, en différents secteurs de la ville. Un crédit de $5.000 a été voté pour le quadrilatère bor né par l’avenue Gonthier, les voies du Pacifique Canadien, le fleuve St-Laurent et le boule vard Métropolitain. Un crédit de $5,500 pour le quadrilatère borné par le che min Upper Lachine, les villes de et les villes de LaSalle et de Verdun.
Un crédit de $9,625 pour le quatrilatèi e borné par le che- nmi Upper Lachine, les villes de Montréal - Ouest, Hampstead, Côte St-Luc, Mont-Royal, Ou tremont, le chemin de la Côte Ste-Catherine et le boulevard Dëcarie.
Un crédit de $37,900 pour le quadrilatère borné par la rue Rachel, le fleuve, la rue Mo reau et l’est de la ville. Un crédit de $10.100 pour le quadrilatère borné par les rues Allard, Laurendeau, l’avenue de l’Eglise et les villes de Ver dun et de LaSalle. Tous ces travaux, de révé ler le président de l’exécutif, M. Lucien Saulnier. seront ter minés avant la fin de l’automne prochain. HESITATION SUITE DE LA PAGE 1 les applaudissements républi cains et les protestations d’au tres démocrates. Saund avait appuyé son amen dement en soulignant que ce projet a long terme permettait d’accorder des prêts à des pays qui pouvaient ensuite se re tourner contre les EtaLs-Unis. Un porte-parole du gouverne ment a déclaré que ce vote de la Chambre était "particuliè rement malheureux” au mo ment où allait être signée l’al liance pour- le progrès à Punta del Este. Les milieux gouver nementaux espèrent toutefois que le vote nominal d’aujour d’hui renversera cette décision. Au Sénat, par contre, il sem ble qu’après les votes d’hier, • acquis après le rejet d’amende ments encore plus draconiens', on s’achemine vers des solu tions de compromis. Le gouver nement a d’ailleurs remporté une “victoire technique” lors que fut retiré un amendement du républicain John J. Wil liams, qui aurait voulu imposer un taux d’intérêt ‘‘ne dépassant pas 8 pour cent” : le sénateur Fulbright a fait adopter un amendement stipulant que cet intérêt ne devait pas être "ex cessif” ni "dépasser le taux légal du pays bénéficiaire". JERUSALEM (AFP-UPl-PAi — Les résultats définitifs des élections générales israéliennes ne sont pas encore publiés mais on sait déjà que le parti travailliste Mapai, que préside M. Ben Gourion, tout en res- lant avec 34 4 pour cent des voix et 42 sièges principal parti d’Israël, sera
moins que jamais en mesure de gouverner sans former une
coalition avec des partis mi neurs Il avait 47 sieges dans
la précédente législature. "Du point de vue, national, ces élec
tions sont une catastrophe" se serait écrié M. Ben Gourion,
qui avait en effet demandé au corps électoral de renvoyer
son parti au Knesset avec une majorité d’au moins cinquante
pour cent, en vue de pouvoir réaliser une réforme électorale
mettant fin au régime propor tionnel. Ce dernier est considé
ré comme le responsable de la multiplicité des partis et de
l'instabilité gouvernementale qui en résulte.
Derrière le Mapai, nez à nez, se trouveront le nouveau parti
libéral et le parti Herouth, avec chacun 17 sieges.
Ce dernier constitue l'extrê me droite nationaliste du Knes
set. Le succès du parti libéral de M. Pinhas Rosen, avec 17
sièges i3 de plus que les deux anciens partis dont il se com
pose» est dû sans doute â la SUITE DE LA PAGE 1 fendent que de soi-disant "pro
vocations” occidentales pour trouver prétexte à de nouvelles
mesures.
discours a Bonn, le chancelier Adenauer s’est porté à la dé
fense de l’alliance occidentale. Rappelant que son peuple l'ac
cusait de rester inactive, l'hom me d’Etat a précisé que, pour
sa part, il e voulait rien faire qui puisse envenimer la situa
tion.
Les Allemands, en accusant 1rs alliés d'inaction, ont surtout
vise la Grande-Bretagne, dont 1rs hésitations, la pondération,
1rs irritent, car elles semblent influencer les autres partenaires
occidentaux. Quoi qu’il en soit, les milieux
autorisés britanniques ont éga lement éprouvé le besoin do dé
mentir. hier, les rumeurs vou lant qu’il y ait eu des "divergen
ces de vue entre la Grande-Bre tagne et ses alliés au sujet des
contre mesures". On souligne que le seul critère à retenir est
celui de l’efficacité des sanctions et, précise-t-on, si le gouverne
ment britannique était à l’ori gine peu favorable a l'applica
tion de sanctions, il approuvera vraisemblablement d'évent uel-
les restrictions sur les voyages en Occident des fonctionnaires
de la RD A. Dans les milieux bien infor
més de la capitale hrilanmque, on explique la lenteur des réac
tions des Alliés par ‘ les diver ses theories avancées dans les
discussions entre alliés occi dentaux, l'interprétation qu’il
faut donner à la décision est- allemande de verrouiller la fron
tière de Berlin-Est, et le désir de ne rien faire qui puisse ag
graver une situation déjà sé rieuse".
Un parapluie pour Kennedy Par ailleurs, M. Adenauer,
dans un discours prononcé hier a Bonn, a affirmé qu'il ne
croyait pas que la présente crise aboutisse a la guerre ;
“La situation actuelle n'est qu'un commencement ; la crise
réelle n'est pas encore venue”. ; Peur lui, cette crise éclatera
au moment où Khrouchtchev tentera de mettre à exécution
son projet de traité de paix séparé avec les deux Aliema-
gnes.
de 20 etudiants de l’université de l’endroit a lait parvenir un
“cadeau” au président Kenne- j
dy : il s’agit du symbole de glais sir Neville Chamberlain... ! un parapluie ! Le cadeau a pour but de rappeler à M. Kennedy l'attitude "r e t r o g r a d e" de j Chamberlain, face a Hitler, lors de l’affaire rie Dantzig ... ! A Berlin, plusieurs Allemands de l’Est ont continue hier de choisir la liberté. C’est ainsi que la police a ouvert le feu sur un» voiture qui a enfoncé une barrière et est passée à Berlin Ouest, la's deux personnes a bord n’ont pas été blessées, ' campagne officieuse menée en sa faveur par le Dr Nahum Goidmann, president de l’Or ganisation sioniste internatio nale; ii se situe immédiatement a droite du Mapai. mais préco nise une politique de "meilleu res relations'’ avec les voisins arabes. Un autre résultat notable des élections est la remontée du parti communiste "Maki", qui revient au Knesset avec 5 siè ges au lieu de 3 (4.5 des voix); on suppose qu’un certain nom bre d'Arabes ont voté pour lui. A sa droite immédiate se trou veront les dix députés du Ma- pam "neutraliste d’extrême gauche”, qui gagne un siège. Puis viendront les 7 députés de l’Achdout Avoda (sans change ment), et les 5 députés du Parti arabe, qui ont toujours voté avec le Mapai. Ce dernier devra, estime-t-on, rechercher l’alliance des deux partis a sa gauche, ainsi que celle du parti Libéral, ou des deux groupes religieux: Parti religieux Natio nal et Agudat Israel Ces deux derniers ensemble ont perdu un siège: ils en comp tent Xf* contre 18». Le parti du président Ben Gurion semble avoir souffert de ses dissensions internes (affaire Lavoni de l'inflation menaçan te, ainsi que de l’usure consécu tive a treize années de pouvoir consécutives.
L» procès "Powers" t un an
MOSCOU. (UPI< — Aujourd'hui marque le premier anni versaire du procès sensationnel d’espionnage de Moscou qui valut à Francis Gary Powers une sentence de 19 années de prison. Un vieux dicton russe dit : "Une prison, n’est point un endroit de villégiature". Aussi, Gary Powers, qui, il y a un an, occupait les premières pages des journaux du monde, travaille a la fabrication d’enveloppes de papier dans une prison soviétique. La prison Vladimir, à 150 milles à l’est de Moscou, n’est certainement pas un endroit de villégiature, mais par contre elle offre à l’ex-pilote américain le luxe d'appartenir à une prison "modèle", sujet d'envie des autres prisonniers sovié tiques.
M. Sevigny, un ''héros” argentin BUENOS AIRES. (Reuters) — M. Pierre Sévigny, ministre associé a la défense, a reçu des quartiers militaires argentins, le mérite d’avoir aidé, sans le savoir, a vaincre la révolte du 8 août. Des sources militaires déclarent que le premier objectif des rebelles était d'occuper les casernes des grenadiers, lesquelles sont, généralement, très peu gardées. Aussi, ils ren contrèrent tout un regiment loyal qui avait pour consigne de ne point quitter les casernes, attendant la visite du ministre canadien. Apres un bref engagement avec les troupes, les rebelles se sont enfuis dans la nuit. Audacieuse tentative du premier ministre Adoula STANLEYVILLE. (Reuters, AFP) - M. Cyrille Adoula, premier ministre du gouvernement central du Congo, est. arrivé hier à Stanleyville en vue d'étendre l’autorité de son gouvernement sur la province cessionniste. Accompagné du ministre de l'Intérieur, leader du groupe parlementaire lu-
mumbiste, M. Christophe Gbenye, M. Adoula a été triompha lement accueilli par toute la population de la province orientale. Malgré les menaces dont il a été l'objet dans les journaux et à la radio, de Stanleyville. M. Adoula a confiance dans le résultat de son geste de conciliation. 100 FLN tués en quatre jours ALGER. •AP-Reuters-AFP) — On annonce de source auto risée qu’une centaine de rebelles ont ctè tués ou faits prison niers depuis la reprise des opérations dans les secteurs où les hors-la-loi poursuivaient leurs exactions. Par ailleurs, on signale plusieurs explosions de plastic dans Alger et sa banlieue, faisant plusieurs victimes. Celle de Kouba, accuse une dizaine de morts et une quinzaine de blessés dont plusieurs se trouvent dans un état grave. Tous sont employés du laboratoire de produits pharmaceutiques. BOMBARDEMENT D’UNE REGION TUNISIENNE TUNIS. d'Algérie, ont bombardé hier matin les positions de l'armée
tunisienne dans la région de Mides, a annoncé hier soir l'agence tunisienne TAP qui précise qu’un habitant de Mides, M. Ibran-
him Ben Brahim, 21 ans, a été blessé. Par ailleurs, en dépit de la dispute entre la France et la Tunisie sur la base navale
de Bizerte, le représentant tunisien, M. Mongi Slim, serait vu par des observateurs diplomatiques, comme le prochain
président de l’Assemblée générale des Nations unies. DEMISSION DU CHEF DU GOUVERNEMENT DU CAMBODGE
SAIGON. (AFP) — La radiodiffusion nationale Khmere, captée a Saigon, a annoncé que le prince Norodom Sihanouk
avait adressé lundi un message à l’assemblée nationale cam bodgienne donnant sa démission de chef de gouvernement.
Selon la même source, le prince a exprimé également son intention de démissionner de ses fonctions de chef de l’Etat,
mais seulement au retour du voyage qu’il doit faire à Belgra de, où il représentera le Cambodge à la conférence des pays
non engagés. Le haut conseil du trône se réunirait alors pour désigner un nouveau souverain ou une autre personnalité pour
lui succéder en qualité de chef de l’Etat. '
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-r. "Une vente, mon ami... la Vente d'Août de Fourrures de Samuel Silver Furs. C'est l'un des rares moments de l'année (je vous rappelle qu'il n'y en a que deux) où Samuel Silver organise une vente. Certes, les aubaines y sont alléchantes, mais le plus remarquable c'est que chacune des fourrures offertes se distingue par l'opulente beauté, le style original et l'exécution soignée des Vieux Pays qu'on trouve dans les fourrures de Samuel Silver. Maintenanf... en vitesse. On me dit qu'il se trouve de fabuleuses aubaines en vison 1" ROGER PIION, DIRECTEUR ADMINISTRATIF CLEM SOLDUC, DIRECTEUR DES VENTES J. H. IAPIERRE, DIRECTEUR DES FINANCES Silver fourreurs manufacturiers 2170, RUE DE LA MONTAGNE VI. 2-1471 Notr» commtrci «tt Download 4.64 Mb. Do'stlaringiz bilan baham: |
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