Saint hyacinthe


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5

t

SAINT HYACINTHE

MAX. : 75 - MIN. : 55

f.'teaolrillé, plus chaud

LA PRESSE

Le plus grand quotidien français d'Amérique

EDITION

PROVINCIALE

77® ANNEE - No 256

MONTREAL, JEUDI 17 AOUT 1961

4 CAHIERS - 48 PAGES

Cuba s'abstient

Déclaration 

des peuples 

d'Amérique

PUNTA 

DEL ESTE. (UPI-PA-AFP) - Dix-neuf nations de 

1 Amérique latine et les Etats-Unis ont approuvé hier soir la 

proclamation finale de la conférence inter-américaine lançant 

officiellement l’alliance pour le progrès proposée par le 

président Kennedy.

Cette proclamation contient deux documents fondamentaux, 

une "Déclaration des peuples d’Amérique” qui approuve lé 

programme de $20,000,000,000 de Kennedy et lance un appel 

pour un vaste effort en veu d’apporter une vie meilleure a 

tous les peuples du continent, ainsi qu’une “Charte de Punta 

del Este", qui définit les besoins des nations latino-ameri- 

caines et prescrit les mesures pour y porter remède.

Les deux textes ont été ap­

prouvés à l’unanimité, mais M.

Ernesto (Che) Guevara, repré­

sentant de Cuba, tout en décia-

$800,000,000

de moins déjà

Hésitation 

à Washington

WASHINGTON. (UPI-AFP-PA)

— Le programme d’aide a 

l’étranger du président Ken­

nedy a subi hier deux défaites 

au Congrès, dont la plus grave à 

la Chambre des représentants, 

où, par 197 voix contre 185, à 

une première lecture, a été 

approuvé un amendement 

maintenant pour le président 

l’obligation en vigueur de faire 

approuver ses dépenses année 

par année alors qu’il demandait 

une autorisation valable pour 

cinq ans. Le gouvernement es­

père toutefois faire changer le 

vote lorsqu'on procédera au­

jourd'hui a un vote nominal sur 

l’ensemble du projet.

Quant au Sénat il a voté — 

par 51 voix contre 43 — une 

réduction de $800.000,000 dans le 

montant global de $4,800,000.000 

demandé par Kennedy pour son 

“Administration de l'emprunt à 

long terme d’aide à l’étranger", 

ainsi qu’une réduction secon­

daire de $250,000,000 — par 57 

voix contre 37 — dans le mon­

tant accordé pour l’aide militai­

re directe imputable au présent 

exercice; au total, l’aide éco­

nomique et militaire 1961-62 ne 

serait donc plus que de $4,076,- 

500,000.


Dans les deux cas, la défaite 

du gouvernement est due à 

l'union des républicains avec 

les démocrates du Sud, mais 

d’autres démocrates se sont 

joints à l’offensive contre le 

projet Kennedy.

A la Chambre des représen­

tants, l’amendement a été pro­

posé par le démocrate de la 

Californie, M. D. S. Saund, 

originaire de l’Inde, ce qui a 

provoqué quelque stupeur dans 

les rangs démocrates : le re­

présentant Clement Zablocki, 

du Wisconsin, s’est levé pour 

dire son étonnement de voir 

son collègue s’opposer à un pro­

gramme dont l’Inde avait déjà 

tiré de tels avantages.

Saund a alors rétorqué que 

précisément, il n’était plus In­

dien mais Américain et voulait 

se baser uniquement sur ce 

qui lui paraissait avantageux 

aux Etats - Unis, réplique qui 

souleva, également bruyants,

Voir HESITATION en page 2

L’Allemagne de l’Ouest irritée et inquiète

LES


GRANDS PRIES

rant que cette conférence “ou­

vrait la porte à la coexistence 

pacifique dans l’hémisphère’’, a 

refusé de voter et a annoncé 

qu'il ne signerait pas les deux 

documents, comme prévu ce 

matin.


Interrogé à ce sujet par des 

journalistes il a semblé faire 

dépendre l’attitude de Cuba de 

la réponse des Etats-Unis à la 

question qu'il avait posée à sa­

voir si Cuba était ou non incluse 

dans les bénéfices de l’Allian­

ce pour le progrès. Aucune ré­

ponse directe n’a été faite sur 

le moment par les représen­

tants américains, mais on a 

fait remarquer que Cuba s’est 

exclue elle-même du plan en re­

fusant d’adhérer à la Banque 

inter-américaine de développe­

ment, organisme-clef du plan, 

par qui viendront — des Etats- 

Unis — la plupart des 20 mil­

liards prévus, et pour com­

mencer, le premier milliard, 

dès cette année.

Dans un commentaire sur la 

“Déclaration de Punta del 

Este, la radio cubaine a affir­

mé qu’elle ne contenait que des 

promesses, et “était dirigée en 

fait contre Cuba". Se réfé­

rant par exemple au passage 

mentionnant la “démocratie re­

présentative” la radio-cubaine 

a remarqué: “De nombreux 

gouvernements qui ont signé la 

déclaration ne peuvent pas se 

qualifier de démocratiques” ci­

tant en particulier le Paraguay, 

le Salvador, le Guatemala, le 

Pérou et Haiti.

Stabilisation des prix

Parmi les principaux points 

du programme d’action écono­

mique pour le développement 

de l’Amérique latine, on peut 

citer : l'inauguration d’une 

politique de stabilisation des 

prix des principales matières 

exportées par l’Amérique lati­

ne l’établissement d’un projet 

de marché commun latino- 

américain — des réformes fis­

cales réalistes — des program­

mes d’habitation à bon mar­

ché — des mesures d’hygiène 

et l’adduction d'eau potable à 

70 pour cent des habitants des 

villes et 50 pour cent des habi­

tants des campagnes — des 

réformes agraires et l'accrois­

sement de la production agri­

cole — la diversification des 

économies des pays à mono­

culture — le développement 

accéléré de l'industrialisation. 

L’objectif de ces réformes est 

d’assurer un taux d’expansion 

économique de 2.5 pour cent 

par tête d'habitant.

Parmi les points non écono­

miques on peut signaler un 

plan de développement de l'ins­

truction assurant un minimum 

de six ans de scolarité à tout 

enfant des nations latino-amé­

ricaines, et l’égalité assurée 

aux femmes.

PASSER

L'ACTION


...

BRANDT PARLE AUX BERLINOIS 

— Prenant la 

parole à une assemblée de Berlinois du district de 

Schoeneberg (secteur occidental), le bourgmestre de

Berlin, Willy Brandt a déclaré que la fermeture de la 

frontière entre les deux secteurs de l’ancienne capi­

tale était la crise la plus grave depuis celle de 1948.

Au Canada, 120,000 militaires

En cas 

seraient

OTTAWA. (UPD — Si le gou­

vernement canadien décidait, 

en cas d’aggravation de la crise 

de Berlin, d’augmenter ses ef­

fectifs miiltaires, les forces ar­

mées n’auraient guère de diffi­

culté à recruter de nouveaux 

militaires, ont révélé hier des 

porte-parole officiels.

Les exigences pour le recru­

tement sont très sévères — de 

nombreux candidats se voient.

durgence,

facilement

nos forces

accrues

VU DE WASHINGTON



Nous anéantir ? Non !

K n'a qu un 

nous subjuguer

refuser — mais en dépit de ce 

fait, les engagements pour ia 

Marine. l’Armée et PARC s’ef­

fectuent normalement, pour ce 

moment-ci de l’année et, préci­

sent les porte-parole, du per­

sonnel supplémentaire pour­

rait être engagé avec rapidité.

A l’heure actuelle, les trois 

forces ont un “plafond” qui li­

mite leurs effectifs combinés à 

environ 120,000 officiers et en­

gagés : soit 51,000 pour l’ARC.

49.000  pour l’Armée de terre et

20.000  pour la Marine royale 

canadienne.

L’Armée, service qui serait 

le plus immédiatement touché 

par tout accroissement des ef­

fectifs, n’a actuellement pas 

atteint son “plafond” : le der­

nier relevé indique que ses ef­

fectifs sont de 48,000 hommes.

Un porte-parole militaire a 

par ailleurs précisé à ce sujet 

que, quoique la brigade cana­

dienne au service de l’OTAN 

qui groupe 5,500 hommes en 

Allemagne, rencontre les exi­

gences fixées par l’OTAN, il 

lui faudrait néanmoins 1,000 

hommes de plus pour devenir 

une “brigade de temps de 

guerre”.

Quant à PARC, qui a une di­

vision aérienne de 6,000 hom­

mes en Europe, y compris qua­

tre escadrilles, avec ses 51,300 

hommes, elle a légèrement dé­

passé son “plafond".

La Marine, pour sa part, a 

également 500 hommes de plus

que ne le permet son pla­

fond actuel.

L’un des facteurs essentiels, 

en cas d’accroissement des ef­

fectifs des forces militaires ca­

nadiennes, réside dans la mi­

lice et les unités de réserve 

qui maintiennent toutes deux 

des hommes entraînés, prêts a 

être versés dans les forces ac­

tives. On compte actuellement 

40.000 miliciens, 4,000 réservis­

tes dans la Marine et 3,000 

dans PARC.

On estime donc que si le Ca­

nada devait éventuellement 

augmenter ses effectifs militai­

res de l’OTAN, il enverrait 

d’abord du personnel entraîné 

au pays, qu’il remplacerait en­

suite par des campagnes spé­

ciales de recrutement.

WASHINGTON — (UP1-AP-AFP) — Malgré 

les dénégations officielles, certains observateurs 

privés de Washington, ainsi que des fonctionnaires 

des pays alliés, ont clairement laissé entendre, hier, 

qu’il existe au sein de l’Occident des divergences 

de vue sur le choix des contre-mesures à prendre 

— et non sur leur éventuelle application — face 

au coup de force de la RDA à Berlin-Est. On sait 

qu’à ce sujet, la Grande-Bretagne a une optique 

particulière, qui ne cadre guère avec les espérances 

allemandes, et berlinoises en particulier.

En fait, ces divergences 

tôt à un accord avec l’Allema- 



de vue ont même indirec- 8nc 

occidentale, 



tement reçu une recon­

naissance officielle : des 

porte-parole de la Maison 

Blanche ont déclaré que 

les diverses pensées sur 

Berlin ne risquaient pas 

de faire éclater la cohe­

sion alliée.

On fait d’autre part remar­

quer que les protestations et 

les demandes d’action immé­

diate émises par l’Allemagne 

fédérale et Berlin-Ouest ne 

sont pas faites pour arranger 

les choses.

On sait que le maire de Ber­

lin-Ouest, M. Brandt, a écrit a 

M. Kennedy pour lui “faire sa­

voir” que sa ville, au lieu de 

mots, veut une action immé­

diate.


L'ambassadeur rie l’Allema­

gne occidentale, M. Wilhelm 

Grewe, qui participait à Wash­

ington à la réunion du groupe 

de travail — les représentants 

des quatre pays occidentaux — 

a, lui aussi, avoué à un journa­

liste que l’Allemagne fédérale 

est fort déçue par l’attitude des 

autres puissances occidentales, 

qui n’ont pas agi immédiate­

ment et avec efficacité lors du 

verrouillage de Berlin - Est.

L’ambassadeur allemand a pré­

cisé que la réunion d’hier avait 

singulièrement porté sur les as­

pects à long terme du problème 

allemand.

A cause des élections . ..

Dans les milieux diplomati­

ques occidentaux, à Washington 

en particulier, on explique la 

reaction allemande par le fait 

que le peuple est le plus direc­

tement touché par les mesures 

communistes — de nombreuses 

personnes ont des parents qui 

vivent en Allemagne orientale.

11 faut aussi se rendre compte 

que les hommes politiques de 

Bonn — et de Berlin-Ouest — 

avec la perspective d’élections 

fédérales le mois prochain, su­

bissent des pressions considé­

rables pour agir au plus tôt, a 

la suite du verrouillage de la 

partie orientale de l’ancienne 

capitale.

Malgré les divergences de vue 

indéniables, il semble se pré­

ciser que Paris, Londres et 

Washington, au sujet des con­

tre-mesures, feront des efforts 

sensibles pour en arriver bien*

En Allemagne même, on 

n’est pas totalement d’accord 

non plus quant à la nature des 

contre • mesures proposées : 

pour la première fois depuis la 

fermeture de la frontière, un 

membre du gouvernement fé­

déral, en l’occurrence le mi­

nistre de l’économie Ludwig 

Erhard, s’est prononcé contre 

la dénonciation de l’accord de 

commerce interzonal en guise 

de représaille. Selon lui, les 

pays du Pacte de Varsovie n’at-

Voir LES GRANDS en page 2

1

_ M

 •

VERS LA LIBERTE — Un soldat de l'Allemagne de l'Est, 



débouchant de la rue de Bemau sur le fameux “rideau de 

fer", en l'espèce des fils de fer barbelés, n'a pas résisté 

longtemps à l'appel de la liberté t sans même vérifier si on 

le surveillait, il a sauté par-dessus les barbelés. Derrière lui 

quelques Berlinois de l'Est le regardent, sans doute avec 

envie; devant lui un photographe occidental, en service le 

long du rideau de fer, ne perd pas de temps non plus.

La crise de Berlin

Nehru d'accord 

avec l'Occident

LA NOUVELLE DELHI 

(Reuters) — Le premier mi­

nistre de l’Inde. M. Nehru, a 

pris position en faveur de l’Oc­

cident au sujet de Berlin et a 

déclaré que le libre accès doit

par 


M. P. DEAN

(exclusif à LA PRESSE)

Le camarade Nikita nous tance ; un jour 

il menace de vaporiser l'Italie ; le lendemain, 

c'est l’Acropole qui devient la cible de ses 

fusées verbales ; il parle d'anéantir l’Angleterre

but; 

Un savant soviétique

se réfugie au Canada

avec six bombes seulement ; il nous avertit 

que ses savants savent comment construire une 

bombe nucléaire qui serait équivalente à cent 

millions de 

tonnes 

de 


dynamite. C'est a propos

de Berlin que le camarade Nikita nous adresse 

ces rassurantes paroles ; à Berlin, proclame-t-il, 

c’est le prestige et la “majesté" de la Russie 

qui sont en cause.

Et comme d'habitude, quand le tzar com­

muniste lâche une de ses bordées, tous les 

diplomates se transforment en psychologues et 

se mettent à l’analyse de son caractère. Est-ce 

un mégalomane ? Un maniaque dangereux ? Un 

exalté, poussé par un orgueil ingouvernable ? 

Un paysan matois, 



à 

la tête gonflée ?

On entend tant de diagnostics qu’on a l'im­

pression d’observer tout un groupe, et non pas 

un seul homme. Et pourtant, Khrouchtchev 

n’est pas un inconnu ; l’équipe Rand. une orga­

nisation de savants qui sont le “cerveau” de 

l’Aviation américaine, avait même prédit, avant 

la mort de Staline, que c'était Khrouchtchev, 

le vrai successeur. La prédiction apparut dans 

un livre qui avait été imprimé bien avant le 

décès de Staline.

Khrouchtchev, d'ailleurs, ne se cache pas ; 

il reçoit des journalistes, des hommes d'Etat, 

il leur parle longuement, il les invite chez lui 

et passe de longues heures à faire la dialectique 

avec eux. 11 se laisse observer en famille.

Quand il visitait l'Inde en 1955, il disait à 

un journaliste qui parlait le russe que seul le 

communisme donne à un homme les moyens 

de monter. "J'étais un simple berger", criait 

Khrouchtchev qui n’est pas capable de parler 

à voix basse, "et puis j’ai travaillé dans une 

mine. Jusqu'à l'âge de 25 ans je ne savais pas 

lire. Le communisme fit de moi un homme 

instruit, et me voila maintenant dans la plus 

puissante position du monde ; moi. le petit 

berger, chef du parti communiste , .."

Voir VU DE WASHINGTON on page 2

OTTAWA (PC-UPI) — Un 

savant russe, M. Mikhail Anto­

novich Klotchko, âgé de 59 

ans, qui a demandé hier et qui 

s’est vu accorder l’asile poli­

tique par les services cana­

diens de l’Immigration, a dit 

hier soir au commissaire de la 

gendarmerie royale, M. C. W. 

Harvison, qu’il attendrait à 

aujourd’hui pour décider s’il 

doit raconter l’histoire de sa 

défection.

“Il désire prendre une 

bonne nuit de sommeil avant 

de décider s’il racontera son 

histoire à la presse”, a dit M. 

Harvison.

Un officiel du gouverne­

ment a déclaré hier que le Dr 

Mikhail Antonovich Klotchko 

est un savant spécialisé en 

chimie inorganique et qu’il a 

été autorisé à rester au Canada 

pour des motifs humanitaires. 

Le savant soviétique es! veuf 

et n'a pas de famille en Russie 

Actuellement, il est garde par 

des agents de la Gendarmerie 

royale.

Le professeur K1ot?h,-o a*- 



lait au 18e eonqrès 



Intel 

nal de chimie 



appliqu c. à 

Montréal, et c’est une lois rc”.< ’ 

a Ottawa qu i) a manifesté le 

désir de demeurer au 

Canada


Cette demande fut ensuite 

transmise par la Gendarmerie 

royale, au gouvernement cana­

dien.


Le Dr Klotchko faisait 

partie de plusieurs conseils 

d’administration de journaux 

diffusant des travaux sur la 

chimie. Il est l’auteur de nom­

breux ouvrages. Gagnant du 

prix Staline et titulaire de 

l'ordre de Lénine, M. Klotchko 

était en URSS chef des labora­

toires de l’Académie des Scien­

ces de Kurmanov.

Plusieurs chimistes mont­

réalais qui ont assisté au 18e 

congrès international de Chimie 

ne pouvaient se rappeler le nom 

du Dr Klotchko, mais le com­

missaire Harvison a confirmé 

que le savant russe est venu a 

Ottawa avec un groupe de 

savants soviétiques qui ont 

assisté au congrès.

“Il a quitté le groupe à 

Ottawa il y a moins de 24 

heures", a dit le commissaire, 

et a refusé de révéler où se 

trouvait a l'heure actuelle le 

Dr Klotchko.

Interrogé sur les motifs de 

la défection du Dr Klotchko, M. 

Harvison a répondu qu'il serait 

préférable qu'ils sortent de la 

bouche même du savant.

L'asile politique ainsi accor­

dé au Dr Klotchko rappelle le 

cas de Igor Gouzenko, qui a 

fait sensation quand ce dernier 

a quitté l’ambassade soviétique 

en 1945.


Los renseignements fournis 

à l'époque par Gouzenko sur 

un réseau d'espionnage russe 

au Canada ont conduit à une 

commission royale d’enquête 

qui s'est soldée par l’empri­

sonnement de neuf Canadiens 

qui avaient fourni des rensei­

gnements secrets a une puis­

sance étrangère.

Gouzenko a quitté l’ambassa­

de soviétique le 5 septembre 

1945, apportant avec lui des do­

cuments secrets. 11 a tenté de 

raconter son histoire à un jour­

nal d’Ottawa, mais on lui a 

suggéré de s'adresser à la 

police. Le lendemain, il essuya 

d’autres échecs dans des bu­

reaux du gouvernement., Il fut 

heureusement pris au sérieux 

par la suite, et demeure au 

Canada depuis ce temps sous 

la protection de la police.

Un porte-parole du ministère 

de l'Immigration a dit qu'il 

n'y a pas de liens politiques 

avec la défection du Dr Klot­

chko, et que la procédure dans 

son cas, serait semblable 



a

celle de toute personne deman­

dant asile politique.

Aucun renseignement n’a été 

fourni sur la manière dont le 

savant aurait réussi à quitter le 

groupe soviétique, alors qu’il 

visitait Ottawa.

Pendant ce temps, les con­

frères savants du Dr Klotchko, 

qui s’inscrivaient a l'hôtel Ford, 

a Toronto, ont accueilli les 

questions des journalistes 

avec une série de “nyet". Net­

tement troublés par la défec­

tion du Dr Klotchko, ils ont 

refusé de faire tout commen­

taire. Ils ont même refusé de 

dire pendant combien de temps 

ils resteraient dans la ville Rei­

ne avant de poursuivre leur 

voyage à Niagara Falls.

La demande du Dr Klutchko 

en vue d’obtenir l'asile politi­

que a été étudiée par le Cabinet 

fédéral, qui s'élail réuni pour 

étudier la crise de Berlin. Le 

premier ministre Diefenbaker 

a dit alors que Mme Fairclotigh, 

ministre de l’Immigration, fe­

rait une déclaration plus tard 

dans la journée,

A 5 heures p.m Mme Fair- 

dough a annoncé que la de­

mande d'asile politique avait 

été accordée. Elle a alors fait 

grand état de la carrière du Dr

Klutchko, qui est un spécialiste 

en chimie inorganique.

Le Dr Alan D. Westland, pro­

fesseur-adjoint de chimie à 

l’Université d'Ottawa a dit hier 

soir, qu'il avait déjà lu quelques- 

uns des travaux du Dr Klutchko 

et que ces derniers avaient sur­

tout a voir avec les propriétés 

électriques et l'étude des élec­

trodes.


SOMMAIRE

PAGES 


11 è 18 

36 


8

45

4



42 et 43 

36

30



31 

24 


36 

22

38 è 41


20 et 21 

21

5

être assuré “quoi qu’il arrive". 

Il a également dit qu'il croyait 

que le premier ministre sovié­

tique Khrouchtchev reconnais­

sait que “les plus grandes fa­

cilités en vue d'un accès libre 

vers Berlin-Ouest, devaient être 

accordées".

Nehru a eu des contacts aux 

échelons supérieurs avec Mos­

cou et les capitales occidenta­

les au sujet de la situation 

critique a Berlin. Les sources 

occidentales ont accueilli avec 

satisfaction sa déclaration au 

Parlement. M. Nehru a égale­

ment dit que le fait géographi­

que des deux Allemagnos devait 

être accepté et que la seule 

maniéré de réunir les deux 

parties du pays était d'utiliser 

des contacts plus intimes. M. 

Nehru doit se rendre a Moscou 

au debut du mois prochain.



A travers I* provint* 

Comique*

Courrier Confidence*

Décé*. Neixencet, etc.

Editorial

Finance

Horouop*

le* Tribunaux

La Vie déni le* Parc*

Mot* croiié*

Radio et Télévision 

Spectacle* et Conceits 

Sport*

VI* féminin* 

8,

Vie mondain*

Votre médecin



A Berlin-Est

La prison 

pour 

les "marchands

d'esclaves''...

BERLIN. (AFP) — La 

Cour suprême de Berlin-Est 

a infligé hier « deux Alle­

mand* de l'Est, Hélène Vogt 

et Manfred Wegner, une pei­

ne de doute an* de travaux 

forcés.


La raison invoquée : “Dé­

bauchage d'ouvrier* et par­

ticipation au marché d'etcla- 

vet au profit de* service* 

secrets occidentaux".

Deux autre* citoyen* d'Al­

lemagne orientale ont été 

condamnes par la même 

cour a sept ans et è un en 

et demi de travaux forcés, 

egalement pour "avoir par­

ticipé au marché d'escla­

ves" . . .


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J/LA PRESSE, MONTREAL, JEUDI 17 AOUT 1961

ainsi Vd

iêmwii

VU DE WASHINGTON

-LA LUMIERE R0U6E C...



.MAIS JE SUIS CWAUFFEUr< D'AUTOBUS

En Israël: le MAPAI affaibli

Gouvernement 

de coalition

SUITE DE LA PAGE 1

C elait un hymne de louanges : le ton était 

presque religieux ; M Khrouchtchev était en 

proie à l'émotion. Quand il parlait de sa recon­

naissance envers le communisme, il ne faisait 

pas de la propagande, il proclamait ce qui, pour 

lui, était une noble vérité.

L'interlocuteur de M. Khrouchtchev avait osé 

repondre que ce n'était pas le communisme mais 

les qualités personnelles de Khrouchtchev qui 

avaient mené le petit berger au pouvoir suprême 

en Russie. "Truman, jeune fermier, devint pré­

sident sous le capitalisme.” Du reste. Khroucht­

chev et Truman se ressemblent assez.

Mais, pour Khrouchtchev, une telle compa­

raison était sacrilège, un blasphème contre 

l'enseignement illuminé de Marx le prophète.

Et cependant, le même Khrouchtchev détail­

lait. la rage dans l’âme, au vingtième congrès 

communiste de 1956, les atrocités de Staline, les 

humiliations que lui, Khrouchtchev, avait subies. 

Est-ce possible de faire accorder la croyance 

quasi-religieuse de Khrouchtchev dans la foi 

communiste avec son mépris envers un des 

grands apôtres du communisme ? Doit-on con­

clure que Khrouchtchev est naif ? Ou bien qu’il 

est un hypocrite, qui s'exprime en dévot ou 

en accusateur, selon les circonstances ?

Ce n’est guère facile de répondre à ces 

questions. Khrouchtchev est un individu très 

complexe. Certes, il ne se fait presque jamais 

d'illusions. Il est chef de l’Etat soviétique aujour­

d'hui parce qu'il a su jauger avec la plus 

minutieuse précision, l’équilibre des forces dans 

le parti et les humeurs du vieux Staline. 11 a 

des nerfs d'acier ; sans cela, il n'aurait pas pu 

se preparer à prendre éventuellement le pouvoir, 

tout en faisant le bouffon à la cour de Staline. 

La moindre erreur de jugement l’aurait mené 

a sa perte. I! aurait suffi de se laisser dominer 

par la colère une seule fois, pour se voir con­

damner à la torture.

Donc, on doit conclure qu'il n'est pas homme

à s’emballer et à déclencher la guerre mondiale 

dans une crise de colère. Alors, ces menaces 

sont-elles du bluff ? Est-ce la comédie qu’il 

nous joue quand il prétend que la “majesté'' de 

la Russie est en cause à Berlin ?

Pour Khrouchtchev, faire respecter ce qu'il 

a appelé la "majesté” soviétique est une mission 

presque sacrée.

C'est bien le petit berger qui nous confronte. 

I! nous parle de la majesté du système qui l’a 

fait tzar de toutes les Russies. Le système 

l’impressionne — lui, Khrouchtchev. Il veut que 

nous rendions hommage à ce système.

Mais il raisonne aussi en spectateur de la 

scene politique. Le monde, comme il le conçoit, 

est divisé en zones d'influence, des zones dont 

les confins- doivent changer chaque fois que 

change l'équilibre des forces en présence. 

L’Allemagne orientale fait partie de la zone 

soviétique : Khrouchtchev veut stabiliser cette 

zone. Berlin est une plaie dans le sein du 

communisme allemand. De l’avis de Khroucht­

chev, les succès soviétiques dans le domaine 

de la navigation spatiale ont changé l’équilibre 

mondial et par conséquent. l’Occident n’a plus 

droit à Berlin. Cette sorte d’évolution est inévi­

table, d’après la philosophie de l’Histoire des 

communistes.

De plus, M. Khrouchtchev sait très bien que 

ses menaces ont leur effet psychologique ; les 

Européens, sous le coup des fusées russes, pour­

raient bien se tourner vers le neutralisme.

Ainsi, on peut s’attendre à ce que le chef 

soviétique continue à nous agacer. Mais ce 

n’est pas un homme qui risque tout. 11 a toujours 

su attendre. Nous mettre les nerfs à fleur de 

peau, voilà son but. D’ailleurs, il nous extorque 

a chaque fois quelque concession. Il ne veut 

pas nous anéantir ; il veut nous subjuguer. Lit 

comme le petit berger Khrouchtchev est con­

vaincu de ienévitabilité de notre subjugation, 

le tzar Khrouchtchev n’est pas trop pressé, 

pourvu qu’on lui baise la main de temps en 

temps et qu’on lui paye un tribut.



Autres recouvrements 

d'espaces libres entre 

la rue et le trottoir

Le comité exécutif do la mé­

tropole a voté hier un total 

de $68,125 pour le recouvrement 

en ciment des espaces de terre 

sis entre la bordure de la rue 

et le trottoir proprement dit, 

en différents secteurs de la 

ville.

Un crédit de $5.000 a été 



voté pour le quadrilatère bor­

né par l’avenue Gonthier, les 

voies du Pacifique Canadien, le 

fleuve St-Laurent et le boule­

vard Métropolitain.

Un crédit de $5,500 pour le 

quadrilatère borné par le che­

min Upper Lachine, les villes de 

et les villes de LaSalle et de 

Verdun.


Un crédit de $9,625 pour le 

quatrilatèi e borné par le che- 

nmi Upper Lachine, les villes de 

Montréal - Ouest, Hampstead, 

Côte St-Luc, Mont-Royal, Ou­

tremont, le chemin de la Côte 

Ste-Catherine et le boulevard 

Dëcarie.


Un crédit de $37,900 pour le 

quadrilatère borné par la rue 

Rachel, le fleuve, la rue Mo­

reau et l’est de la ville.

Un crédit de $10.100 pour le 

quadrilatère borné par les rues 

Allard, Laurendeau, l’avenue de 

l’Eglise et les villes de Ver­

dun et de LaSalle.

Tous ces travaux, de révé­

ler le président de l’exécutif, 

M. Lucien Saulnier. seront ter­

minés avant la fin de l’automne 

prochain.



HESITATION

SUITE DE LA PAGE 1

les applaudissements républi­

cains et les protestations d’au­

tres démocrates.

Saund avait appuyé son amen­

dement en soulignant que ce 

projet a long terme permettait 

d’accorder des prêts à des pays 

qui pouvaient ensuite se re­

tourner contre les EtaLs-Unis.

Un porte-parole du gouverne­

ment a déclaré que ce vote de 

la Chambre était "particuliè­

rement malheureux” au mo­

ment où allait être signée l’al­

liance pour- le progrès à Punta 

del Este. Les milieux gouver­

nementaux espèrent toutefois 

que le vote nominal d’aujour­

d’hui renversera cette décision.

Au Sénat, par contre, il sem­

ble qu’après les votes d’hier, 

• acquis après le rejet d’amende­

ments encore plus draconiens',

on s’achemine vers des solu­

tions de compromis. Le gouver­

nement a d’ailleurs remporté 

une “victoire technique” lors­

que fut retiré un amendement 

du républicain John J. Wil­

liams, qui aurait voulu imposer 

un taux d’intérêt ‘‘ne dépassant 

pas 8 pour cent” : le sénateur 

Fulbright a fait adopter un 

amendement stipulant que cet 

intérêt ne devait pas être "ex­

cessif” ni "dépasser le taux 

légal du pays bénéficiaire".

JERUSALEM (AFP-UPl-PAi 

— Les résultats définitifs des 

élections générales israéliennes 

ne sont pas encore publiés 

mais on sait déjà que le parti 

travailliste Mapai, que préside 

M. Ben Gourion, tout en res- 

lant avec 34 4 pour cent des 

voix et 42 sièges 

principal parti d’Israël, sera 

moins que jamais en mesure 

de gouverner sans former une 

coalition avec des partis mi­

neurs Il avait 47 sieges dans 

la précédente législature. "Du 

point de vue, national, ces élec­

tions sont une catastrophe" se 

serait écrié M. Ben Gourion, 

qui avait en effet demandé au 

corps électoral de renvoyer 

son parti au Knesset avec une 

majorité d’au moins cinquante 

pour cent, en vue de pouvoir 

réaliser une réforme électorale 

mettant fin au régime propor­

tionnel. Ce dernier est considé­

ré comme le responsable de 

la multiplicité des partis et de 

l'instabilité gouvernementale 

qui en résulte.

Derrière le Mapai, nez à nez, 

se trouveront le nouveau parti 

libéral et le parti Herouth, 

avec chacun 17 sieges.

Ce dernier constitue l'extrê­

me droite nationaliste du Knes­

set. Le succès du parti libéral 

de M. Pinhas Rosen, avec 17 

sièges i3 de plus que les deux 

anciens partis dont il se com­

pose» est dû sans doute â la



LES GRANDS

SUITE DE LA PAGE 1

fendent que de soi-disant "pro­

vocations” occidentales pour 

trouver prétexte à de nouvelles 

mesures.


Alors qu’il prononçait un 

discours a Bonn, le chancelier 

Adenauer s’est porté à la dé­

fense de l’alliance occidentale. 

Rappelant que son peuple l'ac­

cusait de rester inactive, l'hom­

me d’Etat a précisé que, pour 

sa part, il 



11

e voulait rien faire 

qui puisse envenimer la situa­

tion.


Voyages restreints ?

Les Allemands, en accusant 

1rs alliés d'inaction, ont surtout 

vise la Grande-Bretagne, dont 

1rs hésitations, la pondération, 

1rs irritent, car elles semblent 

influencer les autres partenaires 

occidentaux.

Quoi qu’il en soit, les milieux 

autorisés britanniques ont éga­

lement éprouvé le besoin do dé­

mentir. hier, les rumeurs vou­

lant qu’il y ait eu des "divergen­

ces de vue entre la Grande-Bre­

tagne et ses alliés au sujet des 

contre mesures". On souligne 

que le seul critère à retenir est 

celui de l’efficacité des sanctions 

et, précise-t-on, si le gouverne­

ment britannique était à l’ori­

gine peu favorable a l'applica­

tion de sanctions, il approuvera 

vraisemblablement d'évent uel- 

les restrictions sur les voyages 

en Occident des fonctionnaires 

de la RD A.

Dans les milieux bien infor­

més de la capitale hrilanmque, 

on explique la lenteur des réac­

tions des Alliés par ‘ les diver­

ses theories avancées dans les 

discussions entre alliés occi­

dentaux, l'interprétation qu’il 

faut donner à la décision est- 

allemande de verrouiller la fron­

tière de Berlin-Est, et le désir 

de ne rien faire qui puisse ag­

graver une situation déjà sé­

rieuse".

Un parapluie pour Kennedy

Par ailleurs, M. Adenauer, 

dans un discours prononcé hier 

a Bonn, a affirmé qu'il ne 

croyait pas que la présente 

crise aboutisse a la guerre ; 

“La situation actuelle n'est 

qu'un commencement ; la crise 

réelle n'est pas encore venue”. ;

Peur lui, cette crise éclatera 

au moment où Khrouchtchev 

tentera de mettre à exécution 

son projet de traité de paix 

séparé avec les deux Aliema- 

gnes.


A Bonn toujours, un groupe 

de 20 etudiants de l’université 

de l’endroit a lait parvenir un 

“cadeau” au président Kenne- 

dy : il s’agit du symbole de 



l’ancien premier ministre an- j 

glais sir Neville Chamberlain... ! 

un parapluie ! Le cadeau a pour 

but de rappeler à M. Kennedy 

l'attitude "r e t r o g r a d e" de 

Chamberlain, face a Hitler, 



lors de l’affaire rie Dantzig ... !

A Berlin, plusieurs Allemands 

de l’Est ont continue hier de 

choisir la liberté. C’est ainsi que 

la police a ouvert le feu sur 

un» voiture qui a enfoncé une 

barrière et est passée à Berlin 

Ouest, la's deux personnes 



a 

bord n’ont pas été blessées, '

campagne officieuse menée en 

sa faveur par le Dr Nahum 

Goidmann, president de l’Or­

ganisation sioniste internatio­

nale; ii se situe immédiatement 

a droite du Mapai. mais préco­

nise une politique de "meilleu­

res relations'’ avec les voisins 

arabes.

Un autre résultat notable 



des élections est la remontée du 

parti communiste "Maki", qui 

revient au Knesset avec 5 siè­

ges au lieu de 3 (4.5 des voix); 

on suppose qu’un certain nom­

bre d'Arabes ont voté pour lui. 

A sa droite immédiate se trou­

veront les dix députés du Ma- 

pam "neutraliste d’extrême 

gauche”, qui gagne un siège. 

Puis viendront les 7 députés de 

l’Achdout Avoda (sans change­

ment), et les 5 députés du Parti 

arabe, qui ont toujours voté 

avec le Mapai. Ce dernier 

devra, estime-t-on, rechercher 

l’alliance des deux partis a sa 

gauche, ainsi que celle du parti 

Libéral, ou des deux groupes 

religieux: Parti religieux Natio­

nal et Agudat Israel

Ces deux derniers ensemble 

ont perdu un siège: ils en comp­

tent Xf* contre 18».

Le parti du président Ben 

Gurion semble avoir souffert de 

ses dissensions internes (affaire 

Lavoni de l'inflation menaçan­

te, ainsi que de l’usure consécu­

tive a treize années de pouvoir 

consécutives.

AUTOUR du MONDE

L» procès "Powers" 



t

 un an


MOSCOU. (UPI< — Aujourd'hui marque le premier anni­

versaire du procès sensationnel d’espionnage de Moscou qui 

valut à Francis Gary Powers une sentence de 19 années 

de prison.

Un vieux dicton russe dit : "Une prison, n’est point un 

endroit de villégiature". Aussi, Gary Powers, qui, il y a un 

an, occupait les premières pages des journaux du monde, 

travaille a la fabrication d’enveloppes de papier dans une 

prison soviétique.

La prison Vladimir, à 150 milles à l’est de Moscou, n’est 

certainement pas un endroit de villégiature, mais par contre 

elle offre à l’ex-pilote américain le luxe d'appartenir à une 

prison "modèle", sujet d'envie des autres prisonniers sovié­

tiques.


M. Sevigny, un ''héros” argentin

BUENOS AIRES. (Reuters) — M. Pierre Sévigny, ministre 

associé a la défense, a reçu des quartiers militaires argentins, 

le mérite d’avoir aidé, sans le savoir, a vaincre la révolte du 

8 août.

Des sources militaires déclarent que le premier objectif 



des rebelles était d'occuper les casernes des grenadiers, 

lesquelles sont, généralement, très peu gardées. Aussi, ils ren­

contrèrent tout un regiment loyal qui avait pour consigne de 

ne point quitter les casernes, attendant la visite du ministre 

canadien.

Apres un bref engagement avec les troupes, les rebelles 

se sont enfuis dans la nuit.

Audacieuse tentative du premier ministre Adoula

STANLEYVILLE. (Reuters, AFP) - M. Cyrille Adoula, 

premier ministre du gouvernement central du Congo, est. 

arrivé hier à Stanleyville en vue d'étendre l’autorité de son 

gouvernement sur la province cessionniste. Accompagné du 

ministre de l'Intérieur, leader du groupe parlementaire lu-

"Comment 

vows aussi !"

"Ces 

jours-ci, tous les voyagi 

qui me hèlent, s'en vont rue

de la Montagne, juste au sud 

de Sherbrooke. Que s1 y passe-t-il?"

mumbiste, M. Christophe Gbenye, M. Adoula a été triompha­

lement accueilli par toute la population de la province orientale.

Malgré les menaces dont il a été l'objet dans les journaux 

et à la radio, de Stanleyville. M. Adoula a confiance dans 

le résultat de son geste de conciliation.

100 FLN tués en quatre jours

ALGER. •AP-Reuters-AFP) — On annonce de source auto­

risée qu’une centaine de rebelles ont ctè tués ou faits prison­

niers depuis la reprise des opérations dans les secteurs où 

les hors-la-loi poursuivaient leurs exactions.

Par ailleurs, on signale plusieurs explosions de plastic dans 

Alger et sa banlieue, faisant plusieurs victimes. Celle de Kouba, 

accuse une dizaine de morts et une quinzaine de blessés dont 

plusieurs se trouvent dans un état grave. Tous sont employés 

du laboratoire de produits pharmaceutiques.

BOMBARDEMENT D’UNE REGION TUNISIENNE

TUNIS. 

d'Algérie, ont bombardé hier matin les positions de l'armée 

tunisienne dans la région de Mides, a annoncé hier soir l'agence 

tunisienne TAP qui précise qu’un habitant de Mides, M. Ibran- 

him Ben Brahim, 21 ans, a été blessé. Par ailleurs, en dépit 

de la dispute entre la France et la Tunisie sur la base navale 

de Bizerte, le représentant tunisien, M. Mongi Slim, serait 

vu par des observateurs diplomatiques, comme le prochain 

président de l’Assemblée générale des Nations unies.

DEMISSION DU CHEF DU GOUVERNEMENT DU CAMBODGE

SAIGON. (AFP) — La radiodiffusion nationale Khmere, 

captée a Saigon, a annoncé que le prince Norodom Sihanouk 

avait adressé lundi un message à l’assemblée nationale cam­

bodgienne donnant sa démission de chef de gouvernement.

Selon la même source, le prince a exprimé également son 

intention de démissionner de ses fonctions de chef de l’Etat, 

mais seulement au retour du voyage qu’il doit faire à Belgra­

de, où il représentera le Cambodge à la conférence des pays 

non engagés. Le haut conseil du trône se réunirait alors pour 

désigner un nouveau souverain ou une autre personnalité pour 

lui succéder en qualité de chef de l’Etat.

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V t.

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"Une 

vente, mon ami... 

la Vente d'Août de Fourrures de 

Samuel Silver Furs. C'est l'un 

des rares moments de l'année 

(je vous rappelle qu'il n'y en a 

que deux) où Samuel Silver 

organise une vente. Certes, les 

aubaines y sont alléchantes, mais 

le plus remarquable c'est que 

chacune des fourrures offertes se 

distingue par l'opulente beauté, 

le style original et l'exécution 

soignée des Vieux Pays 

qu'on trouve dans les fourrures 

de Samuel Silver.

Maintenanf... en vitesse.

On me dit qu'il se trouve de fabuleuses 

aubaines en vison 1"

ROGER PIION, DIRECTEUR ADMINISTRATIF 

CLEM SOLDUC, DIRECTEUR DES VENTES 

J. H. IAPIERRE, DIRECTEUR DES FINANCES

Silver

fourreurs manufacturiers

2170, RUE DE LA MONTAGNE 

VI. 2-1471

Notr» commtrci «t


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