Tili o’rganilayotgan

Littératuresutilisées : 
1.Oumbarov N.,Soatjonov I. «Histoire de la litterature française » T .,2002. 
2.H. K. Ro’zmetov - Ma’ruza matnlari – Urganch, 2002 
3.История французской литературы: в 4 т. М., 1956. 
4.Борисова И.Ф., Эрматов Б.С.. Ўрта асрлар Ғарбий Оврупо aдабиётлари 
таракқиётининг замонавий талқинлари. Т., «Университет», 2004. 
5.Борисова И.Ф., Низамова М.Н., Эрматов Б.С. Словарь 
литературоведческихтерминов. Т., «Университет», 2003. 
6.Nicole Blondeau, Ferroudja Allouache, Marie- Françoise Né; France 2004 
7..www.google.fr Litterature francaise. 
Mots clés : La deuxième guerre mondiale,Romain Rolland, André Maurois, André 
Gide,l’affaire de Dreyfus,Marcel Proust,Roger Martin du Gard ; 
 
Ce siècle a connu deux guerres mondiales, l’horreur des camps de concenrtation, la 
bombe atomique sur Hirossima, la naissance et la chute de l’Union Soviétique, les 
décolonilisations,la guerre froide, d’importants changements politiques et une 
extraordinaire accélération des moyens de communication et des progrès de la 
science.La France fut secouée par l’affaire de Dreyfus, la séparation des Eglises et 
de l’Etat, les conflits sociaux,la Résistance dirigéé par le général de Gaulle et enfin 
la Libération.Le XXe siècle est caractérisé par l’éclatement et la diversification du 

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roman.  
A la suite du développement de l`impérialisme et d`une brusque exacerbation des 
contradictions sociales, on constate des changements profonds dans la littérature 
française au XX siècle. 
Presque toute la littérature française bourgeoise d`avant la guerre de 1914-1918 a 
un caractère nettement apologétique. Le caractère usurier de l`impérialisme 
francais explique la prédominance des traits parasitaires dans la littérature 
bourgeoise. Les traits carastériques de la littérature française de cette époque sont : 
l`individualisme extrême, le culte de la personnalité bourgeoise, la théorie de l`art 
pour l`art.Romain Rolland et Anatole France vivaient au carrefour des deux siècles 
et luttaent pour un avenir meilleur, ils étaient les défenseurs de la dignité humaine, 
gardiens des plus belles traditions culturelles de la France.Anatole France laisse 
dans ses écrits critiques son attitude intellectuelle et morale, il se méfie du 
fanatisme religieux, comme du fanatisme politique, l’histoire selon A.France, 
connait un développement cyclique, les civilisations à venir ne feront que 
perpétuer les anciennes erreurs.Fidèle au goût classique, épris de purété et de 
clarté, il réagit contre la vulgarité des naturalistes et l’obscurité des 
symbolistes.Son style limpide, aisé et élégant, et le plus merveilleux instrument 
pour exprimer les nuances les plus fines.
La guerre de 1914-1918 marque le triomphe des courants décadents. Beaucoup 
d`écrivains de la décadence accueillent avec enthousiasme la guerre impérialiste. 
Henri Barbusse part au front sans se rendre conte de ce qu`était cette guerre. 
Romain Rolland, quoique hostile la guerre des le début, ne comprenait pas 
pleinement, sa signification, et c`est ce qui explique son attitude pasifiste. 
L’importance des événements historiques et l’engagement politique des romanciers 
dès avant la guerre de 1914 semblaient devoir limiter considérablement l’intérêt du 
roman psycologique.C’est pourtant dans les années qui précédèrent et suivirent la 
première guerre mondiale que s’imposèrent deux œuvres magistrales ; centrés sur 
une enquête de soi, celle de Marcel Proust et celle d’André Gide.André Gide né à 
Paris en 1869, dans Si le grain ne meurt, a raconté ses origines familiales et ses 
débuts littéraires sous l’influence de Mallarmé et du Symbolisme.Mais, à la 
différence de Proust, tout son effort sera pour se libérer de l’emprise excessive sur 
sa personnalité d’une enfance où il juge avoir été soumis à un puritanisme 
étouffant.Une maladie, le tuberculose, dont il guérit, et à la suite de laquelle il fait 
de voyages en Afrique du Nord (1893-1894 puis 1895), lui révèle tout le prix de la 
vie et le conduit à la découverte d’une liberté qu’il exprime dans la prose lyrique 
des Nourritures terrestres (1897).Dans des artcles ou des conférences de ces 
mêmes années, Gide prône comme vertus principales le déracinement, c’est-à –dire 
la nésessité de briser avec ses attaches locales familiales, et la disponsabilité,c’est-à 
–dire l’ouverture à tout ce que propose le monde,sans aucune limitation morale ou 
esthétique.C’est toujours ce souci de libération et d’exaltation du bonheur terrestre 
qui lui inspire un récit en partie autobiographique, L’immoraliste (1902), La porte 
étroite (1909), où sont étudiés chez une jeune fille le refus du bonheur terrestre et 
la voie ingrate du renoncement.Il publie en 1914 Les Caves du Vatican, où il 
revient, sur son désir de libération.Mais tandis que Gide veut aller à la recherche de 

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soi pour miex se connaître et pour miex agir, Proust se retourne vers son passé 
pour en cristalliser en magie dans l’envoûtement d’une œuvre d’ art 
éternel.L’œuvre de Gide se manifeste par l’utilisation fréquente du monologue 
intérieur, la diversité des modes de focalisation, des analyses psychologiques 
subtiles, des mises en abymes,une réflexion sur le roman à travers la structure 
même du roman. Les Faux- Monnayeurs de Gide (1925) est un exemple de 
composition complexe, le roman prenant pour thème l’écriture du roman lui-
même.A partir de 1925, pour mieux s’éprouver et se définir lui-même, il se tourne 
vers le monde extérieur et découvre les problèmes politiques et sociaux.Il se fait 
envoyer en mission officielle par le ministère des Colonies pour rendre compte de 
la colonisation française en Afrique noire et , à 56 ans, il parcourt le Congo et 
Tchad (1925-1926).Il en ramène le Voyage au Congo (1927) et Retour du Tchad 
(1928) : son récit à la forme d’un journal et aboutit à des conclusions nuancées, 
mais sans aucune complaisance.En 1947 André Gide a reçut le Prix Nobel et il est 
décédé en 1951. 
L’œuvre de Proust,construite sur la réminiscence et le fonctionnement de la 
mémoire, est une véritable exploration de réflexions, comportements et réactions 
des personnages.L’ensemble de l’œuvre, loin d’être une simple mise en situation 
des mondains parisiens, est une analyse de la création littéraire et artistique, 
aboutissant à l’idée que la vie authentique est celle que recrée la littérature qui, 
seule, peut expliciter les méandres de la vie intérieure. 
Henri Barbusse est le plus grand écrivain révolutionnaire de France (1874-1935) 
qui a jugé dans son livre « Le Feu » la guerre du point de vue révolutionnaire. Il a 
consacré toute son activité à organiser les intellectuels pour la lutte contre la guerre 
impérialiste.Il avait commencé à écrire comme poète –symboliste (les