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Cours №11  André Maurois et ses impressions sur la première guerre mondiale dans les


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3-курс мажмуа бахорги семестр 22-23

Cours №11 
André Maurois et ses impressions sur la première guerre mondiale dans les 
romans « Les silences du colonel Bramble », « Des discours du docteur 
O’Grady » 
Plan 
1.La vie et l’activité d’André Maurois 
2.Ses œuvres principales
3.Le résumé de son œuvre « Byron » 
Littératures utilisées : 
1.Oumbarov N.,Soatjonov I. «Histoire de la litterature française » T .,2002. 
2.H. K. Ro’zmetov - Ma’ruza matnlari – Urganch, 2002 
3.История французской литературы: в 4 т. М., 1956. 
4.Борисова И.Ф., Эрматов Б.С.. Ўрта асрлар Ғарбий Оврупо aдабиётлари 
таракқиётининг замонавий талқинлари. Т., «Университет», 2004. 
5.Борисова И.Ф., Низамова М.Н., Эрматов Б.С. Словарь 
литературоведческих терминов. Т., «Университет», 2003. 
6.Nicole Blondeau, Ferroudja Allouache, Marie- Françoise Né; France 2004 
7. .www.google.fr Litterature francaise. 
Mots clés :Emile Herzog, l’aviateur,Olympio ou le vie de Victor HugoByron, Le 
Petit Prince,  Pilote de guerre,Vol de nuit ; 
L’imagination de la vie des nobles dans ses œuvres « Destins exemplaires », « Le 
cercle de famille », « Terre promise ». André Maurois est un écrivain remarquable 
comme un auteur célèbre des plusieurs  œuvres biographiques : « Ariel ou la vie 
de Shelley », « Don Juan ou la vie de Byron », « Tourgueniev »  


André Maurois (son vrai nom Emile Herzog) est né en 1885 à Elbbeuf , petite 
ville de Normandie, dans une famille de grande bourgeoisie industrielle . Son père 
avait une usine de draps.Tout en faisant ses études au lycée de Rouen, Maurois 
commence à écrire des contes et rêve d’entrer à l’Ecole Normale pour devenir 
professeur et ensuite tenter sa chance d’écrivain. Mais son maître, à qui fit part de 
ses projets, lui conseilla d’entrer d’abord dans l’usine de son père, pour y observer 
les hommes au travail, afin d’apprendre à mieux connaître la vie. Son père le fit 
passer pare tous les stades du métier. 
Pendant ses vacances en Suisse, Maurois rencontra une jeune fille. Elle était 
malheureuse chez sa mère . Maurois l’a mise en pension à Oxford, où il allait la 
voir à la fin de chaque semaine. Au bout de trois ans seulement, l’aventure
romanesque se termina par un mariage en 1912. La guerre mondiale interrompit ce 
bonheur. Le jeune époux (Maurois) fut mobilisé et attaché à un régiment anglais. Il 
écrit un livre sur les militaires anglais « Les Silences du capitaine Bramble », paru 
en 1918 sous le nom d’André Maurois et eut un immense succès. Maurois 
estattaché comme interprète auprès d’un état-major britannique. En 1921, Maurois 
fait paraître ses souvenirs « Les Discours du Docteur O’Grady » et en 1923, 
« Ariel ou la vie de Shelley », sa première biographie romancée, la plus lyrique et 
romantique. Il devient definitivement homme de lettres. Sa popularité s’accroit, 
non seulement en France, mais à l’étranger. 
En 1928 Maurois est invité à faire une série de conférences à l’université de 
Cambridge, à Londres, ensuite à Princeton,en Amérique. Ses œuvres se succèdent 
avec une fécondité surprenante. Vies de Byron, de Disrael,du maréchal Lyautey, 
d’Edouard VII, de Tourguéniev ses romans « Climats »(1928) et « Cercle de la 
famille » (1932). Des 1938 André Maurois est membre de l’Académie française. 
En 1940 Maurois reçoit l’ordre de sa rendre à Londres exposer par la presse et par 
la radio, la tragique situation de la France. Le retour en France envahie par 
l’ennemi devient pour lui impossible. Il part pour les Etats Unis faire une série de 
conférences à Boston et en même temps plaider la cause de la France, dont la 
défaite rapide l’étonnait,en tâchant de gagner l’opinion publique pour hâter l’entrée 
en guerre des Etats Unis. Pendant ces années d’exil Maurois compose de longs 
ouvrages : Ses Mémoires en deux volumes, une histoire des Etats Unis, une 
Histoire de France ». 
En 1943 le capitaine André Maurois va rejoindre l’armée française en Algérie, et 
puis de nouveau en route pour l’Amérique, d’où il ne reviendra qu’en 1946. En 
France Maurois reprend sa série de biographies. « Lélia ou la vie de George Sand » 
(1952), « Olympio ou le vie de Victor Hugo » (1954), « Les trois Dumas »(1957) , 
« La vie de Sir Alexandre Fleming »(1957). Sa production littéraire s’enrichit en 
outre par plusieurs recueils de nouvelles, des essais littéraires et de la critique. Il a 
aussi fait œuvre de mémorialiste : « Journal » (1946-1947), « Mémoires » (1948). 
Ses livres sont connus dans le monde entier et traduits en tout les langues. Sans 
prendre une part active à la vie politique, Maurois se range du côté de ceux qui 
luttent pour la paix. Le devoir de l’écrivain, pour lui, est d’aider ses compatriotes à 
comprendre les autres peuples, sans égard à la couleur de leur peau. L’œuvre 
d’André Maurois est multiple et variée : romans d’analyse, romans de science-


fiction, dialogues philosophiques, contes, nouvelles, grands ouvrages historiques
et surtout les vies romancées, plus émouvantes que des romans littéraires.
Résumé de Don Juan ou la vie de Byron 
De toutes les grandes biographies entreprises par André Maurois (Balzac, Hugo, 
Chateaubriand, entre autres), celle qu'il consacra au poète romantique anglais 
George Gordon Byron (1788-1824) est sans doute la plus hantée, la plus excessive, 
la plus risquée. La hantise, l'excès, le risque tiennent au sujet. L'auteur de Childe 
Harold et de Parisina, avec son génie et son pied-bot, était un homme plein 
d'amertume, fier, infernal. « Pour les romantiques, la vie est une oeuvre », écrit 
Maurois. Mais les romantiques se jettent aussi dans leur oeuvre. Byron a fait de la 
sienne un tableau, un drapeau, un miroir, un tombeau. Il est mort à 36 ans à 
Missolonghi, en Grèce, rallié à la lutte de ce pays contre la domination turque. En 
un sens, la brève vie de ce « carbonaro » fut tout entière une guerre de libération : 
une mère méprisée, des amours déçues, un mariage problématique, une classe 
sociale qu'il nargue, des exils déguisés en voyages, des ennemis choisis et 
redoutables tels le pape et les autrichiens... Ami de Percy Shelley et admirateur de 
Walter Scott, le poète a poussé sur l'humus du XIXe siècle, mais ses lettres et ses 
journaux font de lui, comme l'écrit Maurois, un écrivain « de tous les temps ». Pour 
une raison simple et rare : cette âme qui se pensait damnée ne mentait jamais, 
avouant l'inceste, l'orgie, le mélodrame, les ricanements. André Maurois souffre 
parfois d'une image de notable des lettres. Un notable n'aurait jamais aussi bien 
compris la psychologie et l'héroïsme romantiques. Anglophile passionné, Maurois 
connaît son Byron sur le bout des doigts. Son sens du récit, précis et fiévreux, fait 
merveille. Dans le double registre scientifique et passionnel, Don Juan ou la Vie de 
Byron, dont la première édition date de 1930, est un modèle du genre.
Questions d’autocontrôle :
1.Nommez les œuvres célèbres d’André Maurois ? 
2 .De qui s’agit il dans le roman « Byron » ? 
3. Parlez du personnage principal dans le roman « Byron » 

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