Tili o’rganilayotgan

LOUIS ARAGON
Louis Aragon est né à Paris en 1897. Après avoir fait ses études à la Sarbonne , Aragon a été mobilise en qualité de médecin auxiliaire au front .La guerre terminée , Aragon s’est donné à la littérature, se mêlant tout d’abord au mouvement Dadaϊste, puis au surréalisme. Les oeuvres de cette époque sont: les recueils de vers ’’Feu de joie’’ (1917-1919), ’’Le mouvement perpétuel’’ (1925), ’’La grande gaieté’’ (1929), un livre de prose ’’Le Paysan de Paris’’ (1926) et ’’Le traité du style’’ (1929).
En 1927 Aragon a adhéré au Parti Communiste Franςais. A partir de 1930 Aragon a fait de nombreux voyages en ex-Union oû il a pris part au Congrès des écrivains révolutionnaires, au Premier et au Second Congrès des écrivains de l’ex –Union (1935-1955).
Dans les années trente, Aragon a commencé à publier une série de romans sous le titre « Le Monde réel-Les cloches de Bâle’’ (1934), ’’Les beaux quartiers’’ (1936), ’’Les voyageurs de l’impériale’’ (1943), ’’Aurélien’’ (1944). Aragon dépeint dans ces romans le monde pharisien des industriels et des politiciens auquel il oppose l’immense pays ouvrier. En 1935 Aragon afait paraître un recueil d’articles ’’Pour un Réalisme socialiste’’ oû il traite le problème du réalisme franςais.
Dans les années terrible de la deuxième guerre mondiale, la Résistance a fait d’Aragon un grande poète national. Parmi les recueils de vers écrits pendant la guerre il faut nommer d’abord les poèmes douloureux de ’’Crévecoeur’’ (1942), Le Musée Grévin’’(1943) vibrant de colère contre les traîtres de Vichy, ’’La Diane Française’’ (1945) oeuvre maîtresse de la poésie clandestine d’Aragon.
Après la guerre, Aragon, directeur des Lettres Franςaises, membre du Comité central du PCF (1954), redouble son activité pour le progrès social et politique de la France, pour la paix . Il écrit pendant cette période des oeuvres capitales « L’homme Communiste » (1946), recueil d’articles et de discours, didié à la mémoire des héros de la Résistance. Les poèmes, tels que « Les Yeux et la Mémoire » (1954), « Le roman inachevé »(1956) et les autres enrichissent le fonds national de la poésie franςaise. Les romans d’Aragon « Les Communistes » (1949-1951,6 vol.) et « La Semaine Sainte » (1958) constituent une partie la plus importante de son oeuvre.
Dans son roman Aragon évoque les événements tragiques qui se sont succédé en France dès la veille de la guerre jusqu’à la défaite militaire de la France (février 1939 juin 1940). Il fait une description fidèle et profondément pathétique de l’activitédu Parti Communiste persécuté, mis hors la loi. A travers la guerre , la tragédie d’une armée agonisante et la débâcle , Aragon fait entrevoir les germes d’une lutte nouvelle, de la résistance du peuple aux envahisseurs hitlériens à Paris et en province, dans l’armée et en prison, partout oû les hommes et les femmes assurent le travail clandestin au risque de leur vie.
Tout en montrant la vie de différents milieux sociaux, Aragon met en relief le cionflit essentiel: l’affrontement de ceux qui avaient préparéde loin la trahison du peuple franςais et de ceux qui luttent pour l’avenir heureux de la France. Plus de deux cents personnages écoulent dans le roman épique d’Aragon, mais ce sont les combattants communiste que l’auteur met au premier plan. Aragon les montre non isolés comme les voulaient faire les ennemis du peuple, mais on contact avec des Franςais qui ont été amenés àla lutte grâce à leur évolution spirituelle, accélérée par les événement de l’époque.
Le roman « La Semaine » large panorama de la France à l’aube des Cent Jours-est un roman historique dont la méthode de création est bien proche àcelle « Des Communistes». Aragon en donne des explications précieuses dans son ouvrage « J’abats mon jeu ». Le roman La Semaine Saintemet en scène Louis XVIII et les prince escortés dans leur fuite par l’armée royale. Cette fuite est causée par une nouvelle parvenue à Paris le premier jour de la semaine sainte Napoléon est en marche sur Paris avec son armée qui grandit à chaque détour de la route.
Le roman La Semaine Sainte est une oeuvre où les problèmes du passé sont lié à ceux de l’avenir dans une profonde méditation sur la destinée historique de la France.
Cette Semaine Sainte est celle du 19 au 26 mars 1815. Le débarquement de l'île d'Elbe a eu lieu et "Bonaparte" a déjà dépassé Lyon. Louis XVIII est en fuite. Une indescriptible cohue l'accompagne, une foule de gens qui courent aussi vite qu'ils le peuvent de Paris à Béthune. C'est la Maison du Roi, la cour, les dignitaires, des maréchaux, les troupes qui sont restées loyales.
La France, encore une fois, se trouve partagée en deux. Il y a la France du passé qui fuit avec Louis XVIII, et celle du présent, ses aspirations, ses espoirs, qui regarde du côté de Napoléon. L'empereur est-il plus proche de la Révolution, plus proche du peuple que les Bourbons?
Un tel livre, un tel roman est impossible à résumer. C'est le tableau de tout un peuple à un tournant de son destin, c'est l'immense poème épique d'une société saisie au milieu de ses convulsions les plus caractéristiques. C'est une somme poétique, historique, romanesque, l'un des plus beaux livres d'Aragon.