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Сours №1
La littérature française de XIX siècle. Victor Hugo est un fondateur du romantisme français
Plan

1. 
   Sur la littérature française du XIX siècle
   
2. 
   Les courants littéraires de la littérature française du XIX ème siècle
   
3. 
   Des représentants les plus typiques du naturalisme français
   
4. 
   Victor Hugo et ses romans
   
5. 
   .Le rôle de la création littéraire de Victor Hugo dans la littérature mondiale
   
6. 
   4. Les romans de Victor Hugo.
   

Littératuresutilisées :
1.Oumbarov N.,Soatjonov I. «Histoire de la litterature française » T .,2002.
2.H. K. Ro’zmetov - Ma’ruza matnlari – Urganch, 2002
3.История французской литературы: в 4 т. М., 1956.
4.Борисова И.Ф., Эрматов Б.С.. Ўрта асрлар Ғарбий Оврупо адабиётлари таракқиётининг замонавий талқинлари. Т., «Университет», 2004.
5.Борисова И.Ф., Низамова М.Н., Эрматов Б.С. Словарь литературоведческихтерминов. Т., «Университет», 2003.
6.Nicole Blondeau, Ferroudja Allouache, Marie- Françoise Né; France 2004
7 .www.google.fr Litterature francaise.
Mots clés : le Romantisme, le réalisme,le naturalisme, le parnasse, le symbolisme, les décadents,la Commune de Paris,la Grande Révolution, Châteaubriand ;

Le XIX eme siècle de la littérature française représente une contribution capitale à la culture mondiale. Deux événements majeurs dominent le siècle la Grande Révolution de 1789 et la Commune de Paris, en 1871.

A l’aube du XIX e siècle,qui vit l’avènement et la victoire du capitalisme en France, a eu lieu la première révolution bourgeoise, appelée souvent « grand », parce qu’elle a eu des conséquences d’une importance primordial.En effet, elle a été, dans l’histoire mondiale, l’unique révolution bourgeoise aui ait abouti à la victoire complète sur le féodalisme et l’absolutisme.Mais la bourgeoisie ne put remporter la victoire sur l’ancien régime que grace à l’aide des masses travailleuses de la ville et de la campagne qui à elles seules représentaient une force formidable.Par leur héroïsme sans exemple, par leur bravoure les travailleurs de France aidèrent puissamment la bourgeoisie et lui déblayèrent la voie pour le développement ultérieur du capitalisme.Mais en le faisant , le peuple de France s’est pour ainsi dire forgé des chaînes nouvelles , chaînes du capitalisme et de la démocratie bourgeoise.La Révolution française a mis au pouvoir des maîtres nouveaux, des maîtres bourgeois.Quant à peuple, il n’eut pour lui ni liberté, ni égalité, ni pain, ni paix.Et voila pourqoui le peuple français deçu se leva depuis lors par trois fois au cours du XIX siècle – en 1830, en 1848, en 1871 – pour conquérir ses droits imprescriptibles et pour secouer ses chaînes nouvelles.
La littérature française du XIX siècle reflète, tel un miroir, la vie sociale et politique. Elle reflète la lutte des tiers état pour la liberté politique l’égalité civile. Elle montre la joie du peuple qui a remporté la victoire sur le régime féodal et la royauté execrés. Tout au long du XIX et XX siècles, la littérature française ne cesse de reproduire fidèlement toutes les étapes de la lutte des masses pour la liberté. Les differentes périodes de cette lutte,son accentuation et son affaiblissement se traduisent en littérature par l’antagonisme des courants réalistes et antiréalistes.
La naissance du romantisme est antérieure à celle du réalisme critique ; elle remonte aux premières années du XIX eme siècle tandis que le réalisme n’apparaît qu’ après 1820. Par contre, les deux courants arrivent à leur plein épanouissement à la même époque, après 1830.
Le mouvement romantique en France se rattache par certains côtés à la réaction ; à une réaction non seulement contre la Révolution, mais aussi contre les idées du XVIII eme siècle qui l‘avaient préparée sur le terrain idéologique, et en particulier dans le domaine littéraire contre les idées de quelques écrivains du Siècle des Lumières qui s‘opposaient au classicisme.
Le romantisme en France fut loin d’être homogène. Il y avait, au sein de se courant, plusieurs tendances et groupements. Un groupe de romantiques français, mécontents de la Révolution,avaient les regards tournés vers l‘ancien régime. C’étaient les représentants d’ un ronantisme conservateur, le romantisme de nobles. Mais il y avait un autre courant à l‘intérieur du romantisme français. Ses tenants se faisaient les porte-parole des couches démocratiques de la société mécotentes des résultats médiocres de la Révolution.
C’était le romantisme libéral, et dans une certaine mesure révolutionnaire.
L’origine du romantisme conservateur remonte à l’époque où, pour la première fois, se sont fait entendre des voix en faveur de la sensibilité, contre la prédominance de la raison pour la renaissance du christianisme et de l’ esprit chevaleresque du Moyen Age.
Le représentant le plus en vue du romantisme français conservateur était Châteaubriand.François – Réné, vicomte de Châteaubriand fut le père du romantisme conservateur en France.Il naquit à Saint - Malo (Bretagne) en 1768, dans une ancienne et noble famille, mais appauvvie.Il commença son sevice comme sous – lieutenant en 1786 à Versailles , à la cour de Louis XVI.En 1789 il publia ses premiers vers dans l’Almanach des Muses.Gagné par les idées de Rousseau , il part pour l’Amérique voir des lieux que la civilisation n’avait pas encore touchés.Un ans après il revient en France , se marie rejoint l’armée de Condé et prend part à la lutte armée contre la France révolutionnaire.Toutes ses idées sur la liberté, il développe dans son grand ouvrage d’esthétique et de philosophie intitulé le Génie du christianisme (1802), publié à son retour d’émigration, sous Bonaparte.Deux épisodes de ce traité et qui devaient servir d’illustration au reste de l’ouvrage –Atala et René – furent par la suite publiés à part, sous forme de nouvelles, et valurent à Châteaubriand une renommée mondiale.Ces deux nouvelles devaient faire à l’origine partie d’un long roman- épopée en prose, les Natchez. Châteaubriand n’a pas été qu’écrivain.Sous Napoléon il devient aussi homme d’Etat, titulaires de plusieurs postes diplomatiques.Mais son activité politique n’atteint son apogée qu’après la chute de Napoléon.Sous la Restauration, Châteaubriand est pair de France et Ministre des Affaires Etrangères.Un moment il est ambassadeur de France à Berlin, puis à Londres.Devenu haut dignitaire de l’Etat , Châteaubriand abandonne la littérature.Mais il passe les dernières années de sa vie à rédiger ses mémoires en six volumes , intitulés Mémoires d’outre tombe qui ne furent publiés qu’en 1848 après sa mort.
Dans les premières années après 1820, le centre de l’école romantique naissante furent les soirées de Charles Nodier qui reçurent le nom de « cénacle ».C’est dans le salon de Nodier que se précisèrent de bonne heure les traits essentiels du romantisme conservateur :
Propagande du christianisme catholique, fuite de la réalité soit dans le moyen âge féodal, soit dans le monde exotique des pays primitifs et arriérés.Celle aile droite du romantisme était représentée par les poètes Alphonse de Lamartine et Alfred de Vigny de même que par le jeune Victor Hugo dans ses premières poésies (Odes) et ses premiers romans,Bug Jargal et Han d’Islande.
Les genres préférés du romantisme conservateur étaient le roman historique,le poème historique avec des motifs réligieux et les différents genres de la poésie lyrique.
Dans sa célèbre prèface de « Cromwell » (1827),V. Hugo expose les principes de
l’esthétique romantique qu’on est en droit de nommer progressiste. Les genres littéraires qui lui conviennent le plus sont : le drame historique ou contemporain et le roman historique avec la pointe tournée contre la noblesse.
Et voici qu’en pleine Restauration surgit Béranger avec ses chansons.Sans beaucoup de réticence, il s’en prend à la monarchie, aux nobles émigrés, aux jésuites,à la terreur blanche, bref à tout le régime politique et sociale de la Restauration.
La Monarchie de Juillet (1830-1848) se manifeste dans le monde littéraire par le triomphe définitif du romantisme progressiste sur le classicisme.
Ce sont les romantiques (Victor Hugo,George Sand,Alfred de Musset ) qui occupent dans la littérature de ce temps les positions-clé. Mais les groupements démocratiques-radicaux de la petite bourgeoisie sont allés encore plus loin dans leur protestation contre l’ordre existant. Ils créèrent le romantisme révolutionnaire.
Les années 1830-1840 sont marquées dans la littérature française,par la formation du réalisme critique dont les représentants les plus célèbres sont Sténdhal, Mérimée et Balzac.
Les romantique se réfusaient à peindre le société bourgeoise, n‘y trouvant que platitude et mesquinerie. Ce qu’ ils peignaient, c’est l’extraordinaire, le lumineux,l’ élèvé. Ils ne décrivaient pas la vie telle qu’elle est, mais telle qu’ ils voudraient qu’ elle fût. La protestation de ces romantiques était d‘ ordre esthétique.
Par contre,les réalistes peignent la vie telle qu‘ elle est en réalité. Bien plus, en la décrivant, ils la considèrent du point de vie social et en donnent une analyse historique qui ne manque pas de profondeur.
En peignant la vie de la société bourgeoise, les grands réalistes français la critiquaient ; ils mettaient à vu ses contradictions profondes ; ils montraient la lutte des classes et des partis ; ils étalaient le pouvoir de l’or, la vénalité de la presse, l’ hypocrise de l’ Eglise et la corruption générale des moeurs. On les appelait réalistes critiques. Les réalistes critiques ont crée toute une galerie de portraits typiques de l’ époque. Comme dans un miroir on y voit la vie et les moeurs du temps. Les années qui précèdent immédiatement la révolution de 1848 sont marquées d‘ un mécontentement accru, ce qui se traduit par une intensification de la production littéraire de tendance révolutionnaire,comme les chansons de Béranger et les romans à thèse de George Sand. La révolution de 1848 fut une date critique non seulement dans la vie politique et sociale en France, mais tout aussi bien dans la littérature fançaise. Les annés du Second Empire marquant l’apogée de la gloire littéraire de Victor Hugo. C’est alors que, se trouvant dans l’émigration, il écrit ses romans les plus célèbres (« Les Misérables », « Les travailleurs de la mer », « L’ homme qui rit ») A la même époque, George Sand passe au genre de « roman critique » où elle oppose à la ville du capitalisme la calme beauté patriarcale de la vie à la campagne.