Zoom sur la commune de Hénanbihen
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- La préservation de la biodiversité
- Créer un réseau de haies pertinentes
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Zoom sur la commune de Hénanbihen
71 km de haies bocagères ont été recensés sur cette commune. 69 % de ce linéaire présente un développement satisfaisant alors que les linéaires restant (22 km) présentent des problèmes sanitaires ou des marques de taille sévère, menaçant à court terme ces linéaires. L’amélioration de la qualité de l’eau : La localisation du bocage par rapport à la pente et son bon développement sont les éléments principaux qui déterminent si un élément bocager joue un rôle efficace dans la réduction des transferts des polluants vers les eaux superficielles. 51% des éléments du bocage soit 25 km de haies constituent des discontinuités hydrologiques qui ralentissent la circulation de l’eau, redirigent les écoulements et allongent ainsi les chemins de l’eau en surface et en profondeur. Les haies perpendiculaires à la pente (33 % soit 16 km) jouent un rôle net de barrage au ruissellement et à la circulation latérale de l’eau (dans le sol et le sous-sol).
La préservation de la biodiversité : Les éléments bocagers fournissent à la fois refuges, habitats, lieux de nourriture et de reproduction à de nombreuses espèces animales ou végétales. Les haies sont utilisées comme couloirs de circulation préférentiels pour de nombreuses espèces. Ce sont des corridors écologiques. Sur l’ensemble de notre territoire, une haie sur deux est isolée. C'est-à-dire qu’elle n’est connectée à aucun autre élément paysager. Cette caractéristique est le signe d’un appauvrissement sévère des fonctions du bocage.
Créer un réseau de haies pertinentes : Depuis l’hiver 2006/2007, grâce aux soutiens financiers du Conseil Général des Côtes d’Armor, de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne, du Conseil Régional et de l’Europe, la Communauté de Communes du Pays de Matignon propose des programmes de reconstitution du bocage à destination des particuliers et des agriculteurs. En cumulant ces programmes, 27 km de haies bocagères ont déjà été plantées, 730 m de talus plantés ainsi que 7.5 ha ont été boisés. C’est encourageant mais loin d’être suffisant !
Sur la commune d’Hénanbihen, nous avons réalisé une simulation de projets de reconstitution du bocage pertinents et réalisables à court terme (peu de contrainte parcellaire). Ces derniers ont comme objectifs principaux, l’amélioration de la qualité de l’eau, la création de brise vent efficace, le développement de corridor écologique, la création de surface minimale non cultivée entre deux îlots sans intervenir sur le maillage parcellaire afin que les auxiliaires de cultures si développent.
Notre
simulation aboutie
à la réalisation prévisionnelle de 100 Km d’éléments bocagers pertinents. Ces projets sont situés à 44% en bordure de route ou chemin, et à 25 % entre deux parcelles culturales. Leur localisation sur les différents bassins versants est homogène (33% bas de versant, 37% milieu de versant, 30% haut de versant). Concernant leur localisation topographique, le but nettement affiché est de limiter les transferts de pollutions en allongeant les chemins de l’eau. 39 Km de haies bocagères sont situées perpendiculaires à la pente et 42 Km forcent l’eau à les suivre, rallongeant ainsi la longueur du transfert jusqu’à l’exutoire. En passant de la simulation à la réalisation, la densité bocagère sur la commune d’Hénanbihen atteindrait une densité de 54 m/ha. Le paysage Hénanbihannais s’en
trouverait profondément modifié même s’il restait en dessus
de la
moyenne départementale.
Linéaires existants
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