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- • la production de bois de chauffage
- • la protection contre les incendies
- • l’aménagement paysager ou récréatif
- • la production de liège
- Sans réserves Pin maritime , Pin pignon , Chêne-liège . x Avec réserves
- A tester
- Maquis à Bruyère arborescente sur relief saillant rocheux 34
- Taille de Chêne vert sur relief saillant
- • la protection des sols
- Sans réserves
- Peuplement de Chêne pubescent dans une combe 36
- Suberaie en combe sur pente faible
- Lande d’altitude à Genêt à balais, Fougère aigle et Callune sur crête 38
- Mélange de feuillus naturels dans une tête de vallon Station 14 suite page 40
- Fougère aigle et Ronce avec quelques merisiers et prunelliers dans une combe
- • la production de bois d’œuvre de qualité
32 Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Plantation de Cèdre de l’Atlas sur pente faible Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. 33 Que faire dans ces peuplements ? (voir pages 43, 44, 45 et 47) Il s’agit de stations à potentialités moyennes. L’objectif principal peut être
(exploitation suivie de la plantation d’essences adaptées - voir ci-dessous), par boisement des parcelles à l’état de maquis ou par entretien et éclaircie des plantations existantes,
Quand elle est possible, une gestion sylvopastorale (éclaircie des taillis de Chêne pubescent ou des suberaies et débroussaillement suivi d’un entretien par les animaux dans les peuplements défensables) est la meilleure garantie de protection, • l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près d’un mas. Les interventions consisteront en éclaircie, débroussaillement, et éventuellement plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous),
sylvopastorale et la protection contre les incendies. Dans la plupart des cas, des interventions de remise en valeur (levée de liège brûlé ou surépais, exploitation d’arbres tarés ou dépérissants et éventuellement plantation de jeunes chênes-lièges) seront indispensables. Que planter sur cette station ? Les sols sont généralement de profondeur irrégulière, faible à moyenne. Avant d’entreprendre une plantation, bien observer le sol pour faire le point sur la présence éventuelle de semis naturels (notamment de Chêne-liège et de Chêne pubescent). Le cas échéant, le propriétaire peut les favoriser et ne planter qu’en complément de cette régénération. E S S E N C E S U T I L I S A B L E S x
x
Cèdre de l’Atlas à réserver en géné- ral aux sols profonds et à éviter particulièrement sur les versants à pente moyenne terrassés. x
Cormier.
x Avec un objectif paysager seulement Cyprès vert, Cyprès de l’Arizona. Station 11 Maquis ou chênaies vertes en conditions défavorables, entre 500 et 750 mètres d’altitude, sur schistes Êtes-vous vraiment sur cette station ? Altitude x Entre 500 et 750 mètres. Position topographique x Toutes mais fréquente sur les versants à pente forte, sur les crêtes étroites et les hauts de versant. Expositions x Toutes.
Position géographique x Ouest des Aspres. Végétation la plus fréquente x
x
Caractéristiques essentielles du sol x Roche mère : schistes. x Texture : sablo-limoneuse, limono-sableuse, limoneuse. x Profondeur : faible (inférieure à 30 cm). x Pierrosité : forte (supérieure à 50%). x Roches apparentes : importantes (supérieure à 50%).
Caractéristiques du sous-sol Un plan de schistosité non parallèle au sol et des feuillets minces favorisent l’enracinement des arbres et leur croissance. Couverture spatiale x Répandue entre 500 et 750 mètres d’altitude. Les formations et peuplements les plus fréquents Il peut s’agir de maquis à Bruyère arborescente et Genévrier qui représentent un stade de dégradation dû au passage répété des incendies. Avec le temps, s’ils ne sont pas à nouveau touchés par les incendies, les maquis seront petit à petit reconquis par les chênes qui reconstitueront des
naturellement des pins sylvestre, disséminés ou par bouquets, qui participent à la recolonisation forestière. Il peut aussi s’agir de chênaies vertes dans les parcelles qui ont échappé au passage du feu ou qui n’ont pas subi d’incendies récents. Les arbres sont de vigueur moyenne et leur hauteur ne dépasse pas 5 à 6 mètres. Maquis à Bruyère arborescente sur relief saillant rocheux 34 Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Taille de Chêne vert sur relief saillant Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. 35 Que faire dans ces peuplements ? (voir pages 43, 45, 46 et 47) Il s’agit de stations à faibles potentialités en raison de la minceur du sol. L’objectif principal peut être
les moins fortes, quand les parcelles sont accessibles. Sur les versants à forte pente, on évitera les coupes à blanc étant donné la forte sensibilité des sols à l’érosion et on leur préférera les « éclaircies de taillis », • la protection des sols qui est importante à prendre en compte sur les versants à forte pente car ils sont très souvent érodés. Les principales recommandations consistent à éviter tout bouleversement du sol, à maintenir la végétation existante et éventuellement à planter des arbres adaptés (voir ci-dessous), • la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires. Quand elle est possible, une gestion pastorale des maquis (débroussaillement suivi d’un entretien par les animaux dans les secteurs peu pentus) ou une amélioration des taillis de Chêne vert par « remontée du couvert » (élagage des brins et éclaircie « par le bas » préservant un couvert dense) est la meilleure garantie de protection,
d’un mas. Les interventions consisteront en éclaircie des chênes verts, débroussaillement, et éventuellement plantation d’essences adaptées (voir ci-dessous).. Que planter sur cette station ? Les sols sont très superficiels ; la roche affleure même souvent. Dans ces conditions, le propriétaire ne plantera des arbres que s’il a un objectif paysager. Les plants seront installés par place, aux endroits où le sol est le moins superficiel. E S S E N C E S U T I L I S A B L E S x
Pin laricio de Corse, Pin maritime. x
Dans les poches de sol les plus profondes : Cèdre de l’Atlas, Sapin de Céphalonie* (croissance juvénile lente). * Convient au niveau écologique mais des réserves sont émises au niveau patrimonial car il peut s’hybrider avec le Sapin pectiné, ce qui menacerait l’écotype local de Sapin pectiné, très bien adapté semble-t-il aux conditions particulières des Pyrénées-Orientales.
Station 12 Chênaies, châtaigneraies ou landes en conditions favorables, entre 500 et 750 mètres d’altitude, sur schistes Êtes-vous vraiment sur cette station ? Altitude x Entre 500 et 750 mètres. Position topographique x Versant, replat, rentrant de versant (combe), crête large, terrasses de cul- ture anciennes sur versant, bas de ver- sant. Expositions x Toutes.
Pente x Faible à assez forte (inférieure à 50%). Position géographique x Ouest des Aspres. Végétation la plus fréquente x Canche flexueuse, Germandrée scorodoine, Gaillet maritime, Ronce, Lierre, Clématite, Bruyère arborescente, Genêt à balais, Genévrier, Aubépine, Houx, jeunes frênes communs. Aux altitudes les plus hautes, s’ajoutent Callune et Fougère aigle. x
gnier. Caractéristiques essentielles du sol x Roche mère : schistes. x Texture : limono-sableuse, limoneuse. x Profondeur : irrégulière mais le plus souvent moyenne (de 30 à 50 cm). x Pierrosité : moyenne à forte (toujours supérieure à 20% et souvent supé- rieure à 50%). x Roches apparentes : rares (inférieures à 5%). Caractéristiques du sous-sol Un plan de schistosité non parallèle au sol et des feuillets minces favorisent l’en- racinement des arbres et leur croissance. Couverture spatiale x Assez répandue mais peu étendue. Les formations et peuplements les plus fréquents Il peut s’agir de landes à Genêt à balais qui représentent un stade de dégradation dû au passage répété des incendies ou à l’enfrichement de terrains agricoles ou pastoraux abandonnés. Avec le temps, s’ils ne sont pas touchés par le feu, ces landes seront petit à petit reconquises par les chênes qui reconstitueront des peuplements forestiers. Il peut aussi s’agir de peuplements de Chêne vert et de Chêne pubescent, purs ou en mélange, qui n’ont pas subi d’incendies récents ou, plus rarement de suberaies. Quand les chênaies sont claires, il n’est pas rare de trouver en mélange de jeunes frênes communs. Ces derniers n’ont pas d’intérêt pour la production de bois d’œuvre car cette station reste trop sèche pour le Frêne. Sur certaines parties de versants, on observe également des semis naturels de Sapin pectiné installés sous les chênes. Plus rarement, on trouve aussi des taillis de Châtaignier, surtout en bas de versant ou sur les replats. Les arbres sont en général vigoureux et, selon les essences, leur hauteur peut atteindre 10 à 14 mètres pour des diamètres variant de 15 à 30 cm. Enfin, il arrive parfois que des plantations aient été réalisées à base de Cèdre de l’Atlas et de Pin laricio. La vigueur de ces essences est généralement bonne. La hauteur des arbres atteint 12 mètres et leur diamètre 25 cm entre 25 et 30 ans. Au même âge, les pins font 17 mètres de haut pour un diamètre de 30 à 35 cm. Peuplement de Chêne pubescent dans une combe 36 Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Suberaie en combe sur pente faible Que faire dans ces peuplements ? (voir pages 43, 45 et 47) Il s’agit de stations à potentialités moyennes à bonnes. La position topographique en secteurs d’accumulation favorise la qualité des sols, leur fraîcheur et leur capacité de rétention en eau. L’objectif principal peut être • la production de bois de chauffage par exploitation des taillis de Chêne, • la production de bois d’œuvre par exploitation des taillis de Chêne ou de Châtaignier suivie de la plantation d’essences adaptées (voir ci-dessous), par boisement des parcelles en landes ou par entretien et éclaircie des plantations existantes. Si des semis naturels de Sapin pectiné sont présents, on peut les préserver et les entretenir dans le cadre d’un mélange avec les feuillus, • la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires. Quand elle est possible, une gestion sylvopastorale des landes (débroussaillement suivi de pâturage) et des taillis de Chêne pubescent, de Châtaignier (éclaircie et débroussaillement suivi d’un entretien par les animaux) ou une amélioration des taillis de Chêne vert par « remontée du
garantie de protection, • l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près d’un mas. Les interventions consisteront en éclaircie, débroussaillement, et éventuellement plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous). Que planter sur cette station ? Les sols sont généralement assez profonds. * Convient au niveau écologique mais des réserves sont émises au niveau patrimonial car il peut s’hybrider avec le Sapin pectiné, ce qui menacerait l’écotype local de Sapin pectiné, très bien adapté semble-t-il aux conditions particulières des Pyrénées-Orientales.
E S S E N C E S U T I L I S A B L E S x
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Sous les peuplements existants ou dans les combes et les bas de ver- sant : Sapin de Céphalonie* (atten- tion : essence à croissance juvénile lente impliquant de nombreux entretiens). A partir de 700 mètres d’altitude : Pin sylvestre. x
A partir de 700 mètres d’altitude ou dans les combes et les bas de ver- sant : Merisier, Chêne rouge d’Amé- rique, Châtaignier, Erable plane, Erable à feuilles d’obier, Erable champêtre, Alisier torminal, Alisier blanc.
Station 13 Landes d’altitude sur crête, ou chênaies sur versants à pente forte, à plus de 750 mètres d’altitude, sur schistes Êtes-vous vraiment sur cette station ? Altitude x Supérieure à 750 mètres. Position topographique x Toutes mais principalement versant à pente forte, haut de versant, crête étroite, éperons rocheux. Expositions x Toutes. Position géographique x Ouest des Aspres. Végétation la plus fréquente x
Caractéristiques essentielles du sol x Roche mère : schistes. x Texture : limono-sableuse, limoneuse. x Profondeur : faible (inférieure à 30 cm). x Pierrosité : forte (supérieure à 50%). x Roches apparentes : importantes. Caractéristiques du sous-sol Un plan de schistosité non parallèle au sol et des feuillets minces favorisent l’enracinement des arbres et leur croissance. Couverture spatiale x Répandue et assez étendue. Les formations les plus fréquentes Sur les crêtes et entre les éperons rocheux, il s’agit de landes d’altitude où les rochers sont très souvent affleurants. Entre eux se développe une végétation basse à base de Callune, de Genêt à balais et de Fougère aigle. Sur les versants à pente forte, le plus souvent le long des ravins dans la partie inférieure des versants où ils ont été épargnés par le feu, subsistent de rares lambeaux de peuplements de chênes (surtout Chêne vert). La hauteur des arbres reste faible et ne dépasse pas 5 à 6 mètres. On trouve aussi des peuplements de Pin sylvestre qui colonisent les sols les plus dégradés (Callune). Que faire dans ces peuplements ? (voir pages 45 et 46) Il s’agit de stations très pauvres. Les conditions topographiques difficiles ne permettent pas au sol de se développer à cause de l’érosion. L’objectif principal peut être • la protection des sols en évitant tout bouleversement du sol et en maintenant la végétation existante, • la protection contre les incendies qui restera présente à l’esprit des gestionnaires même si, à cette altitude, les risques sont moins élevés. Lande d’altitude à Genêt à balais, Fougère aigle et Callune sur crête 38 Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. 39 Peuplements de feuillus divers ou landes en conditions favorables, au-dessus de 750 mètres d’altitude, sur schistes Êtes-vous vraiment sur cette station ? Altitude x Supérieure à 750 mètres. Position topographique x Bas de versant, tête de vallon, combe et replat de versant frais et humides. Expositions x Toutes.
Pente x Faible à moyenne (inférieure à 25%). Position géographique x Ouest des Aspres. Végétation la plus fréquente - En sous-bois : x Lierre, Lamier, Géranium herbe à robert, Fougère mâle, Clématite, Ronce, Houx, Fusain, Sureau noir, Aubépine, Noisetier, Erable champêtre. x
Châtaignier, Sapin pectiné, Merisier, Aulne.
- Dans les landes : x
Eglantier, Fougère aigle, Genêt à balais. x Eventuellement présence de bouleaux, frênes communs, merisiers, aulnes disséminés. Caractéristiques essentielles du sol x Roche mère : schistes. x Texture : limoneuse. x Profondeur : importante (supérieure à 50 cm). x Pierrosité : moyenne à forte (supérieure à 20%). x Roches apparentes : rares. Caractéristiques du sous-sol Un plan de schistosité non parallèle au sol et des feuillets minces favorisent l’enraci- nement des arbres et leur croissance. Couverture spatiale x Très localisée et peu étendue. Les peuplements les plus fréquents Il s’agit de peuplements naturels à base de Frêne commun en mélange avec divers autres feuillus (Chêne pubescent, Aulne, Châtaignier, Merisier) et souvent du Sapin pectiné. Des arbustes (Noisetier, Houx, Erable champêtre…) sont presque toujours présents sur ces stations. Ils sont même parfois prépondérants si la densité du peuplement est encore faible. La qualité des arbres est variable car ils n’ont jamais été entretenus. Leur croissance et leur vigueur sont excellentes. Leur hauteur à l’âge adulte peut dépasser 30 mètres. Il peut aussi s’agir de landes fraîches à Genêt à balais et/ou à Fougère aigle souvent situées en tête de vallon, accessibles aux troupeaux et encore pâturées récemment. Mélange de feuillus naturels dans une tête de vallon Station 14 suite page 40 Station 14 40 Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Lande à Genêt à balais, Fougère aigle et Ronce avec quelques merisiers et prunelliers dans une combe Que faire dans ces peuplements ? (voir pages 43 et 47) Il s’agit de très bonnes stations. Les conditions sont excellentes pour la forêt. Les seules contraintes sont les faibles surfaces couvertes et leur accès souvent difficile. L’objectif principal peut être • la production de bois d’œuvre de qualité - soit par amélioration des arbres existants s’il s’agit d’essences intéressantes et s’ils présentent une qualité suffisante, - soit par plantation d’essences adaptées (voir ci-dessous) si les arbres en place ne sont pas améliorables. Dans les landes, il est aussi possible de planter mais ces espaces peuvent localement intéresser des éleveurs. Tout boisement de lande sera donc réalisé dans le cadre d’une réflexion sur un aménagement sylvopastoral de l’espace dans la mesure où une intégration judicieuse forêt-élevage garantit la protection du massif contre les incendies. Dans le cas de boisements naturels incomplets, la bonne solution sera souvent une combinaison entre ces deux techniques : conservation des arbres de qualité et plantation dans les vides pour accélérer la recolonisation forestière,
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