1 Ce document a été réalisé par le Centre Régional de la Propriété Forestière du Languedoc-Roussillon


Download 0.67 Mb.
Pdf ko'rish
bet5/9
Sana18.01.2018
Hajmi0.67 Mb.
#24800
1   2   3   4   5   6   7   8   9

32

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Plantation de Cèdre de l’Atlas

sur pente faible

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

33

Que faire dans ces peuplements ?  

(voir pages 43, 44, 45 et 47)

Il s’agit de stations à potentialités moyennes.

L’objectif principal peut être

• la production de bois de chauffage par exploitation des taillis de Chêne,

• la production de bois d’œuvre par  transformation des  taillis de Chêne ou de Châtaignier

(exploitation suivie de la plantation d’essences adaptées - voir ci-dessous), par boisement des

parcelles à l’état de maquis ou par entretien et éclaircie des plantations existantes,

• la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires.

Quand elle est possible, une gestion sylvopastorale (éclaircie des taillis de Chêne pubescent ou des



suberaies et  débroussaillement suivi d’un entretien par les animaux dans les peuplements

défensables) est la meilleure garantie de protection,



• l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près

d’un mas. Les interventions consisteront en éclaircie,  débroussaillement, et éventuellement

plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous),

• la production de liège dans les suberaies existantes qui pourra être couplée avec une gestion

sylvopastorale et la protection contre les incendies. Dans la plupart des cas, des interventions de

remise en valeur (levée de liège brûlé ou surépais, exploitation d’arbres tarés ou dépérissants et

éventuellement plantation de jeunes chênes-lièges) seront indispensables.

Que planter sur cette station ?

Les sols sont généralement de profondeur irrégulière, faible à moyenne. Avant d’entreprendre une

plantation, bien observer le sol pour faire le point sur la présence  éventuelle de semis naturels

(notamment de Chêne-liège et de Chêne pubescent). Le cas échéant, le propriétaire peut les

favoriser et ne planter qu’en complément de cette régénération.

E S S E N C E S   U T I L I S A B L E S

x

Sans réserves

Pin maritimePin pignonChêne-liège.

x

Avec réserves



Cèdre de l’Atlas à  réserver en géné-

ral aux sols profonds et à  éviter

particulièrement sur les versants à

pente moyenne terrassés.

x

A tester

Cormier.


x

Avec un objectif paysager seulement

Cyprès vert, Cyprès de l’Arizona.



Station 11

Maquis ou chênaies vertes

en conditions défavorables, entre

500 et 750 mètres d’altitude, sur schistes

Êtes-vous vraiment

sur cette station ?

Altitude

x

Entre 500 et 750 mètres.



Position topographique

x

Toutes mais fréquente sur



les versants à pente forte,

sur les crêtes étroites et les

hauts de versant.

Expositions

x

Toutes.


Position géographique

x

Ouest des Aspres.



Végétation

la plus fréquente

x

CalluneAjonc à petites

fleurs, Lavande stéchade,

Genêt à balaisGenévrier,

Bruyère arborescente.

x

Chêne vert, Pin sylvestre.

Caractéristiques

essentielles du sol

x

Roche mère : schistes.



x

Texture : sablo-limoneuse,

limono-sableuse,

limoneuse.

x

Profondeur : faible



(inférieure à 30 cm).

x

Pierrosité : forte



(supérieure à 50%).

x

Roches apparentes :



importantes (supérieure à

50%).


Caractéristiques

du sous-sol

Un plan de schistosité non

parallèle au sol et des

feuillets minces favorisent

l’enracinement des arbres et

leur croissance.

Couverture spatiale

x

Répandue entre 500 et



750 mètres d’altitude.

Les formations et peuplements les plus fréquents

Il peut s’agir de maquis à Bruyère arborescente et Genévrier qui représentent un stade de dégradation

dû au passage répété des incendies. Avec le temps, s’ils ne sont pas à nouveau touchés par les

incendies, les maquis seront petit à petit reconquis par les chênes qui reconstitueront des

peuplements forestiers. Il n’est pas rare non plus, sur certains versants, de voir apparaître

naturellement des pins sylvestre, disséminés ou par bouquets, qui participent à la recolonisation

forestière.

Il peut aussi s’agir de chênaies vertes dans les parcelles qui ont échappé au passage du feu ou qui

n’ont pas subi d’incendies récents. Les arbres sont de vigueur moyenne et leur hauteur ne dépasse

pas 5 à 6 mètres.



Maquis à Bruyère arborescente sur relief saillant rocheux

34

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Taille de Chêne vert

sur relief saillant

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

35

Que faire dans ces peuplements ?  

(voir pages 43, 45, 46 et 47)

Il s’agit de stations à faibles potentialités en raison de la minceur du sol.

L’objectif principal peut être

• la production de bois de chauffage par exploitation des taillis de Chêne vert sur les pentes

les moins fortes, quand les parcelles sont accessibles. Sur les versants à forte pente, on évitera les



coupes  à blanc étant donné la forte sensibilité des sols à  l’érosion et on leur préférera les

« éclaircies de taillis »,



• la protection des sols qui est importante à prendre en compte sur les versants à forte pente

car ils sont très souvent érodés. Les principales recommandations consistent à  éviter tout

bouleversement du sol, à maintenir la végétation existante et éventuellement à planter des arbres

adaptés (voir ci-dessous),



• la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires.

Quand elle est possible, une gestion pastorale des maquis (débroussaillement suivi d’un entretien

par les animaux dans les secteurs peu pentus) ou une amélioration des  taillis de  Chêne vert par

« remontée du couvert » (élagage des brins et éclaircie « par le bas » préservant un couvert dense)

est la meilleure garantie de protection,

• l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près

d’un mas. Les interventions consisteront en éclaircie des  chênes verts,  débroussaillement, et

éventuellement plantation d’essences adaptées (voir ci-dessous)..

Que planter sur cette station ?

Les sols sont très superficiels ; la roche affleure même souvent. Dans ces conditions, le

propriétaire ne plantera des arbres que s’il a un objectif paysager. Les plants seront installés par

place, aux endroits où le sol est le moins superficiel.

E S S E N C E S   U T I L I S A B L E S

x

Sans réserves

Pin laricio de Corse, Pin maritime.

x

Avec réserves

Dans les poches de sol les plus profondes : Cèdre de



l’Atlas, Sapin de Céphalonie* (croissance juvénile lente). 

* Convient au niveau écologique mais des réserves sont émises au niveau patrimonial car il peut s’hybrider avec le Sapin pectiné,

ce qui menacerait l’écotype local de Sapin pectiné, très bien adapté semble-t-il aux conditions particulières des Pyrénées-Orientales.


Station 12

Chênaies, châtaigneraies ou landes

en conditions favorables, entre

500 et 750 mètres d’altitude, sur schistes

Êtes-vous vraiment

sur cette station ?

Altitude

x

Entre 500 et 750 mètres.



Position topographique

x

Versant, replat, rentrant de versant



(combe), crête large, terrasses de cul-

ture anciennes sur versant, bas de ver-

sant.

Expositions



x

Toutes.


Pente

x

Faible  à assez forte (inférieure  à



50%).

Position géographique

x

Ouest des Aspres.



Végétation la plus fréquente

x

Canche flexueuse, Germandrée



scorodoine, Gaillet maritime, Ronce,

Lierre, Clématite, Bruyère arborescente,



Genêt à balaisGenévrierAubépine,

Houx, jeunes frênes communs.

Aux altitudes les plus hautes, s’ajoutent



Callune et Fougère aigle.

x

Chêne pubescentChêne vertChâtai-



gnier.

Caractéristiques

essentielles du sol

x

Roche mère : schistes.



x

Texture : limono-sableuse, limoneuse.

x

Profondeur : irrégulière mais le plus



souvent moyenne (de 30 à 50 cm).

x

Pierrosité : moyenne à forte (toujours



supérieure à 20% et souvent supé-

rieure à 50%).

x

Roches apparentes : rares (inférieures à



5%).

Caractéristiques du sous-sol

Un plan de schistosité non parallèle au

sol et des feuillets minces favorisent l’en-

racinement des arbres et leur croissance.

Couverture spatiale

x

Assez répandue mais peu étendue.



Les formations et peuplements les plus fréquents

Il peut s’agir de landes à Genêt à balais qui représentent un stade de dégradation dû au

passage répété des incendies ou à  l’enfrichement de terrains agricoles ou pastoraux

abandonnés. Avec le temps, s’ils ne sont pas touchés par le feu, ces landes seront petit

à petit reconquises par les chênes qui reconstitueront des peuplements forestiers.

Il peut aussi s’agir de peuplements de  Chêne vert et de Chêne pubescent, purs ou en

mélange, qui n’ont pas subi d’incendies récents ou, plus rarement de suberaies. Quand

les chênaies sont claires, il n’est pas rare de trouver en mélange de jeunes frênes



communs. Ces derniers n’ont pas d’intérêt pour la production de bois d’œuvre car cette

station reste trop sèche pour le Frêne. Sur certaines parties de versants, on observe

également des semis naturels de Sapin pectiné installés sous les chênes. Plus rarement,

on trouve aussi des taillis de  Châtaignier, surtout en bas de versant ou sur les replats.

Les arbres sont en général vigoureux et, selon les essences, leur hauteur peut atteindre

10 à 14 mètres pour des diamètres variant de 15 à 30 cm.

Enfin, il arrive parfois que des plantations aient été réalisées à base de Cèdre de l’Atlas et

de Pin laricio. La vigueur de ces essences est généralement bonne. La hauteur des arbres

atteint 12 mètres et leur diamètre 25 cm entre 25 et 30 ans. Au même âge, les pins font

17 mètres de haut pour un diamètre de 30 à 35 cm.



Peuplement de Chêne pubescent dans une combe

36

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Suberaie en combe

sur pente faible

Que faire dans ces peuplements ?  

(voir pages 43, 45 et 47)

Il s’agit de stations à potentialités moyennes à bonnes. La position topographique en secteurs

d’accumulation favorise la qualité des sols, leur fraîcheur et leur capacité de rétention en eau.

L’objectif principal peut être

• la production de bois de chauffage par exploitation des taillis de Chêne,

• la production de bois d’œuvre par exploitation des taillis de Chêne ou de Châtaignier suivie

de la plantation d’essences adaptées (voir ci-dessous), par boisement des parcelles en landes ou

par  entretien et  éclaircie des plantations existantes. Si des semis naturels de Sapin pectiné sont

présents, on peut les préserver et les entretenir dans le cadre d’un mélange avec les feuillus,

• la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires.

Quand elle est possible, une gestion sylvopastorale des landes (débroussaillement suivi de

pâturage) et des taillis de Chêne pubescent, de Châtaignier (éclaircie et débroussaillement suivi d’un

entretien par les animaux) ou une amélioration des  taillis de Chêne vert par  « remontée du

couvert » (élagage des brins et éclaircie « par le bas » préservant un couvert dense) est la meilleure

garantie de protection,

• l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près

d’un mas. Les interventions consisteront en éclaircie, débroussaillement, et éventuellement

plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous).

Que planter sur cette station ?

Les sols sont généralement assez profonds.

* Convient au niveau écologique mais des réserves sont émises au niveau patrimonial car il peut s’hybrider avec le Sapin pectiné, ce

qui menacerait l’écotype local de Sapin pectiné, très bien adapté semble-t-il aux conditions particulières des Pyrénées-Orientales.

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

37

E S S E N C E S   U T I L I S A B L E S

x

Sans réserves

Cèdre de l’Atlas, Pin laricio de Corse,

Pin maritime.

x

Avec réserves

Sous les peuplements existants ou

dans les combes et les bas de ver-

sant : Sapin de Céphalonie* (atten-

tion : essence à croissance juvénile

lente impliquant de nombreux

entretiens).

A partir de 700 mètres d’altitude :

Pin sylvestre.

x

A tester

A partir de 700 mètres d’altitude ou

dans les combes et les bas de ver-

sant : Merisier, Chêne rouge d’Amé-

rique,  Châtaignier, Erable plane,

Erable  à feuilles d’obier, Erable

champêtre, Alisier torminal, Alisier

blanc.


Station 13

Landes d’altitude sur crête, 

ou chênaies sur versants à pente forte,

à plus de 750 mètres d’altitude, sur schistes

Êtes-vous vraiment

sur cette station ?

Altitude

x

Supérieure à 750 mètres.



Position topographique

x

Toutes mais



principalement versant à

pente forte, haut de

versant, crête étroite,

éperons rocheux.

Expositions

x

Toutes.



Position géographique

x

Ouest des Aspres.



Végétation

la plus fréquente

x

CalluneGenêt à balais,

Fougère aigle, Eglantier,

Genévrier, Prunellier.

Caractéristiques

essentielles du sol

x

Roche mère : schistes.



x

Texture : limono-sableuse,

limoneuse.

x

Profondeur : faible



(inférieure à 30 cm).

x

Pierrosité : forte



(supérieure à 50%).

x

Roches apparentes :



importantes.

Caractéristiques

du sous-sol

Un plan de schistosité non

parallèle au sol et des

feuillets minces favorisent

l’enracinement des arbres et

leur croissance.

Couverture spatiale

x

Répandue et assez



étendue.

Les formations les plus fréquentes

Sur les crêtes et entre les éperons rocheux, il s’agit de landes d’altitude où les rochers sont très

souvent affleurants. Entre eux se développe une végétation basse à base de Callune, de Genêt à



balais et de Fougère aigle. Sur les versants à pente forte, le plus souvent le long des ravins dans la

partie inférieure des versants où ils ont été épargnés par le feu, subsistent de rares lambeaux de



peuplements de chênes (surtout Chêne vert). La hauteur des arbres reste faible et ne dépasse pas

5  à 6 mètres. On trouve aussi des peuplements de Pin sylvestre qui colonisent les sols les plus

dégradés (Callune).

Que faire dans ces peuplements ?  

(voir pages 45 et 46)

Il s’agit de stations très pauvres. Les conditions topographiques difficiles ne permettent pas au sol

de se développer à cause de l’érosion.

L’objectif principal peut être



• la protection des sols en évitant tout bouleversement du sol et en maintenant la végétation

existante,



• la protection contre les incendies qui restera présente à l’esprit des gestionnaires même si,

à cette altitude, les risques sont moins élevés.



Lande d’altitude à Genêt à balais, Fougère aigle et Callune sur crête

38

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

39

Peuplements de feuillus divers ou landes

en conditions favorables, au-dessus

de 750 mètres d’altitude, sur schistes

Êtes-vous vraiment

sur cette station ?

Altitude

x

Supérieure à 750 mètres.



Position topographique

x

Bas de versant, tête de vallon, combe



et replat de versant frais et humides.

Expositions

x

Toutes.


Pente

x

Faible à moyenne (inférieure à 25%).



Position géographique

x

Ouest des Aspres.



Végétation la plus fréquente

- En sous-bois :

x

Lierre, Lamier, Géranium herbe à



robert, Fougère mâle, Clématite,

Ronce, Houx, Fusain, Sureau noir,



Aubépine, Noisetier, Erable champêtre.

x

Frêne communChêne pubescent,



Châtaignier, Sapin pectiné, Merisier,

Aulne.


- Dans les landes :

x

Germandrée scorodoine, Ronce,

Eglantier, Fougère aigleGenêt à balais.

x

Eventuellement présence de bouleaux,



frênes communsmerisiers, aulnes

disséminés.

Caractéristiques

essentielles du sol

x

Roche mère : schistes.



x

Texture : limoneuse.

x

Profondeur : importante (supérieure à



50 cm).

x

Pierrosité : moyenne à forte (supérieure



à 20%).

x

Roches apparentes : rares.



Caractéristiques du sous-sol

Un plan de schistosité non parallèle au sol

et des feuillets minces favorisent l’enraci-

nement des arbres et leur croissance.

Couverture spatiale

x

Très localisée et peu étendue.



Les peuplements les plus fréquents

Il s’agit de peuplements naturels à base de Frêne commun en mélange avec divers autres

feuillus (Chêne pubescent, Aulne, ChâtaignierMerisier) et souvent du Sapin pectiné. Des

arbustes (Noisetier, Houx, Erable champêtre…) sont presque toujours présents sur ces

stations. Ils sont même parfois prépondérants si la densité du peuplement est encore

faible. La qualité des arbres est variable car ils n’ont jamais été entretenus. Leur

croissance et leur vigueur sont excellentes. Leur hauteur à  l’âge adulte peut dépasser

30 mètres.

Il peut aussi s’agir de landes fraîches  à  Genêt  à balais et/ou  à  Fougère aigle souvent

situées en tête de vallon, accessibles aux troupeaux et encore pâturées récemment.



Mélange de feuillus naturels dans une tête de vallon

Station 14

suite page 40

Station 14

40

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Lande à Genêt à balais,

Fougère aigle

et Ronce

avec quelques merisiers

et prunelliers

dans une combe

Que faire dans ces peuplements ?  

(voir pages 43 et 47)

Il s’agit de très bonnes stations. Les conditions sont excellentes pour la forêt. Les seules

contraintes sont les faibles surfaces couvertes et leur accès souvent difficile.

L’objectif principal peut être



• la production de bois d’œuvre de qualité

- soit  par  amélioration des arbres existants s’il s’agit d’essences intéressantes et s’ils présentent

une qualité suffisante,

- soit par plantation d’essences adaptées (voir ci-dessous) si les arbres en place ne sont pas

améliorables. Dans les landes, il est aussi possible de planter mais ces espaces peuvent

localement intéresser des éleveurs. Tout boisement de lande sera donc réalisé dans le cadre

d’une réflexion sur un aménagement sylvopastoral de l’espace dans la mesure où une

intégration judicieuse forêt-élevage garantit la protection du massif contre les incendies.

Dans le cas de boisements naturels incomplets, la bonne solution sera souvent une combinaison

entre ces deux techniques : conservation des arbres de qualité et plantation dans les vides pour

accélérer la recolonisation forestière,


Download 0.67 Mb.

Do'stlaringiz bilan baham:
1   2   3   4   5   6   7   8   9




Ma'lumotlar bazasi mualliflik huquqi bilan himoyalangan ©fayllar.org 2024
ma'muriyatiga murojaat qiling