Cours d’introduction à l’analyse économique Pascal da Costa
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Gages aux pays du nord. Afin de donner des gages aux pays du nord de l’Europe
– Allemagne comprise – qui ne veulent pas que cet argent, qu’ils contribueront à rem- bourser, soit dilapidé, il est prévu que les pays bénéficiaires du plan présenteront au préalable un programme de réformes et d’investissements jusqu’en 2023. Celui-ci devra être compatible avec les priorités de l’Union (transitions climatique et numérique) et prévoir des réformes structurelles. Il devra aussi être validé par la Commission, ainsi que par les Etats membres, à la majorité qualifiée. L’octroi des aides se fera par tranches et devra, à chaque fois, être agréé par la Commis- sion. Les Vingt-Sept seront consultés, et si un pays juge que l’argent est utilisé à mauvais 152 escient, il pourra porter le sujet devant le Conseil européen. Il ne pourra toutefois pas opposer son veto à un déboursement, comme le souhaitaient les Pays-Bas. Qui dit emprunt dit remboursement. De ce point de vue, les Vingt-Sept ont laissé le chantier en suspens, sachant que l’échéance est lointaine. En l’état actuel, soit leur contribution nationale devra être augmentée, soit les dépenses européennes devront être réduites. A moins qu’ils décident d’affecter des « ressources propres » à l’Europe. En clair, la Commission lèverait des impôts – elle le fait déjà dans quelques rares cas, et pour de très faibles montants – et un pan du budget communautaire ne dépendrait donc plus des capitales. Aujourd’hui, hormis l’instauration d’un prélèvement sur les plastiques non réutilisables à l’horizon 2021, rien n’est dans les tuyaux. Nombre de pays, à commencer par l’Alle- magne, ne souhaitent pas aller beaucoup plus loin dans cette logique. Il est donc prévu que la Commission travaille sur deux hypothèses – l’introduction d’une taxe numérique et la création d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières pour les biens im- portés de l’extérieur de l’Union, et dont l’empreinte carbone ne correspondrait pas aux standards communautaires. Texte 3 : "L’Italie accède enfin au plan de relance européen" - Les Echos, le 13 août 2021 Le pays est le principal bénéficiaire du Next Generation EU. Il en a reçu un premier acompte de 25 milliards d’euros ce vendredi, dont il dépensera plus de la moitié d’ici à la fin de l’année. Un vent d’euphorie souffle sur l’économie italienne. L’indice de confiance des entreprises a atteint en juillet son plus haut niveau depuis le début des statistiques en mars 2005. La progression du PIB italien s’est établie à 2,7% au deuxième trimestre, soit plus que les 2% initialement annoncés par le gouvernement, qui table désormais sur une croissance de plus de 5% à la fin de l’année. Des prévisions qui intègrent l’effet des mesures de son Plan national de relance et de résilience (PNRR), approuvé le 22 juin dernier par la Commission européenne, déclinaison nationale du plan européen de relance. Vendredi, le Trésor italien a reçu la première tranche de ce vaste plan d’investissement : 24,9 milliards d’euros, soit, comme le veut la règle établie à vingt-sept, 13% du total at- tendu. L’Italie recevra au total 191,5 milliards d’euros, se décomposant en 68,9 milliards de dons et 122,6 milliards de prêts. A cela s’ajoute un fonds national de 30 milliards d’euros pour un plan de relance italien d’un montant de 221,5 milliards d’euros. La Péninsule, pays où la récession a été la plus sévère avec un recul de près de 9% de son PIB, est la principale bénéficiaire du Next Generation EU. Download 1.3 Mb. Do'stlaringiz bilan baham: |
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