Ecopole de gueltas
Remarques sur les autres zones espaces naturels
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- 2.10 Analyse de la faune et de la flore
- 2.10.1 Occupation du sol et biodiversité de l’Ecopôle en 2011
- 2.10.1.1 Inventaire réalisé en 2011
- 2.10.1.2 Habitats patrimoniaux
- 2.10.1.3 Espèces patrimoniales
- 2.10.1.5 Diversité des habitats naturels
- 2.10.1.6 Diversité de l’avifaune
- Figure I II- 31 : ca rto gr ap hie des ha bi tats na
- 2.10.2 Le site dans son environnement
- 2.10.3 Intérêt écologique 2.10.3.1 La flore identifié en 2006
- Son intérêt floristique est quasi nul
- C- La friche (herbacée et arborescente)
- D- Les prairies de fauche
- E- Les surfaces en herbe
- F- Les cultures intensives Ces espaces labourés ne présentent aucune végétation intéressante . G- Les bassins d’eaux pluviales
- I- Bilan de l’intérêt floristique
- Le site n’est pas susceptible d’abriter d’espèces végétales protégées ni d’intérêt patrimonial au titre de la «liste rouge» armoricaine dressée par le Conservatoire
- 2.10.3.2 La faune identifié en 2006 A- Insectes
2.9.3 Remarques sur les autres zones espaces naturels Selon la DREAL Bretagne, aucune autre zone naturelle avec protection ne se situe à proximité du site, telles que : Réserves Naturelles Volontaires, Parcs Naturels Régionaux (PNR), réserve biologique de l’ONF, réserve nationale de chasse et de faune, réserves naturelles, zones relevant d’arrêtés de Biotope, Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO), zones RAMSAR, forêts de protection. SITA Ouest Dossier de demande d’autorisation d’exploiter V2 du 26/10/2011 Ecopôle de Gueltas (56) Safege ETUDE D’IMPACT 68 2.10 Analyse de la faune et de la flore L’analyse de la faune et de la flore de l’Ecopôle s’appuie sur des études distinctes se complétant l’une l’autre et réalisées sur la période 2006-2012. La première étude est l’expertise écologique réalisée lors de la demande d’extension de l’ISDND par M. JP Ferrand en 2006. Cette étude avait conduit à l’époque SITA Ouest a engager des opérations d’aménagement et de revégétalisation compatibles avec les éléments de faune-flore identifiés dans l’enceinte de l’Ecopôle et à proximité au niveau de la forêt de Branguily (par exemple SITA Ouest à mené une opération de reboisement sur la partie Est du site, en plantant 4 ha de chênes rouvres en bordure des bassins eaux pluviales). Afin d’évaluer l’efficacité des aménagements et des pratiques de gestion mis en place depuis 2006, SITA Ouest a fait réaliser en 2011 un inventaire par le Museum National d’Histoire Naturel (MNHM). Cet inventaire avait pour objet d’évaluer la biodiversité présente dans l’enceinte de l’Ecopôle. Enfin, l’expertise écologique réalisée en 2006 a été actualisée en 2012 par son auteur JP Ferrand. Ces études sont déclinées dans les paragraphes ci-après. 2.10.1 Occupation du sol et biodiversité de l’Ecopôle en 2011 L’inventaire réalisé par le MNHM en 2011 a permet de dresser une occupation du sol dans l’enceinte de l’Ecopôle. Ainsi, un peu moins de la moitié de la surface du site (environ 93,9 ha) est occupée par les installations du centre (casiers de stockage, bâtiments techniques, aires de stationnement, voiries, lagunes, espaces engazonnés etc.). Le reste du territoire comporte un important espace cultivé. A terme, les pâturages représenteront environ 40 000m² et les champs 32 000 m². Ces éléments sont présentés sur la carte en page 71. 2.10.1.1 Inventaire réalisé en 2011 L’inventaire réalisé par le Museum d’Histoire Naturelle (MHN) est transmis en annexe. Les résultats de cet inventaire sont présentés ci-après. SITA Ouest Dossier de demande d’autorisation d’exploiter V2 du 26/10/2011 Ecopôle de Gueltas (56) Safege ETUDE D’IMPACT 69 L’évaluation indique une certaine diversité des habitats naturels, et une gestion variée et souvent favorable à la biodiversité des espaces hors exploitation, ceci étant péjoré par le faible nombre d’espèces et d’habitats naturels présentant un intérêt patrimonial présents sur le site, ainsi que par la fonctionnalité écologique, assez moyenne. 2.10.1.2 Habitats patrimoniaux Un habitat naturel d’intérêt patrimonial (habitat d’intérêt communautaire de la Directive européenne Habitats) a été recensé sur le site : il s’agit de la Hêtraie chênaie acidiphile à houx, qui couvre environ 22 000 m² soit 2 % du site. Représentatif du domaine atlantique, cet habitat couvre de vastes surfaces en Bretagne. 2.10.1.3 Espèces patrimoniales Parmi tous les taxons inventoriés, une espèce patrimoniale a été mise en évidence : 1’espèce d’Odonate inscrite en liste rouge nationale comme Quasi menacée (NT) : Ishnura pumilio, l’Agrion nain. 2.10.1.4 Espèces exotiques envahissantes Le MHM indique que 1 % de surface occupée par des Espèces Exotiques Envahissantes (Buddleia davidii, Conyza canadensis). Seule la Vergerette du Canada Conyza canadensis s’est développée avec de fortes densités sur des remblais. 2.10.1.5 Diversité des habitats naturels Le MHM a recensé les habitats naturels présentés ci après. Ils sont présentés sur la cartographie présentée précédemment. : Plans d’eau eutrophe, Lande humide à Molinia caerulea, Hêtraie chênaie acidiphile à houx, Bois de bouleau de plaine, Saulaie riveraine, Prairie de fauche semée, Champs cultivé, SITA Ouest Dossier de demande d’autorisation d’exploiter V2 du 26/10/2011 Ecopôle de Gueltas (56) Safege ETUDE D’IMPACT 70 Zones rudérales/ en friche. 2.10.1.6 Diversité de l’avifaune Le MHN à observé 46 espèces d’oiseaux sur le site. Plusieurs cortèges ont été distingués avec : des espèces opportunistes, qui profitent du site pour se nourrir, et en particulier des corvidés (Choucas des tours, Corneille noire) et des Laridés (Goélands argentés et bruns), des espèces à affinités forestières, qui fréquentent les espaces boisés du site, ou la forêt de Branguily toute proche, ainsi que le bocage au sud du site. Il s’agit par exemple du Pinson des arbres, de l’Accenteur mouchet, des Mésanges bleues, charbonnières et à longue queue, du Geai des chênes ou encore du Pic noir. Cette dernière espèce, présentant un intérêt patrimonial, vient se nourrir dans la hêtraie mais ne semble pas se reproduire sur le site. Le Pipit des arbres affectionne lui les boisements ouverts sur des clairières ou des prairies, ou les lisières de forêts, des espèces de milieux ouverts, en particulier parcelles agricoles et prairies entrecoupées de buissons, haies et bosquets, comme le Faucon crécerelle, la Buse variable, le Bruant jaune, le Bruant zizi, des espèces inféodés aux milieux aquatiques, qui trouvent sur les bassins d’eau pluviale de l’ISD des conditions favorables à leur nidification, Canard colvert, Gallinule poule-d’eau ou Grèbe castagneux. D’autres espèces semblent fréquenter le site de manière beaucoup plus épisodique, en particulier lors de leur recherche de nourriture, comme l’Aigrette garzette ou le Chevalier cul-blanc, le petit Gravelot a été observé à plusieurs reprises sur la partie sommitale du dôme, sur des zones très peu végétalisées. La présence simultanée de deux individus en période de reproduction laisse penser que cette espèce pourrait se reproduire sur le site. Cet oiseau, intimement lié aux berges des grands cours d’eau, est en expansion actuellement en France, à la faveur notamment de la multiplication de gravières où il trouve des conditions favorables à sa nidification. Signalé sur 2 ISD en 2011, le petit Gravelot trouve sur les ISD de vastes surfaces dénudées ou peu végétalisées, ainsi que des plans d’eau aux berges souvent nues, qui pourraient satisfaire ses exigences écologiques. SITA Ouest Dossier de d emande d’au torisatio n d’explo iter V2 du 26/10/201 1 Ecopôle de Gueltas (56) Safege ETUDE D’IMPACT 71 Figure I II- 31 : ca rto gr ap hie des ha bi tats na turels (so u rce : Muséum d’Histo ire Na turelle – Juillet 2011 ) N SITA Ouest Dossier de demande d’autorisation d’exploiter V2 du 26/10/2011 Ecopôle de Gueltas (56) Safege ETUDE D’IMPACT 72 Le diagnostic résultant de visites sur le terrain effectuées de la fin de l’automne 2005 au début du printemps 2006 est présenté ci après : 2.10.2 Le site dans son environnement L’aire d’étude se situe en bordure sud-est de la forêt de Branguily, qui a connu des transformations importantes dans son histoire. Au début des années 1970, cet ancien massif privé couvrait encore quelque 600 ha, sur un versant du plateau de Pontivy incliné vers la vallée de l’Oust et le canal de Nantes à Brest. Au cours des années 1960 / 70, des défrichements agricoles ont fortement réduit l’étendue de la forêt au sud de la RD 125. Une partie des secteurs défrichés a été mise en culture, notamment à l’emplacement de l’actuel Ecopôle, le reste étant affecté à des plantations de peupliers et à des créations de plans d’eau destinés à l’agrément. Pour mettre un terme à la dégradation de cet ensemble naturel et entreprendre la reconstitution d’un massif forestier, la commune de Gueltas a engagé à partir de 1995 une politique d’acquisitions foncières au sud de la RD 125, complétée par un ambitieux programme de reboisement, d’aménagements d’accueil du public et de valorisation écologique et pédagogique, en liaison avec les activités de la Maison de la Nature également créée par la commune. Ces actions ont été menées dans le cadre de deux «contrats-nature» conclus avec la Région et doivent aboutir à la reconnaissance du site en tant que réserve naturelle régionale. Actuellement, la superficie de la forêt est de l’ordre de 350 ha. L’importance écologique de la forêt de Branguily et des milieux naturels associés (étangs, zones tourbeuses, abords du canal de Nantes à Brest...) est particulièrement élevée dans le contexte du plateau de Pontivy / Rohan, qui se caractérise par l’affectation de la quasi-totalité de l’espace à une agriculture intensive et par la rareté des milieux naturels. Ce massif joue un rôle de refuge et de réserve pour un grand nombre d’espèces animales et végétales. Par contraste, les environs immédiats de la forêt (dont les emprises de l’Ecopôle) apparaissent pauvres au plan écologique, mais peuvent présenter des fonctions de complémentarité, surtout en tant que lieux d’alimentation, pour diverses espèces animales (oiseaux et mammifères notamment) inféodées à la forêt. Le secteur des étangs de Branguily est identifié comme ZNIEFF en projet (zone naturelle d’intérêts écologique, floristique et faunistique) ; cette ZNIEFF, instruite par la DREAL Bretagne, reste en attente de validation au plan national. On rappellera que le statut de ZNIEFF ne constitue pas un régime de protection juridique à proprement parler, mais que la méconnaissance des intérêts écologiques liés à une ZNIEFF peut dans certains cas être sanctionnée par les tribunaux. En l’occurrence, les projets d’évolution de l’Ecopôle ne paraissent pas de nature à avoir un impact négatif sur cette ZNIEFF dans sa diversité biologique et son fonctionnement, d’autant qu’ils offrent des perspectives très intéressantes de «renaturation» après cessation de l’activité. SITA Ouest Dossier de demande d’autorisation d’exploiter V2 du 26/10/2011 Ecopôle de Gueltas (56) Safege ETUDE D’IMPACT 73 2.10.3 Intérêt écologique 2.10.3.1 La flore identifié en 2006 Les formations végétales sont cartographiées et identifiées dans la mesure du possible par un code correspondant à la nomenclature « Corine Biotope ». A- Les boisements Ils sont constitués par trois bosquets et quelques saulaies. Le bosquet nord, proche de l’entrée du centre, est une plantation d’épicéas de Sitka comportant également quelques hêtres. Son intérêt floristique est quasi nul. Près de l’usine de compost de boues se trouvent deux bosquets correspondant à des vestiges de la chênaie-hêtraie à chêne sessile, associés au châtaignier, au bouleau et à quelques résineux (épicéa de Sitka, pin sylvestre). En sous-étage, on note le sorbier, le houx, le fragon et, dans le bois proche du centre de compostage, de beaux peuplements d’ifs. Leur intérêt floristique est nettement plus élevé que celui de la plantation d’épicéas. Le bois le plus au sud se présente sous la forme d’une futaie en bon état de conservation ; les autres boisements sont relativement dégradés, avec de nombreux chablis consécutifs à des tempêtes. Il est à noter que la «chênaie-hêtraie acidiphile à houx» est un habitat d’intérêt communautaire, même s’il est particulièrement répandu en Bretagne. On trouve à l’ouest du site une petite saulaie qui s’est installée spontanément dans une zone humide d’origine artificielle ; il s’agit d’un peuplement de Salix atrocinerea, espèce très commune dans la région. Par ailleurs, une saulaie à Salix atrocinerea également occupe les abords du ruisseau qui draine l’extrémité nord-est du site. Elle comporte des parties temporairement inondées. Sa végétation est pauvre, dominée par le lierre et la ronce. B- La lande humide Il s’agit d’une étroite frange couvrant 200 à 300 m² en bordure est d’une mare à l’extrémité ouest du site, au contact entre la grève argileuse découvrant en période d’étiage et le talus périphérique. La végétation se caractérise notamment par la présence de la bruyère ciliée Erica ciliaris et de la molinie Molinia carulea associée à Erica cinerea, Calluna vulgaris et Ulex minor dans les parties les plus sèches où l’on passe à une très étroite frange, non cartographiée, de lande sèche à ajonc d’Europe. SITA Ouest Dossier de demande d’autorisation d’exploiter V2 du 26/10/2011 Ecopôle de Gueltas (56) Safege ETUDE D’IMPACT 74 Parmi les autres espèces de la lande humide, on relève Eupatorium cannabinum, Cirsium palustre, Ranunculus flammula, Lycopus europaeus, Galium palustre, Carex viridula. Ce complexe est intéressant, mais il s’agit d’une végétation pionnière qui s’est installée sur un espace artificiellement dénudé et qui tend à régresser par la progression d’une végétation de fourré préforestier à saule, bouleau pubescent, etc. Par ailleurs, ce type de végétation est très répandu à l’intérieur du massif de Branguily et au voisinage des étangs. C- La friche (herbacée et arborescente) En 2011 on identifie une friche générique, à dominante herbacée, et une friche arborescente. Ces végétations évoluent rapidement et les friches herbacées à caractère rudéral, relevées en 2006 au pied du dôme de déchets, présentent aujourd’hui un caractère arborescent avec l’arrivée d’espèces pionnières comme le saule roux ou le bouleau. On trouve par endroits de petites enclaves de zones herbeuses non entretenues, sur des sols riches ou rapportés issus de l’activité de l’Ecopôle. Cette végétation se caractérise par la présence de diverses espèces rudérales telles que des Rumex ou encore Conyza canadensis, espèce à caractère invasif. Elle ne présente aucun intérêt floristique particulier. D- Les prairies de fauche Il s’agit d’une végétation semée à base de graminées, régulièrement fauchée, destinée à occuper des espaces libres ou réaménagés entre les terres agricoles et les installations de l’Ecopôle. Elle ne présentaient pas d’intérêt floristique en 2006 mais on observe aujourd’hui une diversification intéressante, favorisée par des activités de pâturage par des chevaux (postiers bretons) dans la partie nord du site, à l’initiative de SITA Ouest et avec le concours d’éleveurs intéressés. E- Les surfaces en herbe Il s’agit : des espaces engazonnés et régulièrement tondus présents aux abords des installations ; ils ne présentent pas d’intérêt floristique. SITA Ouest Dossier de demande d’autorisation d’exploiter V2 du 26/10/2011 Ecopôle de Gueltas (56) Safege ETUDE D’IMPACT 75 des zones de revégétalisation, sur la couverture du dôme de déchets. Dominées par le ray-grass anglais Lolium perenne semé, elles présentent dans un premier temps peu d’intérêt floristique, mais celui-ci peut aller croissant avec l’installation d’espèces spontanées, pour autant que le mode de gestion favorise la biodiversité. Il peut s’agir soit de maintenir des espaces en herbe, par une fauche annuelle tardive, soit de permettre une évolution vers une friche contrôlée, par une fauche tous les deux à trois ans. F- Les cultures intensives Ces espaces labourés ne présentent aucune végétation intéressante. G- Les bassins d’eaux pluviales Ces ouvrages techniques, destinés au traitement et l’écrêtement des flux d’eaux pluviales, se caractérisent par de fortes variations du niveau d’eau ainsi que par le caractère artificiel des berges (membrane, pentes fortes, végétation semée et fauchée), a priori peu favorables à l’implantation d’une végétation spontanée intéressante. L’étude réalisée par le MNHN en 2011 mentionne cependant la présence du jonc des crapauds (Juncus bufonius), du bident tripartite (Bidens tripartita) et du gnaphale des marais (Gnaphalium uliginosum). H- La mare temporaire A l’extrémité ouest de l’aire d’étude se trouve un petit plan d’eau d’étendue variable, alimenté par les eaux de ruissellement. Il correspond à la partie basse d’une excavation comportant deux bassins séparés par une levée de terre. Sa végétation comporte des espèces flottantes (potamots) et immergées très banales. A sa périphérie, on trouve une végétation basse qui colonise les étendues de sol dénudé découvrant en période de sécheresse. Il s’agit d’un groupement original comportant des espèces telles que Juncus bulbosus, Eleocharis multicaulis, Hypericum elodes, Potamogeton polygonifolius, Molinia caerulea, Alisma plantago aquatica... Un processus d’envahissement par le saule Salix atrocinerea est observable et pourrait banaliser rapidement ce milieu. SITA Ouest Dossier de demande d’autorisation d’exploiter V2 du 26/10/2011 Ecopôle de Gueltas (56) Safege ETUDE D’IMPACT 76 I- Bilan de l’intérêt floristique Les végétations présentes sur le site comportent des éléments intéressants : les bosquets proches de l’usine de compost de boues, qui témoignent des caractéristiques du massif forestier de Branguily dans son extension antérieure (années 1970), la zone humide de l’extrémité ouest où des groupements végétaux variés mais en voie de banalisation occupent pour le moment une très petite surface (2 700 m²). l’importante étendue des surfaces en herbe, celles-ci pouvant acquérir un intérêt floristique relativement élevé au fil des ans, à la faveur d’une gestion privilégiant la biodiversité. Le site n’est pas susceptible d’abriter d’espèces végétales protégées ni d’intérêt patrimonial au titre de la «liste rouge» armoricaine dressée par le Conservatoire Botanique National de Brest, même s’il n’est pas exclu que des espèces des grèves d’étangs, présentes dans les étangs de la ZNIEFF un peu à l’ouest, puissent s’installer dans des bassins de régulation des eaux pluviales. 2.10.3.2 La faune identifié en 2006 A- Insectes La petite zone humide à l’extrémité ouest du site est connue pour héberger plusieurs espèces d’odonates, qui y trouvent un lieu de reproduction et / ou de chasse. L’étude du MNHN mentionne 18 espèces et en particulier la présence de l’agrion nain Ischnura pumilio, inscrit en liste rouge nationale, ainsi que Sympetrum striolatum et Orthetrum cancellatum qui sont des espèces communes. B- Amphibiens et reptiles Le secteur de la forêt de Branguily et des étangs est riche en amphibiens ; on y trouve les espèces suivantes : grenouilles verte, rousse et agile, crapaud calamite (espèce peu commune à l’intérieur des terres), tritons marbré et palmé, salamandre, vipère péliade, couleuvre à collier et coronelle lisse. L’intérêt spécifique du site de l’Ecopôle n’est pas précisément connu mais des données intéressantes ont pu être obtenues en avril 2006, avec l’observation de très nombreuses pontes de grenouille rousse dans les bassins artificiels ainsi que de quelques pontes de crapaud commun dans la zone humide au sud-ouest, où la grenouille verte a par ailleurs été entendue. SITA Ouest Dossier de demande d’autorisation d’exploiter V2 du 26/10/2011 Ecopôle de Gueltas (56) Safege ETUDE D’IMPACT 77 En dépit de cette relative abondance d’amphibiens, aucune couleuvre à collier n’a été observée, ce qui peut résulter de conditions météorologiques défavorables lors des visites. C- Oiseaux En ce qui concerne les espèces nicheuses : dans les espaces agricoles et enherbés, on notera la présence de la caille des blés, dont la nidification est possible mais non confirmée, ainsi que du faisan et de la perdrix grise. Le site serait favorable à l’alouette des champs, une espèce qui s’est considérablement raréfiée dans les campagnes bretonnes du fait de l’évolution des pratiques agricoles. Les espaces boisés sont plus riches en oiseaux nicheurs, avec notamment des espèces cavernicoles (liées aux arbres creux) telles que les mésanges bleues et charbonnières, la sittelle ou le pic épeiche. D’autres passereaux communs (merle, fauvette à tête noire, accenteur...) nichent dans la saulaie et les broussailles qui entourent la petite mare. Sur cette dernière nichent un couple de poules d’eau ainsi que des grèbes castagneux, tandis que la reproduction du colvert a été constatée dans ce secteur (une femelle accompagnée de quatre poussins). On signalera la présence intéressante du bruant jaune et du bruant zizi, ainsi que du faucon crécerelle. Le bruant jaune avait été signalé par la Maison de la Nature, un mâle chanteur a été entendu en avril dans une petite haie de la grande zone cultivée. Le MNHN mentionne en outre la présence de petits gravelots en période de reproduction sur des espaces de sol nu au sommet du dôme de déchets, de tels terrains dénudés proches de zones humides étant favorables à la reproduction de cette espèce très clairsemée en Bretagne. Le site est par ailleurs exploité ou susceptible de l’être par des espèces qui nichent en périphérie et viennent y chercher leur nourriture, c’est notamment le cas de la buse variable, de l’épervier, de divers rapaces nocturnes (chouettes hulotte et chevêche, hibou moyen-duc), de nombreux pigeons ramiers, de corvidés (corneille noire, choucas...), du pic noir (donnée MNHN), peut-être aussi d’espèces rares nichant en forêt de Branguily telles que le faucon hobereau, l’autour des palombes et la bondrée apivore. Il est à noter que d’éventuelles aires de rapaces ont été cherchées dans tous les boisements, mais qu’aucune n’a été trouvée. Parmi les espèces hivernantes ou de passage, on note de nombreux laridés (mouettes rieuses, goélands argentés et bruns... présents par centaines, voire par milliers) attirés par les déchets, l’étourneau en bandes nombreuses, la bergeronnette grise, et de temps à autre le vanneau huppé, quelques limicoles tels que le chevalier guignette et la bécassine des marais au bord de la petite mare (3 individus observés en avril 2006), le héron cendré dans les secteurs humides... La présence d’un faucon pèlerin durant l’hiver 2004-2005 aura constitué un événement ornithologique témoignant de l’abondance des oiseaux en hiver, notamment les laridés, corvidés et pigeons qui constituent des proies potentielles pour ce prédateur. La présence des laridés ne SITA Ouest Dossier de demande d’autorisation d’exploiter V2 du 26/10/2011 Ecopôle de Gueltas (56) Safege ETUDE D’IMPACT 78 correspond pas nécessairement à un phénomène d’hivernage puisqu’elle s’observe toute l’année, elle peut être liée à des déplacements de bandes d’oiseaux qui stationnent la nuit sur le littoral ou à des stationnements d’oiseaux non nicheurs (immatures notamment) durant le printemps et l’été. L’intérêt ornithologique du site apparaît assez élevé, en relation principalement avec la proximité de la forêt et des étangs de Branguily. L’intérêt du site lui-même pour les oiseaux nicheurs est actuellement faible mais pourrait être notablement augmenté par une gestion adéquate en fin d’exploitation du site après remise en état. Download 5.07 Kb. Do'stlaringiz bilan baham: |
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