Ecopole de gueltas


  Remarques sur les autres zones espaces naturels


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2.9.3  Remarques sur les autres zones espaces naturels 
Selon la DREAL Bretagne, aucune autre zone naturelle avec protection ne se situe à 
proximité du site, telles que : 
  Réserves Naturelles Volontaires, 
  Parcs Naturels Régionaux (PNR), 
  réserve biologique de l’ONF, 
  réserve nationale de chasse et de faune, 
  réserves naturelles, 
  zones relevant d’arrêtés de Biotope, 
  Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO), 
  zones RAMSAR,  
  forêts de protection. 
 

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2.10  Analyse de la faune et de la flore 
L’analyse de la faune et de la flore de l’Ecopôle s’appuie sur des études distinctes se 
complétant l’une l’autre et réalisées sur la période 2006-2012. 
La première étude est l’expertise écologique réalisée lors de la demande d’extension 
de l’ISDND par M. JP Ferrand en 2006. 
Cette étude avait conduit à l’époque SITA Ouest a engager des opérations 
d’aménagement et de revégétalisation compatibles avec les éléments de faune-flore 
identifiés dans l’enceinte de l’Ecopôle et à proximité au niveau de la forêt de 
Branguily (par exemple SITA Ouest à mené une opération de reboisement sur la 
partie Est du site, en plantant 4 ha de chênes rouvres en bordure des bassins eaux 
pluviales). 
Afin d’évaluer l’efficacité des aménagements et des pratiques de gestion mis en 
place depuis 2006, SITA Ouest a fait réaliser en 2011 un inventaire par le Museum 
National d’Histoire Naturel (MNHM). 
Cet inventaire avait pour objet d’évaluer la biodiversité présente dans l’enceinte de 
l’Ecopôle. Enfin, l’expertise écologique réalisée en 2006 a été actualisée en 2012 par 
son auteur JP Ferrand. 
Ces études sont déclinées dans les paragraphes ci-après. 
 
2.10.1 Occupation du sol et biodiversité de l’Ecopôle en 2011 
L’inventaire réalisé par le MNHM en 2011 a permet de dresser une occupation du sol 
dans l’enceinte de l’Ecopôle. Ainsi, un peu moins de la moitié de la surface du site 
(environ 93,9 ha) est occupée par les installations du centre (casiers de stockage, 
bâtiments techniques, aires de stationnement, voiries, lagunes, espaces engazonnés 
etc.). 
Le reste du territoire comporte un important espace cultivé. A terme, les pâturages 
représenteront environ 40 000m² et les champs 32 000 m². 
Ces éléments sont présentés sur la carte en page 71. 
 
2.10.1.1 Inventaire réalisé en 2011 
L’inventaire réalisé par le Museum d’Histoire Naturelle (MHN) est transmis en 
annexe. Les résultats de cet inventaire sont présentés ci-après. 
 

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L’évaluation indique une certaine diversité des habitats naturels, et une gestion 
variée et souvent favorable à la biodiversité des espaces  hors exploitation, ceci étant  
péjoré par le faible nombre d’espèces et d’habitats naturels présentant un intérêt 
patrimonial présents sur le site, ainsi que par la fonctionnalité écologique, assez 
moyenne. 
 
2.10.1.2 Habitats patrimoniaux 
Un habitat naturel d’intérêt patrimonial (habitat d’intérêt communautaire de la 
Directive européenne Habitats) a été recensé sur le site : il s’agit de la Hêtraie 
chênaie acidiphile à houx, qui couvre environ 22 000 m² soit 2 % du site. 
Représentatif du domaine atlantique, cet habitat  couvre de vastes surfaces en 
Bretagne. 
 
2.10.1.3 Espèces patrimoniales 
Parmi tous les taxons inventoriés, une espèce patrimoniale a été mise en évidence : 
1’espèce d’Odonate inscrite en liste rouge nationale comme Quasi menacée (NT) : 
Ishnura pumilio, l’Agrion nain. 
 
2.10.1.4 Espèces exotiques envahissantes  
Le MHM indique que 1 % de surface occupée par des Espèces Exotiques 
Envahissantes (Buddleia davidii, Conyza canadensis). Seule la Vergerette du Canada  
Conyza canadensis  s’est développée avec de fortes densités sur des remblais. 
 
2.10.1.5 Diversité des habitats naturels 
Le MHM a recensé les habitats naturels présentés ci après. Ils sont présentés sur la 
cartographie présentée précédemment. :  
  
  Plans d’eau eutrophe,  
  Lande humide à Molinia caerulea
  Hêtraie chênaie acidiphile à houx, 
  Bois de bouleau de plaine, 
  Saulaie riveraine, 
  Prairie de fauche semée, 
  Champs cultivé, 

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  Zones rudérales/ en friche. 
  
2.10.1.6 Diversité de l’avifaune  
Le MHN à observé 46 espèces d’oiseaux sur le site.   
  
Plusieurs cortèges ont été distingués avec :  
  
  des espèces opportunistes, qui profitent du site pour se nourrir, et en 
particulier des corvidés (Choucas des tours, Corneille noire) et des Laridés 
(Goélands argentés et bruns), 
  des espèces à affinités forestières, qui fréquentent les espaces boisés du site, 
ou la forêt de Branguily toute proche, ainsi que le bocage au sud du site. Il 
s’agit par exemple du Pinson des arbres, de l’Accenteur mouchet, des 
Mésanges bleues, charbonnières et à longue queue, du Geai des chênes ou 
encore du Pic noir. Cette dernière espèce, présentant un intérêt patrimonial, 
vient se nourrir dans la hêtraie mais ne semble pas se reproduire sur le site. Le 
Pipit des arbres affectionne lui les boisements ouverts sur des clairières ou 
des prairies, ou les lisières de forêts, 
  des espèces de milieux ouverts, en particulier parcelles agricoles et prairies 
entrecoupées de buissons, haies et bosquets, comme le Faucon crécerelle, la 
Buse variable, le Bruant jaune, le Bruant zizi, 
  des espèces inféodés aux milieux aquatiques, qui trouvent sur les bassins 
d’eau pluviale de l’ISD des conditions favorables à leur nidification, Canard 
colvert, Gallinule poule-d’eau ou Grèbe castagneux. D’autres espèces 
semblent fréquenter le site de  manière  beaucoup  plus  épisodique,  en  
particulier  lors  de  leur  recherche  de  nourriture,  comme  l’Aigrette  
garzette  ou  le Chevalier cul-blanc, 
  le petit Gravelot a été observé à plusieurs reprises sur la partie sommitale du 
dôme, sur des zones très peu végétalisées. La présence simultanée de deux 
individus en période de reproduction laisse penser que cette espèce pourrait 
se reproduire sur le site. Cet oiseau, intimement lié aux berges des grands 
cours d’eau, est en expansion actuellement en France, à la faveur notamment  
de  la  multiplication  de  gravières  où  il  trouve  des  conditions  favorables  
à  sa  nidification. Signalé  sur  2  ISD  en 2011, le petit Gravelot trouve sur 
les ISD de vastes surfaces dénudées ou peu végétalisées, ainsi que des plans 
d’eau aux berges souvent nues, qui pourraient satisfaire ses exigences 
écologiques. 
 

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emande d’au
torisatio
n d’explo
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2011
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Le diagnostic résultant de visites sur le terrain effectuées de la fin de l’automne 2005 
au début du printemps 2006 est présenté ci après :  
2.10.2 Le site dans son environnement 
L’aire d’étude se situe en bordure sud-est de la forêt de Branguily, qui a connu des 
transformations importantes dans son histoire. Au début des années 1970, cet ancien 
massif privé couvrait encore quelque 600 ha, sur un versant du plateau de Pontivy 
incliné vers la vallée de l’Oust et le canal de Nantes à Brest. 
Au cours des années 1960 / 70, des défrichements agricoles ont fortement réduit 
l’étendue de la forêt au sud de la RD 125. Une partie des secteurs défrichés a été 
mise en culture, notamment à l’emplacement de l’actuel Ecopôle, le reste étant 
affecté à des plantations de peupliers et à des créations de plans d’eau destinés à 
l’agrément. 
Pour mettre un terme à la dégradation de cet ensemble naturel et entreprendre la 
reconstitution d’un massif forestier, la commune de Gueltas a engagé à partir de 
1995 une politique d’acquisitions foncières au sud de la RD 125, complétée par un 
ambitieux programme de reboisement, d’aménagements d’accueil du public et de 
valorisation écologique et pédagogique, en liaison avec les activités de la Maison de 
la Nature également créée par la commune. 
Ces actions ont été menées dans le cadre de deux «contrats-nature» conclus avec la 
Région et doivent aboutir à la reconnaissance du site en tant que réserve naturelle 
régionale. Actuellement, la superficie de la forêt est de l’ordre de 350 ha. 
L’importance écologique de la forêt de Branguily et des milieux naturels associés 
(étangs, zones tourbeuses, abords du canal de Nantes à Brest...) est particulièrement 
élevée dans le contexte du plateau de Pontivy / Rohan, qui se caractérise par 
l’affectation de la quasi-totalité de l’espace à une agriculture intensive et par la rareté 
des milieux naturels. Ce massif joue un rôle de refuge et de réserve pour un grand 
nombre d’espèces animales et végétales. Par contraste, les environs immédiats de la 
forêt (dont les emprises de l’Ecopôle) apparaissent pauvres au plan écologique, mais 
peuvent présenter des fonctions de complémentarité, surtout en tant que lieux 
d’alimentation, pour diverses espèces animales (oiseaux et mammifères notamment) 
inféodées à la forêt. 
Le secteur des étangs de Branguily est identifié comme ZNIEFF en projet (zone 
naturelle d’intérêts écologique, floristique et faunistique) ; cette ZNIEFF, instruite 
par la DREAL Bretagne, reste en attente de validation au plan national. On rappellera 
que le statut de ZNIEFF ne constitue pas un régime de protection juridique à 
proprement parler, mais que la méconnaissance des intérêts écologiques liés à une 
ZNIEFF peut dans certains cas être sanctionnée par les tribunaux. En l’occurrence, 
les projets d’évolution de l’Ecopôle ne paraissent pas de nature à avoir un impact 
négatif sur cette ZNIEFF dans sa diversité biologique et son fonctionnement
d’autant qu’ils offrent des perspectives très intéressantes de «renaturation» après 
cessation de l’activité. 

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2.10.3 Intérêt écologique  
2.10.3.1 La flore identifié en 2006 
Les formations végétales sont cartographiées et identifiées dans la mesure du 
possible par un code correspondant à la nomenclature « Corine Biotope ». 
 
A- Les boisements 
Ils sont constitués par trois bosquets et quelques saulaies. 
Le bosquet nord, proche de l’entrée du centre, est une plantation d’épicéas de Sitka 
comportant également quelques hêtres. Son intérêt floristique est quasi nul
Près de l’usine de compost de boues se trouvent deux bosquets correspondant à des 
vestiges de la chênaie-hêtraie à chêne sessile, associés au châtaignier, au bouleau et à 
quelques résineux (épicéa de Sitka, pin sylvestre). En sous-étage, on note le sorbier, 
le houx, le fragon et, dans le bois proche du centre de compostage, de beaux 
peuplements d’ifs. Leur intérêt floristique est nettement plus élevé que celui de la 
plantation d’épicéas. Le bois le plus au sud se présente sous la forme d’une futaie en 
bon état de conservation ; les autres boisements sont relativement dégradés, avec de 
nombreux chablis consécutifs à des tempêtes. 
Il est à noter que la «chênaie-hêtraie acidiphile à houx» est un habitat d’intérêt 
communautaire, même s’il est particulièrement répandu en Bretagne. 
On trouve à l’ouest du site une petite saulaie qui s’est installée spontanément dans 
une zone humide d’origine artificielle ; il s’agit d’un peuplement de Salix 
atrocinerea, espèce très commune dans la région. Par ailleurs, une saulaie à Salix 
atrocinerea également occupe les abords du ruisseau qui draine l’extrémité nord-est 
du site. Elle comporte des parties temporairement inondées. Sa végétation est pauvre, 
dominée par le lierre et la ronce. 
 
B- La lande humide  
Il s’agit d’une étroite frange couvrant 200 à 300 m² en bordure est d’une mare à 
l’extrémité ouest du site, au contact entre la grève argileuse découvrant en période 
d’étiage et le talus périphérique. La végétation se caractérise notamment par la 
présence de la bruyère ciliée Erica ciliaris et de la molinie Molinia carulea associée 
à Erica cinereaCalluna vulgaris et Ulex minor dans les parties les plus sèches où 
l’on passe à une très étroite frange, non cartographiée, de lande sèche à ajonc 
d’Europe. 

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Parmi les autres espèces de la lande humide, on relève Eupatorium  cannabinum
Cirsium palustreRanunculus flammulaLycopus europaeusGalium palustreCarex 
viridula
Ce complexe est intéressant, mais il s’agit d’une végétation pionnière qui s’est 
installée sur un espace artificiellement dénudé et qui tend à régresser par la 
progression d’une végétation de fourré préforestier à saule, bouleau pubescent, etc. 
Par ailleurs, ce type de végétation est très répandu à l’intérieur du massif de 
Branguily et au voisinage des étangs. 
 
 
C- La friche (herbacée et arborescente) 
En 2011 on identifie une friche générique, à dominante herbacée, et une friche 
arborescente. Ces végétations évoluent rapidement et les friches herbacées à 
caractère rudéral, relevées en 2006 au pied du dôme de déchets, présentent 
aujourd’hui un caractère arborescent avec l’arrivée d’espèces pionnières comme le 
saule roux ou le bouleau. 
On trouve par endroits de petites enclaves de zones herbeuses non entretenues, sur 
des sols riches ou rapportés issus de l’activité de l’Ecopôle. Cette végétation se 
caractérise par la présence de diverses espèces rudérales telles que des Rumex ou 
encore Conyza canadensis, espèce à caractère invasif. Elle ne présente aucun intérêt 
floristique particulier. 
 
D- Les prairies de fauche 
Il s’agit d’une végétation semée à base de graminées, régulièrement fauchée, destinée 
à occuper des espaces libres ou réaménagés entre les terres agricoles et les 
installations de l’Ecopôle. 
Elle ne présentaient pas d’intérêt floristique en 2006 mais on observe aujourd’hui 
une diversification intéressante, favorisée par des activités de pâturage par des 
chevaux (postiers bretons) dans la partie nord du site, à l’initiative de SITA Ouest et 
avec le concours d’éleveurs intéressés. 
 
E- Les surfaces en herbe 
Il s’agit : 
  des espaces engazonnés et régulièrement tondus présents aux abords des 
installations ; ils ne présentent pas d’intérêt floristique. 

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  des zones de revégétalisation, sur la couverture du dôme de déchets. 
Dominées par le ray-grass anglais Lolium perenne semé, elles présentent dans 
un premier temps peu d’intérêt floristique, mais celui-ci peut aller croissant 
avec l’installation d’espèces spontanées, pour autant que le mode de gestion 
favorise la biodiversité. Il peut s’agir soit de maintenir des espaces en herbe, 
par une fauche annuelle tardive, soit de permettre une évolution vers une 
friche contrôlée, par une fauche tous les deux à trois ans. 
 
F- Les cultures intensives 
Ces espaces labourés ne présentent aucune végétation intéressante
 
G- Les bassins d’eaux pluviales 
Ces ouvrages techniques, destinés au traitement et l’écrêtement des flux d’eaux 
pluviales, se caractérisent par de fortes variations du niveau d’eau ainsi que par le 
caractère artificiel des berges (membrane, pentes fortes, végétation semée et 
fauchée), a priori peu favorables à l’implantation d’une végétation spontanée 
intéressante. 
L’étude réalisée par le MNHN en 2011 mentionne cependant la présence du jonc des 
crapauds (Juncus bufonius), du bident tripartite (Bidens tripartita) et du gnaphale des 
marais (Gnaphalium uliginosum). 
 
H- La mare temporaire 
A l’extrémité ouest de l’aire d’étude se trouve un petit plan d’eau d’étendue variable, 
alimenté par les eaux de ruissellement. Il correspond à la partie basse d’une 
excavation comportant deux bassins séparés par une levée de terre. Sa végétation 
comporte des espèces flottantes (potamots) et immergées très banales. 
A sa périphérie, on trouve une végétation basse qui colonise les étendues de sol 
dénudé découvrant en période de sécheresse. 
Il s’agit d’un groupement original comportant des espèces telles que Juncus 
bulbosus, Eleocharis multicaulis, Hypericum elodes, Potamogeton polygonifolius, 
Molinia caerulea, Alisma plantago aquatica... Un processus d’envahissement par le 
saule Salix atrocinerea est observable et pourrait banaliser rapidement ce milieu. 
 
 

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I- Bilan de l’intérêt floristique 
Les végétations présentes sur le site comportent des éléments intéressants : 
  les bosquets proches de l’usine de compost de boues, qui témoignent des 
caractéristiques du massif forestier de Branguily dans son extension 
antérieure (années 1970), 
  la zone humide de l’extrémité ouest où des groupements végétaux variés mais 
en voie de banalisation occupent pour le moment une très petite surface 
(2 700 m²). 
  l’importante étendue des surfaces en herbe, celles-ci pouvant acquérir un 
intérêt floristique relativement élevé au fil des ans, à la faveur d’une gestion 
privilégiant la biodiversité. 
Le site n’est pas susceptible d’abriter d’espèces végétales protégées ni d’intérêt 
patrimonial au titre de la «liste rouge» armoricaine dressée par le Conservatoire 
Botanique National de Brest, même s’il n’est pas exclu que des espèces des grèves 
d’étangs, présentes dans les étangs de la ZNIEFF un peu à l’ouest, puissent s’installer 
dans des bassins de régulation des eaux pluviales. 
 
2.10.3.2 La faune identifié en 2006 
A- 
Insectes
 
La petite zone humide à l’extrémité ouest du site est connue pour héberger plusieurs 
espèces d’odonates, qui y trouvent un lieu de reproduction et / ou de chasse. L’étude 
du MNHN mentionne 18 espèces et en particulier la présence de l’agrion nain 
Ischnura pumilio, inscrit en liste rouge nationale, ainsi que Sympetrum striolatum et 
Orthetrum cancellatum qui sont des espèces communes. 
 
B- 
Amphibiens et reptiles
 
Le secteur de la forêt de Branguily et des étangs est riche en amphibiens ; on y trouve 
les espèces suivantes : grenouilles verte, rousse et agile, crapaud calamite (espèce 
peu commune à l’intérieur des terres), tritons marbré et palmé, salamandre, vipère 
péliade, couleuvre à collier et coronelle lisse. 
L’intérêt spécifique du site de l’Ecopôle n’est pas précisément connu mais des 
données intéressantes ont pu être obtenues en avril 2006, avec l’observation de très 
nombreuses pontes de grenouille rousse dans les bassins artificiels ainsi que de 
quelques pontes de crapaud commun dans la zone humide au sud-ouest, où la 
grenouille verte a par ailleurs été entendue. 

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En dépit de cette relative abondance d’amphibiens, aucune couleuvre à collier n’a été 
observée, ce qui peut résulter de conditions météorologiques défavorables lors des 
visites.
 
 
C- 
Oiseaux
 
En ce qui concerne les espèces nicheuses : dans les espaces agricoles et enherbés, on 
notera la présence de la caille des blés, dont la nidification est possible mais non 
confirmée, ainsi que du faisan et de la perdrix grise. Le site serait favorable à 
l’alouette des champs, une espèce qui s’est considérablement raréfiée dans les 
campagnes bretonnes du fait de l’évolution des pratiques agricoles. Les espaces 
boisés sont plus riches en oiseaux nicheurs, avec notamment des espèces 
cavernicoles (liées aux arbres creux) telles que les mésanges bleues et charbonnières, 
la sittelle ou le pic épeiche. D’autres passereaux communs (merle, fauvette à tête 
noire, accenteur...) nichent dans la saulaie et les broussailles qui entourent la petite 
mare. Sur cette dernière nichent un couple de poules d’eau ainsi que des grèbes 
castagneux, tandis que la reproduction du colvert a été constatée dans ce secteur (une 
femelle accompagnée de quatre poussins). 
On signalera la présence intéressante du bruant jaune et du bruant zizi, ainsi que du 
faucon crécerelle. Le bruant jaune avait été signalé par la Maison de la Nature, un 
mâle chanteur a été entendu en avril dans une petite haie de la grande zone cultivée. 
Le MNHN mentionne en outre la présence de petits gravelots en période de 
reproduction sur des espaces de sol nu au sommet du dôme de déchets, de tels 
terrains dénudés proches de zones humides étant favorables à la reproduction de cette 
espèce très clairsemée en Bretagne. 
Le site est par ailleurs exploité ou susceptible de l’être par des espèces qui nichent en 
périphérie et viennent y chercher leur nourriture, c’est notamment le cas de la buse 
variable, de l’épervier, de divers rapaces nocturnes (chouettes hulotte et chevêche, 
hibou moyen-duc), de nombreux pigeons ramiers, de corvidés (corneille noire, 
choucas...), du pic noir (donnée MNHN), peut-être aussi d’espèces rares nichant en 
forêt de Branguily telles que le faucon hobereau, l’autour des palombes et la bondrée 
apivore. 
Il est à noter que d’éventuelles aires de rapaces ont été cherchées dans tous les 
boisements, mais qu’aucune n’a été trouvée. 
Parmi les espèces hivernantes ou de passage, on note de nombreux laridés (mouettes 
rieuses, goélands argentés et bruns... présents par centaines, voire par milliers) attirés 
par les déchets, l’étourneau en bandes nombreuses, la bergeronnette grise, et de 
temps à autre le vanneau huppé, quelques limicoles tels que le chevalier guignette et 
la bécassine des marais au bord de la petite mare (3 individus observés en avril 
2006), le héron cendré dans les secteurs humides... La présence d’un faucon pèlerin 
durant l’hiver 2004-2005 aura constitué un événement ornithologique témoignant de 
l’abondance des oiseaux en hiver, notamment les laridés, corvidés et pigeons qui 
constituent des proies potentielles pour ce prédateur. La présence des laridés ne 

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correspond pas nécessairement à un phénomène d’hivernage puisqu’elle s’observe 
toute l’année, elle peut être liée à des déplacements de bandes d’oiseaux qui 
stationnent la nuit sur le littoral ou à des stationnements d’oiseaux non nicheurs 
(immatures notamment) durant le printemps et l’été. 
L’intérêt ornithologique du site apparaît assez élevé, en relation principalement avec 
la proximité de la forêt et des étangs de Branguily. L’intérêt du site lui-même pour 
les oiseaux nicheurs est actuellement faible mais pourrait être notablement augmenté 
par une gestion adéquate en fin d’exploitation du site après remise en état. 
 
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