Ecopole de gueltas

a- La sécurité passive 
La barrière passive de la zone de stockage de déchets non dangereux de Gueltas est 
constituée composé de schistes argileux dont la perméabilité est renforcée afin de 
répondre aux caractéristiques exigées par la réglementation.
 
 
Ce renforcement consiste à reconstituer la couche de matériaux argileux à 1.10
-9
 m/s 
sur 1 m d’épaisseur avec les matériaux argileux du site après traitement par ajout de 
bentonite. 
 
b- La sécurité active 
La sécurité active est constituée d'un dispositif d'étanchéité et de drainage par 
géosynthétiques placé en fond et en flancs de la zone de stockage, garantie la collecte 
efficace des lixiviats, qui seront évacués pour traitement sur la station interne.  
La structure de ce dispositif est détaillée dans le Dossier technique. 
D- Mesure compensatoire n°2 : détourner puis contrôler la qualité des 
eaux souterraines 
La zone de stockage n°1 exploitée entre 1995 et 2008 et réaménagée, puis 
maintenant la zone de stockage n°2 bénéficient d’un système de drainage sous-
étanchéité et de tranchées drainantes les ceinturant. 
Ces dispositifs permettent de détourner les eaux souterraines des terrains d’assises 
constituant la sécurité passive des deux zones de stockages. 

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Le drainage de la zone de stockage n°1 aboutit à un bassin étanche de stockage et de 
contrôle situé à l’angle Sud-Est de l’Ecopôle. Les eaux souterraines collectées sont 
ensuite rejetées dans le ru de Gueltas. 
Le drainage de la zone de stockage n°2 est conçu pour que les eaux souterraines 
collectées aboutissent par voie gravitaire dans l’Étang de SITA Ouest situé à 500 m à 
l’Ouest de l’Ecopôle. 
Les eaux souterraines de ce dispositif passent dans un regard permettant la prise 
d’échantillon et leurs analyses. 
Le contrôle des eaux souterraines est complété par le réseau de 6 piézomètres 
caractérisant l’amont et l’aval hydraulique du stockage de déchets non dangereux. 
Le programme de surveillance prévoit une fréquence trimestrielle d'analyses selon 
les paramètres suivants : 
Tableau III- 13 : paramètres d'analyses trimestrielles des piézomètres et eaux souterraines 
Type d’analyse 
Paramètres 
pH 
Potentiel d’oxydoréduction 
résistivité 
Analyses physico-chimiques 
Carbone Organiques Total 
Niveau Niveau 
piézométrique 
 
Par ailleurs, des analyses complètes sont réalisées tous les 4 ans sur les paramètres 
suivants : 
Tableau III- 14 : paramètres d'analyses quadriannuelles des piézomètres 
Type d’analyse 
Paramètres 
pH 
Potentiel d’oxydoréduction 
résistivité 
Analyses physico-
chimiques 
NO
2
, NO
3
, NH4+Cl, SO42-, PO43-, K+, Na+, Ca2+, Mg2+, Mn2+, Al, As, Pb, Cu, 
Cr, Ni, Zn, Mn, Sn, Cd, Hg, D.C.O., C.O.T., AOX, PCB hydrocarbures totaux 
Analyse biologique 
DBO
5
 
Analyses bactériologiques  Coliformes fécaux, coliformes totaux, streptocoques fécaux, présence de salmonelles
Niveau Niveau 
de 
l’aquifère 
Enfin, dans le cas où une dégradation de la qualité des eaux serait observée, un plan 
d’action et de surveillance renforcée serait appliqué en accord avec l’Inspection des 
Installations Classées. 
 

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E- Mesure compensatoire n°3 : réduction du volume de lixiviats 
Il s'agit de réduire le contact entre les déchets et les eaux pluviales/souterraines. Les 
mesures compensatoires consistent : 
  à entretenir les dispositifs de détournement des eaux souterraines des deux 
zones de stockages (drains, tranchée, ouvrage de reprise, etc), 
  à éviter grâce à des fossés périphériques, que les eaux de ruissellement 
externes ne pénètrent dans une alvéole d'exploitation, 
  à travailler sur des alvéoles de superficie limitée (inférieures à 5000 m
2
), 
  à réaménager la zone de stockage au fur et à mesure de l'avancement de 
l'exploitation par le biais d'une couverture étanche (voir les phasages 
d’exploitation dans le Dossier Technique). 
 
F- Mesure compensatoire n°4 : Contrôle de la charge hydraulique,  
L'efficacité des aménagements et modalités d'exploitation doit se traduire par une 
charge hydraulique ne dépassant pas 30 cm en fond de casier. 
A cet effet, la charge hydraulique est contrôlée mensuellement par SITA Ouest. 
 
G- Mesure compensatoire n°5 : Efficacité de la collecte des lixiviats  
Le massif drainant de 50 cm d’épaisseur posé sur la base du fond de forme est équipé 
de drains de collecte et puits de reprise des lixiviats équipés de pompes pneumatiques 
déclenchées dès que le niveau est supérieur à 0,30 m de hauteur, conformément à 
l'arrêté ministériel modifié du 9 septembre 1997. 
Le fonctionnement des pompes est vérifié régulièrement. 
 
H- Mesure compensatoire n°6 : Efficacité du stockage des lixiviats 
Les lixiviats vont être stockés dans 3 bassins distincts. Ces bassins sont étanchés par 
une géomembrane résistant aux composés chimiques des lixiviats et sont également 
couverts d’une membrane flottante pour éviter la dilution par l’impluvium des eaux 
de pluie. 
L’aménagement des bassins fera l’objet comme pour les casiers de stockage de 
déchets de contrôle de conformité des soudures des géomembrane d’étanchéité. 
 

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I- Mesure compensatoire n°7 : Efficacité du traitement des lixiviats 
Les performances épuratoires de l’unité de traitement des lixiviats sont traduites par 
le respect des normes de rejet des effluents traités en fertirrigation de la zone TTCR 
Sud. 
SITA Ouest réalise par ailleurs le programme d’auto-surveillance suivant : 
Tableau III- 15 
: programme d’auto-surveillance des rejets de l’unité de traitement 
Paramètres 
Fréquences 
Débit 
pH 
Continu 
MES 
COT 
DCO 
DBO
5
 
NTK 
P total 
Métaux totaux 
Hydrocarbures totaux 
Phénol 
Mensuel 
Arsenic 
Fluor et composés (en F) 
Cyanures libres 
Composés organiques halogénés 
Annuel 
 
Tableau III- 16 
: Normes de rejet pour arrosage et fertirrigation du TTCR 
Paramètres 
Seuils de l’art 4.3.2 de l’AP du 29/04/2011 
Matières en suspension totale (M.E.S.T.) 
<100 mg/l 
Carbone organique total (C.O.T.) 
< 70 mg/l 
Demande chimique en oxygène (D.C.O.) 
< 300 mg/l 
Demande biochimique en oxygène (D.B.O.5) 
< 40 mg/l 
Azote global 
concentration moyenne mensuelle < 30 mg/l 
Phosphore total 
concentration moyenne mensuelle < 30 mg/l 
Phénols 
< 0,1 mg/l 
Métaux totaux*, dont : 
< 15 mg/l 
Cr
6+
 
< 0,1 mg/l 
Cd 
< 0,2 mg/l 
Pb 
< 0,5 mg/l 
Hg 
< 0,05 mg/l 
Arsenic (As) 
< 0,1 mg/l 
Fluor et composés (en F) 
< 15 mg/l 

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Paramètres 
Seuils de l’art 4.3.2 de l’AP du 29/04/2011 
Cyanures libres 
< 0,1 mg/l 
Hydrocarbures totaux 
< 10 mg/l 
Composés organiques halogénés (en AOX ou EOX) 
< 1 mg/l 
NB : les métaux totaux sont la somme de la concentration en masse par litre des éléments suivants : Pb, Cu, Cr, 
Ni, Zn, Mn, Sn, Cd, Hg, Fe, Al. 
 
J- Mesure compensatoire n°8 : Suivi du bilan hydrique 
Les précipitations  (données météo France – station de Pontivy) ainsi que les autres 
éléments nécessaires au calcul du bilan hydrique (quantités de lixiviats pompés et 
traités des couvertures, …) sont collectés régulièrement afin de suivre l’évolution du 
bilan hydrique du site.  
L’ensemble de ces éléments couplé avec le suivi analytique des piézomètres permet 
de détecter une anomalie et de réagir le cas échéant. Ce bilan est calculé 
annuellement. 
 
3.2.2.2  Autres activités du site 
La réorganisation des différentes activités du site va se traduire par création de 
bâtiments nouveaux, voiries étanches en enrobé. 
Toutes ces activités de production de CSR, de Méthanisation, d’entreposage des 
balles de déchets ménagers sont réalisées à l’intérieur de bâtiment ou sur des 
plateformes conçues 
  avec des surfaces au sol étanches (incombustible) et équipé de façon à 
pouvoir recueillir les eaux de lavage et les matières répandues 
accidentellement, 
  des caniveaux de collecte des effluents produits sans possibilité de contact 
direct avec le sol et donc par conséquent avec les eaux souterraines, 
  des puisards de stockage des effluents produits. 
Ces effluents sont traités sur l’unité de traitement des lixiviats de l’Ecopôle. 
 
3.2.3  Eaux superficielles  
L’aménagement de l'Ecopôle de Gueltas depuis son ouverture s'est basé sur les règles 
en vigueur pour les installations de traitement de déchets envisagées à savoir : 

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  réseaux séparatifs des eaux pouvant présenter une pollution et des eaux de 
toiture, des eaux de voirie, des eaux de ruissellement internes, 
  mise en place de bassins permettant une décantation des matières en 
suspension, 
  capacité de stockage des bassins basée sur une pluie de retour décennal (voir 
dimensionnement en Annexe), 
  modalité de rejets par surverse ou vidange provoquée garantissant une totale 
maitrise des rejets dans le milieu naturel. 
Ces dispositifs et leurs modalités de fonctionnement sont détaillés dans le Dossier 
Technique. 
Les effets sur les eaux superficielles se répartissent en 3 catégories : 
  une catégorie de type accidentel qui serait liée à un débordement des bassins 
de stockage des lixiviats et jus de compostage, 
  une catégorie liée à la modification du régime hydraulique des terrains dédiés 
aux nouvelles activités, 
  une dernière catégorie liée aux rejets d'effluents traités et d'eaux pluviales 
dans l'environnement bordant l'Ecopôle de Gueltas. En fonctionnement 
normal, les rejets des eaux pluviales sont totalement maitrisés et le 
fonctionnement des équipements (existants ou nouveaux) sont donc sans 
effets sur les eaux superficielles. 
 
3.2.3.1  Effets potentiels de type accidentel et mesures compensatoires 
A- Effets 
Le débordement des bassins de stockage des lixiviats et jus de compostage vers le 
milieu extérieur au regard du caractère toxique de ces effluents pourrait générer une 
pollution du milieu environnant. 
 
B- Mesures 
Les bassins de stockage des lixiviats ont été dimensionnés suite au calcul du bilan 
hydrique présenté en Annexe. 
La capacité de stockage de 5 000 m
3
 répartie sur 3 bassins permet de stocker jusqu'à 
4 et demi mois de production, ce qui est largement suffisant par rapport à traitement 
au fur et à mesure des lixiviats produits. 
Concernant, le bassin de stockage des effluents de compostage, son 
dimensionnement permet de stocker également une pluie de retour décennale. 

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Il n'y a donc pas de risque de voir un lessivage des andains de compost suite à une 
forte pluie saturer la capacité de stockage du bassin dédié et se déverser dans le 
milieu environnant. 
Par ailleurs, la zone TTCR permet de réutiliser la totalité des eaux épurées issues du 
traitement des lixiviats. 
Le sol des zones de garage, des voies de circulation desservant l'unité de 
méthanisation et des aires et des locaux d'entreposage ou de traitement des déchets 
sera étanche et équipé de façon à pouvoir recueillir les eaux de lavage, les matières 
répandues accidentellement et les eaux d'extinction d'incendie éventuelles. 
Enfin, SITA Ouest mettra en place des dispositifs d’isolement du réseau de collecte 
afin de maintenir sur le site des les eaux d’extinction d’un sinistre ou l’écoulement 
d’un accident de transport.  
 
3.2.3.2  Effets liés à la modification du régime hydraulique des terrains et mesures 
compensatoires 
A- Effet : Imperméabilisation des terrains 
a- Activités existantes 
L’augmentation de la capacité annuelle de l’ISDND ne modifie ni le volume ni la 
surface de l’installation. 
Aussi, comme prévu dans le dossier de 2007, ce sont 63,1 hectares (dont 57,6 pour la 
zone de stockage) de terrains naturels ou en prairie qui vont être imperméabilisés : 
  par la mise en place d’une couverture étanche sur les zones de stockage qui 
réduit la possibilité d’infiltration auparavant possible avec la présence des 
terrains agricoles, 
  par les installations déjà présentes sur le site, dont les installations de 
l’activité  TMB, de compostage et de tri et les voiries associées. 
 
b- Nouvelles activités 
La mise en place des nouvelles activités de production de CSR, de méthanisation et 
d’entreposage de balles de déchets ménagers vont générer de nouvelles surfaces 
imperméabilisées. Aussi, ce sont environ 15 000m² supplémentaires de terrains 
naturels en prairie qui vont être imperméabilisés (toitures et voiries attenantes). 

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c- Synthèse des effets potentiels 
Cette augmentation du volume de ruissellement, s'ils n’étaient pas maîtrisés, 
génèrerait en cas de fortes pluies : 
  une forte quantité de matières en suspension dans le milieu récepteur, 
  voire une érosion des terrains, berges des fossés et cours d’eau en aval des 
points de rejet des eaux pluviales. 
 
B- Mesures compensatoires 
a- Capacités de stockage décennale 
Pour éviter des phénomènes d'érosion en cas de fortes pluies, le projet technique 
prévoit donc un système de fossés ceinturant la totalité des installations et conduisant 
aux différents bassins de stockage des EP du site. 
Ces dimensionnements sont réalisés sur la base d'une pluie de retour décennal et 
conduisent aux capacités suivantes : 
Tableau III- 17 : capacité des bassins pour une pluie décennale 
Volume calculé m
3
 
Type de surface 
Zone Est 
Zone 
Ouest 
Zone 
Entrée 
Zone Sud 
Bassin EP 
voirie 
Réserve incendie 
CSR 
Total 
ISDND 
10 170 
11 163 
--- 
8 168 
--- 
--- 
29 501 
Surfaces 
étanches 
744 
--- 
587 
--- 
1 295 
376 
3 002 
Pâturages 
1 910 
--- 
1 124 
--- 
--- 
--- 
3 034 
Volume total 
12 824 
11 163 
1 711 
8 168 
1 295 
376 
35 537 
Volume total 
arrondi 
13 000 
11 500 
1 800 
8 200 
1 500 
500 
36 500 
 
Par ailleurs, signalons le bassin de stockage des eaux de ruissellement de la plate 
forme de compostage, d’une capacité de 300 m³ (pour 295m³ calculés).  
 
D'une façon générale, la capacité globale de 36 500 m
3
 des bassins et réserves 
incendies représentent l'équivalent de 38 jours d'un rejet de condition hydraulique 
naturelle à 945 m
3
/j. 
Cette capacité représente une souplesse dans les débits qui pourront être rejetés dans 
le milieu naturel. 
L'exploitation de l'Ecopôle va s'attacher à utiliser cette souplesse pour respecter au 
mieux les anciennes conditions hydrauliques qui prévalaient avant l’exploitation de 
l’installation et de son projet d’extension. 

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b- Modalités de rejets des eaux pluviales dans le ru de Gueltas 
En fonctionnement normal, les eaux de ruissellement sont stockées dans les bassins 
EPB1, EPB2, EBP3 dont les rôles sont les suivants : 
  le bassin EPB1 réceptionne : 
o  les eaux pluviales ruisselant sur la partie nord de la zone de stockage 
réaménagée,  
o  les eaux de toiture du TMB, 
o  les eaux du champ enherbé où pâturent les chevaux. 
Le bassin EPB1 alimente le bassin EPB3. 
  le bassin EPB2 réceptionne les eaux pluviales ruisselant sur la partie sud de la 
zone de stockage réaménagée.  
Le bassin EPB2 est en équilibre avec le bassin EPB3 par une canalisation située en-
dessous de la surverse. 
 
  le bassin EPB3 est un bassin tampon entre EPB1 et EPB2, desquels il reçoit 
ses eaux. 
En fonctionnement normal, les rejets des eaux pluviales proviennent du bassin EPB3 
et sont rejetés vers le ru par surverse 
 
Tous ces bassins sont équipés d’un système de surverse permettant en cas de crues 
d’évacuer le surplus d’eau vers : 
  le ru pour les bassins EPB1 et EPB3, 
  un bassin d’orage EPB6 puis le ru Gueltas pour le bassin EPB2. 
En cas de forte pluie annoncée, la vidange du bassin EPB3 est effectuée au préalable 
afin de ménager une garde dans le bassin. 

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Figure III- 39 : rejet des EP dans le ru 
 
 
c- Modalités de rejets des eaux souterraines dans le ru de Gueltas 
Les eaux souterraines sont stockées dans un bassin dédié et sont rejetées par surverse 
dans le ru Gueltas après analyse (voir Tableau III- 13). 
 
d- Modalités de rejets des eaux pluviales dans l’Étang SITA Ouest 
Les eaux pluviales du bassin EP Sud (EPB4) et EP Ouest aboutissent dans un fossé 
agricole alimentant l’étang SITA Ouest situé à environ 500 mètres en bordure Ouest 
de l’Ecopôle. 
Les eaux de l’étang SITA Ouest ont pour usage de réserve incendie générale du site 
(station de pompage). 
 
e- Modalités de rejets des eaux pluviales dans le chemin de la forêt 
Les eaux pluviales du bassin EP Ouest et du bassin EP voirie aboutissent dans le 
chemin forestier côté ouest qui rejoint la Belle Chère à l’aval du rejet des étangs de 
Branguily. 
Les eaux pluviales du bassin EP entrée ainsi que les eaux du débourbeur déshuileur 
de la voirie d’entrée et du fossé de détournement des eaux extérieures nord sont 
dirigées sur le bassin versant de l’Oust 

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Figure III- 40 : rejet des EP dans l’étang SITA Ouest 
 
 
 
f- Contrôle de la qualité des eaux pluviales 
Dans la continuité de ce qui ce fait actuellement, un contrôle de la qualité des eaux 
pluviales stockées dans les différents bassins est réalisé sur les points suivants. 
 
Tableau III- 18 : contrôle des eaux pluviales 
Paramètres 
Unités 
Fréquences 
résistivité m
3
/j 
une fois par mois 
pH 
- 
une fois par mois 
DCO mg/l 
Matière en suspension 
mg/l 
Hydrocarbures totaux 
mg/l 
deux fois par an 
 
Étang SITA Ouest 
Bassin EP B4 
Bassin EP Ouest 

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3.2.3.3  Absence de rejets des effluents traités dans le milieu naturel 
Les effluents traités issus de la station d’épuration de l’Ecopôle ont été jusqu’en 2011 
réutilisés comme eau d’irrigation des espaces verts et nettoyage des voiries. 
Cette réutilisation comme d’eau d’irrigation donnait lieu à une norme à respecter 
indiquée dans les arrêtés préfectoraux d’autorisation. 
Dans la présente demande d’autorisation, SITA Ouest conforte cette absence de rejet 
en utilisant prioritairement les effluents traités comme eaux de fertirrigation pour une 
zone de 1 hectare de taillis à très courtes rotations (TTCR). 
 
3.2.4  Conditions d'approvisionnement et d'utilisation de l'eau 
Les conditions d’approvisionnement et d’utilisation de l’eau sont détaillées dans le 
Dossier Technique, chapitre Réseaux et Utilités. 
 
3.2.5  Sols 
3.2.5.1  Effets potentiels 
Les effets potentiels sur les sols pourraient être les suivants :  
  une perturbation de la stabilité des terrains voisins par la mise en place de 
l’ISDND. Il est à noter qu’aucun trouble de cet ordre n’a été constaté depuis 
le début de l’exploitation de l’ISDND, 
  une infiltration des eaux de ruissellement qui se seraient chargées en éléments 
solubles au contact des déchets, 
  une infiltration des fuites éventuelles de carburants nécessaires aux engins 
d’exploitation, lors des opérations de ravitaillement, 
  une infiltration des fuites d’huiles usagées provenant de la vidange des engins 
d'exploitation. 
 
La mise en place des nouveaux équipements sera réalisée dans de nouveaux 
bâtiments (unité de méthanisation, unité de production de CSR) et nouveaux 
aménagements (aire d’entreposage de balles filmées de déchets ménagers). Aussi, 
une pollution des sols est à exclure.  
L’augmentation du point haut de 167 m NGF à 169 m NGF augmente la charge sur 
le sol d’assise de 200 kPa à 220 kPa au maximum (correspondant à 22 mètres de 
hauteur de remblai de déchets). 

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Le calcul des tassements du sol d’assise en 2006 (Rapport Fairtec. Étude 
géotechnique. juillet 2006) à 200 kPa avait conclu à une valeur homogène de 
tassement de 18,1 cm des sols d’assises. 
Le passage de 200 à 220 kPa viendrait à faire augmenter ces tassements à 19,9 cm, 
ce qui compte tenu de l’homogénéité des terrains est acceptable. 
L’apparition de tassements différentiels, dus au substratum, pouvant mettre en 
traction la géomembrane et empêcher le fonctionnement correct du système de 
drainage est donc exclue, du fait de l’homogénéité du substratum.