Fêtes en Ouzbékistan

Le 21 mars,
Navruz 
– Le Nouvel An et le jour de l'équinoxe de 
printemps 
Les vacances en Ouzbékistan sont toutes très différentes et 
intéressantes, mais la plus colorée d'entre elles est celle de Navruz. Son 
histoire s'étend sur trois mille ans et est liée à l'ancien culte du soleil et au 
zoroastrisme, qui se sont largement répandus en Perse et en Asie centrale. 
Le Navruz est 
associé au début d'une nouvelle vie, à la renaissance de 
la nature, à la joie et au bien. Pendant la fête, les rues des villes sont 
décorées de fleurs, des foires et des gâteries sont organisées. 
Il y a généralement sept plats sur la table de fête, mais les plus 
populaires sont le sumalyak, l'halisa et le bitchak. 
Le sumalak est cuit à partir de blé germé dans le mahalla, la nuit 
précédant le Navruz. La cuisson est accompagnée de chants, de danses et 
d'amusement. Selon une ancienne croyance, si vous remuez le Sumalyak 
et faites un vœu, il se réalisera. La nuit de la fabrication du sumalyak 
symbolise la communauté des personnes vivant à proximité, la volonté de 
s'entraider et de partager la joie. 
Les germes de blé germés, le bichak, les tartes aux jeunes herbes et 
les halos cuits à partir de viande et de blé symbolisent l'éveil de la nature, sa 
puissance 
et l'espoir d'un avenir prospère. 
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Le 9 mai,
 
Journée de la Mémoire et de l’honneur 
Le 9 mai, l'Ouzbékistan célèbre la Journée du souvenir et de l'honneur 
- 
il est difficile d'imaginer des jours fériés officiels en Ouzbékistan sans elle. 
En ce jour, les gens se souviennent avec douleur dans leur cœur de leurs 
héros qui ont donné leur vie pour vaincre le fascisme. Des centaines de 

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milliers d'Ouzbeks ont combattu sur le front, des femmes et des hommes 
âgés ont travaillé à l'arrière, la république a accueilli des réfugiés. 
Pendant la guerre, l'Ouzbékistan a perdu plus de 450 000 de ses fils et 
filles. Le 9 mai, tous les citoyens du pays, ainsi que des millions de 
personnes dans le monde entier, félicitent les vétérans de guerre pour leur 
victoire et rappellent leurs exploits. Dans tous les coins du pays, ils déposent 
des fleurs sur des monuments et des mémoriaux. Au centre de Tachkent, 
sur la place Mustakillik, il y a une allée de la gloire et de la mémoire, où sont 
gravés sur des stèles en granit les noms de tous les Ouzbeks tombés sur 
les fronts de la Seconde Guerre mondiale. Tout près, figée dans le bronze, 
la Mère en deuil, qui pleure ses fils, est un monument symbolisant la Mère 
Patrie, la terre natale.