I. introduction. II. Partie principale
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TO'M va TT.Kurs ishi
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- III.CONCLUSION. IV.BIBLIOGRAPHIE.
- I.Introduction
- II. PARTIE PRINCIPALE
- III.Conclusion.
- IV.BIBLIOGRAPHIE
FarDU Chet tillari fakulteti Fransuz tili yo’nalishi 17.81- guruh talabasi Qahhorov Firdavsning Tillarni o’qitish metodikasi va ta’lim texnologiyalari fanidan Kurs ishi Thème: Utilisation des TBI pendant les cours. PLAN: I.INTRODUCTION. II.PARTIE PRINCIPALE: 2.1. Comment fonctionne un TBI ? 2.2. Principales fonctionnalités; 2.3. Les TBI : avantages et inconvénients III.CONCLUSION. IV.BIBLIOGRAPHIE. Le tableau blanc interactif et son utilisation en classe Résumé: L’usage du TBI (tableau blanc interactif) commence à s’intensifier à tous les niveaux du système scolaire français. Pour autant, il semble n’y avoir que peu d’études vraiment fiables sur l’intérêt pédagogique de ce nouveau matériel. Le propos de ce document est de présenter les principaux modes d’utilisation en contexte scolaire et les grandes lignes de la recherche sur son utilisation.
L’invention du tableau noir tel qu’on le connaît encore aujourd’hui date du début du XIXe siècle, quand James Pillans, professeur de latin à l’université d’Edimbourg, décrivit l’utilisation de tableaux et de craies pour l’enseignement de la géographie (même si l’usage de tablettes pour l’enseignement remonte à l’Antiquité). Encore aujourd’hui, comme l’indique [Bal17], le tableau noir garde, chez les mathématiciens et physiciens, au moins, un intérêt tel que la plupart de ces enseignants et chercheurs se font photographier devant un tableau noir rempli d’annotations (souvent des équations). Leur caractère visible de tous (favorisant les discussions), multiformat (pouvant représenter des textes, dessins, croquis), et effaçable partiellement ou totalement (favorisant les corrections) a sans doute beaucoup joué à cette diffusion, sans compter leur côté fruste (aisé d’accès, peu cher, ne peut tomber en panne). Récemment, les tableaux blancs, puis les tableaux blancs interactifs sont apparus. Il est encore trop tôt pour prédire le remplacement total des tableaux noirs, au moins dans les centres de recherche avancés, mais intéressons-nous ici à ces descendants modernes... Un TBI (tableau blanc interactif, ou encore tableau numérique interactif, en anglais Interactive White Board, IWB, ou encore smartboard) est un tableau blanc spécial qui interprète et modifie en direct une image numérique projetée par le biais d’un vidéoprojecteur relié à un ordinateur. En touchant l’image sur le tableau avec un stylet ad hoc (ou même avec un doigt), les utilisateurs interagissent avec l’ordinateur comme s’ils pointaient avec une souris). L’usage du TBI (tableau blanc interactif) commence à s’intensifier à tous les niveaux du système scolaire français (14 000 TBI seraient, en 2008, dans les différents niveaux des écoles ou établissements français, pendant que le gouvernement de Grande-Bretagne attribuait, entre 2003 et 2005, la somme de 25 millions de livres pour l’achat de TBI). Pour autant, il semble n’y avoir que peu d’études vraiment fiables sur l’intérêt pédagogique de ce nouveau matériel ([Koe07] mais voir toutefois [MR0a] pour des résultats plus encourageants). Le propos de ce document est de présenter les grandes lignes de la recherche sur son utilisation, ainsi que les principales modes d’utilisation en contexte scolaire. Ce que l’on sait Décomposons le TBI en des éléments analysables. Le Document Utiliser le numérique dans des situations scolaires montre qu’une technologie numérique gère un système de symboles et a une capacité de traitement. Pour prendre l’exemple du TBI, la partie matérielle de ce dernier est du ressort de la technologie. Le TBI permet de diffuser un nombre assez important de systèmes de symboles différents (texte, image, son, vidéo), et permet de réaliser sur ces dernières de nombreuses opérations, qui seront détaillées plus bas dans ce document. Réaliser ce découpage peut permettre d’analyser précisément le système considéré : on peut tout à fait imaginer que deux technologies différentes aient les mêmes caractéristiques concernant les systèmes de symboles ou le traitement.
2.1.Comment fonctionne un TBI ? Plusieurs types de critères interfèrent de manière indépendante sur le fonctionnement d’un TBI, et donc son choix. Quatre paramètres principaux existent : la technologie, le type de projection, le type de communication et la mobilité. Tout d’abord, il y a trois types de fonctionnement de base (ce qui suit est tiré du document “Différents types de technologies TBI”, à consulter pour plus de renseignements : TBI doté de la technologie « Inglass » : Des ondes lumineuses sont injectées dans le verre de base, et des détecteurs analysent rapidement et précisément les perturbations du toucher sur cette vitre, identifiant ainsi leur position. TBI doté de la technologie « DViT » (Digital Vision Touch) : 4 caméras numériques situées dans les angles du tableau détectent automatiquement la position et le type d’objet en contact avec la surface (doigt, stylet, main à plat pour effacer, etc.). TBI doté de la technologie « infrarouge » : Un cadre incorporant des cellules émettrices et réceptrices infrarouge est ajouté à l’écran. Ces cellules vont balayer en permanence la surface de l’écran et créer un quadrillage de rayons invisibles. À l’approche d’un objet ne laissant pas passer les rayons infrarouges (doigt, stylet, etc.), l’un des faisceaux va être interrompu, la position du point de contact va être immédiatement relevée et transmise. TBI avec projection avant. Le vidéoprojecteur est situé à l’avant de l’écran (cas le plus fréquent), ce qui risque d’éblouir la personne qui présente. Des reflets peuvent également se former sur des parties de l’écran. Enfin, l’ombre du présentateur peut se projeter sur le tableau s’il n’y prend garde. TBI avec projection arrière ou rétroprojection. Le vidéoprojecteur (ou la source d’émission intégrée) est situé(e) à l’arrière de l’écran ou dans sa matrice. Pas d’éblouissement, ni d’ombre causée par le présentateur, mais ces TBI sont plus coûteux et encombrants. Deux manières de communiquer entre PC et tableau prédominent : la communication filaire (câble USB), fiable et efficace mais peu pratique car le présentateur ou les élèves risquent d’accrocher le câble USB. La communication en Bluetooth, très pratique, mais considérée par certains constructeurs comme insuffisamment fiable. Enfin, le TBI peut être fixé au mur (ce qui évite un étalonnage à chaque utilisation) ou bien mobile (monté sur roulettes), ce qui permet de l’utiliser dans plusieurs salles, mais rend l’étalonnage obligatoire (durée : env. 15 s). Ci-dessous, nous listons les critères pour la conception de matériel pour le TBI en classe de langue étrangère. 1.Les activités ou tâches devraient être conçues autour d’un contexte authentique et devraient avoir un but communicationnel clair. 2.Les fichiers du TBI devraient aider les enseignants à « planter le décor » pour les activités de langue, à motiver les apprenants et à fournir un soutien linguistique et cognitif pour la réalisation des objectifs clairement définis. 3.Le but principal de la conception de supports pour le TBI devrait être d’améliorer l’apprentissage de la langue cible, et pas seulement de rendre les leçons plus intéressantes et amusantes. En d’autres termes, les leçons ne devraient pas être uniquement centrées sur l’apprenant, mais aussi axées sur l’apprentissage. 4.Lors de la conception des activités pour le TBI, les enseignants devraient mesurer le coût personnel de l’intégration de celui-ci contre ses bénéfices et son efficacité. En d’autres termes, ils devraient se demander si la même activité ne pourrait pas être mise en œuvre plus facilement par d’autres moyens. 5.Les fichiers du TBI devraient inclure des instructions sur comment les utiliser et à quelles fins. Une brève explication de l’objectif de l’activité, des objectifs d’apprentissage et de la manière de mettre en oeuvre l’activité, peuvent être rassemblés dans une page de présentation au début de chaque fichier. De cette façon, les fichiers du TBI peuvent être plus facilement partagés avec les autres. 6.Les fichiers du TBI devraient contenir une bonne quantité de données visuelles, audio et tactiles (Ex : intégrer des fichiers audio, vidéo et des images). Cependant, il est important d’équilibrer la quantité de stimuli présentés afin d’éviter la surcharge cognitive (par exemple en ajoutant trop d’images sur une page). 7.Les outils logiciels du TBI devraient être utilisés à bon escient afin d’ajouter des éléments d’interactivité physique et cognitive aux documents (par exemple, glisser-déposer, cacher/montrer, pointer/cliquer). 8.Les pages du TBI devraient prévoir un espace pour les contributions et les idées des élèves afin de permettre suffisamment de place pour l’expérimentation et la découverte par l’apprenant. Par exemple, en incluant la possibilité de modifier les instructions et / ou le contenu en fonction des interventions des apprenants, et d’ajouter des questions ouvertes. 9.La conception des pages du TBI devrait également encourager l’autonomie des apprenants, par exemple en incluant des liens vers des ressources Web que les étudiants peuvent utiliser en dehors de la classe et en faisant des références claires à propos des stratégies d’apprentissage et des techniques d’étude importantes à utiliser face à cette nouvelle ère de l’information. 10.Les pages du TBI devraient inclure uniquement des matériaux libres de droits, sauf si l’autorisation de publication a été fournie par les détenteurs du droit d’auteur. Ci-dessous, nous fournissons des informations supplémentaires sur les questions de droits d’auteur. Le TBI ne devrait pas être utilisé pour lui-même, mais pour améliorer l’apprentissage dans une classe de langue étrangère communicative. Ainsi les enseignants doivent savoir comment gérer la classe et les activités de manière efficace. 2.2.Principales fonctionnalités Nous pouvons distinguer différents niveaux de fonctionnalités chez un TBI, dépendant du type de logiciels installés (source principale : entrée interactive whiteboard de Wikipedia). Le lecteur trouvera à http://tableauxinteractifs.fr/conseils/comparatif_tableaux_interactifs_.pdf un tableau très complet comparant les fonctionnalités des TBI vendus dans les écoles et établissements français : Fonctions de base : tous les logiciels gérant des TBI comprennent des fonctionnalités de gestion des pages écran (impression, stockage et vue générale), de surimpression de dessin au trait et de formes géométriques diverses. Avec tous, il est possible de déplacer ou fermer des fenêtres de logiciels ouverts, ainsi que d’agir sur les boutons de ces logiciels. Fonctions avancées : selon les logiciels installés, il est également possible de : couper/copier/coller certaines parties de l’écran ; enregistrer une session de travail en tant que film, ce qui permet sa diffusion ultérieure. Enfin, il existe certaines fonctions encore plus spécialisées (nécessitant en plus du matériel ad hoc) : couplage du TBI à un réseau d’ordinateurs, ce qui permet à l’enseignant de sélectionner des productions d’élèves et de les afficher sur le TBI, pour commentaires ou explication en direct ; couplage du TBI avec des systèmes de vote électronique (audience response systems), permettant à l’enseignant de collecter, par le biais de petits boîtiers en liaison radio ou infrarouge, les réponses à des questions (p. ex., tests évaluatifs) ou les avis des élèves. couplage du TBI avec des “ardoises interactives” (tablettes graphiques), permettant à l’enseignant de réaliser le même type de collecte que précédemment, mais de productions plus ouvertes. Les évolutions possibles du TBI vont vers la possibilité de multitouch (interpréter la position de plusieurs stylets sur le tableau en même temps) Il y a différentes compétences que l’apprenant doit acquérir lors d’une écoute et cela dépend de la nature de l’écoute que ce soit, par exemple, une histoire ou une annonce de gare. Cela implique de sélectionner les détails pertinents dans le flux de parole ou prédire, deviner ou faire des hypothèses. C’est une compétence importante puisque la perception précède la production dans le processus d’apprentissage des langues. Enseigner l’écoute avec le TBI vous permet d’intégrer une variété de ressources, y compris des documents authentiques. Le TBI présente toutes les fonctionnalités, pas besoin de passer du rétroprojecteur au lecteur de cassettes par exemple. La plupart des logiciels facilitent l’ajout de sons, de fichiers mp3 ou de vidéos. Le lecteur de l’ordinateur peut être utilisé pour lire des CD ou des DVD, ou des fichiers peuvent être mis sur des clés USB ou disques durs externes par exemple. Le TBI permet d’utiliser des documents issus du Web, la vidéoconférence ou d’enregistrer les voix pour les rejouer. Toutes ces fonctionnalités peuvent ensuite être utilisées pour des activités d’écoute afin de renforcer l’acquisition et l’amélioration des différentes compétences. D’après l’approche actionnelle, l’écoute doit être divisée en plusieurs étapes : des tâches doivent être réalisées avant, pendant et après l’écoute afin de soutenir le processus de compréhension. Cette activité peut être employée à différents stades de la leçon. Elle peut être un point de départ pour un nouveau sujet ou venir renforcer un sujet déjà abordé. L’objectif principal de certaines leçons peut être la formation à l’écoute. Le document d’écoute est alors utilisé pour pratiquer les compétences énumérées ci-dessus ou être une source d’information en lui-même. Le TBI permet à l’enseignant d’intégrer des ressources variées, qu’il s’agisse aussi bien de bandes pré-enregistrées, d’interviews en direct ou de documents trouvés en ligne. Le TBI peut être utilisé dans la phase de pré-écoute ou de pré-visualisation pour définir le contexte, introduire un nouveau vocabulaire et emettre des hypothèses sur le contenu. Comme l’activité comprend également la production orale par les élèves, elle pourrait également être indiquée comme une activité orale. Si l’enseignant travaille avec une caméra vidéo numérique, il pourrait, par exemple, faire des captures d’écran, pour ensuite les afficher au TBI. Des films et des documentaires adaptés, sous une licence du domaine et donc libres de droit, peuvent être utilisés. Si l’enseignant utilise du matériel protégé par un droit d’auteur, son utilisation doit se limiter à la salle de classe. Les élèves peuvent ensuite, en binôme, discuter le possible contenu de l’histoire. L’histoire, ici le Petit Chaperon Rouge, peut être lue par l’enseignant ou celui-ci peut utiliser un enregistrement publié, comme des livres audio. D’après l’écoute, les élèves doivent mettre les photos dans l’ordre. Ils peuvent parler de leurs hypothèses en petits groupes et ensuite mettre en commun et discuter avec la classe entière. Les entretiens en direct sont très motivants, surtout lorsque les élèves sont autorisés à poser eux-mêmes des questions. Dans ce cas, ils s’intéressent vraiment à la réponse qui est donnée et écoutent pour obtenir plus d’informations. Selon le sujet, l’écoute d’interviews en direct implique les différentes compétences propre à l’écoute (faire des hypothèses, rechercher des informations spécifiques et plus détaillées). Cela comprend également la production de la langue si les élèves sont invités à formuler et à poser les questions eux-mêmes. L’utilisation de la vidéo-conférence avec le TBI vous permet d’intégrer des activités d’écoute en direct dans la classe. L’appel, en visioconférence ou téléphonique, peut être enregistré et rejoué avec l’aide du logiciel et d’un microphone. Les questions pour l’entretien peuvent être écrites sur le TBI avec l’aide du stylo, de la reconnaissance d’écriture ou d’un clavier connecté au TBI. Même lors de l’entretien des notes peuvent être prises au TBI. Apprendre le vocabulaire avec un TBI. Il est important dans le processus d’apprentissage d’une langue étrange de se construire un répertoire pertinent de vocabulaire, mais cela est difficile à réaliser. Pour assimiler un mot, nous devons associer une signification à un son et à une orthographe, et savoir l’utiliser de manière appropriée. La meilleure façon d’apprendre de nouveaux mots est de les apprendre en contexte, de les utiliser fréquemment à l’écrit et à l’oral et de savoir les reconnaitre dans des productions écrites ou orales. Surtout pour les jeunes apprenants regrouper les mots en catégories peut être utile (animaux de zoo, expressions de localisation – dans la maison, sur la table, par terre – j’aime / je n’aime pas). Par vocabulaire, nous parlons des noms, des verbes, des adjectifs et des adverbes (mots de contenu), le reste est abordé en grammaire. En tant qu’enseignant, il faut savoir varier les activités de façon à ce que l’apprentissage du vocabulaire soit plus ou moins évident. Schmitt mentionne que « la plupart des ordinateurs incluent le multimédia (ils ont de l’audio ainsi que des photos), ils sont idéales pour une pratique variée de la langue en contexte écrit ou oral. » Le TBI étant relié à un ordinateur cela facilite l’intégration de sources multimodales qui viennent soutenir le processus d’apprentissage de nouveaux mots et le stockage simple des ressources. Apprendre le sens des mots nouveaux La réception de vocabulaire doit être bien organisée et adaptée à l’âge et au niveau de développement de l’apprenant. Le sens des mots nouveaux peut être expliqué par des phrases ou par une démonstration ou des images pour une approche visuelle. Le TBI est particulièrement utile dans le dernier cas. Utiliser des techniques visuelles pour enseigner le vocabulaire est une approche traditionnelle pour introduire de nouveaux éléments de vocabulaire. Cela inclut l’utilisation de flashcards, de photographies, de dessins et d’objets réels. Ces supports visuels sont largement utilisés pour véhiculer un sens et sont particulièrement utiles pour enseigner des éléments concrets de vocabulaire, comme les parties du corps ou les meubles. Enseigner la grammaire avec un TBI. L’approche communicative et l’approche par tâches ne recommandent pas l’enseignement de la grammaire par la pratique de structures grammaticales spécifiques, mais par la pratique de ces structures en contexte de vie réelle. L’enseignant doit créer un contexte approprié pour accroître l’exposition des apprenants à un point de grammaire précis, concevoir des tâches pédagogiques qui permettront aux apprenants d’employer ce point de grammaire à des fins réelles et il doit planifier des activités de sensibilisation qui aideront les apprenants à remarquer et à consolider leurs connaissances grammaticales. Dans cette approche, les apprenants ont besoin de devenir des « explorateurs actifs du langage ». La grammaire ne doit pas être a : le centre d’organisation d’un cours où tous les sujets se concentrent sur la grammaire et non pas sur le sujet lui-même, et b : l’objectif unique d’une classe. Au lieu de cela, les classes et les cours devraient être conçus autour de thèmes, par exemple les vacances, planifier un voyage, demander les directions nécessaires, etc. La grammaire nécessaire à l’apprentissage d’une langue est alors abordée dans ce cadre de vie réelle. La possibilité de déplacer du texte sur un écran visible par l’intégralité de la classe est l’une des caractéristiques du TBI qui peut être exploitée pour enseigner la grammaire. Par exemple, pour ordonner des mots dans une phrase ou démontrer les caractéristiques spécifiques à l’ordre des mots dans la langue cible. Regarder des éléments de la langue bouger sur l’écran aide les apprenants à se concentrer et à s’interroger sur ce qu’ils sont en train de voir d’une manière qui ne semble pas se produire avec un texte imprimé statique. 2.3.Les TBI : avantages et inconvénients L’interactivité permise avec le TBI (manipulation des objets affichés à l’écran), la grande taille de l’écran, et les aspects multimédia et (parfois) de connexion réseau sont des avantages manifestes du TBI. Le fait qu’on puisse générer la copie des étapes d’une séance pour y accéder ultérieurement ou l’imprimer est également souvent mentionné. En revanche, de nombreux inconvénients ont été pointés : son coût, le fait que ni les enseignants ni les élèves ne savent encore toujours s’en servir efficacement. Qu’en disent les chercheurs ayant étudié ce nouveau média ? Une étude [SSHW08], réalisée à partir de l’observation et de l’entretien approfondi de 5 enseignants sud-africains (majoritairement de 2e degré) travaillant avec TBI ou eBeams, liste les principaux avantages des TBI. Il est à préciser, toutefois, que parfois cet avantage n’est pas en soi celui du TBI, mais d’une présentation par ordinateur et vidéoprojecteur interposés : la visibilité du grand écran. Le fait d’utiliser un vidéoprojecteur pour présenter collectivement de l’information (au lieu d’un simple accès collectif à un ordinateur, ou même à des livres) est tout à fait efficace. Cela peut éviter (mais un vidéoprojecteur suffit pour cela) de distribuer des polycopiés, mais aussi de présenter à l’avance des patrons de corrections l’intérêt du multimédia. Le TBI a la faculté d’intégrer dans un même média de très nombreuses sources de médias différentes (images statiques, logiciels de bureautique divers, navigateurs internet, films, logiciels pédagogiques, etc.). De plus, il est possible, en direct, d’interagir sur les informations présentées à l’écran (déplacement, copie, suppression, ajout d’information, stockage, impression, etc.). Cet aspect “intégratif” est tout à fait important lorsque l’enseignement est fondé sur l’étude de documents multimédia, comme en langues. les effets motivants d’utiliser une technologie à la pointe. Les enseignants interrogés ont souvent mentionné le fait qu’ils utilisent la toute dernière technologie dans leur enseignement comme positive. Une partie du prestige rejaillit ainsi sur leur personne, et les élèves paraissent plus intéressés à suivre un cours avec TBI qu’avec un tableau standard. Les élèves peuvent voir le TBI en soi comme un encouragement à participer, un “gimmick” qui revient et indique un type de scénario particulier. l’interactivité. Le TBI permet bien plus que de simplement écrire des notes sur un tableau. Un aspect souvent noté est que le TBI permet à l’enseignant d’être en position magistrale, devant tous les élèves, mais tout en interagissant de près avec la technologie, ce que permettent difficilement d’autres médias. Les principaux inconvénients sont les suivants [BEC03][SSHW08] : le manque de compétences des enseignants en ce qui concerne le numérique, ce qui rend les séances mettant en œuvre ce type d’outils parfois émaillées d’incidents techniques, voire de stress de la part des enseignants. Par exemple, la réactivité des crayons et la facilité d’écriture (ombre générée par le bras et la main écrivant) ; mais aussi la complexité du réglage préalable (calibrage), rendent son utilisation assez technique (voir [MR0b] pour un document de synthèse). la complexité de la préparation : contrairement à l’enseignement sur tableau noir, où une partie du travail de l’enseignant était réalisée pendant la séance (écriture de textes, etc.), l’utilisation de TBI suppose que la séance a été très précisément préparée (voire orchestrée). la difficulté de calibrer le TBI ou l’eBeam ; le coût. Les TBI sont des appareils (encore) coûteux, fragiles, et pouvant facilement être vandalisés (en écrivant par exemple sur le tableau avec un feutre indélébile). Cet élément influe sur l’accessibilité des TBI, parfois stockés dans des endroits les rendant peu aisés d’accès. Ce que l’on peut faire Il s’agit, dans cette partie, de considérer de plus près les types d’actions pédagogiques qu’il est possible d’envisager avec les TBI et qui ne sont pas (ou plus difficilement) réalisables sans cet outil. Des chercheurs [BP05] ont listé les actions suivantes, sur l’information présentée à l’écran (liste complétée avec le document BoardDeskHead) : glisser-déposer : faire correspondre un item avec un autre, classer des items, etc. capturer : copier/coller des informations d’autres logiciels (p. ex., copie d’écran) ; mettre en évidence/cacher : zoomer sur une portion du tableau, ajouter du surlignage, effet de spot sur une partie de l’écran, faire disparaître des éléments ; annoter et modifier : ajouter de l’écrit (ou de la couleur, des traits) à du texte/images existants, utiliser la fonction de déplacement pour mettre en œuvre des activités d’étiquetage, d’ordonnancement, ou de closure, écrire par-dessus un autre écrit ou une image. La possibilité de réaliser des brainstormings est ainsi facilitée. stocker : garder en mémoire des pages-écran, afin de les modifier ultérieurement ; relier : faire des liens - entre pages enregistrées, - avec d’autres fichiers stockés dans l’ordinateur, avec des programmes de l’ordinateur, - avec des sites internet. Nous avons déjà souligné que l’utilisation du TBI n’était simple pour personne, et qu’une progression dans l’apprentissage de ses fonctionnalités était à suivre. Les mêmes auteurs [BP05], p. 102) présentent d’intéressantes progressions (à la fois à destination des enseignants et des élèves) : -utilisation du TBI comme un tableau blanc “classique” (écrire à la main); -utilisation de textes et images choisis et écrits à l’avance ; -diffusion d’une présentation, le TBI servant d’écran ; -idem, mais avec l’outil d’annotation ; -utilisation des fonctionnalités de déplacement de textes/graphiques ; -utilisation du déplacement entre écrans enregistrés ; -importer des images et des sons ; -utilisation de liens hypertextes entre pages ; -utilisation de liens hypertextes entre programmes ; -préparation d’une librairie de ressources pédagogiques pour le TBI. Quels peuvent être les différents modes de groupement des élèves autour d’un TBI ? Warren (s. d.) décrit les suivantes : -utilisation solitaire : un élève à la fois devant le TBI, sans médiation de l’enseignant ; -utilisation en classe complète : un élève à la fois devant le TBI, médiatisé par l’enseignant ; -utilisation en classe complète TBI non médiatisé : les élèves sont par groupes, l’enseignant joue le rôle de facilitateur et est en retrait. Pour terminer, la méthode “Table-Tableau-Tête” [MG06], permet de réfléchir à la manière dont les informations peuvent être traitées dans ces trois “lieux”. Bien évidemment, il est possible d’interchanger les deux premières activités (Tableau-Table-Tête) : table : pour une tâche donnée, quelle activité particulière les élèves entreprennent-ils sur leur table ? avec quel matériel ? tableau : quelle partie de cette activité (ou une activité spécifique dérivée de celle sur table) peut-elle préférablement se déroulter sur le tableau (TBI) ? pour quelles raisons ? à partir de quelles données provenant de la table ? tête : en fin de compte, et à propos des deux activités précédentes, quelles activités (cognitives, cette fois) des élèves ont-elles été favorisées ?
Utiliser le TBI pour encourager et soutenir l’expression orale dans la langue cible Lorsque les enseignants sont initiés aux outils et fonctions du TBI, ils le considèrent souvent comme un « outil de présentation ». Toutefois, les enseignants peuvent également utiliser le TBI d’une manière communicative et productive de façon à permettre aux apprenants d’interagir avec le tableau pour produire du langage. La communication est l’objectif principal de l’enseignement des langues étrangères et commence déjà dans l’éducation des jeunes apprenants : « Nous voulons que les enfants soient capables d’utiliser la langue étrangère avec des personnes réelles à des fins réelles Toutefois, le discours n’apparaît pas seulement lors des interactions réelles, des opportunités d’interaction authentique peuvent être crées dans la classe. Le TBI peut aider les enseignants et les étudiants dans l’apprentissage de la langue parlée en trouvant l’équilibre entre les exigences de la tâche et le soutien des apprenants par des supports visuels. Dans les exemples suivants, le TBI est utilisé dans les activités de classe entière, mais aussi dans le travail en binôme, dans lesquels le TBI favorise « la pratique libre de la langue ». Cela pourrait faire partie de l’atelier, dans lequel le TBI est seulement un poste parmi d’autres. Dans cet atelier, l’apprentissage d’un domaine ou un sujet est divisé en différentes sections et distribué aux postes permettant aux élèves d’aborder chaque section en petits groupes ou en binôme. Plusieurs étudiants travaillent sur des postes différents. A ces postes d’apprentissage, le matériel préparé est disponible pour soutenir l’aspect particulier du sujet. L’apprentissage se produit de façon indépendante de l’enseignant qui surveille les événements dans la classe. Une autre possibilité est d’utiliser l’écran du TBI comme un cadre pour une activité orale de travail en binôme qui comprend un support visuel, mais pas de manipulation du TBI par les étudiants. IV.BIBLIOGRAPHIE 1. https://www.ledevoir.com/societe/ed ucation/385701/bilan-noir-pour-letableau- blanc-dans-les-ecoles 2. Rapport du laboratoire LUTIN, Livre Blanc de l'Usage des Tableaux Numériques Interactifs , septembre 2011. 3. « Le cours magistral est mort, vive la techno » , sur Le Devoir : « En Grande-Bretagne, 95 % des classes fonctionnent déjà avec un TBI ». Download 82 Kb. Do'stlaringiz bilan baham: |
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