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L’idée principale des romans de Guy de Maupassant “La mère sauvage” et “Fort comme la Mort”


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2.3. L’idée principale des romans de Guy de Maupassant “La mère sauvage” et “Fort comme la Mort”
Écrite par Ivan Sculier, maitre en langues et littératures françaises et romanes, la fiche de lecture sur Une Vie de Guy de Maupassant présente de façon inédite les différentes caractéristiques de cette œuvre typique du mouvement réaliste. Le résumé qui respecte la chronologie du roman original est suivi d’une analyse psychologique des protagonistes principaux : Jeanne, incarnation parfaite de la femme passive qui ne fait que subir son sort, antihéros par excellence ; Julien de Lamare qui, de jeune et beau soupirant devient un homme violent et égoïste ; le baron et la baronne, figures représentatives de la noblesse du XIXe siècle. Enfin, les clés de lecture étudient entre autres le réalisme de Maupassant, l’ambivalence du titre et les thématiques majeures de l’œuvre, telles que l’amour, le mariage et la naissance. Le document didactique se clôt sur une série questions ouvertes. Une vie est un roman réaliste de Guy de Maupassant. D'abord paru en feuilleton dans le Gil Blas en 1883, le roman est paru ensuite sous le titre L'Humble Vérité. Il s'agit du tout premier roman de Guy de Maupassant, jusqu'alors habitué à écrire des nouvelles ; il en écrit près de trois-cents. L'histoire d'Une vie est centrée sur le personnage de Jeanne, la fille d'un baron qui revient tout juste du couvent dans lequel elle a grandi. Un jour, l'abbé lui annonce la venue du vicomte de Lamare. L'idée d'une union entre les deux jeunes gens émerge rapidement et une cérémonie de mariage est annoncée. Les premières semaines de la vie commune des deux époux est calme et paisible, et ce jusqu'à la fin du voyage de noces. Très vite, Jeanne va être témoin de nombreux adultères, qui ne feront que la dégouter davantage des plaisirs charnels. Mais alors qu'elle réalise qu'elle n'a plus de rêves et qu'elle est enfermée dans une routine pesante, Jeanne tombe enceinte et voit en cet enfant une véritable libération. Dans son roman Une vie, Guy de Maupassant traite les thèmes de l'adultère et du mariage avec réalisme. Il s'est d'ailleurs inspiré de quelques auteurs connus comme Balzac (La Femme de trente ans) ou encore Flaubert (Madame Bovary et L'Education sentimentale). Une vie a été adapté au cinéma en 1958 par Alexandre Astruc puis à la télévision en 2004 par Elisabeth Rappeneau. Il passe une enfance heureuse à Étretat, au bord du littoral normand et reçoit son instruction d’un abbé et de sa mère, qui possède une vaste culture littéraire. Les parents de Guy déménagent souvent. Il passe donc le reste de son temps entre le port et la campagne, où il se lie avec les pêcheurs et les paysans des environs qui lui inspireront plus tard plusieurs personnages.

Il intègre le lycée de Rouen en 1868. Il commence à écrire ses premiers sonnets à l'âge de 13 ans. A la sortie du lycée, Maupassant est mobilisé pour la guerre de 1870 contre la Prusse. Il sert dans l’intendance à Rouen jusqu’à la débâcle de 1871. Il travaille ensuite à Paris comme fonctionnaire au Ministère de la Marine pendant près de dix ans, puis au Ministère de l’Instruction publique. Il se consacre pleinement à l’écriture en 1880. C'est cette même année qu'il reçoit la reconnaissance du public. Il est introduit dans les milieux littéraires par Flaubert qui le considère comme son fils spirituel. Dans les dernières années de sa vie, Maupassant est atteint de troubles nerveux dus à la syphilis. Son aversion progressive pour la société, qui croît à mesure que sa paranoïa augmente, le conduit à vivre reclus. Dépressif, physiquement diminué et sombrant peu à peu dans la folie, il décède à l’âge de 43 ans. Guy de Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont "Une vie" (1883), "Bel-Ami" (1885), "Pierre et Jean" (1887-1888, avec sa célèbre préface dans laquelle il expose sa vision du roman naturaliste et critique le genre de l’étude psychologique), et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) comme "Boule de suif", qui l'a fait connaître, les "Contes de la bécasse" (1883) ou "Le Horla" (1887). Ses œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise stylistique. Esprit libre, Maupassant refusa toujours d’être affilié à une quelconque école littéraire ou à quelque groupuscule que ce soit. Récusant toutes les étiquettes mais aussi les honneurs tels que la légion d’honneur ou une place à l’Académie française (ce qu’il avouera finalement regretter dans une lettre à Zola), le jeune normand dont Edmond de Goncourt dressait un portrait peu flatteur bénéficie pourtant aujourd’hui d’une place de choix dans la littérature : celle d’un homme qui réussit à traverser le XIXe siècle sans appartenir à aucun de ses courants majeurs. Non qu’il fut rétif aux conseils : admiratif de Louis Bouilhet, il se rapproche ensuite de Flaubert, grand ami de sa mère, qu’il considère comme son maître. Celui-ci le pousse à travailler son style en quête de la perfection. Maupassant exclut donc de son écriture les explications détaillées et documentées que l’on retrouve chez Balzac ou Zola et leur préfère la sobriété et la concision. De fait, ses romans sont plus courts que ceux de ses contemporains et il a surtout écrit beaucoup de nouvelles. Celles-ci mettent en scène un petit nombre de personnages autour d’une situation souvent traitée avec une ironie très moderne qui fait encore mouche aujourd’hui. Dès ses premiers textes, tels que la nouvelle cruelle « Boule de Suif », Maupassant affirma son rejet des épanchements du romantisme au profit de ce qu’il appela le « roman objectif ». Ses deux premiers romans, Une vie et Bel-Ami, entrent dans cette catégorie : le narrateur refuse toute plongée dans la conscience de ses personnages et toute analyse de leurs motivations. Des faits, rien que des faits. C’est d’un point de vue externe et impartial que Maupassant narre la vie de ses personnages. Cette objectivité lui permet de présenter une observation fine de la société de son temps, qui le rapproche du réalisme. D’abord intéressé par les classes défavorisées, comme les paysans de ses célèbres nouvelles « Aux champs » ou « La ficelle », Maupassant s’attache ensuite à observer les élites comme dans Mont-Oriol. Son œuvre offre donc un panorama complet de la vie à son époque. À partir de son troisième roman, il nuance son objectivité et introduit des analyses psychologiques subtiles de ses personnages, ce qui permet de très beaux portraits, tels que celui de Madame de Burne dans Notre coeur. Mais contrairement à Zola, dont la démarche se veut scientifique, Maupassant revendique sa définition d’un réalisme différent du naturalisme, une « vision personnelle du monde » que le romancier cherche à transmettre. La sienne est marquée par l’influence du pessimiste Schopenhauer, d’où une prédilection pour les destins tragiques et les éléments macabres. Car Maupassant est aussi l’un des pères du fantastique et de l’horreur avec ses contes d’angoisse tels que « Le Horla », manifestant un goût pour les fantômes et les histoires mystérieuses. Sa carrière littéraire fut courte, de 1880 à 1891, mais lui permit de publier un volume de vers, six romans, plus de trois cents nouvelles et environ deux cents chroniques et essais.

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