Les néologismes : rurbain et bravitude
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Les néologismes
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Les néologismes : rurbain et bravitude La langue évolue en permanence. De nouveaux mots ou de nouveaux usages apparaissent, d’autres tombent en désuétude. Lorsque le besoin d’un mot nouveau se fait sentir, il est tentant de l’emprunter à une langue étrangère, surtout si la chose, l’objet ou la notion qu’on veut désigner provient de l’étranger, qu’il s’agisse de paella, de glasnost ou de bug. Mais on peut aussi créer des mots en transformant des mots français existants. On peut ainsi utiliser : les suffixes qui sont des éléments que l’on ajoute à un mot existant pour en créer un nouveau : " iste " (celui qui pratique ou qui est partisan de… juillettiste = personne qui prend ses vacances au mois de juillet), " able " ou " ible " ou " abilité " ou " ibilité " : constructible = que l’on peut construire à constructibilité = caractéristique d’être constructible. On parle par exemple de la constructibilité d’un terrain. le préfixe " anti " (celui qui est contre ou qui s’oppose à) : la lessive est anticalcaire comme la crème est anti-âge. Il faut reconnaître que le résultat est parfois fort peu élégant, surtout quand on crée des néologismes en cascade. Ainsi la saleté se dépose sur le linge après avoir été enlevée comme nous l’affirme la pub. Elle se redépose. C’est donc une redéposition. Et nos éminents lessiviers ont donc créé la lessive anti-redéposition. On peut aussi créer de nouveaux mots en formant un mot composé avec deux mots existants. Cela s’est toujours fait comme pour porte-monnaie ou aigre-doux. Par contre, pour les mots les plus récents, il convient de faire très attention car certains ne sont compris que par un faible pourcentage de lecteurs. C’est le cas de " rurbain " habitant originaire de la ville, qui y conserve ses activités économiques mais qui habite en zone rurale. Et essayez, si vous n’êtes pas de la partie, de deviner ce que veut dire le mot " glocalisation " ! Bref, les néologismes, c’est pratique mais ce n’est pas forcément clair pour le lecteur ni, il faut l’avouer, toujours très élégant. En ce moment, c’est le suffixe " itude " qui est tendance. On est passé de la zen attitude, compréhensible – sinon applicable – par tout le monde à la " bravitude " de Ségolène Royal. Sans vouloir choquer personne, je me demande s’il ne s’agit pas d’un mot fourre-tout où on met ce qu’on veut y mettre. Sans parler de la bogossitude de Mickael Vendetta où là vraiment, on sombre dans le ridicule le plus complet.
Descriptions du produit Présentation de l'éditeur Comment naissent les mots ou les emplois nouveaux de mots déjà existants ? Comment se forment-ils ? Quelle est leur utilisation en littérature ? Selon quelles modalités entrent-ils dans les dictionnaires ? Les néologismes font partie de la vie de tous ceux qui parlent, lisent, écoutent, écrivent, et le fonctionnement même de la langue doit permettre la néologisation sous peine de conduire il une langue morte. Indispensables, les néologismes relèvent de l'étude du système linguistique et impliquent une réflexion sur leurs conditions d'émergence, leurs usages et leurs fortunes très diverses, afin d'observer comment vit notre langue. Quatrième de couverture Comment naissent les mots ou les emplois nouveaux de mots déjà existants ? Comment se forment-ils ? Quelle est leur utilisation en littérature ? Selon quelles modalités entrent-ils dans les dictionnaires ? Les néologismes font partie de la vie de tous ceux qui parlent, lisent, écoutent, écrivent, et le fonctionnement même de la langue doit permettre la néologisation sous peine de conduire à une langue morte. Indispensables, les néologismes relèvent de l'étude du système linguistique et impliquent une réflexion sur leurs conditions d'émergence, leurs usages et leurs fortunes très diverses, afin d'observer comment vit notre langue. LES NÉOLOGISMES Jean Pruvost et Jean-Fran�ois Sablayrolles, Puf, coll. « Que sais-je ? », 2003, 128 p., 7,50 €. ALICE KRIEG-PLANQUE Ce « Que sais-je ? » devrait intéresser différents types de publics. Les néologismes ont en effet la particularité d'attiser la curiosité à la fois des linguistes et de tout un chacun. Il arrive qu'on se demande, au détour d'une conversation, si « globalisation » est une traduction de l'anglais, si « purification ethnique » a été lancé par quelqu'un en particulier, si « péage » est dérivé de « payer » (la réponse est non), etc. Les interrogations du scientifique concordent en partie, même si elles sont plus nombreuses et sont posées en termes différents. L'ouvrage de Jean Pruvost et Jean-François Sablayrolles propose une synthèse des divers aspects de la néologie. Bien entendu, sont abordées des questions classiques (mais complexes), comme par exemple celle des procédés de création : préfixation (« e-commerce »), violation systématique du code (mots du verlan), changement de catégorie (le verbe devient un nom dans « la glisse »), extensions de sens (le candidat « formaté » pour un poste), troncation (« blème » pour « problème »), emprunt à une langue étrangère (« fast-food »)... Mais les auteurs se penchent également sur d'autres aspects qui s'imposent tout autant à la réflexion sur le fait néologique. Entre autres, ils soulignent le rôle des politiques linguistiques et des institutions (Académie française, Commissions de terminologie...) dans la création des néologismes ou dans leur promotion. L'entrée dans les dictionnaires de langue - type de livre dont J. Pruvost est un spécialiste réputé - contribue par exemple à légitimer ces nouveaux mots. La place du néologisme en littérature fait aussi l'objet d'un développement de la part des auteurs. On y voit que les écrivains sont ambivalents à l'égard de la créativité lexicale : ils se montrent tantôt rétifs (se croyant les gardiens d'un ordre qui, en réalité, ne leur appartient pas), tantôt accueillants (ce fut tendanciellement le cas au xvie puis au xxe siècle). Les auteurs abordent d'autres questions encore : sur quels critères peut-on estimer qu'il y a néologisme ? En quoi le phénomène est-il constitutif des langues vivantes ? Quelles sont les conditions langagières, sociales et contextuelles favorables à l'émergence d'un mot ou d'un sens nouveau ? Quels rapports « signifiant/signifié/référent » la notion de néologisme suppose-t-elle ?... Bref, un livre qui ne tombe aucunement dans l'effet catalogue que le sujet, avec ses anecdotes sur les « mots nouveaux » (notamment étrangers et venus d'ailleurs), suscite parfois. Caractéristiques 128 pages 9.00 € Numéro : 3674 ISBN : 978-2-13-053677-2 Collection "Que sais-je ?" N° d'édition : 1 Date de parution : 13/06/2003 Discipline : Littérature/Linguistique/Crit. litt. Sous-discipline : Ouv. généraux Histoire et critique litt. L'ouvrage Une définition simple du mot est "sens nouveau d'un mot existant déjà dans la langue". Mais en réalité le processus de nouvelles unités lexicales est plus complexe qu'il n'y parait au départ, le néologisme relève aussi de la réflexion philosophique sur le temps qui s'écoule.
I -- Le néologisme : un concept plurivalent : Un phénomène naturel -- Un postulat sur le fonctionnement même de la langue -- L'inévitable jugement sur le néologisme -- Une réflexion philosophique II -- Une réalité difficile à cerner : La saisie incertaine de l'entité néologique -- La temporalité fluctuante du néologisme -- Le néologisme fautif ou s'écartant de la norme III -- Du néologisme en littérature : L'instable Moyen Âge spontanément inventif -- Le XVIe siècle et la néologie militante -- La néologie controversée du XVIIe et du XVIIIe siècle -- Du XIXe au XXe siècle, la néologie progressivement déliée IV -- Un signe linguistique variable : Nouveauté dans les rapports entre signifiant, signifié et référent -- Un phénomène de discours et de langue -- L'institutionnalisation -- Le néologisme et son (ses) énonciateur(s) -- Les conditions d'émergence des néologismes V -- La richesse des modes de création : Multiplicité et diversité des typologies -- Configuration et matrice(s) lexicale(s) -- Typologie des matrices lexicales VI -- Renconnaissance et enterrement lexicographiques des néologismes Bibliographie A propos des auteurs Jean PRUVOST est professeur de linguistique à l'Université de Cergy Pontoise Jean-François SABLAYROLLES est maître de conférences en linguistique à l'Université de Paris VII Jean Pruvost a publié dans la coll Ecritures électroniques aux Puf : "Dictionnaires et nouvelles technologies" Accédez aux fiches auteurs : Jean Pruvost, Jean-François Sablayrolles Où se procurer cet ouvrage ? En librairie En ligne
avec Fnac.com avec Librairie Dialogues.fr Les néologismes de la génération internet Le temps passe et les mots avec lui. Chaque année, plusieurs mots deviennent désuets et des nouveaux font partie de notre vocabulaire. Il s’agit de la création des néologismes. Plusieurs raisons sont à la base de ce progrès, nous avons décidé de focaliser notre attention sur les nouvelles technologies et leur influence dans notre langage. La semaine dernière, en commentant avec des copines le dernier statut Facebook d’un de nos amis, une d’elles nous a dit : « T’as vu ce que François a publié sur son mur ? C’est génial, j’ai liké ». On a cru avoir mal entendu, mais non, on avait bien compris et très étonnées on s’est permises de lui demander d’où elle sortait ce verbe… la réponse : « Mais comment ça, vous ne savez pas ? C’est la nouvelle façon de dire que tu aimes quelque chose sur Facebook !!!! » On ne pense pas que ce nouveau verbe fasse partie des néologismes approuvés par l’Académie de la langue française, mais on croit qu’il sera beaucoup utilisé dans les mois à venir. L’évolution de la langue nous a toujours intéressée, on a donc décidé de faire une petite recherche des néologismes 2010, histoire de se mettre à jour. L’anglais est une de première langue à reconnaitre officiellement des néologismes. L’Oxford English Dictionnary a inséré dans sa nouvelle édition ces nouveaux mots : To friend someone : inviter quelqu’un à devenir ton ami sur Facebook To unfriend someone : virer quelqu’un de ta liste d’amis Facebook . Les anglais utilisent l’alternative to defriend To twit : poster une phrase sur twittet Tweetup : organiser des réunions sur twitter, en utilisant la rime avec meet (to meet up) On peut s’indigner contre ce phénomène ou s’extasier, n’empêche que cela démontre encore une fois à quel point la langue peut être créative. N’est-ce pas ?
On appelle un «archaïsme» un mot, une expression, ou un tour de phrase qui ne fait plus partie de ce que l'on appelle «le bon langage», c'est-à-dire le français standard. Après avoir traité de l'enseignement à Pubnico-Ouest, nous croyons qu'il est essentiel de parler de ces archaïsmes, une richesse léguée par nos ancêtres, qui orne favorablement l'histoire du village. Pascal Poirier, le premier à faire une étude approfondie des archaïsmes acadiens, publiait en 1928 Le parler Franco-Acadien et ses origines, de 339 pages (Imprimerie franciscaine missionnaire, Québec). Dans cet ouvrage, il fait l'étude non seulement des archaïsmes proprement dits, mais aussi de la grammaire, de la prononciation, et des tournures de phrases dont se servent les Acadiens dans leur parler. À part cette étude, Pascal Poirier a collectionné cinq à six milles «vieux mots» acadiens, lesquels ont paru dans cinq fascicules, comprenant en tout 466 pages, le premier ayant été publié en 1953 (Université Saint-Joseph, N.-B.), les quatre autres en 1977 (Centre d'études acadiennes, Université de Moncton). À ces études on peut ajouter un article paru dans Mémoire de la société royale du Canada (Série III - mars 1917 - vol. X, pp. 339-364) intitulé «Des vocables algonquins, caraïbes, etc., qui sont entrés dans la langue». En 1963, Mlle Marguerite Massignon, de Paris, après deux voyages en Acadie et un en Louisiane, publiait en deux volumes la thèse qu'elle présenta pour l'obtention de son doctorat, intitulée «Les parlers français d'Acadie - enquête linguistique», de 980 pages. C'est l'étude la plus savante jamais entreprise du parler acadien. Au nombre des autres travaux sur les vieux mots acadiens, mentionnons deux ouvrages parus tous les deux en 1988: celui de Félix Thibodeau, Le parler de la Baie Sainte-Marie, Nouvelle-Écosse (Les éditions Lescarbot, Yarmouth, N.-É.) de 3000 mots environ; et celui d'Enphrem Boudreau, Glossaire du vieux parler acadien - mots et expressions recueillis à la Rivière-Bourgeois, Cap-Breton (Les éditions du Fleuve, Montréal, P.Q.) de 1500 mots environ. La plupart des «vieux mots» qui sont en usage à Pubnico se trouvent chez ces auteurs. D'autres cependant semblent être propres à l'endroit. La liste qui suit est loin d'épuiser le vocabulaire acadien de Pubnico:
Les archaïsmes Les archaïsmes sont des mots, des expressions, des tournures et des sens qui ne sont plus en usage dans la langue française, mais que l'on emploie quand même à tort. Par exemple : à cause que est vieilli, on dit maintenant parce que.
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