«обеспечение ускоренного развития национальной экономики и высоких темпов роста: проблемы и решения»
mavzusidagi Respublika ilmiy-amaliy konferensiyasi
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mavzusidagi Respublika ilmiy-amaliy konferensiyasi
233 ularning o‘qituvchilar bilan munosabatlari qanchalik mustahkamligi, ijtimoiy va hissiy jihatdan qanday rivojlanishi haqida hech narsa demaydilar”. Bu davlat maktablarida nima noto‘g‘ri ketayotganini faqat pul uchun emas, balki haqiqatan ham tushunishingiz mumkinligini tasdiqlaydi. Bu to‘g‘ri bo‘lishi mumkin bo‘lsa-da, xususiy maktablar bu kamchilikni bartaraf etib, o‘z o‘quvchilarining rivojlanishi uchun yangi resurslarni yaratishga kirishmoqda. Bundan tashqari, xususiy maktab o‘qituvchilari ushbu kafolatlangan daromad orqali o‘quvchilarni yaxshi natijalarga jalb qilish uchun yangi ta’lim uslublarini sinab ko‘rish uchun yaxshi jihozlangan. Xulosa qilib aytganda, xususiy maktablar o‘quvchilar uchun kafolatlangan moliyalashtirish bilan yaxshiroq qo‘llab-quvvatlanishi mumkin bo‘lgan mustahkam poydevor yaratadi. Men davlat moliyalashtirishdan ko‘ra treningni afzal ko‘raman. Bundan tashqari, ular ko‘proq imkoniyatlarga ega va sinfda ham, darsdan tashqari mashg‘ulotlarda ham o‘zlarini qulay his qilishadi. O‘z-o‘zidan bular bolaning o‘qishi va kelajakda u o‘z kasbi va shaxsiy hayoti uchun tanlagan sohalari uchun ham muhim ahamiyatga ega. Davlat maktablari yaxshi boshlang‘ich darajani ta’minlaydi, lekin xususiy maktablar davlat maktablari uchun resurslarga ega bo‘lmagan katta ta’minotni taklif qiladi. LE SYSTEME DE L’EDUCATION NATIONALE EN FRANCE Michèle BOUYSSOU. Specialist «Banque de France », PhD Le système éducatif en France est centralisé, piloté par le ministère de l'Éducation nationale. Depuis 1959 (réforme Berthoin), l'instruction y est obligatoire de 6 à 16 ans (il est prévu à la rentrée 2019 que l’âge obligatoire de début soit 3 ans, à la suite de l'annonce d'Emmanuel Macron aux Assises de la maternelle1) ; l'instruction dite « en famille » est donc légale (quoique très minoritaire). Il existe plus de 65 000 établissements scolaires, relevant pour la plupart du ministère de l'Éducation nationale, même si environ 15 % (primaire) à 20 % (secondaire) des élèves sont dans des établissements privés. Les effectifs totaux d'élèves et d'étudiants atteignent 15 millions, c'est-à-dire qu'un quart de la population suit des études. Le coût de l'éducation représente 6,6 % du PIB de la France en 2008 (7,6 % en 1995)2, dont 54,1 % dépendent du ministère de l'Éducation nationale en 2008 (contre 61 % en 1980)3. Selon le programme PISA de comparaison des systèmes éducatifs nationaux, les résultats du système éducatif français sont moyens par rapport aux autres États membres de l'OCDE, et régressent en matière de lutte contre les inégalités sociales4. En 2008, selon l'Insee, 69,2 % des Français possèdent un diplôme égal ou inférieur au bac en France et 19,9 % sont titulaires d'un diplôme supérieur au baccalauréat5. En 2014, une étude menée par le Ministère de l'éducation sur des cohortes d'élèves montre que le niveau en français et en mathématiques des élèves aurait encore chuté6. En raison des enjeux politiques, économiques, sociaux, idéologiques et culturels posés par l'enseignement en France, l'histoire du système éducatif français est caractérisée par l'alternance d'évolutions lentes et progressives avec des changements plus brutaux. Historiquement, l'une des plus marquantes et connues de ces réformes est celle intervenue à la suite de la mise en application des lois Jules Ferry en 1881-1882, qui affirment l'obligation de l'instruction, la gratuité et la laïcité de l'enseignement public. Les filles n'ont accès à l'enseignement secondaire qu'à partir de 1880 avec la loi Camille Sée, donné dans les lycées et collèges de jeunes filles ; mais les programmes sont spécifiques et le diplôme de fin d'études secondaires ne leur permet pas d'entrer à l'université. Ce n'est qu'à partir de 1924, que les contenus, la durée, les horaires des enseignements et le baccalauréat sont identiques pour les filles et les garçons, donnant enfin accès aux jeunes filles à l'université. En France, l'organisation et la gestion de l'enseignement sont confiées au ministère chargé de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Il a la responsabilité de l'organisation et de l'administration de l'ensemble du système éducatif, et ce, de l'école maternelle à l'enseignement supérieur. Toutefois, d'autres ministères complètent son action, notamment le ministère de l'Agriculture pour l'enseignement agricole. Néanmoins, les lois de décentralisation de 1982-1983 et 2003- 2004 ont transféré des compétences limitées aux collectivités territoriales. L'État a conservé les compétences liées à l'enseignement (programmes, calendrier scolaire, recrutement et paye des enseignants…) et délégué les fonctions matérielles (bâtiments, cantine, transport scolaire…) avec une contribution financière dans le cadre de la dotation générale de décentralisation, de la dotation départementale d'équipement des collèges (DDEC) et de la dotation régionale d'équipement des lycées (DREL) — fixées par la loi — visant à assurer la mise en œuvre du principe d'égalité face au service public de l'enseignement. ➢ les communes sont chargées des écoles maternelles et primaires ; |
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