P I c a r d I e s e r V i c e r
Download 5.01 Kb. Pdf ko'rish
|
G GO OU US SS SA AN NC CO OU UR RT T -- T TG GV V E ES ST T L La a F Fo on ntta aiin ne e d de es s G Grrè èv ve es s GALLO-ROMAIN HAUT MOYEN ÂGE MODERNE 34 Ce diagnostic concerne plusieurs zones boisées traver- sées par le tracé du TGV Est. Les sondages archéolo- giques dont la profondeur a atteint de 0,90 à 1 m et qui ont inclus de manière ponctuelle et sous assistance d’un pré- historien des sondages profonds n’ont permis de retenir aucun vestige anthropique dans ce secteur ; seules quelques traces isolées d’une fréquentation humaine des lieux à l’époque moderne ont été recensées. LUKAS Dagmar (INRAP) G GO OU US SS SA AN NC CO OU UR RT T -- V VÉ ÉZ ZIIL LL LY Y -- V VIIL LL LE ER RS S--A AG GR RO ON N--A AIIG GU UIIZ ZY Y -- T TG GV V E ES ST T L Le e B Bo oiis s B Brriillllo on n -- B Bo oiis s d de e L La ag ge erry y -- B Bo oiis s d de e lla a G Ga arre en nn ne e -- B Bo oiis s d de e lla a N No ou ue e 34 Goussancourt - TGV Est. « La Fontaine des Grèves ». Plan du bâtiment sur poteaux 3600 (Réal. C. Hosdez, K. Libert INRAP) 1/100 1 cm = 1 m 05 m Légende : : limite d'emprise du bâtiment 3600 : tranchées : foyers, zones rubéfiées : pierres 3250 3626 3640 3628 3612 3616 3574 3576 3578 3532 3512 3586 3584 3590 3588 3528 3526 3520 3522 3524 3518 3516 3614 3510 3504 3508 3506 3514 3530 3608 3610 3618 3604 3594 3598 3582 3592 3602 3622 3596 3580 3620 3270 3272 3274 3276 3278 3326 3282 3288 3316 3280 3262 3322 3290 3296 3286 3310 3312 3298 3302 3306 3314 3308 3304 3318 3284 3264 3268 3266 3324 3320 3292 3294 3300 3572 3642 3632 3636 3630 3652 3646 3648 3650 3638 3634 3624 3606 35 Cette évaluation archéologique a été motivée par la créa- tion d’une déviation de la R.N. 2 de Soissons à Laon, entre les communes de Chavignon et Urcel. Dans l’emprise concernée, d’une surface totale de deux hectares, les tranchées d’évaluation n’ont pu mettre au jour que des déblais de constructions modernes et des restes d’engins de guerre ayant déjà fait l’objet d’une détec- tion préventive par les services concernés. FRIBOULET Muriel (INRAP, AOROC- UMR 8546 CNRS-ENS) L LA AV VA AL L--E EN N--L LA AO ON NN NO OIIS S M Ma aiilllly y -- L La a P Pâ âttu urre e -- D Dé év viia attiio on n d de e lla a R R..N N.. 2 2 CONTEMPORAIN La réalisation d’un bassin pour la Ligne Grande Vitesse Est est à l’origine du diagnostic. Les tranchées de son- dages n’ont permis la mise au jour que d’une inhumation d’époque gallo-romaine. Le squelette était directement placé sous les terres de labour dans une légère cuvette. L’acidité du terrain n’a pas permis le prélèvement des os. G GO OU US SS SA AN NC CO OU UR RT T -- T TG GV V E ES ST T L La a R Ré és se errv ve e GALLO-ROMAIN Cette opération de sondage s'est déroulée préalablement à la construction d'un foyer d'action éducative pour la Direction régionale de la protection judiciaire. Cet aména- gement concerne une parcelle de 1 740 m 2 , localisée sur la commune de Laon au lieu-dit Le Chemin de Semilly. Cette phase de reconnaissance n'a pas permis de mettre L LA AO ON N C Ch he em miin n d de e S Se em miilllly y Le seul mobilier découvert est une boucle de ceinture à extrémités zoomorphes de la deuxième moitié du IV e siècle qui était déposée au niveau du genou droit. HOSDEZ Christophe (INRAP) en évidence la moindre présence d'occupation humaine. Aucune trace liée à l'activité des tuileries modernes n'a été repérée sur l'emplacement du projet de construction du foyer d'action éducative. JOSEPH Frédéric (INRAP) L LIIM MÉ É L Le e P Po on ntt d d’’A An nc cy y ÂGE DU FER GALLO-ROMAIN HAUT MOYEN ÂGE MOYEN ÂGE MODERNE L'environnement archéologique immédiat de la parcelle concernée se situe au cœur de la plus forte occupation historique de la plaine de Limé, c'est-à-dire près de la villa gallo-romaine et médiévale, qui est l’un des plus grands complexes agricoles antiques connus dans la région. Dans l'état actuel de nos connaissances, le corps de bâtiment principal se situerait à quelques 150 m à l’ouest. Toutefois, les fouilles sur la parcelle du Gros Buisson, au sud et au sud-ouest du Pont d'Ancy, montrent que le sud et l'est de la villa ont largement été occupés durant le haut Moyen Âge et que les vestiges protohistoriques et antiques L’opération de diagnostic réalisée en 2002 dans la vallée de la Vesle, concerne l’extension de la carrière de granu- lats de l’entreprise Granulats de Picardie. La superficie de la parcelle concernée est de 3,85 ha. Cette intervention fait suite aux nombreuses campagnes de fouilles qui ont été menées sur ce secteur depuis 1991, dans le cadre de la convention entre l'État et l'Association des exploitants de granulats de Picardie. Elle précéde à peu de temps d'in- tervalles une autre phase d'évaluation, sur une surface d'environ 15 ha qui correspond aux abords de la villa antique et médiévale de Limé (parcelle Le Gros Buisson). 36 La limite sud-ouest de la villa est marquée par au moins trois générations d’enceintes dont l’angle nord-ouest avait été reconnu lors des fouilles de 1998 (Thouvenot, 1998). Une de ces trois phases est constituée d’un muret (St 431, 437, 441, 450, 458, 554 etc). Ce dernier a été reconnu sur toute la longueur de l’emprise de la tranchée 1 à la tran- chée 26. Il matérialise donc non seulement la limite de la villa mais également une parcelle adjacente à la façade arrière du bâtiment principal dont la limite est semble être l’actuel chemin vicinal. Un retour sur un fossé d’enceinte a été reconnu à l’extré- mité nord-est de la Tr. 26. Il pourrait marquer la séparation entre la partie résidentielle et la partie agricole, schéma récurant dans les villae du nord de la France. La vaste fenêtre ouverte sur l’aile de la villa a permis de reconnaître un grand nombre de bâtiments et a clairement démontré la nature stratifiée du site à cet endroit (fig. 3). Les tranchées contiguës et deux tests en profondeur indi- quent une épaisseur des sédiments archéologiques com- prise entre 0,20 m et 1,20 m. L’analyse du plan montre au moins quatre phases d’occupations et une phase de récu- pération des matériaux, mais l’absence de mobilier ne per- met actuellement aucune datation précise. La première étape est constituée de trois tranchées de fondation (519, 532, 528) ainsi que trois calages de poteau (530, 531, 526). L’antériorité est démontrée par le recou- vrement du sol 523 clairement rattaché à l’étape suivante. L’organisation spatiale de cette phase d’occupation de la villa n’est pas discernable à ce niveau des recherches. La seconde étape semble fixer les principales lignes direc- trices dans l’organisation des bâtiments qui vont largement contraindre les multiples reconstructions ultérieures. Deux murs (522, 534, 544, 546) à angle droit en grande partie Le diagnostic archéologique effectué sur le site de Limé intervient dans le cadre de l’extension de la carrière au lieu dit Le Gros Buisson dont l’exploitation a débuté en 1994. Ces recherches intègrent une surface totale de 18,1 ha fractionnées en deux interventions réalisées au cours de l’année 2002. Une première tranche (placée sous la responsabilité de S. Thouvenot) a été réalisée en urgen- ce, sur une surface d’environ 3 hectares, pour répondre aux impératifs d’exploitation de la carrière. La seconde intervention, objet de cette présente notice, a porté sur les 15 hectares restants. Deux principaux objectifs ont guidé cette opération de diagnostic. Le premier concernait la mesure précise de l’extension de la villa d’Ancy explorée depuis la fin du XIX e siècle. Le second concernait le développement de l’occupation médiévale (habitat et nécropole) reconnue en 2001 par Guy Flucher (INRAP). L’essentiel des structures en rapport avec la villa ont été reconnues dans les tranchées 26 à 33 (fig. 1). Le report de ces ensembles inédits sur le plan des vestiges déjà connus démontre l’existence de bâtiments sur l’aile nord-ouest de la villa jusqu’alors totalement inconnue. La présence d’un talweg colmaté par un limon orangé avait considérable- ment altéré la lecture sur la photographie aérienne de M. Boureux (1978) dans ce secteur. Cette nouvelle campagne permet d’apporter bon nombre d’informations concernant l’organisation spatiale de ce vaste établissement (fig. 2). En premier lieu, la longueur de la façade du bâtiment principal peut être portée à environ 300 m pour une pro- fondeur de 100 m soit un édifice, cours incluses, de trois hectares. Le caractère exceptionnel de cet établis- sement plusieurs fois souligné n’est pas démenti. L LIIM MÉ É L Le e G Grro os s B Bu uiis ss so on n -- L Le e P Po on ntt d d’’A An nc cy y GALLO-ROMAIN MOYEN ÂGE y sont également nombreux. La parcelle concernée a été occupée aussi du Moyen Âge à l'époque moderne. Textes, terriers et cadastres anciens signalent de manière récur- rente la présence au Pont d'Ancy d'un corps de ferme dépendant de la ferme des Bruyères, du moulin et du pont en bordure de l'île d'Ancy ainsi que d'un vivier. Quinze tranchées de sondage ont été creusées jusqu'à des profondeurs de 50 à 70 cm. Elles représentent une surface ouverte équivalente à 8,73 % de la surface totale. Les vestiges sont tous directement affleurants sous la semelle de labours. Ces sondages archéologiques ont per- mis de mettre en évidence la présence de vestiges en nombre important sur l'ensemble de la parcelle. Quatre grandes phases d'occupation sont représentées. Elles confirment, d'une part, l'étendue des implantations reconnues sur les parcelles périphériques et l'existence de sites connus par les sources écrites. La plus ancienne phase d'occupation pourrait correspondre à un établisse- ment rural de La Tène finale. L'occupation antique com- prendrait des aménagements importants en relation avec le terroir de la villa, mais à l'exception d'un possible bâti- ment isolé, elle ne révèle pas de vestiges d'occupation domestique. À l'inverse, la parcelle semble largement occupée par un habitat du haut Moyen Âge, confirmant ainsi l'étendue d'un site correspondant à une villa royale mérovingienne et carolingienne. À ce jour, ces témoins couvrent une surface de plusieurs dizaines d'hectares dans un périmètre d'environ 500 m autour du corps principal de la villa. Enfin, la mise en évidence des témoins de la ferme et du moulin signalés par les sources écrites dans la plai- ne de Limé, durant le Moyen Âge et l'époque moderne, vient conforter l'intérêt majeur des recherches archéolo- giques sur la plaine de Limé. En l'état des connaissances, cette micro-aire est l'un des rares endroits où il nous est donné de comprendre toute la dynamique et l'évolution de l'occupation d'un terroir depuis ses origines jusqu'à nos jours. THOUVENOT Sylvain (INRAP) 37 pour 3 m de longueur. Un mur (535) totalement récupéré marque la limite sud-ouest de cet aménagement. Deux murs (545, 539) assurent la jonction entre l’hémicycle et le couloir. La quatrième étape est marquée par l’abandon du carac- tère fastueux des ensembles. Un bâtiment d’une longueur minimum de 27 m pour une largeur de 4,5 m est créé (508, 510, 504, 507, 512, 514, 517). On notera que le mur nord- ouest du couloir existant à la phase précédente est réuti- lisé. Sept pièces ont été reconnues. La plus petite atteint des dimensions de 4 m par 2 m. La plus vaste mesure 4 m par 5,5 m. Il ne fait aucun doute que d’autres murs et amé- nagements doivent perdurer, mais les dimensions réduites du décapage et l’absence de fouille ne permettent pas de les attribuer avec certitude à cette phase. L’ultime étape est caractérisée par la récupération des matériaux (497, 518, 524, 538, 537, 533). L’occupation médiévale occupe la majorité des terrains au sud et à l’est de la villa. L’organisation spatiale du site n’est pas actuellement perceptible (fig. 1). Les vestiges sont caractérisés par la présence de fossés, de bâtiments sur récupérés et un bâtiment rectangulaire de 5 m de largeur pour 6 m de longueur se rattachent à cette phase. La fonc- tion de la bâtisse n’est pas connue, mais des traces de rubéfaction sont visibles sur les quelques pierres conser- vées constituant la maçonnerie. Il convient de souligner que cet édifice est adossé à une des limites (554) de la villa. La présence d’un niveau (563) en rapport avec la démolition du bâtiment à été reconnu. La troisième étape marque le passage à une architecture monumentale. Les nombreux fragments de marbre, d’enduit peint, de mosaïque et de béton au tuileau sont autant d’indices qui trahissent un niveau très poussé du decorum. Le bâti s’organise autour d’un couloir (540, 508, 510, 520, 521) large d’environ 5 mètres aboutissant à une salle en hémicycle (564, 557, 548) légèrement ovale. Cette vaste pièce partiellement dégagée est appuyée sur une des limites (465, 473) de la villa visiblement élargie de 4 m. Le mur nord-ouest du couloir est agrémenté d’une série d’exèdres rectangulaires (4 reconnues) ou semi-circulaires (3 reconnues) en alternance (St. 542, 500, 502, 503, 506, 511, 513, 515, 516). Leur profondeur est d’environ 2 m 5 2 8 2 2 1 1 3 3 4 4 6 6 2 2 5 5 7 7 6 6 2 255 7 7 2 7 27 2 8 28 1 7 17 1 6 1615 15 1 4 14 31 31 32 32 33 33 3 4 34 3 5 35 3 6 36 3 7 37 3 6 36 3 7 37 3 4 34 3 5 35 3 8 38 3 9 39 4 0 404 1 41 4 2 42 4 3 43 2 2 1 1 2 2 1 1 2 2 1 1 4 9 49 5 0 50 4 4 44 4 5 45 4 5 45 4 6 46 1 5 15 1 4 14 3 3 4 4 6 6 2 255 7 7 6 6 2 2 5 5 7 7 1 4 14 1 5 15 1 4 14 44 44 45 45 Tr 1 Tr 2-1 Tr 3-1 Tr 3-2 Tr 3-3 Tr 3-4 Tr 3-5 Tr 2-2 Tr 4-1 Tr 4-2 Tr 4-3 Tr 5 Tr 6 Tr 7 Tr 8-1 Tr 8-2 Tr 9 Tr 10-1 Tr 10-2 Tr 11-1 Tr 11-2 Tr 12 Tr 18 Tr 25 Tr 26 Tr 27 Tr 28 Tr 29 Tr 30 Tr 31 Tr 32 Tr 33 Tr 34 Tr 35 Tr 36 Tr 37 Tr 38 Tr 39 Tr 40 Tr 41 Tr 42 Tr 43 Tr 44 Tr 45 Tr 19 Tr 20 Tr 21 Tr 22 Tr 23 Tr 24 Tr 13 Tr 14 Tr 15 Tr 16 Tr 17 O S N E Villa : zone bâtie dense Site Xe-XIe Fig. 1 : Limé. « Le Gros Buisson - Le Pont d’Ancy ». Plan général des vestiges (L. Duvette, INRAP, UMR 8142) 38 525 526 527 528 529 22 11 33 44 66 22 55 77 66 22 55 77 27 27 28 28 17 17 16 16 15 15 14 14 3131 3232 3333 34 34 35 35 36 36 37 37 36 36 37 37 34 34 35 35 38 38 39 39 40 40 41 41 42 42 43 43 22 11 22 11 22 11 49 49 50 50 44 44 45 45 45 45 46 46 15 15 14 14 3 3 4 4 66 22 55 77 66 22 55 77 14 14 15 15 14 14 4444 4545 523 524 521 521 521 521 520 518 519 522 530 531 532 557 549 556 538 537 533 536 517 510 515 516 497 514 513 512 508 511 506 505 503 502 501 500 499 507 504 498 534 544 535 539 542 540 541 545 546 547 548 544 551 559 550 550 551 551 551 563 563 560 561 562 554 551 523 555 564 464 565 473 474 468 465 0 10m O S N E - Phase de récupération - Phase 4 - Phase 3 - Phase 2 - Phase 1 525 526 527 528 529 Intervention S. Thouvenot, 1998 Cliché M. Boureux et Fouilles XIXe, XXe Fig. 3 : Limé. « Le Gros Buisson - Le Pont d’Ancy ». Plan des vestiges appartenant à la villa (L. Duvette, INRAP, UMR 8142) Fig. 2 : Limé. « Le Gros Buisson - Le Pont d’Ancy ». Restitution de la villa (J.-L. Collart, SRA, L. Duvette, INRAP, UMR 8142) poteau et sur semelle de fondation. Les matériaux de constructions utilisés proviennent très largement de la villa d’Ancy toute proche. L’emploi de tegulae, et de moellons calcaires est clairement démontré. Les indices chronolo- giques recueillis indiquent une fourchette X e -XI e siècles. Quelques structures carolingiennes ont également été reconnues. L’emprise de la nécropole reconnue en 2001 (Flucher, 2001) est circonscrite au nord. Elle ne déborde pas sur les parcelles sondées cette année. DUVETTE Laurent (INRAP, UMR 8142) 39 Cette intervention, réalisée du 21 avril au 7 mai 2002 est venue compléter les campagnes de sondages archéolo- giques menées en 2001 et 2002 sur les lots 13 et 14 de la ligne du TGV Est Paris-Strasbourg. Elle concerne trois tronçons de l’emprise, situés dans le sud du département de l’Aisne et localisés respectivement, d’ouest en est, sur les communes de Marigny-en-Orxois, Lucy-le Bocage, Essômes-sur-Marne (lot 13) et Épieds (lot 14). Download 5.01 Kb. Do'stlaringiz bilan baham: |
Ma'lumotlar bazasi mualliflik huquqi bilan himoyalangan ©fayllar.org 2024
ma'muriyatiga murojaat qiling
ma'muriyatiga murojaat qiling