«Que ferait-il dans un calendrier de 80 matches?» Serge savard:«Je n'ai aucune assurance, aucune certitude et que de l'espoir dans le cas de Tretiak. J'ai toutefois la ferme conviction que ça peut marcher
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LARRY ROBINSON: « VLADISLAV TRETIAK N'EST PAS MEILLEUR QUE NOS DEUX GARDIENS» «Que ferait-il dans un calendrier de 80 matches?» SERGE SAVARD:«Je n'ai aucune assurance, aucune certitude et que de l'espoir dans le cas de Tretiak. J'ai toutefois la ferme conviction que ça peut marcher même si en langage de courses, j'appelle cela un long shot». o c pages 2 a 5 l O O a n s LA PRESSE, MONTRÉAL, MERCREDI 1 1 JANVIER 1934 • GAIN DE 7-1 CONTRE PITTSBURGH • DEUX BUTS POUR PETER STASTNY ET GOULET Un exercice pour les Nordiques Les Pingouins de Pittsburgh, sauf leur gardien Roberto Romano, n'avaient pas tellement le coeur à l'ouvrage, hier soir, au Cotisée de Québec, et ils ont essuyé un revers de 7 - 1 . Michel Goulet en a profité pour ajouter deux buts à sa reluisante fiche pour atteindre la trentaine, imité par Peter Stastny qui touchait, lui aussi, le fond du filet à deux reprises.
50 POINTS POUR LA m MOITIÉ DE $i ( f: IAWHU Daoust En fixant des objectifs modestes, Serge S a v a r d d e m e u r e réaliste I chanson pour une Serge S a v a r d a fixé un objectif de 50 points à ses joueurs pour la deuxième moitié de saison. C'est 10 points de plus qu'au cours des 40 premiers matches alors que le Canadien n'a pu faire mieux que de compiler une fiche de .500. «Je ne vois p a s pourquoi nous ne serions pas capables de faire 50 points, a dit le directeur général de l'équipe. Le calendrier n'est p a s aussi difficil en deuxième moitié qu'il l'a été au début de la saison et ie pense que l'équipe sera meilleure avec le temps.» Si Savard semble avoir des objectifs modestes, il n'en demeure p a s moins réaliste. Il aura une bonne idée de ce que sa formation peut faire au cours des prochains mois lors du voyage de deux matches d'aujour- d'hui et demain, à Toronto et Long Island.
Avec 50 points en deuxième moitié, le Canadien bouclerait le calen- drier avec 90 points. Cela constituerait son plus faible total de points en 18 ans, soit depuis la dernière année avant l'expansion originale, en 1965-66. Cette saison-là, le Tricolore avait m a l g r é tout gagné le cham- pionnat de la saison régulière avant de remporter la Coupe Stanley con- tre Détroit.
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uO •u G. BLOC-NOTES Rick Wamsley sera devant le filet pour une q u a t r i è m e partie consécutive ce soir, malgré son échec de dimanche à Buffalo. «N'allez surtout pa* conclure que cela veut dire que Richard (Sévigny) jouera contre les Islanders jeudi», de préciser Bob Ber- ry... Alt)e Turcotte, qui a moins bien paru à Buffalo qu'à ses deux premières parties, jouera encore tandis que John
sera
parmi les spectateurs... Le Canadien a subi une défaite de 5-4 à sa première visite de la saison à Toronto, le 22 octobre... 11 n'a pas gagne au Maple Leafs Garden depuis le 6 m a r s 1982... Sa dernière victoire sur la patinoire des Klanders remonte au 29 décembre 1981... Beaucoup de pain sur la planche, donc...
a
été ignoré aux «waivers». C'est donc dire que les Whalers le retour- neront aux mineures à Binghampton ou rachèteront tout bonne- ment la dernière partie de son contrat. L'ancien Glorieux jouait son année d'option B B «Nous avons fait des bons changements en première moitié de saison et si on pense à apporter d'autres ajustements, c'est au niveau de la défense qu'il faut regarder, a ajouté le nouveau patron de l'équipe. Il n'y a aucun doute dans mon esprit que si nous avions pu compter sur un Rick Green en santé, nous serions en meilleure posture.» Un quart-arrière Savard l'a souvent dit et le répète encore. Ce qu'il manque au Cana- dien dans le moment, c'est un défenseur mobile du type quart-arrière, capable de prendre charge de l'offensive. Larry Robinson n'est plus capable de suffire seul à la tâche. Certes, Savard aimerait mettre la main sur ce type de joueur: un Bourque, un Paul Coffey, un Doug Wilson ou un Phil Housley. Mais c'est à peu près impossible: il ne peut qu'y rêver. «Nous avons fait deux échanges en donnant des joueurs sur lesquels nous ne comptions pas beaucoup dans notre plan de recontruction, sou- ligne-t-il. Mais je doute cette fois que nous puissions obtenir le joueur qu'il nous faut sans sacrifier l'un de nos éléments importants.» Le repêchage Et Savard se met à parler du repêchage. ' Sans s'avancer sur un terrain glissant, il est évident que le l'ancien défenseur songe à repêcher un joueur dans cette veine. Un Jean-Jac- ques Daigneault ou un Craig Redmond, p a r exemple, deux jeunes qui s'illustrent présentement avec l'équipe olympique canadienne. Daigneault est l'élève de Jacques Lemaire. C'est lui qui l'a façonné l'an dernier à Longueuil pour en faire un prospect de premier plan. «Entre Daigneault et Mario Lemieux, j ' o p t e r a i s personnellement pour Daigneault qui a les qualités pour devenir un autre Raymond Bourque», avait dit Lemaire au début de la saison, avant que Lemieux accomplis- se tout ce que l'on sait à Laval. Présentement, le Canadien est assuré de choisir p a r m i les cinq pre- miers avec le choix de première ronde des Whalers de Hartford. Si le repêchage avait lieu aujourd'hui, il choisirait au troisième r a n g puis- que seuls les Devils et les Pingouins ont des pires fiches que les Wha- lers. Savard ne nie pas qu'il puisse éventuellement tenter de négocier des choix plus élevés, mais il est trop tôt pour le faire. Le classement peut encore évoluer. A l'écouter parler, cependant, il ne semble pas tenir plus qu'il le faut à Lemieux, un joueur qui a encore dit récemment qu'il souhaitait s ( >
Et il y a Chris Chelios. «Certes, Chelios entre dans la catégorie des joueurs qu'il nous faut, ajoute le Sénateur. Si on avait Chelios et Green pour finir la saison, je crois que nous serions en mesure de bien nous défendre durant les sé- ries.»
avec
les honneurs. Une moyenne de réussite de 75%! Ça se compli- que un peu lorsque vient le temps d'affronter les formations qui jouent pour une moyenne de .500 et plus: 13 points sur un total de 48, moyenne d'efficacité de 27%. P L U S . 5 0 0 É Q U I P E S I S L A N D E R S — FLYERS — NORDIQUES 6-4 BRUINS NORTH STARS 5 4 NORTH STARS — OILERS — SABRES — NORDIQUES 3-2 BRUINS BLACK HAWKS 3-0 BLACK HAWKS BRUINS 4-2 CAPITALS — SABRES — NORDIQUES — SABRES — BRUINS — CAPITALS — NORDIQUES — SABRES — NORDIQUES 4-2 NORDIQUES — SABRES Vict. Def. Nulle — 7-4 — — 6-3 — — 4 2 — — 10-4 — — — 5-5 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • M O I N S . 5 0 0 É Q U I P E S V A N C O U V E R JETS MAPLE LEAFS WHALERS 6-2 KINGS — CANUCKS — BLUES 5-2 REDWINGS 4-2 WHALERS 4-3 FLAMES 4-2 WHALERS 4-1 PENGUINS PENGUINS 3-1 BLUES W DEVILS 6-0 WHALERS 2-1 REDWINGS 5-1 BLUES 5-0 Vict. Def Nulle — 5 4 — 12-2 — — — 5 3 — — — 3-3 N Total (PLUS) ( M O I N S ) 1 8 Eft. BP 2 7 % 7 5 7 5 % 8 4 B C L'un des secrets les plus ja- lousement gardés par Ir- ving Grundman a été la valeur des «considérations futures» ob- tenues des Maple Leafs de To- r o n t o en r e t o u r p o u r G a s t o n Gingras et Dan Daoust. Quand r é c h a n g e a été réalisé à la surprise générale, le 17 dé- c e m b r e 1982, M. G r u n d m a n avait refusé de dévoiler la natu- re des compensations, sous pré- texte que lui et son homologue G e r r y M c N a m a r a d e s L e a f s s'étaient entendus pour les gar- der secrètes. Autre temps, autres moeurs. Toutes les spéculations ont eu cours dans les semaines qui ont suivi, mais il faut finalement consulter les publications de la ligue Nationale pour découvrir la véritable monnaie de la tran- saction.
M. Grundman semble avoir réalisé un bon coup dans le cas de Gingras qui continue à en ar- racher à Toronto. 11 a procuré au Canadien un choix de deuxiè- me ronde, avec l'option de l'uti- liser soit en 1985 ou en 1986. Gin- g r a s a v a i t l u i - m ê m e é t é repêché en deuxième ronde, au 27e rang, en 1979. Si le Canadien y gagne au change avec Gaston, il y perd nettement avec Daoust. Troisième pour Dan Les Leafs, en effet, ne per dront qu'un choix de troisième ronde en juin prochain pour le petit joueur de centre dont le dé part avait révolté Bob Berry. Daoust a pris la porte après a v o i r j o u é s e u l e m e n t quai.» parties dans l'uniforme mont réalais. A Toronto, il est vite devenu le centre numéro un de l'équipe. Après un lent depart occasionné par un surplus de poids, le petit joueur qui aura
ans le 2i* fé- vrier, a retrouvé son r \ t h m e d'enfer de l'an dernier. D a o u s t a m a i n t e n a n t 47 points, dont 37 assistances, au deuxième rang des m a r q u e u r s de son équipe. Son total, chez le Canadien, le placerait en tête des marqueurs, avec une priori- té d e six p o i n t s s u r B o b b y Smith.
Quant à Gaston qui voit de moins en moins de glace, ses in quiétudes ont repris. Comme il le faisait à Montréal quand les choses allaient mal, il se refer- me davantage sur lui-même en blâmant le mauvais sort. L'an dernier — et l'annuaire des Leafs en fait foi — on l'a louange pour avoir dominé son équipe au chapitre des plus et moins avec un beau plus 17. A l'heure actuelle, il domine enco re les Leafs, mais à l'inverse Il est moins 23. Pauvre Gaston! - - JACQUES OLIVIER POURRAIT OUVRIR DES PORTES MAIS... • ' m m ' H « « Le venue die Trefiak: que de l'espoir Serge Sa va • d vient d'obtenir un «cadeau» inespéré dans sa lutte pour tenter d'obtenir le gardien Vladislav Tretiak après les Jeux Olympiques. La nomination du nouveau mi- nistre d'Etat à la condition physi- que et au sport amateur, Jacques Olivier, tombe à point. M. Olivier est un ami personnel de longue date du directeur général du Tri- colore, un partisan du Canadien et Savard ne peut compter sur meilleur interlocuteur pour me- ner sa cause à bien. Les négociations sont déjà en- tamées depuis longtemps avec les autorités soviétiques à ce su- jet, mais Savard refuse d'élabo- rer. A tout prendre, il aimerait môme mieux ne pas en parler, par crainte de faire avorter un dossier déjà délicat. Ça peut marcher! «Je n'ai aucune assurance, au- cune certitude et que de l'espoir dans le cas de Tretiak, affirmait le directeur général, hier midi. J'ai toutefois la ferme conviction que ça peut marcher même si en langage de courses, j'appelle cela un «long shot». M ê m e si S a v a r d a i m e r a i t mieux garder bouche cousue sur le sujet, il entretient lui-même l'espoir du public montréalais que Tretiak, «le meilleur gardien au monde», vienne terminer la saison dans l'uniforme tricolore. Les affirmations faites lundi par deux joueurs soviétiques se- lon qui l'affaire serait déjà ré- g l é e , n'ont fait qu'ajouter de l'huile sur le feu. «Je n'ai jamais dit à personne que c'était fait ou que c'était sur le point de se faire, renchérit Sa- vard. II y a déjà longtemps que ce dossier est au point d'arrêt et j e ne pense pas le rouvrir avant la fin des Jeux.» Savard à Moscou Mais Savard ne perdra aucune minute «dans l'espoir d'amélio- rer mon équipe», dès que les mé- dailles auront été attribuées. De Sarajevo où il se rendra en com- La position officielle du nouveau ministre Olivier La chronique de Réjean Tremblay en page 5 pagnie de Ronald Corey, Claude Ruel et son ami Claude Saint- Jean, Savard mettra le cap sur Moscou afin de parler aux plus hautes instances du ministère des Sports à ce sujet. Quelle forme prend l'argumen- tation entre les deux parties? Est-ce davantage une question de philosophie, de politique ou sim- plement d'argent?' « C ' e s t surtout une question d'argent, affirme Savard. Pour eux, c'est surtout et avant tout une a f f a i r e monétaire. M ê m e s'ils n'ont rien fait ni dit pour me permettre de croire que ça va marcher, le suis sûr que s'ils si- gnent un contrat, il va être ques- tion de dollars. De gros dollars.» Le Canadien est prêt à verser le prix pour mettre sous contrat son choix de septième rende au d e r n i e r r e p ê c h a g e . Un choix, faut-il en convenir, pas tout à fait comme les autres. Mais que viendrait faire M. Oli- vier là-dedans? A titre de ministre des Sports, il pourrait plus facilement ouvrir les portes du ministère soviétique des Sports, l'autorité suprême en la matière. Jusqu'ici, les négocia- Vladislav Tretiak, s'il venait jouer pour le Canadien, ferait tourner bien des tètes. fions entre le Canadien et les diri- geants de Tretiak ont suivi les voies diplomatiques normales. Il n'y a pas eu de travail à la James Bond comme les Nordiques ont fait avec les Stastny. Si Tretiak vient à Montréal, il viendra avec l'accord et la bénédiction du gou- vernement soviétique et de l'ar- mée pour laquelle il est toujours colonel. Un an ou deux Et il ne viendra pas ici seule- ment pour terminer la saison. Un contrat d'un an ou deux serait da- vantage dans l'ordre des choses. Avec la présence du ministre dans le dossier, les Soviétiques bénéficieront automatiquement de la caution du gouvernement canadien. Et si Tretiak arrivait finale- ment à Montréal au début mars? Savard qui n'aime pas la ques- tion, la retourne par une autre question. « E t puis quoi? Ne pensez-vous pas qu'il pourrait nous aider?» Certes, Savard est conscient de ce que l'entretien de la rumeur peut avoir comme effet sur ses joueurs, ses deux gardiens ac- tuels en particulier. Il s'en mo- que. «J'ai joué durant 14 ans avec le Canadien et il y a toujours des jeunes qui nous ont poussé dans le dos, qui voulaient prendre nos jobs. C'est normal et c'est dans ce temps-là qu'un joueur offre son meilleur rendement.» Et Savard de conclure l'entre- tien en demandant une faveur aux journalistes. «Voulez-vous, s'il vous plaît, ne plus me parler de cette affaire- là.
«Au moins jusqu'à... la confé- rence de presse.» « I I n'est pas meilleur que les deux que nous avons» La venue hypothétique de Vladislav Tretiak chez le Canadien est loin de faire l'una- nimité. «Il ne faut pas croire au Père Noel, il est passé depuis long- temps! » , lance Guy Lafleur. Larry Robinson, de son côté, hausse les épaules comme si ces bruits persistants se voulaient à la fois un vote de non confiance à l'équipe et surtout aux deux gardiens actuels, Rick Wamsley et Richard Sévigny. Robinson se fait même fort de dire que la venue de Tretiak ne changerait probablement rien. «Il n'est pas meilleur que les deux que nous avons dans le moment», lance-t-il sans sour- ciller.
L e grand défenseur refuse d'accréditer la rumeur selon la- quelle Tretiak est le meilleur gardien au monde. «Tout ce que Tretiak a prouvé jusqu'ici, c'est qu'il pouvait bat- tre Team-Canada et les autres équipes dans des championnats du monde. Mais il ne faut pas oublier qu'il joue seulement une quarantaine de parties par an- née.
«Que ferait-il dans la ligue Nationale dans un calendrier de 80 parties, avec tous ces voya- ges, loin de chez lui, de sa famil- le et de ses amis?» Robinson ne voit manifeste- ment pas la venue possible du gardien soviétique d'un bon oeil Quand on lui fait remarquer que Tretiak pourrait être une valeur sûre à l'approche des sé- ries, il hausse les épaules en di sant que c'est loin d'être prouvé ou même certain. «La chose la plus facile à fai- re pour un partisan, c'est de blâmer le coach, les gardiens de but et les défenseurs pour les problèmes d'une équipe. Nos deux gardiens ne sont pas à blâmer pour quoi que ce soit.» Mais Tretiak, Larry, ce n'est pas n ' i m p o r t e qui, tout de même?
— C'est vrai. Mais je reste persuadé que s'il connait tous ces succès, c'est parce qu'il est habitué de j o u e r devant son équipe. Il connait ses jeux et l e u r f a ç o n de se d é p l a c e r . Qu'est-ce que ce serait ici? «De toute façon, j e n'y pense pas parce que rien ne nous per- met d'affirmer s'il viendra ou non. Tout n'est que spéculation. Je ne perds pas de sommeil au sujet de cette histoire.»
Le gardien Rick Wamsley, de son côté, affirme que toute cette
question lui tape un peu sur les nerfs, mais pas au point d'en perdre le sommeil lui non plus, ou de lui faire perdre sa concen- tration. «J'ai de toute façon la convic- tion que j e peux tenir mon bout dans la ligue Nationale et ce n'est pas une rumeur comme celle-là qui va me porter à l'in- quiétude», explique-t-il. Wamsley a choisi de ne pas s'en faire à dessein. De ne pas se triturer les méninges avant qu'on annonce sa venue officiel- le. «Je peux analyser cette ques- tion de deux façons, dit-il, sans révéler son choix. Ou bien c'est un vote de non-confiance à notre endroit ou c'est tout simplement pour le Canadien, la possibilité d'acquérir un joueur de grande qualité.»
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• •* * 4 *• V W - . l . t V . < * * * l . M « l * * i » 4 4 4 A * A 4 4 4 4 ' . 1 4 4 4 * * 4 * « * 4 4 4 SURTOUT LES DÉFENSEURS Les Soviétiques sont des maîtres passeurs Que faut il retenir de la vie toire de 6-5 inscrite par les Sélects de l'URSS, lundi soir au F o r u m de M o n t r é a l , c o n t r e l'équipe olympique du Canada? PIERRE L A D O U C E U R A p r i m e a b o r d , a v e c un pourcentage de passes réussies de 70%, l 'URSS a devancé les m e i l l e u r s s o i r s du C a n a d i e n , mais cela devrait normalemen* ressembler aux meilleurs soirs des Nordiques de Québec et des Oilers d'Edmonton. Avec une moyenne de 1,47 pas- ses r é u s s i e s p a r p o s s e s s i o n , TURSS a encore une fois connu une soirée supérieure à ce que le Pourcentage de passes réussies 1 Passes Passes
Pourcentage NOM
réussies tentées
de réussite Gorbunov, Sergei 22 26
85% 1
27 36
75% 32
43 74%
30 38
79% 12
18 67%
10 17
59% B
TOTAL DES DEFENSEURS 132 176
75% 1
• 26
30 87%
1 9 11 82% 26
33 79%
TOTAL DU TRIO 61
74 82%
1 Stepanischev, Anatoli. 24 33
73% 1
11 20
55% 6 18 33%. TOTAL DU TRK) 41 71
58% 1
20 33
61% 1
10 18
56% 10
19 53%
TOTAL DU TRIO 41
71 58%
1 TOTAL DES ATTAQUANTS 143
216 66%
1 TOTAL DE L'URSS 275
392 70%
1 Passes réussies par période MOYENNE DE 1 PASSES
PASSES PAR PÉRIODE
RÉUSSIES POSSESSION POSSESSION 114
65 1.75
104 62
1.68 59
62 0.95
TOTAL DE LA RENCONTRE 277 189
1,47 1
Canadien affiche régulièrement, mais c'est probablement ce que les équipes c o m m e les Oilers et les Nordiques réussissent lors de leurs bonnes soirees Il faut donc fouiller davantage pour tirer une leçon de ce match g a g n é par les Soviétiques! Tout d'abord, les Soviétiques n'ont pas joué avec la m ê m e in- tensité lors de la troisième pério de. Ils avaient été nettement su- périeurs avec des moyennes de passes réussies par possession de 1,75 et 1,68 lors des deux premiers engagements Cette troisième période, avec un p o u r c e n t a g e de 0.95 p a s s e réussie par possession, est-elle le résultat de l'effort fourni par les Canadiens ou du manque de con- c e n t r a t i o n des S o v i é t i q u e s qui menaient par deux buts, eux qui avalent perdu un seul match en huit confrontations précédentes face aux Canadiens? Des défenseurs habiles avec la rondelle Dans le camp des Soviétiques, il faut surtout noter que les dé- fenseurs, avec 75% de leurs pas- ses complétées, dirigent l'atta- que de leur équipe. L e meilleur duo de défenseurs aura été celui de .Sergei Gorbu- nov ( 8 5 % ) du club Automobilist et Ilia Biakin ( 7 5 % ) du Spartak. L e duo du Yuri Vozhakov ( 7 9 % ) du D y n a m o et Sergei G i a m a e v (74%) de l ' A r m é e Rouge a égale- ment été très efficace a v e c la rondelle. Seul le duo du R i g a for- mé de Andrei Matytsin ( 6 7 % ) et E v g e n y Popikhin ( 5 9 % ) a connu sa part de difficultés. Chez les attaquants, le trio de Mikhail Varnacov ( T o r p e d o de G o r k y ) , Victor Loginov et Victor Shalimov (tous deux du Spartak) a rte dominant avec S2% de ses passes c o m p l é t é e s . L e s autres trios, ceux de Anatoli Stepanis chev ( S p a r t a k ) , Victor Skurdyuk et Vladimir Golikov (tous deux du Dynamo de Moscou) de m ê m e que le trio des Ailes du Soviet for- Le gardien Mario Gosselin a brillé lundi soir mais il a n'a pu tenir le coup devant le capitaine des Soviétiques, Viktor Sha- limov, meilleur joueur offensif du match. m e de E u g e n y Shtepa, S e r g e i P r y a k h i n et S e r g e i K h a r i n se sont contentés d'une m o y e n n e d'efficacité de 58%. Les avants ont tout de m ê m e terminé la soirée en réussissant 66% de leurs passes alors qu'ils o n t é t é b i e n s e r v i s p a r d e s joueurs de centre (Stepanischev- V a r n a c o v - P r y a k h i n ) qui complé- taient 73% de leurs passes (70 en 96). M a i s si c e r t a i n s j o u e u r s d'avants ont joué dans le style des attaquants évoluant dans la L N H , il faut retenir le contrôle du jeu e x e r c é par le trio Loginov Varnacov-Shalimov (82%) et le t r a v a i l des défenseurs s o v i é t i - ques ( 7 5 % ) .
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OC y— Z o l/> LU OC CL DERNIER MATCH CANADA-URSS CE SOIR À QUÉBEC « Nous avons respecté notre échéancier» 'instructeur Davé King Q U E B E C ( P C ) — L'équipe C r\ t ^ qui représentera le Canada aux prochains Jeux olympiques connait maintenant à peu près tout ce qu'il faut con- naître des joueurs de l'Union S o v i é t i q u e p r é s e n t e m e n t en tournée au pays — de leur façon de se peigner à la quantité de ruban adhésif qu'ils mettent sur leurs bâtons Les représentants canadiens ont a f f r o n t é l e s S o v i é t i q u e s neuf fois en 13 soirs et la plupart des joueurs ne seront pas fâ ( nés de voir la série de 10 ren- contres se terminer ce soir au ( oli.see de Québec. « Nous serons heureux de re- nouer avec l'équipe américai- ne, » a déclaré à ce sujet Dave K i n g , l'instructeur-chef de la f o r m a t i o n c a n a d i e n n e . A af f r o n t e r les S o v i é t i q u e s aussi s o u v e n t , on s e c r e u s e une ornière. » Apres huit jours de repos, le C a n a d a a f f r o n t e r a l e q u i p e a m é r i c a i n e pour deux autres matches préparatoires — jeudi le 19 janvier à Bloomington, au Minnesota, puis le samedi sui vant à Milwaukee, au Wiseon sin.
Et après trois rencontres en A l l e m a g n e de l'Ouest à la fin du mois, les Canadiens mettront le cap sur S a r a j e v o , en Yougosla- vie dans le but d'y remporter une médaille. Dans son premier match du tournoi olympique, le Canada se mesurera aux Etats- U n i s Le Canada aimerait évidem- ment affronter l'Union Soviéti- que en deux occasions, puisque le deuxième match signifierait qu'il a remporté les honneurs de son groupe et qu'il est en quête d'une médaille. Mais il faut préciser que les joueurs canadiens affronteront peu ou aucun des joueurs s o v i é - tiques qu'ils ont appris à connai tre. Plutôt que de se frotter à l'équipe B, qui a défait l'équipe c a n a d i e n n e sept f o i s et fait match nul une fois en neuf ren- contres, le Canada devra af- fronter ce que plusieurs consi- d è r e n t c o m m e une des plus fortes machines de hockey de l'histoire. Echéancier respecté « Je crois que nous avens r e s pecté notre échéancier, » a dit King, qui admet que son plus gros défi est de maintenir un ( e r t a i n d e g r é de m o t i v a t i o n chez les siens en dépit de celle série de revers — dont cinq par la m a r g e d'un but — contre l'équipe B de l'Union soviétique. « N o u s travaillons fort, mais nous ne pensons pas à la m ê m e vitesse qu'eux Nous commet- tons des erreurs d'agressivité, lorsque, par e x e m p l e , une passe d'un joueur soviétique élimine trois de nos joueurs. C'est une erreur que nous avons c o m m i s e à plusieurs reprises. « Et ces erreurs sont source- de gros ennuis. » Les échecs face à un produit soviétique dilué ont été mal ac- ceptes par les amateurs et les gens des médias. « Je ne me souviens que de quelques critiques, a dit l'ailier droit P a t Flatley, un étudiant en journalisme de l'université du Wisconsin. Je n'ai j a m a i s été très bon en mathématiques. •
P a u v r e hockey olympique, ils ne son! pas mauvais nés petits gars qui vont aller défen lire l'honneur et le prestige ca nadien à S a r a j e v o Ils se sont bien défendus contre Une équipe soviétique de troisième niveau. M a i s quand ils
vont faire race à la vraie grosse machine rouge aux Jeux olympiques, ça va être la curée. El n'allez pas < roire que tous ces échecs, toutes ces r a c l é e s subies
scène
Internationa- le ne vous coûtent p a s des dol- l a r s . V o u s le partisan et le payeur de taxes. Vous p a y e / pour f o r m e r et en tretenir une organisation et une équipe
déjà lourdement handi capée p a r le sj stème capitaliste nord a m é r i c a i n . E t vous allez p a y e r tôt ou t a r d pour les insuc- cès r é p é t é s de e r s p a u v r e s équi- pes lors d e s competitions Inter- n a t i o n a l e s . Vous a l l e z p a y e r p a r c e q u e le prestige et l i m a g e du Canada comme pays de hoc key en prennent une i
et que tout
le c o m m e r c e extérieur b a s e s u r une c o m p é t e n c e soute nue p a r des succès sur la glat e pourrait ê t r e r e m i s en question. El si le C a n a d a vend moins de bâtons de hockey, moins de pa- t i n s , m o i n s d ' é q u i p e m e n t s , moins d'uniformes, c'esl autant d'emplois, autant de dollars qui sont en danger. Rendu là, il faut
questions aux athlètes et Interroger les politiciens Motiver nos espoirs olympiques: Olivier Or. le monde de la politique est parfois bête. Lundi soir au F o r u m , j'ai posé quelques ques- tions au ministre d'Etat à la condition physique et au sport a m a t e u r . M m e C e l i n e 11er- v i e u x - P a y e t t e . C o n c e r n a n t les retombée*. "lomiques des ex JACQUES OLIVIER, NOUVEAU MINISTRE D'ÉTAT À LA CONDITION PHYSIQUE ET AUX SPORTS
portât'MIS «du hockey» et con- c e r n a i t les
mis
en avant p a r le m i n i s t è r e : «Pour v o u s répondre c o n v e n a b l e m e n t , j ' a i b e s o i n d e c e r t a i n e s
a r é p o n d u M m e I l e r v i e u x P a y e t t e .
m e s s a g e du m i n i s t r e . Mme Her vieux-Payette é t ai t le nouveau ministre à la j e u n e s s e et J a c - q u e s
Olivier, d é p u t e de Lon
gueuil et a m i incorrigible de Serge S a v a r d et Claude Saint- Jean, était le nouveau m i n i s t r e d'état à la condition
et
au sport • O u f Ca ne fait p a s une heu- re q u e j e suis m i n i s t r e et voilà d é j à l e s questions», s'esl d'abord e x c l a m é \l. Olivier en revenant de chez le gouverneur g é n é r a l . Des questions i m p o r t . m i e s el
p e r m e t t e n t d'établir t ertains principes qui guideront le nouveau ministre dans s e s prises de position. S u r le d o p i n g , O l i v i e r e s t d é j à sensibilisé à la question et aux politiques de son
s e u r : «Nous a l l o n s continuer d a n s
la même veine. Le princi
pe est t lair P a s de doping Et qu'on n'exige pas l'impossible de nos a t h l e t e s c a n a d i e n s si
r é a l i s e r cet impossible il
doivent avoir r e c o u r s au doping. Mais j ' a i m e r a i s cependant que d ' a u t r e s p a y s
a p p u i e n t dans cette d e m a r c h e afin que nos athlètes n'aient pas a subir seuls l e s c o n t r e c o u p s des mesu-
imposer. -Sur la s c è n e du hockey inter national. Olivier n'est pas prêt a f o u r n i r t o u t e s l e s r é p o n s e s
prêt
à défendre quel q u e s g r a n d s p r i n c i p e s g e n é r a u x . Ainsi, il est r e l a t i v e m e n t satisfait du rendement des ju niors lors des r e n c o n t r e s inter
i t ne c r a c h e p a s s u r l'équipe olympique actuelle qui le s u r p r e n d a g r é a b l e m e n t c o m p t e tenu des c i r c o n s t a n c e s : «Mais
il faut essayer de motivei nos j u n i o r s à d o n n e r au moins une
équipe
nationa le, qu'elle soit junior ou olympi- que. Ce s e r a i t une bonne zone t a m p o n q u i s e r a i t profitable tant pour les j e u n e s qui déCOU
taine «: . ? c l'équipe a m é r i c a i n e est pro 1 int. C'est v r a i que les A m é r i c a i n s ont un sens patrioti- que p r o b a b l e m e n t plus m a r q u é que nos jeunes C a n a d i e n s , m a i s S a mm Jacques Olivier pratique la golf, il suit le hockey et le football. Ca ne fera pas automati- quement un bon ministre mais ça va sûrement aider. il
c r é e r ce c l i m a t . 11 faut en
v r a i m e n t u n e obligation m o r a l e et un g r a n d honneur de d é f e n d r e les cou leurs de son p a y s au hockey -Apres les a n n é e s de «déten- te» qui ont p r é c é d é le refercri dum alors qu'on a s e m b l e ê t r e Download 1.29 Mb. Do'stlaringiz bilan baham: |
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