Tili o’rganilayotgan

Le père Goriot En 1835 parut son « Le père Goriot », marque un tournant décisif dans son oeuvre et Balzac atteint les sommets de réalisme.Le leitmotif du roman est le besoin du bonheur dans la vie humaine et la compréhension différente du bonheur. L’action du romanse développe sur deux plans qui s’embrouillent étroitement.Le premier plan c’est celui du vieillard et de ses filles ;le second – de l’étudiant Rastignac.Balzac commence par nous introduire dans l’action.Il nous mène le long de la rue qu’il décrit en détail.Peu à peu il nous approche de la maison où se trouve la pension de Madame Vauquer.Balzac apprend aux lecteurs à voir, à examiner la vie.Le grand écrivain semble tenir compte de la vie réelle qui nous apprend elle-meme à voir.Imaginons- nous la scène suivante. On transporte à l’hôpital un vieillard souffrant d’une maladie cardiaque.Les infirmiers le changent,le mettent dans le lit roulant pour transforter dans la salle.Mzis tout à coup il demande de lui donner sa bourse.Les infirmiers rient :le vieillard file un mauvais coton, mais il n’oublie pas son argent.Le malade s’étant saisi de sa bourse leur explique qu’il a une fille et qu’il lui donnera quelques monnaies chaque fois qu’elle viendra pour le voir.S’il ne lui donne pas l’argent, elle ne viendra pas.Le vieillard perd conscience et la bourse tombe de ses mains.Les infirmiers n’ont plus envie de rire,ils voient un vieillard solitaire pour qui sa fille est la seule joie dans sa vie et dont il dopit acheter les visites.Ainsi la vie même apprend aux gens à voir.Les héros du roman vivent dans la pension Vauquer parmi les individues différents.Il y a des râtés, un forçat, des étudiants, la fille du millionaire Taillefer,Victorine,chassée de la maison parce que son père veut laisser toute sa fortune à son fils.Autrefois on se débarrassait des enfants inutiles en les mettant au couvent, maintenant on les place à la pension.
On se moque du père Goriot : deux jeunes femmes très belles, tantôt une tantôt l’autre, viennent le voir.Aucun des locataires ne sait que ce sont ses filles, mais peu à peu ils pénètrent le mystère de la vie du vieillard.Il a possédé une vermicellerie, il a été riche.Après la mort de sa femme qu’il aimait beaucoup il a porté tout son amour sur ses filles.Il est plein d’égards et de tendressse envers elles.Il se fait une moralité particulière.Il croit que tout ce qui apporte de la joie à ses filles est morale, et au contraire, tout ce qui leur cause du chagrin est amoral.Il les a mariées sans ménager la dot :Anastasie au comte de Restaud, et Delphine au banquier Nucingen.Quand les maris de ses filles manifestent leur mécontentement du fait que leur père n’est qu’un petit vermicelier,il supprime son entreprise pour ne pas brouiller ses filles avec leurs maris et se retire dans la pension Vauquer.Il loue un appartement au premier étage.Il n’épargne rien pour ses filles.Il leur donne de l’argent chaque fois qu’elles viennent le voir ;il se montre prêt à passer leurs billets doux ; et ses filles le ruinent peu à peu.Il doit changer d’étage en louant chaque fois une chambre de plus en plus modeste.C’est à l’aide de ce procédé que Balzac nous montre l’appauvrissement et la dégradation du père Goriot.Les filles cessent de venir voir leur père dès qu’il n’a plus d’argent ni bijoux qu’il puisse vendre.Le vieillard tombe malade.Il maudit la société où les rapports entre les parents et leurs enfants reposent sur l’argent, sans soupçonner que lui aussi, il est responsable de la situation dans laquelle il s’est trouvé lui-même, aussi bien que ses filles.Goriot meurt dans la misère.Deux étudiants l’enterrent à leur frais.Avant de mourir, le père Goriot appelle auprès de lui ses filles, mais ni l’une, ni l’autre ne vient,car il leur faut aller au bal.Derrière le corbillard du vieillard roulent deux carrosses vides :celui de la comtesse et celui de la baronne. Nous voyons Balzac établir un rapport étroit entre les conditions sociales de la vie et la responsabilité personnelle de chaque individu.