Cours №4
Prosper Mérimé et est un célèbre nouvelliste et romancier français. Ses nouvelles « Carmen », « Matéo Falcone », « Colomba », « Tamango », « Lokis »
Plan
1.Sur la vie et la création deProsper Mérimé
2.Les tragédies hystoriques deMérimé
3. Mérimé est un auteur des nouvelles
4.Le sujet de la nouvelle « Carmen »
Littératures utilisées :
1.Oumbarov N.,Soatjonov I. «Histoire de la litterature française » T .,2002.
2.H. K. Ro’zmetov - Ma’ruza matnlari – Urganch, 2002
3.История французской литературы: в 4 т. М., 1956.
4.Борисова И.Ф., Эрматов Б.С.. Ўрта асрлар Ғарбий Оврупо aдабиётлари таракқиётининг замонавий талқинлари. Т., «Университет», 2004.
5.Борисова И.Ф., Низамова М.Н., Эрматов Б.С. Словарь литературоведческихтерминов. Т., «Университет», 2003.
6.Nicole Blondeau, Ferroudja Allouache, Marie- Françoise Né; France 2004
7..www.google.fr Litterature francaise.
Mots clés : Colomba,Théâtre de Clara Gazul ,Matéo Falcone ,nouvelle,Carmen,don José,La Chronique du reigne de Charles IX ,l’Espagne;
Prosper Mérimée(1803-1870)
Prosper Mérimée, ami de Balzac et de Stendhal, créateur de la nouvelle réaliste, est né à Paris, en 1803 dans la famille d`un peintre. Ayant achevé ses études de droit, Mérimée renonce à faire carrière dans la jurispuridance et cherche sa voie dans la littérature. Homme de grande culture, Mérimée connaissait à fond plusieurs langues antiques et modernes, étudiait l`archéologie et la philosophie avec l`application d`un vrai chercheur. Ces qualités lui permirent d`obtenir, en 1834, le poste d`inspecteur des Monuments Historiques et Antiquités nationales.
Ayant débuté dans les années vingt des oeuvres de critiques vérulente dirigée contre la noblesse, l`eglise et d`une manière plus générale, contre le régime de la Restauration, Mérimée fut longtemps considéré comme membre du mouvement libéral. Mais en réalité, ses positions politiques étaient plus avancées. Cet esprit critique dont il faisait montre, prit chez lui la forme d`une ironie sceptique, parfois mordante qui exaspéra certains de ses contemporains, notamment V. Hugo et même un ami sincère comme Delacroix. L`oeuvre de Mérimée pourrait aisément se répartir en trois périodes : celle de ses débuts littéraires, encore teintés de romantisme, dans les années vingt ; à l`etape réaliste, allant de 1829 à 1848 et, après la révolution de 1848.
En 1825, Mérimée débuta par une sorte de mistification littéraire qui fit beaucoup de bruit. C`était un recueil de plusieurs comédies, présentées comme traduites de l`espagnole par un certain Joseph L`Estrange « Le Théâtre de Clara Gazul ».
« Les Espagnols au Danemark » retraçaient un episode de l`intervention de l`armée de Napaléon en Espagne, en 1808, montrant le courage d`un peuple opprimé en lutte pour sa libération nationale. Or, en 1823, justement, le gouvernement français voulant mater la révolution bourgeoise en Espagne, y envoya ses forces armées.
Quelques unes des pièces du « Théâtre de Clara Gazul » étaient de brefs intermèdes brillamment écrits, d`autres, beaucoup plus élaborées, rendaient prévisiblel`évolution future de l`auteur vers un réalisme combatif, tour imprégné de critiques, voilées ou apparentes, contre l`ordre social soutenu par le régime de la Restauration.
Dès le début, on sent chez Mérimée, comme d`ailleurs chez son ami Stendhal, une polamique intérieur avec l`éstétique romantique. Il donne sa propre définition du terme. Tout grossisement devant être banni, le romantisme et pour lui avant tout l`art de représenter l`homme nouveaux dans les conditions historiques modernes. Mérimée exige une grande véracité dans la peinture des moeurs, refusant tout egotisme et « couleur locale » à la faveur du trait, juste et révélateur. En 1829, Mérimée ajouta de pièce aux six pièces du « Théâtre de Clara Gazul », « Le Carosse du Saint- Sacrement » et « L`occasion ». Il y montrait comment, sans nul scrupule, les serviteurs du culte dépouillent leurs ouailles et contribuent ainsi à faire de l`eglise le pivot des forces de la réaction.
Sous le titre « La Guzla » (1827) de Mérimée étaient groupées vingt-huit ballades prétendues illyriques,dont l`auteur se nommait soi-disant Hyacinthe Maglanovich. Ces ballades, imitées avec goût et finesse des oevres folklriques des peuples des Balkans, inspirèrent Goethe, Mizkievitch et surtout Pouchkine qui en traduisit plusieurs. Ce qui séduisait ses illustres confrères fut la sincérité des sentiments de sympathie dont Mérimée faisait preuve à l`égard des mouvements de libération nationale. Les héros de ses ballades étaient pour la plupart, d`intrépdes défenseurs de la cause des peuples opprimés. Après cette première étape, Mérimée s`oriente vers le genre historique et publit donc coup sur coup une pièce « La Jacquerie » (1828) et un roman « La Chronique du reigne de Charles IX »(1829). Son désaccord avec les membres du mouvement libéral ne manque pas de s`accentuer car sa conseption de l`histoire ne correspond en rien à celle des libéraux. « La Jacquerie » met en scène une révolte de paysans au XIV siècle. L`auteur y donne un tableau saisissant de réalisme, montrant toute les couches de la société féodale : la noblesse, le clergé, le tiers etat. Mérimée dévoile le sentiment de peur qu`eprouve la bourgeoisie naissante devant la firce du soulévement populaire.
« La Jacquerie », dans l`ensemble, exposé le problème tel qu `il se présentaient réelement : la révolution paysanne est une conséquence inévitable du terrible joug du pouvoir féodal.
L`action du roman « La Chronique du reigne de Charles IX » se passe au XVI siècle. Mérimée fait revivre avec beaucoup d`art les événements de la tragique nuit de la Saint-Barthélemy(24 août 1572).
La lutte entre les catholiques et les huguenots est en fait, une guerre civile déguisée en guerre de religion. Les causes réelles du conflits résident dans l`incompatibilité des intérêts de la bourgeoisie, classe montante et agissante, et les formes périmées des structures féodales, de l`autre. Au centre du récit se trouve les deux frères de Mergy dont l`un, Georges, est en quelque sorte porteur des idées de l`auteur. Ce roman avait une tendance nettement progressiste ; il était non seulement une étude de moeurs d`une époque historique donnée, mais aussi une oeuvre profondément humaine. Dans la préface, Mérimée exprime en clair sa philosophie de l`histoire ; pour lui, il s`agit avant tout de replacer les événements dans leur cadre et dans leur époque pour pouvoir les juger à leur juste valeur.
La Saint-Barthélemy fit comme une insurrection nationale, semblable à celle des Espagnols en 1809.
Les années trente et quarante du XIX siècle sont les années des plus fécondes de son oeuvre. Mérimée s`affirme comme maître de la nouvelle réaliste, donnant à ce genre, considéré parfois comme «mineur », le plus haut degré de la perfection. Son succès fut eclatant, il suffit de nommer quelques titres qui sont tous des chefs-d`oeuvre : « Matéo Falcone »(1829) ; drame corse, présenté avec une apparence d`intansibilité et une affectation de sécheresse, de manière à exclure tout pathos vulgaire et ne montrer que la noblesse des sentiments. « L`Enlévement de la Redoute »(1829), sobre récit retraçant un episode de öla campagne de Russie avec une objectivité encore plus grande que celle qu`atteignit, quelques années plus tard, Stendhal dans la description de la bataille de Waterloo vu par Fabrice. « Le Vase Etrusque »(1833), « Le double méprise »(1833) sont une peinture vivante des moeurs de la société parisienne contenent une critique lucide et de fines analyses psychologiques. Avec ses nouvelles « Colomba »(1840) et « Carmen »(1845), Mérimée élargie le cadre de la nouvelle dramatique. Ce sont presque de brefs romans dont le sujet exerce sur le lecteur intension tel qu`il le tient en haleine du début jusqu`à la fin.
On peut dire que la nouvelle fut la formule par laquelle le talent de Mérimée s`exprima le mieux. Ses voyages, ses études historiques ont abondamment nourri son inspiration.Les caractères forts et les passions énergiques vont faire détriment à la tranquilité petit-bourgeoise, si bien assise soit-elle.A plusieurs reprises, Mérimée dévoile dans ses nouvelles l`égoïsme foncier de l`individualisme bourgeoise, raille cette société qui, tout en se croyant « sivilisée », est capable du pire, car elle est basée sur des rapports détrouisant nécessairement les meilleurs sentiments humains.
La révolution de 1848 marque une brisure dans la vie de Mérimée ; il observe avec une résignation désolée la décadance de la culture bourgeoise et son oeuvre s`en ressent. Il traverse une longue crise. Les chagrins que lui causèrent les suffrances du peuples français durant la guerre Franco-Prussien hatèrent sa fin. Il est mort à Paris en 1875.
Carmen est une nouvelle de Prosper Mérimée écrite en 1845 et publiée en 1847, et dont a été tiré le livret de l'opéra Carmen. Lorsqu'il publie Carmen, Mérimée s'est déjà rendu deux fois en Espagne. En 1830, il fait la connaissance d'Eugénie de Montijola, la future épouse de l'empereur Napoléon III. Il se rend en Espagne pour la seconde fois en 1840. Il ne visite alors que Madrid et le nord de l'Espagne.
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