Tili o’rganilayotgan

Emile Zola est un fondateur du naturalisme français : « Contes à Ninon », « La confession de Clode », « Le vœu d’une morte », « Les Rougon-Macquart », « Thérèse Raquine »
Plan
1.Sur la vie et création littéraire d’Emile Zola
2.Le thème du roman « Les Rougon-Macquart »
3. Le sujet du roman « Assommoir »
4.Le sujet du roman « Germinal »
5.L’idée directrice du roman «L’argent »

Littératures utilisées :
1.Oumbarov N.,Soatjonov I. «Histoire de la litterature française » T .,2002.
2.H. K. Ro’zmetov - Ma’ruza matnlari – Urganch, 2002
3.Zola,Emile.La Fortune des Rougon. Paris,1998.
4.Zola ,Emile.L’Assommoire.Paris,1993.
5.Zola ,Emile.L’Argent.Paris ,1991.
6.Zola ,Emile.Le roman expérimental.2001.
7.Борисова И.Ф., Эрматов Б.С.. Ўрта асрлар Ғарбий Оврупо aдабиётлари таракқиётининг замонавий талқинлари. Т., «Университет», 2004.
8.Борисова И.Ф., Низамова М.Н., Эрматов Б.С. Словарь литературоведческихтерминов. Т., «Университет», 2003.
9.Nicole Blondeau, Ferroudja Allouache, Marie- Françoise Né; France 2004
10.www.google.fr Littérature francaise.
Mots clés :Assommoir, Germinal,Thérèse Raquin , L’argent,Les Rougon-Masquart ,Trois villes,Nana;
Emile Zola (1840-1902)

Emile Zola, romancier célèbre, fondateur et théoricien du naturalisme francais, est né à Paris en 1840, d`un père ingénieur d`origine italienne et d`une mère française. E.Zola passe son enfance à Aix-en Provence, la ville qu`il décrira plus tard dans plusieurs roman sous le nom de Plassans.

Ayant perdu son père très tôt, Zola est confronté à la dure nécessité de gagner sa vie. Dans les années soixante(1960), de noveau à Paris, Zola tache de se frayer un chemin dans le monde littéraire. Il renonce au culte des romantiques et découvres Balzac et Stendhal. En 1865, abandonnant la librairie Hachette ou il travaillait prècédemment, Zola entre dans le journalisme tout entenant sa chance comme écrivain.
Ses premières nouvelles « Les Contes à Ninon », pourtant passèrent inaperçues (1864). Mais son roman « Thérèse Raquin » (1867) attira la curiosité des littéraires et de la critique.
La polémique en elle même fut fructueuse. Elle permit à Zola d`affermir son talent et dévité les erreurs de ses débuts tout en renforçant le côté réaliste de ses oeuvres. En effet, dans le roman « Thérèse Raquin » le côté naturaliste limitait singulierement la portée du récit. Le 1868 est l`année où Zola a l`idée « de réunir tous ses romans par la réapparition des personnages » et de faire pour le Second Empire ce que Balzac avait fait pour la Restauration et la monarchie de Juillet. Ce travail titanique va exiger de l`auteur 25 années de labeur acgarné. Le titre complet en est : « Les Rougon-Masquart », histoire naturelle et siciale d`une famille sous le Second Empire . Dépassant les limites etroites du plan qu`il s`était imposé lui même Zola arrive à brosser un tableau d`une grandeur épique. Année par année, se dresse le mouvement dont la seule énumération des romans est impressionnante : 1871- « La Fortune des Rougon »,1872- « La Curé », 1873-« Le Ventre de Paris », 1874-« La Conquête de Plassans », 1875- « La Faute de l`abbé Mouret », 1876- « Son Exellence Eugène Rougon »,
1877-« L`Assomoir », 1878-« Une Page d`amour », 1880-« Nana », 1882- « Pot –Bouille », 1883- « Au Bonheur des Dames », 1884- « La Joie de vivre », 1885- « Germinal », 1886- « L´Oeuvre », 1887- « La Terre », 1886- « Le Rêve », 1890- « La Bête humaine », 1891- « L`Argent », 1889- « La Débacle », 1893- « Le Docteur Pascal ».
Dans le vaste panorama de la vie que Zola étale sous nos yeux l`auteur des Rougon-Masquart a su refléter les principaux conflits de son époque d`une manière réaliste. L`idée de Zola de baser la description littéraire sur une observation « Scientifique » correspondait en quelque sorte, à l`ésprit du temps. Cependant, il n`acceptait pas la théorie positiviste sans la critiquer. Il voulait seulement élargir les possibilités du roman. En plaçant l`observation avant l`imagination, la vision concrète des choses avant l`intropection ou l`enregistrement des faits avant l`analyse des êtres, Zola ne voulait point d`arriver à la passivité devant les événements. Les écrits théoriques de Zola sont assez nombreux. En 1879 paraissent 24 articles sous le titre « Le Roman exprimental ». L`article « Le Naturalisme au théâtre » se rapprochait le plus des théories positivistes. Zola y déclarait la nécessité de faire de la littérature un simple procès-verbal sans nous prétention de généraliser ou de tirer une leçon.
Au cours des années de travail, on voit se modifier non seulement le plan des « Les Rougon-Masquart », mais aussi toute la vision de monde de Zola : il dénonce les caractères criminales du régime de la bourgeoisie, faisant, selon l`expréssion de Hervé Bazin, «l`autopsie du grand corps social en décomposition ».
« Les Rougon-Masquart » de E.Zola présentent un récit presque documentaire de l`histoire de la naissance, du développement et de la chûte du Second Empire.
Oeuvre vivante, la parition de chacun des romans du cycle était liée à l`actualité politique immédiate. « L`Argent » a été écrit à la vieille du scandale de Panama, décrivant les fortunes rapides nées du coup d`état.
« L`Assomoir » est aussi, avant tout, une image. Elle évoquait l`alcool qui abrutit et assomme l`ouvrier, entrant au cabaret pour oublierses peines, mais tombant dans le piège tendu par le monstrueux Alambic prenant, sous la plume de Zola, des dimensions cosmiques. Ce roman, qui a sa place parmi les chef-d`oeuvre du réalisme du XIX siècle, fut par la force de l`évocation, du dramatisme, de la critique sociale, par le style enfin l`oeuvre d`un novateur. En se renseignant sur le monde, ouvrier Zola s`initie lui même aux idées socialistes. L`affaire Dreyfus lui fournit l`occasion de passé à l`action et de faire preuve d`une haute conscience sivique. Ayant pris connaissance des faits prouvant l`innicence du capitain Dreyfus, accusé de haute trahison, Zola dénonce le responsable de l`accusation fondée sur de faux documents, dans un retentissents articles « J´accuse », au Président de la République, Félix Faure (13 janvier 1898).
C`était tout le chauvinisme, la dépravation et la correption de la Troisième République qu`in dénoncait ainsi. Obliger de s`exiler à Londres pour échapper aux poursuites de la justice, Zola ne revient en France qu`en 1899, après que le capitain Dreyfus eût gracié.
Les derniers ouvrages de Zola, « Les Trois Villes » ;elle comprend trois romans : « Londres » (1894) ; « Rome »(1895) et « Paris » (1898).Une autre série,appelée « Les quatre évangiles » est restée inachevée.Elle se compose de trois romans : « Fécondité » (1899), « Travail » (1901), « Vérité » (1902).
Après la parution du roman « L`Assomoir » qui fit tant de bruit quelques jeunes écrivains se groupèrent autour de Zola et formèrent ce que l`on appèlle « l`école naturaliste ». Ils conçurent l`idée d`un recueil collectif de nouvelles, «Les Soirées de Médan » (1880), du nom de la propriété de Zola près de Paris. C`est là que Maupassant eût l`occasion de débuter par un coup de maître- « Boule de Suif ».
Le style énergique de Zola supporte le mot cru, les expréssions populaires use de l`argot ; la langue de Zola semble grouiller de la même vie intense. Zola sait manier non seulement le symbole, mais aussi l`hyperbole comme V.Hugo, auquel il voue toujours une grande admiration. Ces traits de styles confèrent à l`oeuvre son caractère épique, tout en restant dans la limite du réel.
Zola est un auteur éminemment « cinématographique », si l'on s'attache à recenser le nombre de films qui, avec plus ou noins de liberté, ont été adaptés de son œuvre: on n'en compte pas moins de soixante-dix ! Le premier film en date a été adapté de L'Assommoir et a été produit par Pathé en mai 1902. Il s'agit de Victimes de l'alcoodisme, de Ferdinand Zecca. Zola n'aurait vu, dans son existence, que ce seul film, quatre mois avant sa mort. En ce qui concerne Germinal, la première adaptation est celle de Ferdinand Zecca: La Grève (1903), film aujourd'hui perdu, d'une durée de 15 minutes, produit par Pathé. La seconde adaptation, aujourd'hui perdue, est un « drame cinématographique en huit tableaux » : Au pays noir (1905), de Lucien Nonguet. Troisième adaptation : Au pays des ténèbres (1911-1912) de Victorien Jasset (film produit par Eclair). Le quatrième film est, en fait, le premier qui s'attache à illustrer fidèlement le roman : Germinal (1913), film muet de 140 minutes, réalisé par Albert Capellani, avec la collaboration d'André Antoine, directeur du théâtre de l'Odéon. La cinquième adaptation est celle d'un réalisateur inconnu: Germinal, présenté en 1920 par les Braudy. La sixième adaptation a fait date : Germinal (1963), d'Yves Allégret. Le tournage s'est presque entièrement effectué en Hongrie, d'après un scénario de Charles Spaak. En voici la distribution : Jean Sorel (Étienne Lantier), Berthe Granval (Catherine), Claude Cerval (Maheu), Claude Brassesa (Chaval), Bernard Blier (Hennebeau), Pierre Destailles (Maigrat), Philippe Lemaire (Negrel). Le film connut un échec commercial. Dans son Germinal, Pierre Assouline (Fayard, 1993) mentionne le projet, qui n'eut pas de suite, d'une adaptation, par Sartre, en vue d'une réalisation confiée à Marcel Pagliero. Alors que C. Berri rédigeait son scénario de Germinal, Eric Barbier tournait Le Brasier, film inspiré d'un roman de Jack London mais aussi de Germinal, de Zola. Berri doit, momentanément, renoncer à son projet : Le Brasier est un film à gros budget (90 millions de francs), tourné en Pologne, en France et en Belgique. Le film sort en 1991, sans aucun succès, ce qui autorise Berri à se remettre à la rédaction du scénario puis à tourner Germinal, qui sortira en septembre 1993.Voici, pour mémoire, quelques autres films qui, traitant du thème de la mine, ont pu, de près ou de loin, s'inspirer du roman de Zola, Germinal:
1932 : La Tragédie de la mine, de Georg Wilhelm Pabst. Pabst s'inspire de la catastrophe de Courrières (Pas-de-Calais), qui a entrainé la mort de 1 200 mineurs français, en 1906, et il situe l'action de ce drame au lendemain de la Première Guerre mondiale. La mine, située juste à la frontière entre la France et l'Allemagne, dans le film de Pabst, permet au réalisateur d'affirmer un internationalisme généreux et une fratenité « ouvrière », que les circonstances rendent pathétiques. Un coup de grisou, en effet, détermine les mineurs westphaliens à venir en aide à leurs camarades français, non sans être confrontés à un dramatique cas de conscience. Avant le tournage de son Germinal, Berri a tenu à faire projeter, à son équipe ce film de Pabst, reportage à la fois réaliste et visionnaire, tourne dans l'esprit du « réalisme poétique ».
1933 : Borinage, de Joris Ivens et Henri Storck. C'est un documentaire retraçant la vie quotidienne des mineurs de charbon du bassin houiller de Belgique, à la suite d'une grève de plusieurs mois.