Traditions et coutumes ouzbèkes bien connues

Couvre-chefs nationaux pour femmes et hommes. Tubeteikas (têtes de mort)

La coiffure est l'un des principaux éléments du vêtement traditionnel ouzbek. Le couvre-chef national dans de nombreux pays d'Asie centrale, dont l'Ouzbékistan, est un tubeteika (casquette). Tubeteika est dérivé du mot turc "tubé", qui signifie "sommet, sommet". Tubeteika est porté par tout le monde : hommes, femmes et enfants. Seules les femmes âgées ne portent pas de tubeteikas.

Aujourd'hui, il est rare de rencontrer un homme dans la tubeteika dans les grandes villes, c'est principalement un élément important des vêtements de vacances lors des fêtes de famille et des célébrations religieuses. La forme commune du tubeteika ouzbek est tétraédrique et légèrement conique. La tubeteika masculine traditionnelle est noire et brodée d'un motif blanc incrusté sous la forme de quatre "paprikas" et de 16 arcs miniatures. Un tubeteika de tous les jours, "kalampir", est l'un des bouchons les plus simples et les plus utilisés, son importance ne doit pas être sous-estimée. Cette tubeteika est un attribut essentiel pour certains événements même dans l'environnement d'une influence nationale de la culture européenne. Il existe des tubeteikas intelligents enrichis de broderies et de motifs lumineux et colorés pour les occasions spéciales du festival. Chaque région de l'Ouzbékistan a sa propre coiffe nationale 'tyubeteyka' (en Rus) en hauteur et en motif. Malgré le large éventail de variétés, on considère qu'il n'y a que six écoles principales de broderie tyubeteyka en Ouzbékistan: Ferghana, Tachkent, Kashkadarya-Surkhandarya, Samarkand, Boukhara et Khorezm-Karakalpak. Pour les cas spéciaux et festifs, il existe des tyubeteykas intelligents riches en broderies et motifs brillants et dorés. Traditions Makhalla en Ouzbékistan

Makhalla (quartier ouzbek) est un gardien des traditions ouzbèkes. C'est tout un système de relations entre les habitants d'un quartier, qui existe en Ouzbékistan depuis des siècles et qui a influencé le développement des traditions et du mode de vie ouzbeks. C'est en quelque sorte la forme de la communauté, unie sur un petit territoire.
Une mosquée ou chaykhana est considérée comme le centre de makhalla. Autrefois, la zone de makhalla était déterminée par la voix du muezzin, qui appelait les gens à prier du haut d'un minaret : ces maisons, où sa voix pouvait être entendue, étaient considérées comme faisant partie de cette makhalla. Chaykhana est le lieu où les hommes se réunissent pour discuter des nouvelles et de la vie intérieure du quartier (gap). Ils discutent également de nombreux problèmes de la vie quotidienne, car le makhalla est une unité administrative autonome.
Certains makhallas ont été créés à partir de l'union d'artisans, qui avaient des ateliers à proximité de leurs maisons. De tels makhallas ont ainsi obtenu leurs noms. Certains makhallas ont été nommés en l'honneur de monuments et de sites touristiques situés sur son territoire. D'autres portaient le nom d'une ville ou d'un village d'où venaient les habitants de ces makhalas.
La caractéristique makhalla est que tous les résidents vivent en paix et en harmonie les uns avec les autres, respectent et prennent soin des aînés, s'entraident, veillent à la propreté et à l'ordre dans la rue. De plus, tout le makhalla aide ses résidents lors de mariages, de funérailles et d'autres événements.
La vie à makhalla est basée sur des règles non écrites définies. Ainsi, la loi "shafat" protégeait les résidents des "étrangers" qui pourraient briser le mode de vie adopté. Si un habitant de makhalla voulait vendre sa maison, il l'offrait d'abord à ses proches, puis aux voisins et ensuite aux autres habitants de makhalla. Personne ne pouvait enfreindre cette règle. Aujourd'hui, de nombreuses règles et lois Makhall sont atténuées.
Aujourd'hui, l'Ouzbékistan compte plus de 10 000 makhallas. Certains d'entre eux ne se limitent pas à un quart de chalets et de maisons privées, maintenant un makhalla peut être un groupe de maisons à plusieurs étages. Comme auparavant, makhalla aide les gens à vivre dans la paix et l'harmonie, jouant un rôle important dans la culture et le style de vie de ses habitants.