3 chapitre I. ÉCriture et personnalité de raymond radiguet


Vision de l´amour chez Radiguet


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Raymond radiguet 1

Vision de l´amour chez Radiguet

Raymond Radiguet montre sa vision de l´amour plus clairement dans Le Diable au corps qui est beaucoup plus autobiographique que l´autre roman. Néanmoins, les idées principales de l´écrivain sont pareilles dans les deux œuvres. Il y admet l´existence de plusieurs types d´amour. Radiguet n´est pas conservateur qui ne lutterait que pour l´amour conjugal. Il joint de l´amour avec de la mort. Ces deux sentiments sont pour lui assez proches. Il tient compte de la grandeur de l´amour qui ne connaît pas de limites entre la vie et la mort.
« Lorsque un amour est notre vie, quelle différence y a-t-il entre vivre ensemble ou mourir ensemble? » . C’est à cause de la jeunesse de l’auteur pour qu’il considère l’amour comme le problème majeur et il le privilégie aux autres tâches de vie. « Il faut admettre qui si le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas, c´est que celle-ci est moins raisonnable que notre coeur. » . L’homme commence à tenir compte plus tard qu’il existe d’autres cas à résoudre que l’amour.
L’amour maternel figure dans les deux romans de Radiguet. Dans la première œuvre Le Diable au corps, il s’agit de la relation entre le narrateur sous lequel la personnalité de l’auteur se cache et sa mère. Les deux personnages ne portent pas de nom propre, ils ne sont indiqués que du titre « mère » et « moi » et puisque l’histoire est racontée à la 1 ère personne, il s’agit donc de l’ « ich-forme ». Nous savons toujours que la personne avec un rapport de parenté au narrateur se cache sous le terme la « mère ».
Dans les paragraphes suivants nous allons analyser l’évolution de l’amour maternel entre le narrateur et sa mère du début de l’œuvre jusqu’à sa fin. Ce type d’amour ne joue pas un rôle phare, seulement celui de marginal. L’amour maternel est différent du paternel. Sa spécificité vient surtout de la vue de mère à son enfant qui représente à ses yeux toujours encore un enfant et la mère n’est pas capable de voir un adulte en lui ou presque un adulte qui a même d’autres besoins que l’amour maternel. L’idée de l’amour pour une autre femme est complètement inimaginable. « Ma mère, elle, ne voyait pas notre liaison d´un aussi bon oeil. Elle était jalouse. Elle regardait Marthe avec des yeux de rivale. Elle trouvait Marthe antipathique, ne se rendant pas compte que toute femme, du fait de mon amour, le lui serait devenue»
La citation suivante conffirme la précédente. Mais aucune femme qui entre dans la vie de son fils n’est pas la cause de l’incompréhension de la mère. La mère a déjà admis cet état. Dans ce cas, il s’agit d’un nouveau rôle que son fils a préparé pour elle, le rôle de grand-mère. La jeune femme qui a encore de petits enfants ne se sent pas être grand-mère à son âge. Elle cherche des détours pour expliquer cette erreur de son fils. « Ma mère me considérait trop encore comme un bébé, pour me devoir raisonnablement un petit-fils ou une petite-fille. Il lui apparaissait impossible d´être grand-mère à son âge. Au fond, c´était pour elle la meilleure preuve que cet enfant n´était pas le mien ». L’amour maternel est tellement fort qu’elle s’efforce de protéger son fils en le libérant de la responsabilité et des soucis postérieurs6.
L’écrivain ne s’occupe plus de ce type d’amour et il ne l’analyse plus. Le narrateur ne déclare pas de sentiments pour sa mère probablement pour la raison de préférence momentanée de l’autre type d’amour. L’amour maternel s’efface.
Si nous voulons appliquer la théorie psychologique de Sternberg sur cette problématique, cela serait difficile parce qu’il travaillait plutôt avec l’amour de partenaire. Mais si nous tentons quand même d´analyser un rapport entre deux individus (une mère et son enfant), nous pouvons observer la seule présence de l’intimité des trois éléments fondamentaux, néanmoins elle est présentée dans autre signification que Sternberg la définie, l’intimité est le besoin de quelqu’un proche. Toute signification sexuelle est impossible. Et même ce besoin s’esquive tour à tour en fonction de l’âge d’un enfant qui commence au fur et à mesure à chercher l’intimité dans le rapport avec quelqu’un d’autre. L’engagement y figure en quelque sorte. La reconnaissance par l´enfant pour sa mère est en tout cas prise comme évidente pour tout ce que la mère a fait pour ces enfants. Cependant, dans cette oeuvre-là, ce sentiment n’est pas infirmé ni confirmé. Le narrateur résout des problèmes d’un autre type sur lesquels il met l´accent. Puisque nous avons constaté la présence de deux de trois éléments – de l’intimité et de l’engagement – nous devrions parler de l’amitié selon la théorie de Sternberg, mais dont il ne s’agit pas dans la relation entre la mère et son enfant en premier lieu. Nous pensons donc que la théorie triangulaire du psychologue Sternberg ne peut pas être complètement appliquée sur toutes les relations où l’amour joue son rôle. Nous essaierons de mettre en pratique cette affirmation dans d’autres analyses d’amour.
Dans la seconde œuvre analysée, nous allons traiter deux rapports ou figure l’amour maternel. L’auteur y analyse cette relation plus minutieusement que dans le premier roman, mais il ne le priorise guère – ce rapport joue un rôle secondaire.
Au début du roman où Radiguet mentionne l’origine de Mahaut Grimoard de la Verberie, il y a même décrit la liaison entre Mahaut et sa mère. « Son coeur de mère ne pouvant plus espérer de fils, ne semble-t-il pas que son amour pour Mahaut aurait du s´accroître? Mais cette petite fille, si pleine de vie, si turbulente, lui semblait presque une offense à ses espoirs brisés ». Depuis son enfance, Mahaut n’était pas aimée de sa mère comme elle mériterait. Leur relation ne peut par être considérée comme affectueuse. Mme Grimoard n’a pas appris à l’aimer parce qu’elle désirait avoir un fils et Mahaut était une fille.
Plus tard, dans le contexte de l’amour maternel, Radiguet analyse seulement le rapport dans la famille de Séryeuse entre François et sa jeune mère. « Mme de Séryeuse adorait son fils, mais veuve à vingt ans, dans sa crainte de donner à François une éducation féminine, elle avait refoulé ses élans ». L’auteur présente Mme de Séryeuse comme une femme assez prudente qui agit dans l’amour avec la vigilance. Elle ne veut pas gâter son fils en se rendant compte de la situation qu‘elle est absolument seule à son éducation. Même l’écart d’âge entre la mère et son fils démontre leur proximité réciproque que la mère veut maintenir consciemment. Son amour est donc souvent caché et appuyé.
Le fait que l’œuvre Le Bal du comte d’Orgel est située au milieu aristocrate et à l’époque de la fin du XIXe siècle affirme que la conduite et les actes sentimentaux des personnages sont complètement différents que dans la première œuvre analysée Le Diable au corps. Nous pourrions confirmer cette affirmation encore dans plusieurs situations.
D’autres évolutions de l’amour maternel sont associées dans l’œuvre à l’autre type d’amour que nous allons traiter plus tard. François voile ses sentiments pour la femme adorée devant sa mère. Il a peur de la discordance de la mère avec ce sentiment puisqu’il s’agit de l’amour adultère, l’amour pour la comtesse d’Orgel. Un certain respect que François éprouve pour sa mère le force à dissimuler ses vrais sentiments. Les craintes que la mère n’approuve pas l’objet de son amour sont évidemment justifiées. Cependant, François ne tient pas compte pas de la force d’amour maternel qui surmonterait sans aucun doute ce problème. « Depuis que Mme de Séryeuse avait dit, au sujet de Mahaut: ‘Je ne souhaiterais pas d´autre bru’, François éprouvait quelque gêne en face de sa mère. Il craignait qu´elle ne devinât son amour. Aussi évitait-il de réunir les deux femmes. »
Bienque Mme de Séryeuse dévoile plus tard l’amour de son fils pour Mahaut d’Orgel, les inquiétudes de Françoise ne sont pas remplies et sa mère cherche à l’aider le plus possible. L’écrivain montre la puissance et la solidité du sentiment maternel qui ne peut pas détruit ni des faits immoraux. « Il parla aussi de Mahaut, et assez souvent pour que Mme de Séryeuse devinât les sentiments qu´il lui portait. Elle lui recommanda encore plus de ne manquer en aucune circonstance aux devoirs de l´amitié. ». Sous son amour infini, quand elle relève l’amour de François pour Mahaut; elle informe François que son amour est mutuel aussi.
En appliquant la théorie triangulaire de l´amour de Sternberg, nous confirmons le schéma déjà montré en analysant des relations dans Le Diable au corps. L’absence de passion ne signifie pas également qu’il s’agirait de l’amitié en parlant de l’amour maternel.
La vue d’amour paternel ne figure que dans le Diable au corps. L’auteur ne l’explore pas trop minutieusement. Le lien du narrateur du roman et de son père est en quelque sorte étrange. « Certes, je ne cherchais pas à faire de la peine à mon père; pourtant, je souhaitais la chose qui pourra lui en faire le plus. ». Nous raisonnons que c’est à cause de l’immaturité du narrateur où il ne connaît pas la vie à tel point d’être capable de distinguer des affaires importantes de ces banals. Dans les pages suivantes, le lecteur apprend que le père est déçu de la conduite de son fils, mais son amour perdure bien sûr dorénavant. Le père lui donne une nouvelle chance de corriger ses peccadilles. La situation s'empresse autour de l’exclusion du narrateur du lycée à cause de son absentéisme. La réaction du père n’est pas dans ce moment-là autoritaire qu’on attendrait à cette époque-là et dans leur société. Même le narrateur a attendu l’autre déroulement de la situation. Surpris de la réponse de son père, il décida d’obéir. Il ment qu’il voulait dessiner au lieu d’étudier au lycée. Ce qui est vraiment remarquable c’est le fait que Radiguet a vécu la même situation dans sa vie où il avait été exclu du lycée à la fin de la quatrième pour l’absentéisme et de mauvais résultats d’études. Dans le livre, le personnage de narrateur y figure comme un excellent élève. Nous y voyons une différence. Nous nous posons la question de savoir pourquoi l’écrivain pose ce personnage de narrateur dans l´œuvre qui représente sans aucun doute Radiguet lui-même dans le meilleur côté. Il idéalise évidemment le personnage parce qu´il veut lui égaler et de trouver un modèle en lui.



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