Gu id e d’ acha


Download 8 Kb.
Pdf ko'rish
bet4/7
Sana15.01.2018
Hajmi8 Kb.
#24571
1   2   3   4   5   6   7
PARTISANS
Le vent 
en poupe8
LEUR POINT COMMUN ? LA PRÉPARATION OU LA 
RESTAURATION DE MOTOS CLASSIQUES OU NÉO-RÉTRO. 
NOUS EN AVONS CHOISI TROIS, À PARIS ET EN BANLIEUE, 
POUR ILLUSTRER, ENTRE ROADSTERS, ATTELAGES ET 
OISEAUX RARES, LE DÉVELOPPEMENT DE LA TENDANCE.
LES BOUCLARDS PARISIENS
56
Par  DOMINIQUE CLOCHARD
Photos STEPHEN CAILLET et DR

Vitrine  
Avec de nombreuses 
bécanes fin prêtes 
pour son futur 
showroom, Guillaume 
surfe tranquille sur la 
tendance.
Charme
Il n’y a pas que des 
hipsters barbus chez 
Tendance… N’est-ce 
pas, miss Kiss  
& Vroom ?
Coulisses
Avec deux salles 
d’atelier, Tendance 
Roadster réussit à 
concilier entretien, 
réparations et 
préparations maison.
www.motomag.com - Hors-série
  
TENDANCE RÉTRO

LES BOUCLARDS PARISIENS
58

Esprit
Chez Jean Burdet, 
l’apparente forte 
tête tatouée cache 
un homme posé, 
riche de réflexions 
sur le métier.
Garage
C’est à la maison, 
façon cabane 
dans le jardin, que 
Jean conçoit et 
assemble ses jouets 
grandeur nature.
Baignoire
Il n’y a pas à dire : 
un beau panier 
comme ce modèle 
Précision, ça donne 
envie de plonger 
dans le bain.
paniers sont le Black Pearl en fibre, le Yéti en acier et le 
mythique Précision alu ou acier. Je ne fais pas dans le 
“prototypage”, je rationalise ma production sur ces bases 
existantes en demandant 8 à 10 semaines de délai pour 
un side monté et homologué. Je restaure aussi, au même 
prix qu’un panier neuf, de vieux sides sur des attelages 
d’aujourd’hui car j’aime les paniers Art Déco d’avant-
guerre. Le side classique de balade a été dédaigné et 
ma clientèle, qui n’est pas du style sport-GT donne dans 
l’achat plaisir, ce qui ne veut pas dire qu’elle ne roule 
pas – parfois jusqu’à 20 000 km par an – mais elle cultive 
avant tout avec le side l’image du véhicule qui fait sourire 
et parler les gens. On leur fait vivre une aventure hors du 
commun. Mais la grosse problématique du side, c’est qu’il 
faut faire attention et le plaisir dans la contrainte, ce n’est 
pas dans l’air du temps. C’est pourquoi je recommande 
voire j’offre à mes clients néophytes le stage Iniside qui 
constitue une référence à statut associatif. Après 20 ans 
dans le métier et mon périple en Himalaya avec moto 
stock indienne et attelage d’origine (cf. vidéo Youtube : 
Un side-car sur le toit du monde) j’ai une notoriété : j’ai 
attelé 128 Bullet en 7 ans – qui se vendent d’ailleurs très 
bien en occasion – et vendu 170 Oural en 4 ans. Mais il 
existe aussi une tradition française du side-car et je suis 
pointilleux là-dessus. De la création et du montage jusqu’à 
l’homologation, tout est français ici sauf les amortos Hagon 
d’origine  anglaise. »
ALTERNATIVE SIDE-CAR
Sur rendez-vous à Brunoy (91)
Tél. : 06 52 05 63 59
alternative-sidecar.com
La main au panier8
A
près 20 ans 
consacrés aux Royal 
Enfield, Oural et MZ, 
le fameux Jean Burdet a 
décidé cette année de se 
spécialiser dans son cheval 
de bataille : l’attelage à 
grandes roues. Installé 
chez lui, dans son atelier, 
l’homme aux tatouages se 
raconte avec faconde : « Je 
conçois des attelages que 
je vends avec paniers sur 
les modèles Moto Guzzi 
V7, Royal Enfield Bullet et 
Triumph Bonneville, soit 
trois cylindrées différentes : 
750, 500 et 900 cm
3
. Les 
www.motomag.com - Hors-série
  
TENDANCE RÉTRO

T
 
out juste retraité après 
une vie consacrée aux 
motos européennes 
neuves ou anciennes, 
Marco Raymondin, 
l'homme aux célèbres 
rouflaquettes, n’en continue 
pas moins à exercer ses 
talents de spécialiste de 
la vieille anglaise (mais 
pas que) sous l’enseigne 
Brooklands Classic, dans 
son superbe et historique 
atelier associatif aux portes 
de Paris. Quasiment retiré, 
selon ses propres dires, de 
la vente et de l’entretien, il 
part souvent outre-Manche 
pour dénicher un modèle 
rare ou les pièces qui 
vont bien pour un client 
copain ou vice versa. Et garde son éternel enthousiasme 
pour la pratique sportive de la moto sous toutes ses 
formes, ses yeux s’allumant par exemple en évoquant 
les récentes rencontres de grass-track à Marmande. BSA 
250 de trial ou Jawa 400 enduro d’usine entre diverses 
motos perso attestent de cette passion. Ainsi qu’une 
autre Jawa 500 de course sur glace recyclée en moto 
de course d’accélération. « Mon nouveau bébé en phase 
d’évolution », explique-t-il. Autres propos choisis de ce 
connaisseur :  « Les anglaises, c’est sympa mais c’est 
casse-couilles. Il y a un “process” pour s’en servir, un 
savoir-faire nécessaire, il faut être un peu zen (rires). Bref, 
c’est un achat impliquant, d’autant que le taux actuel de 
la livre ne favorise pas les transactions. Là, je travaille sur 
une Rickmann Metisse à moteur Triumph, c’est quasiment 
un boulot d’un an entre la demande du client qui évolue 
et les ajustements nécessaires. » Pas d’obligation, pas 
de pression, Marco travaille désormais à son rythme pour 
garder un esprit d’origine, rock’n’rollement souhaitable 
dans ce qu’il décrit comme « un univers où tout est devenu 
aseptisé et politiquement correct ».
BROOKLANDS CLASSIC
27, rue Marcellin Berthelot  
94140 Alfortville
Sur rendez-vous au 
06 09 78 06 11
Forever young7
LES BOUCLARDS PARISIENS
60

 Bijou
Ce pur modèle de 
speedway/grass 
track à moteur JAP 
fonctionnant au 
méthanol fait partie 
des collectors de 
Marco.
Cailloux
Assembler et 
peaufiner à la 
demande une 
Rickman à moteur 
Triumph, c’est un 
peu comme semer 
des petits cailloux…
Joujoux
Sorte de caverne 
d’Ali Baba pour 
amateurs de raretés 
tout-terrain ou/et 
anglaises, l’atelier 
Brooklands Classic 
en jette !
www.motomag.com - Hors-série
  
TENDANCE RÉTRO

L’
enseigne Génération 
Scrambler ouverte 
depuis 2011 s’est, 
comme son nom l’indique, 
spécialisée dans les 
modèles scramblers à pots 
relevés et grands guidons. 
Et particulièrement les 
emblématiques Honda CB 
twins ou 4-cylindres des 
années 70 que Jacques 
Quijal, le patron, rapatrie 
lui-même des USA avec 
stocks de pièces à l’appui. 
En proposant également 
des ateliers mécaniques 
de contrôle et d’entretien 
courant.
GÉNÉRATION 
SCRAMBLER
40-42, rue de la Réunion 
75020 Paris
Tél. : 01 77 19 85 94
www.generation-
scrambler.fr
A
utre figure francilienne dédiée depuis longtemps 
à l’anglaise comme Marco Raymondin, Romuald 
se consacre à la réalisation et à la préparation de 
machines ainsi qu’à la restauration et à l’entretien des 
beautés de Sa Majesté sous l’enseigne Machines & 
Moteurs. La maison s’occupe également de Harley 
et fait partie du service Yamaha Classic de Yamaha France 
en prenant en charge les anciennes machines de la 
marque qui se rapprochent des anglaises (XT et SR 500, 
XS 650, etc.).
MACHINES & MOTEURS
27, rue des Alouettes 95600 Eaubonne
Tél. : 01 39 59 98 35
www.machinesetmoteurs.com
Mais aussi...5
LES BOUCLARDS PARISIENS
62
Coup de pot 
Autre surfeur de 
tendances, Jacques 
s’est, lui, spécialisé 
dans le scrambler 
d’origine US. Joli ! 
Rouflaquettes 
Les anglaises n’ont 
plus de secrets pour 
lui : Romuald de 
l’enseigne 
Machines
& Moteurs.
  
Transatlantiques 
Et la maison n’étant 
pas sectaire, elle 
accueille également 
Harley et Yamaha 
“classiques”. 

63
Cett e année-là…
 LA PATTE BOLOGNAISE
Le premier V-twin emblématique de Ducati est apparu en 
1971 avec son dessin caractéristique en L, offrant à la fois 
par son cylindre AV quasi horizontal qualité d’équilibrage, bon 
refroidissement du cylindre AR et étroitesse générale (gage 
d’aérodynamique). Mais c'est ensuite le rappel desmodromique 
(c-à-d. sans ressorts) des soupapes, apparu sur la 750 SS puis 
les 860 cm
3
 du bloc de la 900 SS, qui achève de faire de celle-ci 
une diva mécanique, offrant au prix d’un entretien scrupuleux le 
caractère moteur d’anthologie qui attirera nombre de tifosi à la 
firme de Bologne.
Casque Gpa Sj9
La firme française GP
A, très présente 
en compétition dès sa création en 
1972 (notamment avec P
atrick Pons 
puis Christian Sarron), f
ait sensation 
en présentant son innovant modèle 
SJ (pour « sans jugulaire 
»). Dépourvue 
de courroie donc, la par
tie basse de 
la coque s’ouvrait d’une pression 
en deux parties pour l’enf
ilage et la 
dépose. Comme le clamait le 
slogan officiel national de 
l’époque, « en France, on 
n’a pas de pétrole mais on 
a des idées ».
87
87
• CRÉATION DE L’ENTREPRISE 
MICROSOFT • LES FILMS À 
CARACTÈRE PORNOGRAPHIQUE 
SONT DÉSORMAIS CLASSÉS X 
DANS L’HEXAGONE • 
LA CHUTE 
DE SAÏGON MARQUE LA FIN DE LA GUERRE DU VIETNAM
• MICHEL ROUGERIE ÉCHOUE À QUELQUES POINTS DU TITRE DE 
CHAMPION DU MONDE 250 DERRIÈRE WALTER VILLA, TOUS DEUX 
SUR AERMACCHI-HARLEY-DAVIDSON.
www.motomag.com - Hors-série
  
TENDANCE RÉTRO

PHIL READ
TADAYUKI OKADA
CHRISTIAN SARRON
À JEREZ, EN JUIN 
DERNIER, LORS DES 
PREMIÈRES WORLD GP 
LEGENDS, QUELQUES 
DIZAINES D'ANCIENS 
PILOTES DE GP 
ÉTAIENT RÉUNIS 
POUR DES COURSES 
ET DÉMONSTRATIONS 
AVEC DES MACHINES 
D'ÉPOQUE. LE MOMENT 
D'ÉVOQUER AVEC EUX CE 
PASSAGE DOULOUREUX, 
MAIS OBLIGATOIRE POUR 
UN PILOTE, QU'EST 
LA BLESSURE À UNE 
PÉRIODE OÙ LEURS 
MONTURES DE COURSE 
ÉTAIENT DÉPOURVUES 
D’ASSISTANCES À LA 
CONDUITE.
  
 Sacrifier 
 son corps9
TEMOIGNAGES 
DES PILOTES 
DE GP DES 
ANNEES 60/80
64
TÉMOIGNAGES

FREDDIE SPENCER
HUBERT RIGAL
STEVE PARRISH
WAYNE GARDNER
GUY BERTIN
DIDIER DE RADIGUES
C
 
'est incroyable que 
je sois encore en 
vie ! Je suis tombé 
un nombre incalculable 
de fois sur des circuits 
dont on ne ferait même 
pas une route nationale 
aujourd'hui »  affirme Phil 
Read. « Ma  première 
course, c'était en 1956. 
J'avais une BSA Gold 
Star et j'y étais allé par la 
route. Lors de la dernière 
qualif', j'ai perdu du 
temps en voulant éviter 
une chute et n'ai pas été 
qualifié. J'ai alors compris 
qu'il fallait prendre des 
risques, si je voulais 
gagner. » Entre 1950 et le 
début des années 80 les 
circuits routiers excluaient 
les dégagements et les 
obstacles étaient partout. 
Le nombre d'engagés et 
de catégories était aussi 
très élevé. Les vitesses 
des motos, 210 km/h à 
Spa pour une 50 cm
3
, ne 
correspondaient pas au 
niveau des pneus et des 
châssis, à tel point que les 
carénages enveloppants 
furent interdits par la 
FIM afin de limiter la 
vitesse. Pour accroître 
la performance, aucune 
solution technique n'était 
exclue et la fiabilité n'était 
pas toujours au rendez-
vous, beaucoup en ont 
fait la cruelle expérience 
tel Bill Ivy au Sachsenring 
en 1969, tué après 
que sa Jawa 350 V4 a 
serré. La blessure et la 
mort accompagnaient 
inexorablement le 
Continental Circus.
Les années 70/80 ont 
changé la donne. La 
moto a pris un essor 
jamais connu jusqu'alors 
en Europe. Ce marché 
grandissant a suscité de 
l’intérêt et les sponsors 
ont investi les Grands 
Prix, l'ère de la grande 
médiatisation s'annonçait. 
Les pilotes officiels ont 
pesé plus lourd, les GP 
devenaient peu à peu un 
spectacle, où la mort et les 
blessures graves faisaient 
tâche. Les circuits routiers 
ont été écartés au profit de 
circuits permanents, plus 
sûrs. Les équipements 
(cuirs, casques, protection 
dorsale...), la progression 
technique (châssis, pneus), 
l'arrivée d'associations 
organisées (IRTA) et les 
médias télévisés expliquent 
la meilleure sécurité et la 
diminution du nombre de 
morts. Les redoutables 
500 à moteur 4-cylindres 
deux-temps, difficiles à 
contrôler, ont tué moins 
de pilotes, mais les 
blessures les ravageaient. 
Christian Sarron en parle 
encore avec la peur au 
ventre. « Aujourd'hui, les 
langues se délient, même 
Gardner ou Spencer, 
trop fiers à l'époque, 
reconnaissent qu'ils avaient 
la trouille chaque fois qu'ils 
remettaient le filet de gaz 
sur  l'angle. » 
Le sport moto impose 
de sacrifier une partie 
de son corps, de souffrir 
physiquement (au point 
de s'approcher du héros), 
parce qu'un pilote, d'après 
Christian Sarron, est un 
chercheur de limites et 
expérimenter la limite, c'est 
chuter. Pour ce Hors-série 
de Moto Magazine, les 
grands pilotes de l’époque 
reviennent sur leurs plus 
terrifiantes gamelles.
Par ZEF ENAULT
Photos ALEX KRASSOVSKY
)

« Écoute, je me 
suis fait plus de 
cinquante fractures 
rien qu'aux mains, 
alors te dire quelle 
chute fut la plus 
sévère... Le docteur 
Costa (médecin des 
GP pendant une 
quarantaine d'années) 
m'a dit un jour qu'il 
avait renoncé à 
compter mes fractures. 
Je me suis cassé 
presque tous les os, 
dont certains que tu ne 
connais même pas. 
J'ai commencé 
sérieusement la 
compétition en 1975, 
parce que je voulais 
dominer mes peurs. 
J'ai été servi. Je garde 
quand même un 
souvenir douloureux 
de ma chute en 1979 
en Angleterre avec la 
Yamaha 750 d'usine. 
Je m'étais cassé trois 
cervicales, j'ai voulu 
reprendre la course 
trop vite, j'ai traîné ça 
pendant deux ans. Je 
me suis toujours 
beaucoup préoccupé 
de la sécurité et, dès 
1985, avec Nankaï qui 
me faisait mes cuirs, 
on a été les premiers à 
tester le fil Kevlar dans 
les gants et les 
protections en 
carbone. »
25 ans de compétition. Champion du monde 
250 cm
3
 en 1984 (vice-champion en 1983), 
3
e
 au championnat du monde 500 cm
3
 (1985). 
« Plus  de 
cinquante 
fractures 
rien qu'aux 
mains »
CHRISTIAN SARRON
TÉMOIGNAGES

ll reste l'un des 
meilleurs Japonais a 
avoir couru en GP 500, 
qu'il pilota pour Honda 
entre 1996 et 2000, 
avec une place de vice-
champion du monde 
en 1997, derrière Mick 
Doohan. « Je n'ai 
jamais eu vraiment 
peur en 500, la Honda 
était plutôt douce avec 
le moteur big bang, je 
suis arrivé la bonne 
année. C'est en 250 
que je me suis blessé 
le plus grièvement, en 
1993 au Sachsenring. 
J'ai fait un high-side, le 
demi-guidon m'est 
retombé sur la main, 
j'ai perdu un doigt, qui 
était resté dans le 
gant. » Pilote d'essai 
Honda par la suite, il a 
fait une course 
MotoGP en 2008, avec 
une RCV 212, mais 
avoue préférer les 500. 
« Tout se passait entre 
le poignet et le cerveau 
avec ces motos, et je 
peux te dire qu'il y a 
beaucoup de choses 
entre ces deux 
extrémités... »
« J'ai eu beaucoup 
de chances, je n'ai 
jamais eu de blessures 
très graves. La plus 
importante fut à Misano 
(Italie), en 1972, sous la 
pluie. Je me battais avec 
Pasolini. Pour le doubler, 
j'ai freiné sur une ligne 
blanche, j'ai perdu 
l'avant aussitôt. Je me 
suis fracturé la hanche 
11 ans en GP, 
vice-champion 
du monde 
en 250 (1994) et 
en 500 (1997)
et un poignet. Cette 
course payait très bien à 
l'époque, 30 000 £, alors 
qu'on prenait en 
moyenne 3 000 £ par 
course en Angleterre. Il y 
avait cinq épreuves 
selon les catégories à 
Misano, j'ai décidé de 
participer à la dernière. 
On a élargi ma 
combinaison, je me suis 
battu, et j'ai gagné 
devant Pasolini malgré 
mes fractures ! Au 
Castellet (France), en 
1973, j'avais la MV 
Agusta 500, j'étais juste 
derrière Saarinen et j'ai 
perdu l'avant dans la 
Verrerie. J'ai été 
chanceux, je n'ai eu que 
ce petit doigt broyé. Mais 
là où j'ai eu le plus peur, 
c'était en test hivernal 
avec Yamaha, en 
développant le quatre-
cylindres sur le circuit du 
Mont Fuji. Je sentais le 
serrage venir, et il n'a 
pas tardé, ça m'est 
arrivé sur le banking, j'ai 
glissé très longtemps. 
Heureusement, j'avais 
mis deux paires de 
gants tellement il faisait 
froid. »
7 fois 
champion 
du monde, 
52 victoires 
en GP
« J'ai gagné 
malgré mes 
fractures à  la 
hanche et au 
poignet ! »
« Sur un 
GP 250 en 
1993 au 
Sachsenring, 
mon doigt est 
resté dans le 
gant »
TADAYUKI OKADA
PHIL READ
www.motomag.com - Hors-série
  
TENDANCE RÉTRO

« J'ai commencé la 
course moto au cœur 
des années 1970 et 
j'en suis sorti vivant, 
c'est incroyable ! J'ai 
arrêté les GP en 1982, 
suite à une chute dans 
la Verrerie, au 
Castellet. J'ai perdu 
l'avant, on rentrait très 
fort à l'époque dans 
cet enchaînement. 
Dix-huit fractures au 
total, j'ai été évacué en 
hélicoptère, c'était 
prémonitoire... Je suis 
resté trois mois 
suspendu en l'air dans 
un lit d'hôpital, plâtré 
jusqu'au cou. En fin 
d'année, j'ai tenté de 
courir à Donington, je 
me suis cassé le 
poignet, je n'ai jamais 
recouru en GP. 
Jean-Claude Olivier, 
patron de Yamaha 
France, m'avait en plus 
proposé cette année-là 
de m'embaucher au 
service com'. C'était le 
moment de tourner la 
page. Je n'ai jamais 
quitté le milieu, et j'ai 
vu arriver les 500 de la 
fin des années 80, je 
peux te dire qu'elles 
étaient terrifiantes. La 
moto de Christian 
Sarron en 1989 sortait 
170 ch pour moins de 
120 kg ! » 
Download 8 Kb.

Do'stlaringiz bilan baham:
1   2   3   4   5   6   7




Ma'lumotlar bazasi mualliflik huquqi bilan himoyalangan ©fayllar.org 2024
ma'muriyatiga murojaat qiling