Tili o’rganilayotgan

partage de la succession de Madame Grandet. Eugénie accepte de renoncer à 
l’héritage. Dans une lettre que lui envoie Charles, elle apprend qu’il se trouve à 
Paris et qu’il a réussi un mariage d’intérêt. Charles ne pense plus à Eugénie. 
Eugénie, en revanche, l’aime toujours.Charles qui veut de tout son cœur revenir 
pour épouser Eugénie, se livre à un commerce lucratif qu’est la traite des 
esclaves.Mais cette voie d’enrichissement choisie par Charles le fait perdre ses 
qualités humaines.Son métier de négrier le réduit à devenir cruel et méchant, ce qui 
est indespansable pour séparer les maris de leurs femmes, les parents de leurs 
enfants.Le jeune homme autrefois tendre fait place à un commerçant dur et 
insensible dont l’âme n’est plus capable d’aimer. 
Quand la fortune faite, il revient en France, il se met à la recherche d’une fiancée 
convenable qui lui donnerait la particule nobilaire « de », indespensable pour sa 
carrière future.Après la mort de son père Eugénie devient la femme la plus solitaire 
dans le pays.On est à plat ventre devant elle,comme on l’a été devant son père.Elle 
devient une fiancée désirable.Elle paie les dettes du père de Charles pour donner à 
son bien-aimé la possibilité de réhabiliter son nom. Elle épouse néanmoins M. 
Cruchot de Bonfons, président au tribunal de première instance de Saumur, l’un de 
ses prétendants, à condition que le mariage reste blanc et qu’il s’occupe des dettes 
du père de Charles. Très tôt veuve (à trente-trois ans), très riche, elle finit sa vie 
dans la solitude, consacrant son immense fortune à des oeuvres de charité.Charles 
apprend-trop tard ! – qu’en renonçant à Eugénie il a laché une fiancée qui 
possédait un capital de dix-sept millions de francs.
Mais peu à peu le cœur d’Eugénie durcit et elle se ferme de plus en plus dans son 
existence solitaire, elle emploie souvent les phrases qu’a employées son père, et 
nous assistons à la tragedie de la personnalité qui est celle de toute la jeunesse 
française, la tragédie qui met le lecteur en garde contre les conditions de vie qui la 
provoquent.