Tili o’rganilayotgan

Résumé:EugénieGrandet
Eugénie Grandet est un roman d'Honoré de Balzac. Ce livre a pour personnage principal la fortune du personnage du père Grandet.Celui-ci « a su » ; que Bonaparte signerait le Concordat et qu'on pouvait sans risque s'approprier ce qui appartenait aux communautés religieuses, mais qui pressentait aussi que les nobles allaient revenir, soit ralliés à Napoléon, soit en fidèles de Louis XVIII, et qu'il valaitmieuxlesménager.
Le père Grandet est sans doute, après l'Avare de Molière, le plus bel avare de la littérature française. C'est un ouvrage instructif sur les mentalités sous le règne de Louis-Philippe. Il est également une étude intéressante de l'évolution de caractères différents au cours du temps, de l'inflexibilité du Père Grandet, de la perte des illusions de sa fille, et de la transformation de son neveu, partant d'un dandy, passant par un homme 'gentleman' et finissant en personnage intéressé et froid.En 1833 Balzac crée le roman Eugénie Grandet.De prime abord le titre peut paraître assez étrange :pourquoi « Eugénie » et non « Felix Grandet », personnage qui occupe un eplace très importante dans le roman ? Pourtant Balzac a raison.Malgré le grand rôle que le vieux Grandet joue dans l’action, c’est le destin tragique de la jeunesse dépendante de Felix Grandet et de ses semblables qui intéresse Balzac et le lecteur.C’est notamment la question du bonheur d’Eugénie, la question de son destin tragique qui est la centrale, et c’est en effet que le roman se construit sur le contraste entre la sauvagerie de l’égoïsme du vieux Grandet et le besoin d’Eugénie de bonheur du sentiment.
Eugénie Grandet
L'histoire:
A Saumur, petite ville de province, Félix Grandet (le Père Grandet), personnage d’une avarice extraordinaire, est à la tête d’une fortune colossale.La maison des Grandet, maison froide et sombre, se grave dans les sentiments du lecteur comme quelque chose étrangère à la nature humaine.Avant la Révolution française le vieux Grandet était un simple tonnelier.Pendant la Révolution il a su profiter des événements.Il s’est marié par intérêt, a acheté des terres et des vignes confisquées chez les nobles et les monastères, il en a spéculé et il est devenu millionaire.Devenu riche il remarque que les gens du grand monde aui l’ont négligé avant son enrichissement le saluent respectueusement, recherchent ses bons grâces, le font maire de la ville bien qu’il soit le même Grandet qu’il était auparavant.Il comprend que c’est l’argent qui lui a apporté le respect.Et il devient esclave de son or, tâchant de lui asservir aussi l’âme de sa fille.Une fois par an, il donne à Eugénie une pièce d’or en lui défendant de s’en jouir. Un jour de novembre 1819, une fête est organisée pour les vingt-trois ans d’Eugénie (la fille du père Grandet). Les des Grassins et les Cruchot, deux familles rivales qui espèrent marier l’un de leurs fils avec Eugénie, y sont conviés. Mais lors de cette même soirée, Charles, un cousin d’Eugénie venu de Paris, arrive chez les Grandet. Il est porteur d’une lettre destinée au père Grandet. Ce dernier y apprend que son frère(le père de Charles), poursuivi par les créanciers, s’est suicidé, laissant Charles sans argent. Avec le cousin Charles arrivé de Paris après le suicide de son père, la vie d’Eugénie prend une face nouvelle.L’amour de ces deux jeunes gens fait contraste avec manière de vivre du vieux Grandet .Eugénie tombe amoureuse de Charles. Son père, au contraire, se montre on ne peut plus insensible. Balzac nous fait admirer les relations tendres des jeunes aussi bien qu’il nous fait sentir la méfiance pour l’avarice du vieux. Eugénie, émue par le sort du jeune homme, lui fait don de tout son argent, pour l’aider à mener à bien son projet : partir aux Indes pour y faire fortune En échange, il lui offre un nécessaire de toilette en or contenant le portrait de sa mère et de son père. Avant de partir, ils se promettent de se marier. Le jour de l’an 1820, comme chaque année, Félix Grandet demande à sa fille de lui montrer tout l’or qu’il lui a offert. Lorsqu’elle lui annonce « Je n’ai plus mon or. », il devient fou de rage. Mais, malgré ses menaces elle ne lui en donne pas la raison, bien décidée à garder son secret. Il prend alors la décision d’enfermer Eugénie dans sa chambre. La mère d’Eugénie ne s’en remettra pas. Elle tombe malade, s’affaiblit progressivement et mourra deux ans plus tard. Le père Grandet tente alors de se réconcilier avec sa fille, cette dernière ayant le droit d’exiger le partage de la succession de Madame Grandet. Eugénie accepte de renoncer à l’héritage. Dans une lettre que lui envoie Charles, elle apprend qu’il se trouve à Paris et qu’il a réussi un mariage d’intérêt. Charles ne pense plus à Eugénie. Eugénie, en revanche, l’aime toujours.Charles qui veut de tout son cœur revenir pour épouser Eugénie, se livre à un commerce lucratif qu’est la traite des esclaves.Mais cette voie d’enrichissement choisie par Charles le fait perdre ses qualités humaines.Son métier de négrier le réduit à devenir cruel et méchant, ce qui est indespansable pour séparer les maris de leurs femmes, les parents de leurs enfants.Le jeune homme autrefois tendre fait place à un commerçant dur et insensible dont l’âme n’est plus capable d’aimer.
Quand la fortune faite, il revient en France, il se met à la recherche d’une fiancée convenable qui lui donnerait la particule nobilaire « de », indespensable pour sa carrière future.Après la mort de son père Eugénie devient la femme la plus solitaire dans le pays.On est à plat ventre devant elle,comme on l’a été devant son père.Elle devient une fiancée désirable.Elle paie les dettes du père de Charles pour donner à son bien-aimé la possibilité de réhabiliter son nom. Elle épouse néanmoins M. Cruchot de Bonfons, président au tribunal de première instance de Saumur, l’un de ses prétendants, à condition que le mariage reste blanc et qu’il s’occupe des dettes du père de Charles. Très tôt veuve (à trente-trois ans), très riche, elle finit sa vie dans la solitude, consacrant son immense fortune à des oeuvres de charité.Charles apprend-trop tard ! – qu’en renonçant à Eugénie il a laché une fiancée qui possédait un capital de dix-sept millions de francs. 
Mais peu à peu le cœur d’Eugénie durcit et elle se ferme de plus en plus dans son existence solitaire, elle emploie souvent les phrases qu’a employées son père, et nous assistons à la tragedie de la personnalité qui est celle de toute la jeunesse française, la tragédie qui met le lecteur en garde contre les conditions de vie qui la provoquent.