Cours d’introduction à l’analyse économique Pascal da Costa


particulier le prix minimal en dessous duquel elle ne produira pas


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particulier le prix minimal en dessous duquel elle ne produira pas.
(b) Que vaut l’offre totale de la frange concurrentielle en fonction du prix de
marché ?
(c) Hal anticipe le comportement des entreprises de la frange concurrentielle.
Ecrire le problème de Hal sous forme fermée, c’est-à-dire en intégrant la
réaction des entreprises de la frange concurrentielle.
(d) Déterminez la quantité d’ordinateurs produite par Hal et leur prix unitaire.
Calculez son profit.
(e) Déduisez-en la quantité vendue par la frange concurrentielle dans son en-
semble, puis par chacune de ses firmes. Calculez leur profit individuel et
agrégé.
(f) Calculez d’abord les parts de marché respectives de Hal et de la frange
concurrentielle. Puis calculez leurs parts respectives du profit global de la
branche. Cela confirme-t-il la qualification de Hal comme firme dominante ?
4. Question bonus : Comparaison avec la situation de monopole
(a) Si Hal était un monopole, avec une fonction de coût inchangée, quelle serait
la quantité de biens vendue ? A quel prix ? Pour quel profit ?
(b) Quelle est la structure de marché préférable pour les consommateurs (préci-
sez selon quel critère) ? Pourquoi ?
Documents
Textes 1 : Du Luxe, un parfum de scandale ... et d’entente – Communiqué de presse du
Conseil de la concurrence du 14 mars 2006.
Le Conseil de la concurrence sanctionne à hauteur de 46,2 millions d’euros 13 sociétés
exploitant des marques de parfums et cosmétiques de luxe, ainsi que 3 chaînes nationales
de distribution.
Le Conseil de la concurrence, qui s’est autosaisi dans cette affaire, vient de rendre une
décision, par laquelle il sanctionne 13 sociétés exploitant des marques de parfums et
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cosmétiques de luxe pour s’être entendues avec leurs distributeurs sur les prix de vente
au consommateur. Il a, pour les mêmes faits, prononcé des amendes à l’encontre de trois
chaînes nationales de distribution (...). Le montant des amendes s’élève à 46,2 millions
d’euros (...). Entre les années 1997 et 2000, les entreprises exploitant des marques de
parfums et cosmétiques de luxe précitées se sont entendues avec les distributeurs de
leur réseau, et notamment les chaînes nationales Marionnaud, Nocibé et Séphora (...).
Chaque fournisseur de parfums ou de cosmétiques fixait à ses distributeurs le « prix
public indicatif », ainsi que le taux de remise maximum qu’ils étaient autorisés à pra-
tiquer (...). Chaque entente organisée par le fournisseur s’est accompagnée de la mise
en place d’une « police des prix » consistant en des contrôles de prix pratiqués, des
pressions et des menaces de représailles commerciales à l’égard des distributeurs (...).
Les relevés de prix pratiqués au cours de l’enquête ont permis de constater l’efficacité
de l’entente : les prix appliqués ont significativement respecté les prix convenus au sein
des ententes (...). Pour apprécier l’importance du dommage à l’économie causé par les
pratiques, le Conseil a pris en compte la durée des pratiques (années 1997 à 2000) et la
taille du marché affecté (814,5 millions d’euros pour les marques qui ont fait l’objet de
sanctions).
Texte 2 : Les parfumeurs condamnés pour entente commerciale – Journal Le Figaro, le
15/03/2006.
Treize grandes marques et trois chaînes de magasins ont écopé de 46,2 millions d’euros
d’amendes.
Le Conseil de la concurrence a eu du nez. L’institution, qui avait infligé l’an dernier 534
millions d’euros d’amende à Orange, SFR et Bouygues Telecom, a sanctionné hier treize
marques de parfums et cosmétiques, et trois de leurs distributeurs, Marionnaud, Nocibé
et Sephora. Pour s’être entendus sur les prix entre les années 1997 et 2000, ces grands
noms du luxe ont écopé de 46,2 millions d’euros d’amende.
Le plus sévèrement touché est le géant mondial LVMH. Propriétaire des magasins Se-
phora ainsi que des parfums Christian Dior, Guerlain, Kenzo et Givenchy, le groupe
français écope à lui seul de 14,45 millions d’euros d’amende. Marionnaud devra s’ac-
quitter de 12,8 millions d’euros. Faute de preuves, les parfumiers Douglas, les parfums
Azzaro et Sisley entre autres, sont passés entre les mailles du filet. Quant à la société
Procter & Gamble France (Rochas, Patou, Lacoste. . . ), elle a été mise hors de cause.
Dans cette affaire, le Conseil de la concurrence s’était autosaisi en 1998. Dans son
genre, ce n’est pas une première. En décembre, Philips, Sony et Panasonic avaient été
condamnés à payer une amende de 34,4 millions d’euros pour s’être entendus avec leurs
distributeurs français sur les prix de vente au détail de leurs produits.
L’enquête a exigé plus de 4 000 relevés de prix sur tout le territoire pour arriver à
cette conclusion : les treize fabricants de parfums incriminés ne se sont pas contentés
de fixer les prix de gros à leurs distributeurs. Ils se sont entendus avec eux sur le
prix de revente au détail, de façon à les uniformiser « vers le haut ». En quatre ans,
leurs pratiques auraient indûment gonflé les prix d’ « au moins » 3%, soit 72 millions
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d’euros. . . au détriment, bien évidemment, du consommateur. La mécanique était bien
rodée. Une « police des prix » mise en place par les fabricants contrôlait les prix en
rayon. Tous les moyens de pression étaient bons pour que les distributeurs ne s’en
écartent pas en vendant moins cher que convenu : représailles commerciales, menaces
de déréférencement. . . Seuls les petits réseaux indépendants se seraient plaints de ces
méthodes. Les autres ont joué le jeu car, au fond, le système garantissait les marges de
tout le monde.
LVMH, Chanel et Nocibé font appel :
LVMH et Chanel ont annoncé dès hier qu’ils feraient appel. Selon le premier, le Conseil
« s’est refusé à prendre en considération les exigences et les spécificités de la distribution
de produits de luxe ». Les autres fabricants n’ont pas souhaité réagir pour l’instant, cer-
tains se réservant la possibilité de faire appel. « Les faits remontent à dix ans, période
à laquelle on a observé une concentration sans précédent de la distribution, explique
Alain Grangé-Cabane, président de la Fédération française des industries de la parfu-
merie. Tout cela serait impossible aujourd’hui dans un marché devenu beaucoup plus
concurrentiel ». Le Conseil de la concurrence affirme pourtant n’avoir aucune certitude
que ces pratiques aient cessé depuis. Côté distributeurs, Marionnaud est resté très bref
hier. « Nous n’avons pas encore reçu la notification. Il est trop tôt encore pour nous
prononcer », a déclaré une porte-parole. Sauf surprise, le groupe devrait faire appel.
Chez Nocibé, qui vient d’être racheté par le fonds Charterhouse Capital Partners, la
décision est prise. « Nous ferons bien entendu appel, affirme Xavier Dura, le président
de Nocibé. Il n’y a aucune preuve contre Nocibé dans le dossier. Nous sommes victimes
d’un amalgame. Etre au même prix que son concurrent ne veut pas dire qu’il y a entente
sur les prix. Nous contestons le montant même de l’amende, calculé sur la base du chiffre
d’affaires de 2004, alors que les faits reprochés ont eu lieu entre 1997 et 2000. Du jamais
vu ! »

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