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Le Syndicat mixte du Bassin versant de la Reyssouze regroupe
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- (Dernière partie)
- Comme le colibri, elle fait sa part ! 34 La légende du colibri
- Repas du CCAS
- Fête de fin d’année de l’école
Le Syndicat mixte du Bassin versant de la Reyssouze regroupe 38 communes sur une superficie de 50000 ha. Histoir e 30 Camille Eugène Dupuis est né à Jour- nans le 30 avril 1897. C’est le deuxième et dernier enfant d’Auguste Constans Dupuis, sabotier, vigneron et agricul- teur à Journans, et de Marie-Célestine Lacroix. Il passe son enfance dans notre village et comme sa sœur Julie, de quatre ans son aînée, fréquente l’école communale. Il est présent, de même que cette dernière, un certain jour de l’année scolaire 1903-1904 ou 1904- 1905 où le photographe officiel est de passage à l’école pour immortaliser par un cliché les écoliers du village et leurs maîtres, Mme et M. Sonthonnax. On ne sait pas si, comme la plupart des enfants placés au premier rang, il est chaussé d’une paire de sabots car il est masqué par ses camarades. Si tel est le cas, elle a certainement été fabri- quée dans l’atelier paternel. Lorsque Camille est un peu plus âgé, il aide ses parents aux divers travaux de l’exploi- tation familiale. Au début de l’année 1916, il doit quitter notre village pour rejoindre la caserne, puis le front. Il n’a pas encore 19 ans ! Cette mobilisation précoce s’explique par le fait que dès la fin de l’année 1914, les chefs de l’armée française, conscients de l’ampleur des pertes subies dans les premiers mois de la guerre (près de 22 000 morts en un seul jour le 22 août 1914 !), décident d’anticiper la levée des nouvelles re- crues afin de remplacer rapidement les hommes tombés sur les champs de bataille. C’est ainsi que la classe 1916 est appellée sous les drapeaux dès avril 1915 et que les jeunes gens nés en 1897 sont incorporés en janvier 1916. Après avoir été examiné en 1915 par le conseil de révision siégeant à Pont- d’Ain qui l’a déclaré bon pour le service armé, Camille Dupuis rejoint donc le 8 janvier 1916 une caserne de Besançon, dépôt du 60 e régiment d’infanterie où il a été affecté. Après quelques semaines d’instruction, il est envoyé au front. Son unité forme, avec le 44 e régiment basé à Lons-le-Saunier, la 27 e brigade d’infan- terie qui compose avec la 28 e brigade la 14e division. Le jeune fantassin parti- cipe à la bataille de la Somme dans l’été 1916. En octobre 1916, il passe du 60 e au 44 e régiment d’infanterie où servent de nombreux Bressans. En avril 1917, le 44 e
RI est engagé dans l’offensive meur- trière et vaine déclenchée par le géné- ral Nivelle au Chemin des Dames près de Reims. Il est envoyé ensuite dans la région de Verdun et c’est dans le secteur de Mormont qu’il trouve la mort lors d’une attaque ennemie. En 1920, on lui décernera à titre posthume la médaille militaire avec la citation suivante : «Très bon soldat. Est mort pour la France, le 11 septembre 1917, à son poste de combat, devant Verdun. Croix de guerre avec étoile de bronze». Sa sœur Julie Dupuis épou- sera le 20 août 1920 Edouard Claude Joseph Jolivet, né à Journans en 1894, qui a fait la guerre dans un bataillon de chasseurs à pied, a été plusieurs fois blessé, mais a eu la chance de revenir vivant. Le couple aura trois filles dont deux vivent encore à Journans : Mmes Lucie Vermeulin et Élise De Filippis. Les poilus de Journans morts pour la France pendant la Grande Guerre (par André Abbiateci) (Dernière partie) Déjà la pierre pense où votre nom s’inscrit...(Aragon) Huit soldats originaires de Journans, commune peuplée d’un peu moins de 250 habitants à la veille de la guerre de 1914-1918, sont morts pour la défense de la patrie ; leurs noms sont gravés sur la pierre du monu- ment aux morts érigé en 1921-1922 dans notre village. Nous avons dans la Feuillette de l’an dernier évoqué le destin tragique de quatre d’entre eux : Jean-Marie Barrachin, André Berger, Philippe Lacroix, Henri Lom- bard. Cette année, nous rendons hommage aux quatre autres poilus originaires de Journans ou ayant des liens familiaux avec notre village et qui sont morts pour la France pendant la Grande Guerre : Camille Du- puis, Edmond Girod, Louis Loyon, Joannès Perret. Dupuis Camille Camille Dupuis (1897-1917), fantassin du 60 e régiment d’infanterie (photo prise en 1916, archives familiales) 1 - C. Dupuis, avec son petit nœud papillonnoir est debout devant le maître. Sa sœur Julie est à droite de Mme Sonthonnax. Louis Sonthonnax a été institu- teur à Journans de novembre 1898 à janvier 1906. Sa femme donnait des leçons de couture aux filles mais n’était pas institutrice. Il n’y avait à l’école communale qu’une seule classe, mixte. Histoir e 31 À la différence de Camille Dupuis, Louis Charles Edmond Girod n’est pas issu d’une vieille famille de Journans. Né à Divonne-les-Bains le 15 septembre 1894 c’est le fils de Charles Gustave Girod, notaire du lieu et d’Anne-Julie Lacroix. C’est peut-être par sa mère, qui porte un nom de famille très répandu au XIX e siècle à Journans et Tossiat, qu’E. Girod a des attaches familiales à Journans, liens que nous n’avons cependant pas pu préciser au cours de nos recherches. La famille Girod déménage de Divonne à Lyon à une date indéterminée et Ed- mond, après ses études secondaires, devient clerc de notaire. Après la mort de son père, le jeune homme s’engage comme volontaire dans l’armée de terre pour une durée de trois ans. Il est incor- poré au 133 e régiment d’infanterie de Belley le 8 mai 1913, le jour même où il signe son engagement. Devenu capo- ral en novembre de la même année, il est affecté aux services de l’intendance lors de la mobilisation générale d’août 1914. Caporal, puis sergent-fourrier, il est chargé de répartir les vivres et les équipements entre les compagnies, escouades ou sections de son unité et il doit s’occuper du logement des hommes à l’arrière du front pendant les périodes de repos et sert également d’agent de liaison. Il participe à tous les combats où est engagé le 133 e R.I. dans les deux premières années de la guerre (par exemple en Alsace du sud en août 1914, dans le secteur de La Fontenelle dans les Vosges lorraines en 1915). Il trouve la mort le 26 juillet 1916 lors de l’offensive franco-britannique sur la Somme près du village de Curlu. La cita- tion à l’ordre de la 41 e division qu’il a ob- tenue le 12 août 1916 à titre posthume rend hommage à son courage : « Agent de liaison brave, courageux, dévoué, qui a rempli ses fonctions avec un zèle inlas- sable sous de violents bombardements jusqu’au moment où il a été frappé mor- tellement à son poste par un obus ». Après la guerre, la mère d’Edmond, Anne-Julie Lacroix, a habité pendant quelques années à Journans. La veuve Girod résidait à Boisserolles en 1921 au moment où des anciens combattants et la municipalité ont lancé le projet de construction du monument aux morts de la commune. Elle a souhaité et obte- nu que le nom de son fils soit également gravé sur l’édifice au côté de ceux des autres poilus de Journans morts pour la défense de la patrie. Mais elle n’a pas pu assister à l’inauguration du monument qui a eu lieu à la fin de l’année 1922 ou au cours de l’année 1923 car elle est morte à Journans le 10 février 1922. Girod Edmond Poilus dans une tranchée après un bombardement en 1917 (doc R. Granthil dans les Chroniques de Bresse, 2014) Joannès Alphonse Perret, qui voit le jour à Journans le 31 octobre 1892, est le fils de Louis Paul Joseph Perret, cultivateur, et de Joséphine Berger, tous deux nés dans la commune. Les parents donnent au nouveau-né le même premier pré- nom que celui porté par leur deuxième fils, Joannès Émile, mort quelques mois plus tôt à l’âge de sept ans, mais, pour le distinguer de l’enfant défunt, ils lui attribuent comme deuxième prénom celui d’Alphonse. Joannès Alphonse a une sœur Céline, née en 1880, et un frère aîné, Edmond, qui a dix ans de plus que lui. Son père, Louis Perret, agricul- teur, est un personnage important dans la commune. Élu conseiller municipal en 1896, Louis Perret devient maire au prin- temps 1897 à la suite de la mort en cours de mandat de Jean-Marie Constantin. Il exerce la fonction de premier magistrat de la commune jusqu’en 1912 mais son projet de construction d’une nouvelle mairie-école dans le clos du presbytère se heurte à l’opposition d’une partie des habitants et de plusieurs conseillers municipaux. Les opposants au projet l’emportent lors des élections munici- pales du printemps 1912 et la nouvelle municipalité, dirigée par Clément Paul Barrachin et dans laquelle Louis Perret est très minoritaire, décide de repousser à plus tard la construction du nouveau bâtiment, lequel ne sera finalement jamais édifié. Louis Perret retrouvera cependant son écharpe de maire après la guerre à la suite des élections de no- vembre 1919. Perret Joannès 2 - Joannès Emile est mort le 21 mars 1892. Son dernier fils, Joannès Alphonse, va à l’école communale de Journans jusqu’à sa douzième ou treizième année. En 1904 ou 1905, il est dans le groupe des grands élèves et le photographe scolaire venu à Journans le place debout au der- nier rang, à côte de Thérèse Gay, avant de prendre le cliché souvenir. En 1912, le conscrit Joannès Perret passe devant le conseil de révision de Pont-d’Ain qui le déclare bon pour le service armé. Il est incorporé en octobre 1913 au 44 e
Saunier. Il est donc depuis quelques mois à la caserne lorsque débute la Grande Guerre. Il gravit les premiers échelons de la hiérarchie militaire et accède au grade de caporal puis de sergent (mars 1915). Le 44 e RI est en- voyé dès le 1 er août 1914 à la frontière près de Belfort ; il compte alors dans ses rangs le caporal André Peugeot dont le nom va passer à la postérité car il est le premier soldat français à mourir pour la défense de la patrie, le 2 août 1914, soit un jour avant la déclaration officielle de la guerre entre la France et l’Allemagne. Le 44
e RI participe ensuite aux combats qui se déroulent en Alsace du sud dans la région de Mulhouse (août 1914), puis il est envoyé en renfort vers l’ouest pour stopper l’offensive allemande (bataille victorieuse de la Marne du 6 au 13 septembre 1914). Il combat l’année sui- vante sur l’Aisne et en Champagne. C’est au cours d’une offensive française à l’est de Reims que Joannès Perret trouve la mort entre le 25 et le 29 septembre 1915 près de Jonchery-sur-Suippe en même temps que de très nombreux soldats et officiers de son régiment dont le colo- nel Bouffez. Joannès Perret était encore célibataire à son départ pour l’armée en 1913 et n’a donc pas de descendance directe dans notre commune. Mais sa nièce, Anna Melin, fille de sa sœur Cé- line et d’Albert Melin, est la grand-mère de Roland Crétin de Boisserolles et de ses frères défunts Roger et Michel. Histoir
e 32 Les écoliers et les écolières de Journans entre 1903 et 1905 (Trois garçons figurant sur la photo seront tués à la guerre) Né dans le 4 e arrondissement de Lyon le 1 er février 1893, Louis Jérôme Loyon est le fils de Jean-Baptiste Loyon et d’Ed- wige Marie-Louise Tournier qui se sont mariés à Lyon en 1888. A la naissance de Louis, le couple a déjà deux enfants : Ernest, né en 1889 et Madeleine, née en 1891 et la famille s’agrandira en 1895 avec la venue au monde de Juliette. La lignée paternelle de Louis Loyon est liée au monde du textile lyonnais. Son grand-père Pierre-Jérôme, fils de fabri- cants d’étoffes, a acquis une certaine fortune en dirigeant l’usine de tissage de soieries possédée à Chateauvillain (Isère) par le soyeux lyonnais Alexandre Giraud et ses fils. Le père de Louis, Jean- Baptiste, né en 1859, semble avoir moins bien réussi sur le plan social puisqu’il n’est qu’employé de commerce à Lyon à la fin du XIX e siècle. Les liens de Louis Loyon avec Journans ne viennent donc pas de ses ancêtres paternels, mais de la branche maternelle de sa famille, repré- sentée par les Tournier et les Faguet. La famille Faguet est présente à Journans depuis la fin du XVIII e siècle. Nommé par le préfet, François-Marie Faguet est le maire de la commune sous le Consu- lat et le Premier Empire. Il a acquis une belle propriété composée d’un vignoble et d’une résidence au village compre- nant maison de maître, bâtiment d’ex- ploitation, jardin et verger, le tout d’un seul tenant et clos de murs. C’est dans la cour de sa vaste et belle demeure que s’est déroulée le 9 juin 1811 une grande fête, dont le maire a été le principal organisateur, pour célébrer la naissance, le 20 mars précédent, du fils de Napo- léon 1
er et de l’impératrice Marie-Louise. Après la mort de François-Marie Faguet, la propriété passe à son fils Étienne puis à la fille unique de ce dernier, Marie- Françoise Zoé, qui a épousé en 1830 Auguste Timothée Tournier, notaire à Saint-Martin-du-Mont. Loyon Louis 3 - C’est sans doute le même personnage qui a été notaire à Varambon de 1772 à 1789. 4 - Cette résidence englobe les maisons et terrains possédés actuellement au village par les familles Estublier, Niveau et Perron. Quand Zoé meurt en 1864, ses biens sont partagés entre ses trois enfants en- core vivants, à savoir sa fille Joséphine et ses deux fils Jules et Auguste, respec- tivement négociant et teneur de livres à Lyon. Auguste, qui a hérité sans doute de la maison maternelle, marie en 1888 sa fille Edwige Marie-Louise à Jean-Bap- tiste Loyon. Les Loyon vivent à Lyon dans une certaine aisance et, comme dans la plupart des familles bourgeoises de la Belle Époque, les deux fils, Ernest et Louis-Jérôme se préparent par des études sérieuses à l’exercice d’une pro- fession tandis que les deux filles, Made- leine et Juliette, destinées à devenir des épouses et des mères au foyer, ont une scolarité plus courte. La Première Guerre mondiale va bouleverser la vie familiale. Les deux fils sont mobilisés et si Ernest a la chance de revenir indemne de la guerre et va faire une carrière de cadre technique dans l’industrie, son frère cadet meurt au front. Louis-Jérôme a rejoint en novembre 1913 la caserne du 97
e régiment d’infanterie alpine basé à Chambéry pour y effectuer son service militaire. Après la déclaration de guerre, son unité a combattu en Alsace du sud et dans les Vosges lorraines (août-sep- tembre 1914). Muté au 99 e régiment d’infanterie qui a pris position depuis l’automne 1914 dans les tranchées de Picardie, Louis-Jérôme est tué le 22 fé- vrier 1915 sur la commune de Fontaine- lès-Cappy, au sud de la rivière Somme. Ses parents, qui sont confrontés depuis plusieurs années à des problèmes fi- nanciers sérieux, reçoivent de l’État un modeste secours financier de 150 francs à la suite du décès de leur fils. Dans les années qui suivent, la famille Loyon dé- cide de quitter Lyon pour vivre à Jour- nans où la vie est moins chère et où ils disposeront des ressources d’un jardin et d’un verger. Les deux filles resteront célibataires. Madeleine, qui a suivi pen- dant le conflit les cours organisés par la Croix-Rouge et a soigné bénévolement les poilus blessés, sera infirmière à do- micile. Sa sœur Juliette travaillera dans les bureaux de la préfecture de Bourg. Jean-Baptiste Loyon mourra à Journans en 1931, sa femme en 1948, Madeleine en 1971 et Juliette décèdera à l’hôpital de Bourg en 1981. Ils sont enterrés au cimetière de Journans où repose égale- ment Louis-Jérôme.
Histoir e 33 Le 97 e régiment d’infanterie pose après l’exercice (Louis Loyon a servi de nov 1913 à nov 1914 dans cette unité) (doc sur le site www.alpins.fr) Après la guerre, les familles des poilus morts pendant les combats et enterrés, parfois à la hâte, sur le champ de bataille par leurs camarades, souhaitent rapa- trier au cimetière de leur commune les dépouilles des êtres qui leur sont chers. La loi du 31 juillet 1920 autorise ce transfert des corps aux frais de l’État. Les familles de Louis Loyon, Joannès Perret, André Berger, Camille Dupuis, Philippe Lacroix font une demande de rapatrie- ment. En mars 1921, le conseil munici- pal de Journans décide d’accorder à ces familles une concession perpétuelle et gratuite dans le cimetière communal devant la facade de la chapelle Saint- Valérien. Entre février et août 1922, les cercueils contenant les corps de ces cinq poilus morts pour la France sont transférés par convoi ferroviaire de l’an- cienne zone du front jusqu’à la gare de La Vavrette puis acheminés par la route jusqu’à Journans. Lors des obsèques de chaque poilu, une quête est faite dont le produit est destiné à financer une partie des frais de construction du monument aux morts de notre commune. André Abbiateci P or traits Elle rêvait d’habiter une petite maison de pierres dans un village pas trop éloigné de ses relations. La coïncidence a voulu qu’elle la trouve à Journans, village où il lui a fallu peu de temps pour s’insérer ! Tellement serviable et habitée d’un réel idéal, elle ne compte ni ses heures ni ses engagements... Même à la retraite, (Marie-Christine était directrice d’école et elle interve- nait dans la formation des maîtres), elle poursuit son action dans le milieu culturel et social. Elle est présidente de l’association Arnica (Compagnie de théâtre de marionnettes). Elle milite au sein du Réseau éducation sans srontières. Dans ce cadre, elle a été l’initiatrice du parrainage républicain qui s’est tenu à Journans en janvier 2011 et œuvre pour la défense du droit des familles auprès d’émigrés et de demandeurs d’asile. Marie-Christine est cohérente dans sa vie. Ce à quoi elle croit, elle tente de le mettre en action. Elle croit à l’engage- ment individuel qui peut modestement contribuer à faire changer le monde. « Si l’on veut une société heureuse, on doit aussi changer notre façon de vivre et de faire » dit-elle. Elle est proche des idées de Pierre Rabhi (*) et de la « sobriété heureuse » que la légende du colibri illustre à merveille. (*) www.pierrerabhi.org Marie-Christine Billon Comme le colibri, elle fait sa part ! 34
Un jour, dit la légende (amérindienne), il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! ». Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part ».
Repas du CCAS Les enfants de la garderie scolaire, encadrés par Fabienne Antoine, ont fabriqué des sujets en terre et des arbres argentés pour les participants au banquet du CCAS. La table a ainsi été joliment décorée par Marie avant l’arrivée des convives. Chaque personne est repartie ce dimanche 7 décembre, la tête pleine de chansons, et avec un petit cadeau qui prolongera le souvenir de ce moment très convivial.
C’est devenu une belle tradition ! Les enfants de l’école partagent, avec un groupe d’adultes, l’après-midi du der- nier jour de classe avant les vacances de Noël.
Un spectacle est offert par le sou des écoles. En décembre 2013 l'association du plateau a interprété avec des ma- rionnettes l’histoire des 3 petits cochons réécrite de façon originale et amusante. Suivent des chants de Noël qu’en- tonnent petits et grands. Ensuite c’est l’arrivée du Père Noël, la hotte remplie de cadeaux pour chacun des enfants et des jeux collectifs à garder en classe. Les enfants n’ont pas trouvé cette année-là le Père Noël très beau ! Mais son histoire de noisette les a beaucoup amusés. Chargés de leurs sacs pleins de friandises, les enfants se sont dirigés vers les tables sur lesquelles les atten- dait le goûter préparé par des mamans et des mamies. Sacré dilemme pour eux : comment garder le sac de friandises, prendre une assiette de gâteaux et déguster cette madeleine ou la meringue si appétissante ! Les enfants ont dû trouver une solution car après leur départ les plats étaient vides. Petits et grands se sont séparés contents d’avoir partagé cet après-midi, en plus c’étaient les vacances. (au moins pour les petits !) Échanges enfants-adultes Download 414.07 Kb. Do'stlaringiz bilan baham: |
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