Révision du lexique

boue f. - terre, poussière des rues et des chemins, détrempée d'eau, qui s'amasse dans les rues après la pluie.
crotte f. - des portions de boue attachées aux chaussures et aux vêtements.
fange f. - boue mêlée avec des matières impures. Le mot s'emploie souvent au figuré.
saleté f. - c'est le mot le plus général qui désigne l'absence totale de propreté. Il s'emploie souvent au figuré et s'applique à un actée, à une parole qui blesse la délicatesse ou l'honneur.
ordure f. - toutes les saletés qu'on jette ; tout ce qui salit un appartement, un escalier, une maison et qui se compose de poussière et de petits objets sans utilité et dont on se débarrasse. Au figuré: des paroles, des actions obscènes.
1.Dans l'escalier qu'on ne balaie plus, traînent toutes les ..... passibles. 2. Ce mécanisme est destiné à nettoyer la ...... des rues. 3. Ses vêtements étaient d'une repoussante ..... 4. A peine entré, il se mit à enlever la ...... attachée à son pantalon. 5. Dans son roman Pot-bouille Zola a su montrer toute la ....... où roule la bourgeoisie parvenue au pouvoir. 6. Les moins de l'enfant étaient couvertes de ...... .
12. Complétez les phrases suivantes par les mots de la famille de nom "terre".
1. Tout ce qui se rapporte à la terre est dit ..... par exemples les plantes..... 2. Une petite étendue de terre est un ..... 3. Une étudiante de terre du point de vue politique ou administratif est un ...... 4. De là vient l'adjectif ...... 5. Les gens qui remuent et transportent la terre sont des.... 6.Prendre terre en parlant des aviateurs c'est .... 7.L'action de ce verbe est exprimée par le substantif. 8.Etonner quelqu'un au point qu'il reste comme cloué par terre, c'est... 9.Mettre un mort dans la terre, c'est l'....,dont le substantif est l'.... 10.Un passage pratiqué sous terre est un...; on emploie ce mot également comme adjectif. 11.Un espace de terre où l'on cultive des fleurs est un....
Analisez la formation des noms sunstantifs drives du nom terre en faisant ressortir leur radical, leur suffixe et leur préfixe. Faites attention au genre des noms dérivés.
13.Le préfixe sur-ajouté aux verbes et aux substantifs marque une certaine exagération de l'idée exprimée par le radical. Complétez les phrases suivantes par les mots nouveaux formés avec le préfixe sur-et le radical exigé par le sens: 1.Une offre plus avantageuse que celle qui a été déjà faite est une..... . -2.Passez au dessus de quelqu'un en talent ou en autre chose, c'est le...(infinitif). -3.Une ville où il ya plus d'habitants qu'elle ne peut contenir est une ville ... . -4.Vivre après un événement, c'est ...à cet évènement. -6.Voler au-dessus d'une ville. C'est la....
14.Employez les prépositions nécessaires, s'il ya lieu:
1.L'homme m'a regardé... un air triste et n'a rien dit. 2.Que voulez vous ....cet enfant? 3.Toutes les maisons du village sont couvertes .... ardoise. 4.Votre fille ressemble beaucoup ... votre mari. 5.Restez tranquille, vous m'empêchez .... travailler. 6.La petite fille couche chez sa grand-mère ... peur .... rester seule à la maison. 7.Je vous conseille .... consentir ..... cette proposition. 8.Je savais bien que je pouvais compter ... votre assistance. 9.Voulez-vous travailler toujours ... cette salle? 10.Merci votre cadeau mais je ne peux pas l'accepter.
15.Resumez le texte d'après votre plan.
16.Introduisez dans des phrases les expressions verbales ci-dessous faire qch avec soin, être face à face avec qn, prendre le train de, endre un service à qn, tenir lieu de, avoir les cheveux embroussaillés, être au bout d'un coloir fangeux, agoniser sans baux et sans air, ressembler à une chauffrette.
17.Мен унинг менга дўстлигини биламан. 2 У италиа тилини яхши билади. 3 Бу гапдан кейин мен унинг кимлигини билишни истамайман. 4. Мен бу китобнинг менда йўқлигини яхши биламан. 5. Биз сизнинг опангиз борлигини хам билмасдик! 6. Бу бола бу китобдаги хамма шеваларини ёддан билади. 7 Мен энди нима қилиш кераклигини билмайман. 8. Сизнинг келганлигингиз ҳақида унга билдириб қўйиш керак.
18.Employez dans des phrases les prépositions depuis,pendant.
1.Мен бу ерда аллақачон икки йил яшадим. 2. Ўтган йили мен Киевда деяарлик икки ой яшадим. 3. Денгизни мен болалигимдан бери яхши кўраман. 4. Унинг кайтиб келганидан бери, мен хали уни кўрмадим. 5. Бу дарс пайтида болалар жим ўтиришди. 6. Жумадан бошлаб, мен бу китоб устида ишлайман. 7. Уруш пайтида у яраланган эди ва шу пайтдан буён оқсоқланади. 8. Нотик бутун уч соат давомида гапирди.
Texte complémentaire
La visite au poète.
-Nous allons voir un poète-dis-je à Philippe. Oui, M.Ponde, à Viresac, est un poète.Vous ne le saviez pas?
-Non, Monsieur.
-M.Ponde fait des vers.J'en ai lu; vous aussi, Philippe, dans le petit journal du canton.
-Je ne me rappelle pas. Ça sepeut bien. Est-ce qu'on prend les fusils?
Oui, nous chasserons à l'aller et au retour.
On part, et je tue en route une tourterelle.
Je n'ai jamais vu M.Ponde.
-Je connais un homme qui porte ce nom, dit Philippe, je l'ai même vu aux foires; mais ce ne peut pas être votre poète.
C'est un paysan qui ne marque pas mieux que moi.
Il se renseigne à la première maison du village.
-Là-bas, tenez, au bout du village, aux dernières maisons, près de la fontaine. Vous ne le trouverez peut être chez lui à cette heure de la journée, il est dans les champs, il garde sa vache, mais il ne s'écarte pas beaucoup de sa maison.
-Il garde sa vache lui-même?
-Comme tout le monde!
Une vieille femme qui abat des prunes nous crie de son échelle;
-Voilà un homme qui court derrière vous!
Comme je me retourne, l'homme, en bras de chemise, s'arrête, boutonne son gilet et nous dit:
-On m'a prévenu que vous me demandiez; excusez-moi, j'aidais à finir une couverture de paille, là, tout près.
Vous me faites bien de l'honneur.
Il nous invite à entrer dans sa maison. Il ya une armoire, deux lits, une table au milieu,et des paquets d'oignons aux poutres.
Nous faisons connaissance, Philippe écoute, son fusil entre les jambes. Il ne secraît pas dans la maison d'un poète et il garde sur sa tête un chapeau qu'il n'ôterait qu'à l'église où il ne va jamais.
Le poète, chétif, maigre, agé d'une quarantaine d'années, paraît ému. Sa figure serait plus expressive, sans doute, si,d'un coup de peigne, il relevait les cheveux gris de poussiére et dégageait un peu le front haut et étrait. Il s'applique à bien parlez, et comme il n'a passé que par l'école primoire, ses fautes de langage éclatent.
Il a toujours aimé la littérature. C'est au régiment, parce qu'il avait des heures de reste, que l'idée lui vint de se lancer.
-Si j'avais poussé mes études, étant jeune, dit-il, j'aurais fait quelque chose. Je ne peux écrire des vers que pour mon plaisir personnel. Je ne sais pas si on veut me flatter, mais des gens qui s'y connaissent me trouvent de l'imagination.
Il a pris part à un concours organisé par une revue de poètes. Il me montre une brochure bleu, et il m'indique son nom perdu dans une foule d'autres imprimés en petits caractèrs presque illisibles.
-Je garde le papier pour les enfants, dit-il. Plus tard, ils seront satis faits.
Précisément deux gamins écoutent sur le pas de la porte ouverte.
-Eh bien! dit le poète, est-ce qu'on se présente comme ça au monde? Voulez- vous dire bonjour!
Ils ne veulent pas.
Une femme entre, va et vient, sans dire un mot, et disparaît. Je saurai plus tard que c'était Mme Ponde.
C'est assez pour une première visite. Quand je me lève, le poète, devinant à ma réserve que j'ai voula le mettre en garde contre les espoirs irréalisables, me dit, avec une prudente finesse:
-Oh ! moi, je m'occupe de ça pour m'amuser, j'ai mon bien à faire valoir. Je ne suis pas un poète de métier, je suis un agriculteur.
Philippe, qui n'a fait que regarder un fusil rouillé pendu au plafond, me dit, en dehors:
-Il faut que ça le tienne rudement serré pour qu'il écrive le soir, à la veillée, au lieu d'aller se coucher; moi, je ne pourrais pas.
D'après J.Renard.L'oeil clair.